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La creation d'un centre regional de mise en valeur des res sources

minerales

Document presente par Ie Centre de mise en valeur des ressourees minerales de l'Afrique de ['Est et de l'Afrique australe

Le Centre de mise en valeur des res sources minerales de I'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (ESAMRDC) fait panie d'un reseau d'institutions techniques regionales et sOlls-regionales parrainees par la Commission Economique pour I'Afrique et creees

a

la demande specifique des gouvernements des pays de I' Afrique de l'Est et de I' Afrique australe. II est precurseur d'autres centres de ce genre en Afrique centrale, en Afrique de l'Ouest et en Afrique du Nord.

Le Centre est une organisation independante, intergou-vernementale et sans but lucratif dont Ie siege se trolive

a

Dodoma (Republique-Unie de Tanzanie). A ce jour, cinq seulement des 18 Etats membres de la sous-region (Angola, Botswana, Cornores, Djibouti, Ethiopie, Lesotho, Mada-gascar, Malawi, Maurice, Mozambique,Ouganda, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe) y ont adhere. Ce sont les Comores, l'Ethiopie, Ie Mozambique, I'Ouganda et la Republique-Unie de Tanzanie.

HISTORIQUE

C'est en juin 1976 que Ie Centre a vu Ie jour apres la signature par I'Ethiopie, Ie Mozambique et la Republique-Unie de Tanzanie, de I' Accord portant creation de I'ancien Centre de Mise en Valeur des Ressources Minerales de l'Afrique de l'Est. La premiere reunion du Conseil d'admi-nistration etait convoquee du 12 au 14 septembre 1977

a

Dar

es Salaam. Les Comores devinrent Ie quatrieme Etat membre statutaire pendant ces deliberations. Neanmoins, 10 gouvernements etaient representes par des fonction-naires de haut rang

a

cette reunion et tous sans exception firent etat de leur appui Ie plus total

a

la creation du Centre et

a

ses objectifs pratiques, declarant par la meme occasion qu'ils s'interessaient

a

y participer pleinement.

Apn~~s un examen approfondi, des debats animes et l'apport de quelques modifications aux documents de travail, Ie document final fut adopte

a

I'unanimite. Les

repn~sentants des gouvernements participant

a

la reunion

sans etre parties contractantes

a

l'accord furent instamment priees d'inviter leurs autorites

a

signer l'accord creant Ie Centre «de preference pour Ie 15 novembre 1977 au plus tard}).

NECESSITE DE CREER DES CENTRES REGIONAUX DE MISE EN VALEUR DES RESSOURCES MINERALES

Tout en reconnaissant la necessite de creer un tel centre et consciente que Ie moment etait enfin venu de Ie faire,la CEA chargera en 1974 ses propres experts en collaboration avec deux consultants exterieurs de former une equipe chargee d'etudier la possibilite d'etablir Ie EAMRDC et d'en identifler les besoins. Cette equipe d'experts qualifies visita huit pays, et elabora un rapport sur l'inventaire des instal-D'apres Ie documentECA/NRD/MIN.80/INF.8;prepare par Ie Direeteur Gemhalde !'ESAMRDC.

lations disponibles et les capacites des institutions existan-tes traitant de la mise en valeur des ressources minerales ainsi que sur Ie nombre et la qualite des effectifs dont disposaient l'industrie miniere et les etablissements d'enseignement de la branche.

Cette mission demontra qu'un tel centre multinational etait un besoin et elle en recommanda vigoureusement la creation. Elle mit l'accent sur I'insuffisance des installations de laboratoires existantes, la penurie du materiel de base, Ie manque de main-d'oeuvre qualifiee et specialisee, la penurie de pieces detachees pour assurer Ie bon fonctionnement des machines et l'absence generale de liens avec des institutions similaires des pays voisins.

RAISON D'ETRE DU CENTRE

La sous-region n'est pas pauvre en ressources minerales.

Outre les gisements connus dont la viabilite a ete evaluee par des societes multinationales, il existe des regions

a

gisements

potentiels et d'autres qui n'ont pas encore fait l'objet de recherche. Les criteres qu'utilisent les multinationales pour determiner la viabilite economique d'un gisement sont une question

a

parr mais, sauf dans quelques cas, les substances minerales ne contribuent que dans une mesure limitee au developpement economique de ces pays.

Compte tenu des couts et autres facteurs en jeu,les efforts menes par les gouvernements pour explorer ces regions doivent ecre coordonnes au niveau sous-regional. La plupart des pays de la sous-region ne disposent pas des etablisse-ments de formation necessaires au perfectionnement des competences du personnel technique et professionnel qui ont besoin de cours de specialisation. Pris individuellement, la majeure partie de ces pays n'ont pas les capitaux, la main-d'oeuvre et les techniques necessaires pour evaluer avec precision leurs richesses minerales et utiliser les informa-tions recueillies en vue de la planification et de l'utilisation efficaces de leurs ressources.

Parmi les nombreuses resolutions adoptees Ie 22 fevrier 1973 par la Conference des ministres de la CEA, cirons la resolution 238 (XI) sur la Strategie pour Ie developpement de I' Afrique dans les annees 70 qui declare notamment :« ...

En outre, il faudra mettre en commun les ressources pour creer,

a

l'echelle sous-regionale, des centres charges de mener des recherches dans des domaines tels que l'economie des substances minerales, lestechniqu~s de preparation du minerai, etc., pour fournir un appui aux entreprises minieres africaines ...» •

OBJECTIFS

Les objectifs du Centre sont concrets :(a)prestation,

a

la

demande des gouvernements, de services consultatifs et operationnels dans les domaines de la planification, de la conception, de I'execution et de l'evaluation de projets d'exploration geologique et(b)prestation,

a

la demande des gouvernements, de services concernant la realisation d'etu-des de prefaisabilite technique et economique pour la mise en valeur des ressources minerales;(c)mise sur pied de cours de breve duree

a

l'intention de techniciens et des cadres dans les domaines de la geologie appliquee, de la geochimie, de la geophysique, de l'hydrogeologie et des techniques d'ex-traction, pour completer la formation donnee dans les universites et autres etablissements d'enseignement; (d) prestation,

a

la demande des gouvernements, de services de laboratoires specialises dans les domaines de I'exploration de la mise en valeur des ressources minerales pour completer les travaux realises dans les Etats membres par des labora-toires nationaux et prives;(e) prestation de services pour Ie

rassemblement, Ie traitement et la diffusion de donnees et d'informations, y compris de publications et de cartes, sur l'exploration et

la

mise en valeur des ressourcesmim~rales;

(j)promotion de lacooperation technique, du transfert de technologie et de I'echange de donnees et d'informations dans Ie domaine de la mise en valeur des res sources minerales, aussi bien entre les pays de la sous-region qu'entre les pays africains d'autres sOlls-regions; et (g) sur decision des Etats membres, prestation de tous autres services concernant la mise en valeur des ressources minerales.

SITUATION ACTUELLE DU CENTRE Effectifs

Cest en juillet 1980 que Ie Centre de Dodoma a officiel-lement lance la premiere phase de ses activites. Outre Ie Oirecteur general et Ie Conseiller technique en chef affeete par Ie PNUD, trois autres experts du PNUD, deux de la sous-region, un expert finance par d'autres bailleurs de fonds et un expert detache par la CEA, ont deja pris leurs fonctions a Oodoma. Cinq autres experts devaient norma-lement arriver au Centre pendant Ie premier trimestre de 1981 tandis que dix autres etaient censes se joindre au groupe vers la fin de la premiere phase, en juin 1982.

Budget

Malgre l'absence d'engagements concrets de bailleurs de fonds bilateraux, on estime realiste que la premiere phase des activites exigera environ 3 300 000 $ U.S., chiffre qui ne comprend pas les fonds necessaires a la construction des locaux et

a

la mise en place des autres infrastructures du Centre. De surcroit, seuls des fonds limites ont ete alloues a l'achat du materiel essentiel.

Locaux et materiels

A l'heure actuelle, Ie Centre dispose de bureaux qui lui ont ete provisoirement affectes par Ie Gouvernement du pays hote. Toutefois, les plans d'architecte et les plans techni-ques complets des locaux du Centre sont prets, ainsi d'ailleurs que les dossiers d'appels d'offres. Une reunion extraordinaire des bailleurs de fonds du ESAMRDC sera bientat convoquee, reunion au cours de laquelle illeur sera demande de fournir I'aide requise. Aux taux en vigueur, Ie cout du batiment, y compris Ie mobilier et les accessoires, est estime a 6 500 000 $ U.S. Un montant additionnel de 4 000000 $ U.S. devra etre mobilise pour l'achat du materiel technique.

Plan de travail

Le plan de travail du Centre est essentiellement fonde sur les demandes actuelles de ses Etats membres contractants. II est bien entendu complete par Ies programmes regionaux conyus par la Commission Economique pour l'Afrique et par Ie Centre lui-meme. Ce dernier continuera d'encoura~

ger la cooperation avec les organisations internationales qUI s'occupent des sciences de Ia terre comme l'IGCP, et les organismes regionaux, tels que la Societe geologique de l' Afrique.

Cadres

Le Centre adoptera chaque fois que possible un systeme de contrepanie au titre duquel pour chaque expert fourni par les bailleurs de fonds, un cadre sous-regional sera affecte et nomme chef de son departement, de sa division ou de sa section. L'expert jouera Ie role de conseiller technique.

Cest au Centre qu'il incombe de fournir a toute l'equipe Ie soutien administratif dont elle a besoin.

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Strategie

L'experience acquise pendant la creation et Ie fonction-nement du Centre servira de modele pour l'institution d'autres etablissements analogues. L'objectif final est que Ie Centre devienne financierement independant et autonome en faisant payer ses services. Sauf accident, ceue etape sera atteinte de 6 a 8 ans apres la date d'entree en activite de I'institution.

DIFFICULTES OPERATIONNELLES Etats membres sous-regionaux

Les vi sites qu'ont faites les fonctionnaires du Centre dans Ia plupart des pays et la serie de lettres qu'ils leur ont envoyees pour leur rappeler la teneur de leurs engagements et les inviter a prendre pan aux activites du Centre, n'ont donne que peu de resultats.

ConseiL des ministres du MULPOC

La troisieme reunion du Conseil des minisrres du MULPOC pour les Etats de l' Afrique de l'Est et de l' Afrique australe qui s'est tenue les 28 et 29 janvier 1980 a Gaborone (Botswana) en presence du Secretaire executif de la CEA a fait part de ses preoccupations devant la lenteur avec laquelle les Etats membres de la sous-region adheraient au Centre. Le Conseil c< ... a souligne qu'une fois prise la decision par les Etats membres d'etablir et de faire fonction-ner des institutions sous-regionales, ils se devaient d'hono-rer leurs obligations et, partant, de fournir a ces institutions I'aide politique et materielle necessaire». Le Conseil a egalement decide de «recommander aux pays du MULPOC (Lusaka) qui n'ont pas encore signe l'accord ponant crea-tion du Centre de Ie faire afin d' en faciliter Ie fonccrea-tionne- fonctionne-men!>,.

Bien que Ie Kenya et la Zambie aient officiellement informe Ie Centre qu'ils signeraient l'accord avant la fin de I'annee, un seul pays, l'Ouganda, est devenu membre statutaire de l'Institution (Ie cinquieme) depuis la premiere reunion du Conseil d'administration.

Sammet economique des chefs d'Etat et de Gouvernement de ['OUA

Adopte par l' Assemblee des chefs d'Etat et de Gouverne-ment de l'OUA sa deuxieme session extraordinaire du 28 au 29 avril 1980 a Lagos (Nigeria), IePLan d'action pour La mise en oeuvre de la strategie de Monrovia sur Ie developpe-ment economique de ['Afrique recommandait aux Etats membres de la sous-region de l' Afrique de l'Est et de I' Afrique australe qui ne participaient pas encore aux activites du Centre sous-regional de mise en valeur des ressources minerales de Dodoma (Republique-Unie de Tanzanie) de Ie faire avant la fin de 1980.

Bureau du Conseil d'administration

Agissant sur I'instruction du Bureau du Conseil dJadminis-tration du Centre qui s'etait reuni Ie 10 juin 1980 a Addis-Ababa, Ie Secretaire executif de la CEA a, dans une lettre date du 28 juillet 1980, tappele a tous les gouvernements sous-regionaux Ie Plan d'action et les recommandations adoptes par les chefs d'Etat et de Gouvernement, cherchant par la-meme ales faire ratifier I'accord ponant creation du Centre de Oodoma. A ce jour, seule la Zambie a donne une suite positive

a

cette Iettre.

Questions

a

hudier

Quelle formule faut-il concevoir pour faire honorer les declarations, resolutions et recommandations adoptees aux

niveaux international, regional et intergouvernemental par des fonctionnaires de haut rang?

Les pays de la sous-region croient-ils vraiment a la philosophie d'une cooperation regionale ou

a

I'idee du

developpement socio-economique collectif, autonome et auto-entretenu ?

5achant que les ressources minerales constituent une base indispensable du developpement, comment peut-on se permettre de les releguer a I'arriere plan? Peut-on s'attendre . a voir les gouvernements exercer une souverainete reeUe, effective et permanente sur leurs ressources minerales alors qu'its negligent les instruments qui devraient leurpermettre de Ie faire ? Par exemple, pour determiner les richesses minerales d'un pays, il faut dresser un inventaire systema-tique des ressources existantes sans tenir compte de leur valeur (la valeur d'un gisement est relative et fonction des criteres utilises pour Ie dasser.

II est vrai que lorsqu'on parle d'exploration miniere, on doit tenir compte des risques auxquels font face les inves-tissements. C'est pourquoi les plan d'investissement doi-vent etre etablis en tenant pleinement compte des conse-quences, et il n'est pas rare que Ie succes d'une operation sur dix compensera largement les pertes encourues dans Ie passe.

I.es pays en developpement se plaignent souvent que les ressources dont ils disposent sont par trop limitees pour faire face a leurs nombreuses priorites. Neanmoins, n'ou-blions pas que faire preuve de frugalite au moment inop-portun equivaut souvent

a

manquer de bons sens.

Enfin, il faut savoir que nous cherchons

a

emprunter des techniques courantes a une epoque ou Ie monde industrialise est sur Ie point d'acquerir de nouvelles techniques d'exploi-tation des ressources sous-marines et, ou il s'est lance dans des recherches avancees dans I'espace. On a predit que d'ici a l'an 2000, il fallait s'attendre

a

ce que ><I'exploitation des fonds marins pour la recuperation de nodules polymetal-liques et de leur contenu en cuivre, nickel, cobalt et manganese represente deja un secteur bien etabli et en pleine expansion de I'industrie qui utili sera un cadre de plus en plus grand de specialistes» '~

C'est pourquoi il est d'autant plus urgent que nous cooperions pour mettre un terme a la dependance perpe-tuelle (qui risque de devenir une habitude)

a

l'egard des capitaux, des competences et des techniques de I'etranger dans ce secteur vital des ressources naturelles. On ne pourra y parvenir qu'en creant des moyens autochtones et en procedant a la mise en commun des ressources.

Bailleurs de fonds

Avant la convocation de la premiere reunion du Conseil d'administration du Centre de Dodoma, la CEA, en sa qualite d'institution parrainant Ie Centre, etait entree en contact avec d'eventuels bailleurs de fonds et avec les organismes des Nations Unies pour obtenir leur opinion sur la creation envisagee du Centre et s'informer de leur eventuelle participation

a

la prestation d'une aide morale et materielle. Les reponses avaient ete encourageantes et elles ont ete quantifiees dans un budget qualifie de «provisoire»

dans Ie document intituleRapport de fa premiere reunion du Conseif d'administration.

Premiere reunion des bailteurs de fonds

A la premiere reunion des bailleurs de fonds du Centre de

•Dodoma qui a suivi immediatement la reunion inaugurale

* Mining beyond 2000.Min. Mag., Lond., octobre 1979, p. 319.

du Conseil d'administration (12-14 septembre 1977), Ie

5ecn~taire executif de la CEA avait informe les bailleurs de fonds que les pays de la sous-region souhaitaient obtenir d'eux des fonds pour un montant estime a I'epoque

a

6 000 000 $ U.S. Ce montant devait etre as sarti d'une contrepartie estimee a 4 000 000$sous forme de contribu-tion des gouvernements. Assistaient

a

la reunion des representants de onze pays donateurs eventuels, de la CEE et des organismes des Nations Unies. Les donateurs avaient ete invites a rester en contact avec la CEA au sujet de leurs offres d'aide au Centre.

Le Bureau du President du Conseil d'administration et Ie Centre lui-meme n'ont epargne aucun effort pour preserver I'elan donne, et ce en etablissant regulierement des contacts avec les bailleurs de fonds au moyen d'appels telephoniques personnels, de circulaires et de notes explicatives et, enfin, en convoquant une deuxieme reunion des bailleurs de fonds Ie 29 mai 1979

a

Dar es Salaam.

Deuxieme reunion des bailleurs de fonds

La deuxieme reunion a ete convoquee Ie 29 mai

a

Dar es

Salaam. Y ant pris part des representants de 15 pays donateurs potentiels, de la CEE, du PNUD et de la CEA.

Un etat detaille des besoins du Centre en matiere de laboratoires, de materiel et de main-d'oeuvre (de longue comme de courte duree) avait ete distribue avant la reunion.

Pendant la reunion, Ie President du Conseil d'administra-tion a passe en revue la situad'administra-tion du Centre et a souligne I'importance de I'aide, en particulier pour la construction des laboratoires et I'achat du materiel. Au total, 6 000 000 de

$ U.S. etaient necessaires pour I'execution de la premiere phase d'une duree de deux ans dont 3 500 000 $etaient attendus des donateurs, y compris les fonds destines

a

la

premiere etape de construction de laboratoires. De surcrolt, Ie President a declare aux bailleurs de fonds qu'il n'ignorait pas que ceux-ci souhaiteraient vraisemblablement disposer de plus de temps avant de prendre une decision et il leur a demande de faire leur possible pour lui faire connaltre au plus tot leur position definitive.

Reponse des bailleurs de fonds

Peu enthousiaste, telle est la fayon dont on peut equita-blement qualifier la reponse des bailleurs de fonds,

a

l'exception du PNUD et du Gouvernement beIge. Avant de se decider les bailleurs attendent de voir ce que feront les autres et, hesitent. Quelques-uns semblent s'interesser

a

I'orientation politique des Etats membres contractants.

D'autres encore tendent

a

s'inquierer du nombre restreint des pays sous-regionaux qui portent suffisamment d'interet au Centre pour signer l'accord.

Sept bailleurs de fonds ant donne leur appui symbolique en promettant d'affecter des experts au Centre. Deux avaient donne I'ordre a des conseillers de se rendre

a

Dodoma pour y examiner les besoins de l'Institution, evaluer la viabilite du projet et recommander

a

leurs

gouvernements les mesures

a

prendre en la matiere. Le premier avait deja recrute un expert qui est attendu so us peu a Dodoma. Le second est cence designer un expert debut 1980. Quant aux autres bailleurs I'un d'entre eux est revenu sur son engagement ecrit tandis qu'un autre en ajournait indefiniment la realisation. Les trois derniers bailleurs, enfin, n'ont pas transcrit sur Ie papier leurs promesses verbales mais continuent de se declarer disposes a aider. Le PNUD et Ie Gouvernement beige sont heureusement deux exceptions tres encourageantes.

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Principal obstacle

Le plus grand probleme avec lesrepn~sentants des bailleurs de fonds

a

Dar es Salaam crair Ie fait que leurs ambassades respectives s'occupent uniquement de I'aide bilaterale au pays ou elles sont accreditees. Conscient de ce dilemme, Ie Bureau du Conseil d'administration, lars de sa reunionad hocde juin 1980, a decide de convoqueritAddis-Ababa la prochaine reunion de bailleurs de fonds. IIsemble en effet que seules les ambassadesaccreditees dans cette ville soient en me sure de debattre de la prestationveritable d'une aide

a

l'execution de projets fegionaux (du fait vraisemblablement que la CEA et l'OUAont leur siege dans cette capitale, et

l'execution de projets fegionaux (du fait vraisemblablement que la CEA et l'OUAont leur siege dans cette capitale, et