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mineral du monde

Les pays en developpement de l'Afrique possedent de vastes reserves de res sources mine-rales. On trolivera au tableau 1 ci-dessous la part du continent dans Ie total des reserves de la

pr~?uctio.n ;t

des exportations des principales

mati~res

premIeres mmerales, de combustibles et de metaux du man-de non socialiste pendant la seconman-de moitie man-des annees 70.

La. qualite ~es matteres premIeres africaines se placent parmI les meilleures dans Ie mande non socialiste. En Zambie et au ZaIre, par exemple, qui occupent

respective-~entles deuxieme et troisieme places apres Ie Chili dans la lIste des pays exportateurs de cuivre du monde non socialiste, la teneur moyenne en cuivre du minerai extrait s'etablit respectivement

a

3,3 et 4% alors que la moyenne mondiale est inferieureit1% (1 % au Chili et 0 8 % au Etats-Unis). La teneur en oxyde d'aluminium de la bauxite extraite en Guinee, dont les reserves se classent au deuxieme rang apres celles de I' Australie, varie entre 40 et 60% contre 35 it 52% en Australie et 47it 52% en Jamaique. Les phosphates marocains qui interviennent pour 60% environ dont les reserves du monde, contiennent de 26

a

34% de

pentoxyde de phosphore. Enfin, un des principaux avanta-ges qu'offre Ie petrole africain est sa faible teneur en soufre.

L'exceptionnelle richesse en matieres premieres de l'Afri-que ainsi l'Afri-que Ie degre de dependance eleve des centres it;tdustriels du monde non socialiste

a

l'egard des importa-tions de ressources minerales, de combustibles et de metaux (qui representent 75% de la consommation totale de l'Europe de l'Ouest, 90% de celie duJapon et 30% environ de celie des Etats-Unis) exacerbe la lune que se livrent les monopoles pour acceder aux res sources minerales du conti-nent, comme en temoigne la structure des investissements.

Pendant la premiere moitie des annees 70 I'industrie petroliere a contribue pour 50% environ

au~

investisse-ments prives directs contre 15% pour l'industrie miniere tandis que toutes les branches d'activite manufacturiere intervenaient pour 15

a

20% environ. En d'autres termes, pres de 60

a

65% des investissements prives directs des pays capitalistes developpes en Afrique sont destines aux sec-teurs charges de I'exploitation des ressources minerales et

"petrolieres.

D'apres Ie document ECA/NRD/MIN.80/INF.10; prepare par LN.

Aksiuk.

Phosphates,% 26 90 90 70

C'est la Communaute economique europeenne qui est Ie plus gros importateur non socialiste de matieres premieres minerales, de combustibles et de meraux puisqu'elle absor-be 55% du total des importations du monde non socialiste.

Les parts du Japon et des Etats-Unis s'inscriventit 17 et 15%

seulement respectivement.

. L'importance du r6le que joue l' Afrique dans l'approvi-SlOnnement des matieres premieres minerales de base des combustibles et des metaux pour la Communaute

ec~no­

mique europeenne ressort de la part de cette region dans Ie total des importation des matieres susmentionnees effec-tuees par les principaux pays membres de la CEE au milieu des annees 70 (tableau 2).

Cet etat de chose encourage la CEE

a

demeurer

a

l'avant-plan de l'expansion economique du continent en investis-sant des capitaux prives (la part de la CEE dans les investissements prives directs s'eleve

a

62%) et en erablis-sant des «relations speciales» entre les Etats de la Conven-tion de Lome. Par consequent, la CEE absorbe la majeure partie des exportations africaines de ressources minerales de combustibles et de metaux(l'Afrique exporte 60% de se;

combustibles vers les pays membres de la CEE, 30% vers les Etats-Ums et 2% vers Ie Japon; 63, 3,5 et 9,5% respec-tlvement de ses minerais et concentres ainsi que 60, 3,5 et 17% respectivement de ses metaux non ferreux.

. Les efforts deployes pour diversifier les sources d'appro-VlSlOnnement de matieres premieres minerales ont incite les Etats-Unis et Ie Japon

a

intensifier leurs investissements dans l:s industries minieres africaines. En 1960, Ie principal fourmsseur de combustibles liquides des Etats-Unis etait l'Amerique latine (alui seulle Venezuela fournissait 47%

des i~portations americaines) et l'Afrique n'exportait pas de petrole; en 1976, la part du petrole africain dans les importations americaines etait passee

a

41 % alors que celie de l'Amerique latine etait tombee

a

pres de 9%. Les

ind~striesminieres et petrolieres representent quelque 90%

de~ l~ves~iss~mentsprives directs americains dans les pays afncams mdependants; leur montant total atteignait 3 7

milliards de dollars en 1975. '

E:ntre 1971 et 1974, les investissements japonais en Afnque sont passes de 92it254 millions de dollars dont plus de 60% au titre de l'industrie miniere. 11 va de soi que dans l:aven~r les ~~ois principaux centres industriels du capita-lIsm~tntenslfleront la lutte qu'ils menent pour s'approprier les nchesses minerales africaines.

Les jeunes Etats africains ont tous les droits d'exiger des

~aysnon socialistes, qui utilisent dans leurpropre interet les rIches.res~ources minerales de I'Afrique, qu'ils majorent fa contnbutIon de l'industrie miniere

a

I'economie nationale.

Les industries d'extraction et de transformation des r,e/ssource~ minera~es occupent une place importante dans 1economle de ces Jeunes Etats. Leur part depasse 70% dans 20

Reserves,we Production, o/c Exportations, o/c Ressources

Ie produit intetieur brut du Gabon et de la Libye, 50% dans celui du Congo, du Liberia, de I' Algerie et de la Namibie, 40% dans celui du Nigeria, de la Mauritanie, et de la Zambie et du Botswana, 30% dans celui de laGuinee, du Togo et du Zalre,20% dans celui du Maroc, de l'Angola et de la Sierra Leone, et enfin 10% dans celui du Swaziland, de l'Egypte et du Ghana. La part des matieres premieres minerales, des combustibles et des meraux dans Ies exportations de ces pays est beaucoup plusHeveedu fait d'un raux insignifiant de consommation locale dti

a

I'absence de liens industriels directs entre l'industrie miniere et l'industrie metallurgique d'une part et l'economie nationale d'autre part. Les exporta-tions de matieres premieres minerales, de combustibles et de meraux constituent Ia principale source de devises pour Ies pays susmentionnes ainsi gu'un important facteur de leur developpement economique. Neanmoins, Ies richesses mi-nerales et les industries modernes de mise en valeur et de transformation n'ont guere eu d'effets positifs marques sur Ie progres economique de ces nations(al'exception des pays exportateurs de petrole). Par exemple, d'apresla Commis-sion economique des Nations Unies pour l'Afrique, de 1974

a

1975 Ie taux annuel de croissance du produit interieur brut de la Zambie, du Liberia et du Maroc s'etablissait

a

1,9%

mais il a varie pendant cette periode entre 4,1 et 0,9%. Cette instabilite est Ie resultat des structures economiques colo-niales de ces pays, pays totalement tributaires de la nature monominerale de leurs exportations. Selon la Banque internationale pour la reconstruction et Ie developpement, Ie cuivre, Ie minerai de fer et les phosphates ont respective-ment represente durant cette periode 92% des exportations de la Zambie, 70% de celles du Liberia et 52% de celles du Maroc.

L'experience montre que ni les ressources minerales Ies plus riches ni Ie degre eIeve de leur exploitation ne peuvent avoir un effet decisif sur Ie developpement de l'economie d'un pays aussi longtemps que celle-ci demeure tributaire des marches non socialistes de matieres premieres minerales ou les societes rnultinationales sont to utes puissantes. Bien que l'on ait dit que la difference entre Ie prix des matieres premieres et celui des articles manufactures ait disparu apres la hausse des cours du petrole et des matieres premieres de 1973 et 1974, les termes de I'<'change des pays exportateurs de matieres premieres se sont deteriores, d'apres Ie secreta-riat de la CNUCED, de pres de 15% entre 1974et 1978, soit une perte de plus de 30 milliards de dollars en devises pour tous les pays en developpement. Ce secretariat est arrive

a

la

conclusion que ce brusque changement traduit d'une part I'inflation dans les pays a economie de marche (Iaquelle s'est soldee par une augmentation des prix a. l'exportation des articles manufactures) et d'autre part, Ie tassement de la demande de matieres premieres industrielles dans les pays developpes, qui a deprime les prix des matieres premieres. II convient de noter que merne si les prix de la plupart des ressources minerales sont superieurs a. ceux de 1970,I'infla-tion chronique a largement neutralise les effets de la revolution des prix en 1973-74 et ramene les possibilites de commercialisation pour les pays en deve!oppement en-de'.ra de leur niveau deja faible de 1970. Par exemple, Ie cout du minerai de fer (en dollars de 1977) est tombe en 1977 de 40%

par rapport a. 1970 alors qu'en prix courants, ila augmente pendant cette periode de 45%. D'apres la plupart des previsions, Ie rapport entre la demande et I'offre sur les marches capitalistes mondiaux des matieres premieres mi-nerales ne sera pas favorable aux exportateurs, ce qui aura un effet negatif sur les prix.

Par consequent, un des principaux objectifs du develop-184

pernent de l'industrie miniere dans les jeunes Etats africains-la creation et I'augmentation de sources de devises - ne pourra etre realise simplement en augmentant la production de ressources naturelles. Cette solution risque d'aboutir

a

une surproduction de matieres premieres minerales et, partant,

a

une diminution des prix, c'est-a.-dire a. une diminution des recettes en devises. II est manifeste qu'une croissance modeste de la production de ressources nature1-les, dec idee dans Ie cadre des associations internationales d'exportateurs, doit aller de pair avec une expansion et une intensification progressives du traitement des mineraux.

A I'heure actuelle, les pays en developpemenr trans-forment 10% seulement des matieres premieres minerales qu'ils extraient dans leur territoire. La totalite des grands programmes internationaux lances par les pays en develop-pement ont souligne la necessite de proceder

a

une

expan-sion des activites dans Ie cadre d'un plus vaste programme d'industrialisation, necessite qui, une fois satisfaite, sera sans aucun doute a. la base de la realisation de deux des quatre principaux objectifs strategiques du developpement de I'Afrique fixes par la Commission economique des Nations Unies pour l'Afrique : Ie developpemenr de I'indus-trie africaine et l'autonomie. La realisation de ces objectifs pourrait creer les conditions necessaires pour atteindre Ie troisieme,

a

savoir Ie developpement de la cooperation economique intra-africaine.

Le developpement extensif et intensif de l'industrie autochtone de transformation des ressources minerales aura pour l'economie des pays africains un certain nombre d'effets tres benefiques, les exportations de meraux devant en effet multiplier de 9 a 10 fois Ie volume des recettes actuelles en devises. L'expansion des industries de trans-formation des res sources minerales dans Ies pays en develop-pement fournirait l'assise necessaire

a

la creation de petites entreprises manufacturieres qui, en regIe generale ne re-quierent pas de gros investissements mais qui sont rentables dans les conditions locales. Si les mineraux sont transformes au point que Ie produit de transformation puisse erre offert

a

la consommation dans Ie pays producteur, les marches de matieres premieres pourraient prendre de I'expansion et, partant, aboutir

a

une nette amelioration des conditions generales de commercialisation. Par exemple, la production d'aluminium au Cameroun et la construction de petites usines fabriquant des articles d'aluminium ont considera-blement developpe la consommation de ce metal dans Ie pays.Aussi~la transformation des mineraux tend

a

eIiminer

l'enclavement dans lequel se trouve l'industrie miniere en Afrique, a. renforcer ses liens directs de production avec d'autres branches d'activites et

a

l'integrer dans l'economie nation ale. Quoi qu'il en soit, meme un equilibre rationnel entre les industries manufacturieres nationales, etabli con-formement

a

la politique d'autonomie et sur la base de la transformation des mineraux, d'une part, et les installations d'exportation, d'autre part, n'eliminera pas pendant un certain temps encore Ia predominance des exportations, du fait de l'etroitesse des marches africains nationaux et sous-regionaux mais aussi en raison de I'augmentation constante des besoins de devises. Des devises sont en effet necessaires pour permettre a. l'economie nationale de se procurer des machines et du materiel, et la principale fa,on de les obtenir consiste

a

exporter des matieres premieres minerales et les produits de leur transformation pendant encore une longue periode,

Les pays developpes non socialistes qui importent la majeure partie des minerais, des concentres et des metaux ~ que produisent les pays en developpemenr ouvrenr

large-ment leurs marches aux mineraux non traites et frappent de tarifs douaniers eleves les produits finis. Par exemple, Ie minerai de fer, les concentres de cuivre et la bauxite sont importes en franchise de droit alors que les lamines importes des pays en developpement sont frappees d'une taxe de 3,5%

aux Etats-Unis, de 5,5% dans les pays de la Communaute economique europeenne et de 8,9% au Japon. Les droits de douane augmentent proportionnellement au degre de trans-formation des matieres en question. La bauxite importee

•par les pays de la Communaute economique europeenne est Iibre de droit alors que l'alumine et les lamines d'aluminium sont frappes d'un droit de 11,1 et 29,3% respectivement.

Tous les produirs exportes par les pays en developpement vers I'Union sovietique sont libres de droit. De surcro!t, I'V.R.S.S. fournir aux pays en developpemem tous les types d'assistance dont ils ont besoin pour construire les usines necessaires a. la transformation des matieres premieres minerales locales et elle Ies aide meme a. creer pour ces usines une base de matieres premieres lorsqu'elle n'est pas dispo-nible dans Ie pays.

La capacite annuelle des acieries qui ont ete construites avec Ie coneours de l'Union sovietique en Afrique ou qui Ie sont actuellement, s'eIeve

a

4,8millions de tonnes d'acier.

D'ici peu, ces acieries seront en mesure de transformer30%

de tout Ie minerai de fer extrait dans les pays en develop-pement d'Afrique.

Les entreprises qui transforment des matieres premieres minerales necessitent des investissements considerables dont Ie financement souleve de tres grosses difficultes pour l'expansion des activites de transformation. L'eventail des mecanismes de financement est tres large. Leur choix est fonction de facteurs concrets et releve delacompetence des gouvernements des pays en developpement. Dans Ie cas des accords muitilateraux, Ie programme de developpement est d'ordinaire finance en partie par Ie pays hote et en partie par differentes organisations financieres internationales, les gouvernements des pays importateurs et les banques privees auxquels viennent s'ajouter les societes multinationales, s'interessant a. des matieres premieres minerales specifiques.

En echange d'un soi-disant «droit d'acces» aux res sources minerales des pays en developpement, dont les pays develop-pes non socialistes et les societes multinationales se font Ies defenseurs zeles, les pays en developpement devraient insister pour que les multinationales fournissent gratui-tement une aide financiere et une assistance technique au secteur public ou au secteur mixte

a

l'occasion de la transformation locale d'un certain pourcentage des matieres premieres minerales extraites ou importees par celles-ci. Ce pourcentage serait fonction de la nature des ressources minerales en question, des volumes extraits et du seuil minimum de rentabilite del'entreprise de transformation, al1am par exemple de 25% pour la bauxite et les phosphates it50% pour Ie minerai de fer.

La politique de mise en valeur et d'exploitation des ressources minerales riches du continent, ainsi qu'une vaste cooperation intra-africaine dans ce domaine, devraient permettre aux pays de faire un pas important vers la realisation du principal objectif de leur strategie econo-mique collective: l'autonomie. L'expansion et Ie perfec-tionnement des activites de transformation dans Ie cadre d'un large programme d'industrialisation des pays africains constituent un processus qui s'etalera sur plusieurs decen-nies. Outre les enormes investissements

a

realiser, la

con-• struetion des «etages superieurs)' du secteur des matieres premieres d'une economie moderne, c'est-a.-dire la petro-chimie, la metallurgie et les engrais, exigera avant toutla

formation a. grande echelle de main-d'oeuvre qualifiee, de chercheurs et d'ingenieurs qui devront acquerir les connais-sances techniques indispensables, contribuant ainsi a. la formation d'une culture technique nationale.

Dans Ie cadre d'une economie en developpement, la creation de marches locaux de produits de base pour ces activites industrielles s'inscrit dans Ie cadre du probleme plus large de l'intensification des liens directs de production entrela mise en valeur et la transformation des res sources minerales et les autres industries, de son integration dans l'economie nationale et de I'etablissement de cycles com-plets commenlYant par l'extraction des mineraux et se terminant par la production de biens de consommation. Elle mfcessitera, outre la construction d'usines, la mise en place d'une infrastructure appropriee.

Pour s'implanter sur des marches etrangers, en particulier dans les pays industriels developpes, les pays en develop-pement doivent unir leurs efforts afin de mener une lutte coherente contre les barrieres douanieres erigees par ces Etats et, surtout, neutraliser la concurrence acharnee que leur livrent de puissantes societes multinationales sur leurs marches traditionnels. Ils ne reussiront

a

Ie faire que si leurs produits sont comperitifs sur les plans de la qualite et des pnx.

185

Presente par Ie Secretariat de la CEA

Le fer

D'apres Ie document E/CN.14/MIN.80/3.1, etabli par la Section des Ressources minerales.

INTRODUCTION

Minerais de fer economiques

Les minerais de fer les plus importants sont des oxydes (magnetite et hematite) et, dans une moindre mcsure, des oxydes hydrates (limonite et goethite).Lecarbonate de fer (siderite) est egalement exploite economiquement. Les sulfures de fer (pyrite et pyrrhotite) sont surtout exploites pour leur teneur en sQufre mais du fer en est parfois abtenu comme sous-produit.

Formations metamorphiques de contact (type Magnitnaya):

Les minerais de fer metamorphiques de contact sont des concentrations de magnetite qui ont remplace des roches generalement calcaires a proximite de 1a zone de contact avec des roches intrusives ignees. Ces accumulations peu-vent titrer jusqu'a 65% Fe selon Ie degre du substitution.

On y trouve couramment du grenat et d'autres mineraux siliceux.

Minettes (minerais oolithiques) : Les minerais de fer sedi-mentaires oolithiques (et non-oolirhiques) du Precambrien superieur, du Paleozo·ique ou du Tertiaire different deS' gisements precambriens lites a plusieurs egards. Bien qu'ils titrent generalement 20-40% Fe (comme les gisements lites du Precambrien), ils depassent rarement 48% Fe et leur epaisseur est Ie plus souvent inferieure

a

15m. Le minerai est constitue par une hematite

a

grain tres fin, souvent accom-pagnee de quartz, de chamosite, de siderite et de calcite dans des proportions variables. Sa teneur en calcite est parfois suffisamment eIevee pour que Ie minerai n'exige aucun fondant. Ces minettes ont souvent une teneur en phosphore eIevee.

Masses de substitution dans les calcaires (type Bilbao) : Une substitution metasomatique du fer au calcaire aboutit parfois a la formation d'accumulations economiques de minerai, Celui-ci est generalement de la siderite (FeCO,), Par alteration atmospherique, il se forme a la surface de la siderite des oxydes de fer massifs (limonite ou goethite et hematite), mais au-dessous de la nappe phreatique (zone de reduction) 1a siderite n'est pas alteree. Les oxydes de fer ainsi formes donnent des minerais dont la teneur en phosphore est tres variable, Les gisements d'Ouenza (Algerie) et de Djebel Djerissa (Tunisie) dans Ie massif d'Ouenza contien-nent des minerais de type Bilbao.

M inerais massifs

Segregations magmatiques : On trouve souvent dans les roches precambriennes des accumulations massives de ma-gnetite, irregulieres ou stratifiees d'origine vraisemblable-ment ignee; elles semblent avoir ere formees par la segrega-tion des cristaux de magnetite dans Ie magma. Ces

Segregations magmatiques : On trouve souvent dans les roches precambriennes des accumulations massives de ma-gnetite, irregulieres ou stratifiees d'origine vraisemblable-ment ignee; elles semblent avoir ere formees par la segrega-tion des cristaux de magnetite dans Ie magma. Ces