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Les amphithéâtres particuliers

Dans le document Florent Palluault (Page 133-138)

Certains spécimens provenaient peut-être d’amphithéâtres particuliers, bien que nous n’ayons trouvé aucune mention de cette origine. Sous l’Ancien Régime, les amphithéâtres libres suppléaient l’enseignement officiel de la médecine, qui ne donnait pas de place à la dissection. Les cours particuliers attiraient de très nombreux étudiants, en particulier celui de DESAULT. Lorsque l’enseignement fut réorganisé, la dissection fut intégrée au cursus universitaire mais les moyens donnés à l’École pratique étaient insuffisants. Avec seulement six pavillons inconfortables et un personnel réduit, elle ne pouvait accueillir tous les étudiants désirant disséquer.

Les amphithéâtres particuliers continuèrent donc à dispenser des cours très recherchés. En outre, la pénurie de cadavres à l’École de Santé travaillait en leur faveur. Les hospices et hôpitaux

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répugnaient à fournir des cadavres, dont le prix s’envolait au marché noir. Tous les moyens étaient employés pour trouver des sujets : vols dans les cimetières, achat à des fossoyeurs, etc.290

Les conditions d’hygiène dans ces amphithéâtres avaient depuis longtemps alarmé les autorités. Les dissections puis la combustion des débris produisaient des odeurs insupportables pour les voisins. L’enfouissement des restes ne représentait pas non plus une solution satisfaisante, car on craignait que les affections des cadavres ne se transmettent aux hommes et aux animaux. Certains garçons d’amphithéâtre n’avaient pas ces scrupules et se contentaient de jeter les restes dans la Seine. Dès brumaire an XII, une commission proposa de faire interdire les amphithéâtres particuliers mais ce n’est qu’en octobre 1813 qu’ils furent supprimés et que toutes les dissections furent centralisées à l’École de Santé. Seul l’amphithéâtre de la Pitié resta en fonctionnement.

Les observations cliniques

Souvent les présentations données à la Société anatomique ne détaillaient guère que la pièce pathologique. La plupart de ces pièces provenaient des pavillons de dissection et les étudiants ne disposaient donc pas de l’histoire clinique du patient. Pour autant, les observations cliniques n’étaient pas négligées. Les membres de la Société anatomique utilisaient la méthode enseignée par CORVISART et LEROUX DES TILLETS dans les cours de clinique. C’était celle utilisée par les membres de la Société d’Instruction médicale. Dans son Discours prononcé le 30 juillet 1806 pour l’inauguration des Salles de Clinique, LEROUX DES TILLETS avait expliqué comment les professeurs de clinique entendaient leur enseignement, et ce qu’ils attendaient des élèves :

Dans la visite, le Professeur apprend à l’élève à faire usage de ses sens, pour découvrir d’abord tout ce que peut lui faire connaître la vue, l’odorat, l’ouïe et le toucher. Ensuite, en multipliant les questions convenables, en faisant un examen suivi de toutes les parties du corps du malade, en interrogeant toutes ses fonctions, en faisant état de son âge, de son sexe, de sa constitution, de sa profession, des maladies qu’il a essuyées, de celles qui peuvent être héréditaires, de ses indispositions habituelles, en s’informant de ce qui a pu donner naissance à l’affection actuelle des symptômes qui se sont manifestés depuis son invasion, des complications, du traitement qui a été employé en pratiquant le toucher et la percussion : le Professeur prépare et amasse les moyens d’établir le diagnostic et l’élève, qui suit la visite depuis quelques temps, saisit facilement les indications à remplir; il juge toute la valeur de la description qui est faite.291

Cependant, même lorsque l’histoire clinique du malade était connue, elle n’était pas rapportée en détail dans les procès-verbaux. Pour la Société, les examens cliniques n’étaient qu’une base de travail nécessaire à la compréhension complète des découvertes faites sur le cadavre. La Société se plaçait en aval de la clinique. Les membres ne s’aventuraient guère dans des considérations sur l’origine des affections qu’ils avaient sous les yeux. Tout au plus se contentaient-ils de les décrire de manière complète et de les comparer à ce qu’ils connaissaient. Cette manière de voir allait à l’opposé de celle de la Société d’Instruction médicale. Pour Jean-Jacques LEROUX DES TILLETS, au contraire, les recherches anatomo-pathologiques étaient une simple conséquence des observations cliniques :

Une ouverture de cadavre peut être, dans de nombreux cas, un objet très curieux d’anatomie pathologique, un objet fort intéressant de médecine légale; mais il est indispensable de les multiplier dans une école clinique. Lorsque le Professeur a relu et commenté l’observation qui a été recueillie, lorsqu’il a rappelé le diagnostic qu’il avait établi, et le pronostic qu’il avait porté; lorsqu’il a redit les raisons du traitement qu’il a suivi : s’il pouvait toujours annoncer ce que l’on va trouver dans le corps soumis au scalpel, ainsi que l’a fait si constamment et si sûrement M. CORVISART, en présence de nombreux élèves étonnés et forcés à l’admiration : combien alors ne serait-il pas démontré que les ouvertures de cadavres contribuent à l’instruction, à l’expérience médicale, et que la mort fournit des moyens sûrs de soustraire à ses coups quelques unes de ses victimes.292

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L’origine de la pièce importait peu, pourvu qu’elle soit susceptible de fournir des indications sur des lésions méconnues. Chacun était conscient des moyens employés par les « chasseurs de cadavres » pour fournir des sujets aux étudiants. Le 25 novembre 1807 LAENNEC promit d’apporter dans une des séances suivantes des os trouvés « dans divers cimetières ».

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LEROUX DES TILLETS, Commission de…, p. 142. 292

Débats, collaborations et commissions

Les observations présentées pendant les séances de la Société anatomique donnaient toujours lieu à de nombreuses questions. Les membres essayaient surtout d’établir des concordances entre symptômes et lésions, de tenir une chronologie précise des symptômes pour essayer éventuellement de déterminer celle des dégénérescences. Mais il était surtout important de déterminer les caractères des différents états normaux ou pathologiques des tissus.

M. MARJOLIN demande quel est le caractère propre du skirre. M. GILLAIZEAU répond relativement à ses différences avec les tubercules. On ne sauroit, dit-il, confondre le skirre avec les tubercules enkystés; quand aux tubercules non enkystés, ils en diffèrent en ce que la substance de l’organe reste parfaitement saine dans les intervalles qui les séparent, tandis que dans le skirre on ne sauroit reconnoître la limite de l’altération du tissu ni trouver un point voisin de l’organe qu’on pût réputer parfaitement sain; cela n’empêche pas que le skirre ne commence par plusieurs foyers; de plus par cette raison même la substance skirreuse ne sauroit être séparée du reste, au lieu que la matière des tubercules peut être facilement isolée.

M. PITET croit avoir remarqué que dans les affections skirreuses la portion vraiment blanche et lardacée se distingue bien au milieu de la masse de l’organe. M. SAVARY observe que dans la pièce présentée par M. TILORIER et dans laquelle on a reconnu la dégénérescence skirreuse l’altération étoit circonscrite. M. DUPUYTREN ajoute au caractère assigné au skirre par M. GILLAIZEAU cette circonstance importante et vraiment distinctive. C’est que des parties skirreuses s’écoule toujours par la pression un peu de liquide d’abord séreux ensuite sanieux. Il observe encore qu’on ne peut être embarrassé de distinguer le skirre du tubercule non enkysté que lorsque l’un et l’autre sont organisés et non dégénérés — le 1er en effet passe à l’état de cancer qu’il est impossible de confondre avec la suppuration du second. La formation des tubercules, n’est jamais précédée ni accompagnée de douleur, M. DUPUYTREN pense au contraire que les tumeurs skirreuses peuvent en présenter; ainsi, dit-il, la pression du foie tuberculeux ne déterminera aucune sensation, celle du foie skirreux produira de la douleur.

M. MARJOLIN observe qu’on a donné pour caractère du skirre d’être indolent et que si la pression produit de la douleur dans une mamelle ou un testicule skirreux, cela paroit dépendre de la vive sensibilité naturelle à ces organes. Le foie ne jouit pas habituellement de la sensibilité, il seroit intéressant de constater par l’observation l’assertion de M. DUPUYTREN qui ne la donne pas comme positive.

M. SAVARY observe que dans les considérations relatives aux tubercules, il peut être utile de distinguer : on en a, dit-il, admis trois espèces : 1° les tubercules enkystés; 2° les tubercules circonscrits mais non enkystés; 3° les tubercules épanchés.

L’entraide entre les membres de la Société dans la recherche de certains cas se justifiait de façon évidente. La recherche anatomo-clinique nécessitait en effet l’emploi d’une certaine méthode statistique. Si cinquante personnes travaillaient, à travers presque tous les hôpitaux de Paris, à accumuler des observations du même type, et se communiquaient leurs résultats, il devenait possible de se servir de ces cas pour découvrir des phénomènes constants, des valeurs invariables :

Le citoyen LAENNEC invite ses collègues à vérifier un fait qu’il regarde comme constant d’après 30 ou 40 observations qu’il a faites : les skirres de l’utérus tendent à se propager à la vessie et au rectum, spécialement à la première. Toutes les fois que la vessie est affectée et quoiqu’il n’y ait pas d’obstacle apparent au cours de l’urine, il y a dilatation de l’uretère et du bassinet; cette dilatation n’est jamais très grande. Le citoyen LAENNEC l’a fait remarquer sur un dessin qui représente un rein ayant deux bassinets de chacun desquels part un uretère. Tous les deux ainsi que les bassinets sont ainsi dilatés. La variété est en elle-même peu rare.

De même qu’ils recherchaient les phénomènes constants, les membres de la Société anatomique devaient parfois chercher les variations quand, par exemple, les symptômes correspondant à une lésion observée depuis longtemps ne se manifestaient pas. Il fallait apprendre à prévoir les cas où la maladie se cachait sous d’autres signes :

Le citoyen PITET demande si l’on peut trouver soit dans l’histoire de la maladie, soit dans les détails de l’examen du cadavre des raisons suffisantes de qualifier la maladie de péritonite chronique... Ici point de douleur ni même de sensibilité de l’abdomen quand on le comprimoit, point de symptômes de péritonite aiguë lors de l’invasion. On a reconnu que les taches noires du péritoine et les granulations qui s’y rencontroient pouvoient tenir à d’autres causes qu’à la péritonite; il n’y a point de fausse membrane; on sait que l’hydropisie ne dépend pas toujours d’une péritonite chronique. Au reste il lui

paroit qu’il reste bien du vague dans le caractère général des phlegmasies et surtout des phegmasies chroniques, s’il y en a un; en attendant qu’on puisse en avoir, et pour en avoir il faut noter les faits avec les différences qu’ils présentent. Ici il y a non seulement lésion des propriétés vitales marquée notamment par l’épanchement séreux, mais lésion de tissu, granulations, fibres.

Plusieurs membres répondent que souvent l’autopsie a montré qu’il y avoit eu phlegmasie chronique et notamment péritonite chronique là où les symptômes ne l’auroient pas fait présumer. Souvent, dit-on, en général les maladies manquent de leurs symptômes propres et se masquent sous des formes étrangères. Dans le cas rapporté par le citoyen Pitet, au moins y avoit-il symptômes dans les parties contiguës — vomissements, constipation — quand au vomissement il faut noter qu’il pouvoit dépendre de la tumeur de l’estomac. Le citoyen GILBERT cite un cas où une affection organique existante n’étoit pas en rapport avec les symptômes observés d’une manière évidente. Il y a 8 jours environ qu’un homme vint à la Charité avec un mal de tête violent, délire. Une blennoragie s’étoit supprimée le matin. Le citoyen CORVISART dit qu’il y avoit plus d’analogie avec la phrénésie qu’avec toute autre affection quoique le délire ne fût pas très intense. Le malade mourut. Rien dans le crâne ne montra que la phrénésie fût essentielle; on trouva seulement des ulcérations sur la muqueuse des intestins; l’abdomen n’avoit pas été douloureux seulement il y avoit eu dévoiement.

Au sein de la Société les commissions jouèrent un rôle très important. Puisqu’il était impossible de faire des expériences chimiques ou physiologiques pendant les séances, ce travail était délégué à des commissions qui se chargeaient ensuite de faire un compte-rendu devant les membres. Les débats donnaient souvent lieu à des questions dont on ne pouvait trouver la solution que dans l’expérimentation. Le premier registre fait mention de 15 commissions; toutes, sauf une à caractère administratif, furent nommées pour faire des expériences ou des recherches de cas cités dans les ouvrages des grands auteurs. Leur travail était d’ailleurs très suivi par le Bureau de la Société :

Sur la proposition du président il est arrêté que le secrétaire fera l’appel des commissions qui ont des rapports à faire pour qu’elles rendent compte de l’état de leur travail, et communiquent leurs vues sur la manière dont elles pensent que les travaux ordinaires des autres membres de la Société peuvent leur être utiles.293

C’est au sein de ces commissions que les membres menèrent des recherches dans d’autres disciplines que l’anatomie normale et pathologique. François DELAROCHE, en particulier, mena des travaux de physiologie et de physiologie comparée à travers des recherches sur la température du corps. En compagnie de DELVAUX il fut aussi chargé de faire des expériences sur un chien pour constater si les canaux déférents, les vésicules séminales, l’utérus et les trompes utérines se contractaient par galvanisation. D’autres expériences cherchèrent à déterminer si les espaces intercostaux étaient agrandis pendant l’inspiration. La Société ne mena pas véritablement de travaux de chimie, mais elle utilisa beaucoup d’analyses chimiques afin de déterminer la nature de diverses substances. Elle s’adjoignit entre autres l’aide du jeune chimiste THENARD.

Au sein de ces commissions ou au cours des autopsies qu’ils étaient amenés à réaliser, les membres de la Société anatomique employaient les méthodes de leur époque, non exemptes de risques.294 Ils n’hésitaient pas, par exemple, à faire les expériences d’excitation galvanique sur eux-mêmes comme DELAROCHE, à goûter les liquides qu’ils pouvaient trouver dans les corps autopsiés pour mieux en juger les caractères :

Le citoyen PITET dit avoir observé sur les urines d’une femme ayant alors une jaunisse très intense une matière huileuse colorée en jaune un peu foncé qui la surnageoit et formoit sur un verre d’urine une couche de une à deux lignes d’épaisseur ou même plus. Il y avoit en même temps au fond du verre un sédiment rougeâtre encore plus abondant. La matière huileuse avoit une saveur amère très prononcée.295(…)

Monsieur DUPUYTREN parle d’une maladie de la thyroïde qui présentoit des kystes tels que ceux que la Société a déjà remarqués plusieurs fois. Les parois en étoient en partie fibreuses, en partie cartilagineuses. Ils contenoient de la sérosité à l’exception de l’un d’eux, qui contenoit un liquide blanc

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Archives de la Société anatomique de Paris, Carton n°1, Registre n°1, 1er pluviôse an XII. 294

Pour LEROUX DES TILLETS tous les sens devaient être employés : « les élèves voient par leurs yeux, entendent par leurs oreilles, flairent avec leurs narines, goûtent avec leur langue, touchent avec leurs mains ». LEROUX DES TILLETS, Compte-rendu, p. XXV.

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comme du lait, d’une saveur âpre, nappant la langue, qui tachoit les habits en laissant un dépôt crétacé.296

La portée des travaux de la Société anatomique

La Société anatomique eut un écho dans la presse médicale, tout d’abord grâce aux articles de ses membres, mais aussi par l’intermédiaire du compte-rendu des travaux. En l’an XIII et l’an XIV, le secrétaire PITET donna un résumé des travaux de la Société anatomique à la Société de l’École de Médecine. Son discours fut repris dans le Bulletin de la Société de l’École de Médecine, puis dans la

Bibliothèque médicale. Ces comptes-rendus concernaient les travaux de l’an XII et ceux de l’an XIII. Le premier se contentait d’une énumération des cas les plus intéressants étudiés par la Société pendant la première année. Le second au contraire, rédigé de manière plus libre, laissait la place à des considérations scientifiques. On y aperçoit mieux la manière dont les membres de la Société travaillaient et dont ils menaient leurs dissections et leurs observations. PITET présentait une observation puis s’interrompait pour désigner les problèmes mis en cause par ce cas et émettait des hypothèses

M. DUPUYTREN a montré des hydatides très volumineuses; il a vu dans l’une une membrane particulière séparée dans la cavité du kyste; est-ce là un organe propre ? L’autre a présenté sur la face interne de ses parois plusieurs amas de granulations blanchâtres et groupées; dans leur épaisseur se remarquent des vésicules très petites, et plusieurs autres assez grandes pour qu’on puisse y reconnoître de petites hydatides adhérentes; est-ce là, comme quelques-uns l’ont déjà dit, le mode de génération des hydatides ? C’est là une des questions physiologiques que l’inspection anatomique semble résoudre; d’ailleurs, l’affirmative se rapporte bien à l’observation générale qui nous montre tous les corps organisés comme ayant leur origine dans d’autres plus anciens, et comme ayant eu pendant un certain tems avec eux une existence commune, avant d’être des individus à part.297

Il est tout à fait regrettable que la Collection des pièces de la Société anatomique, qui était avant tout composée des observations présentées par les membres ait été perdue.298 Elle aurait pu donner beaucoup de renseignements sur les centres d’intérêt des membres à cette époque, sur la qualité de leur travail, etc. L’anatomie pathologique était encore naissante, et ses méthodes de travail étaient en train d’être formulées. De plus les progrès étaient rapides et chaque jour apportait de nouvelles découvertes. Il ne nous reste réellement aujourd’hui, pour juger précisément des travaux de la Société anatomique que les quelques observations publiées dans les journaux de l’époque et le premier registre de procès-verbaux, le troisième étant beaucoup moins complet.

296 Ibidem. 297

« Exposé des travaux de la Société anatomique pendant l’An XIII, lu dans la séance de rentrée, le 5 brumaire an XIV; et à la Société de l’École de Médecine, le 4 frimaire de la même année; par M. PITET, Secrtéaire de la Société anatomique ».

Bibliothèque médicale. 1806, p. 11-26. 298

Cette collection contenait aussi des dessins et des cires anatomiques qui offraient un appui essentiel à la description orale des pièces. Certaines se sont retrouvées au Musée Dupuytren, mais la plupart ont disparu. Le 18 germinal an XII (9 avril 1804) BOUCHET lut un rapport sur une dilatation de l’artère pulmonaire. DUPUYTREN proposa à la Société de faire modeler cette pièce en cire. Il invita aussi JURINE, qui avait déjà communiqué plusieurs dessins à la Société, à dessiner cette pièce. Archives de la Société anatomique de Paris, Carton n°1, Registre n°1, 18 germinal an XII.

L

ES MÉTHODES DE TRAVAIL DE LA

S

OCIÉTÉ ANATOMIQUE APRÈS

1826

A l’inverse de la première Société anatomique, nous possédons beaucoup de renseignements sur les observations cliniques et pathologiques effectuées par les membres de la Société après sa recréation puisqu’elles furent presque toutes imprimées, sinon en totalité, du moins en résumé. Nous allons tenter de décrire maintenant les conditions dans lesquelles ces observations étaient recueillies et leur présentation devant la Société.

Le motif des présentations

Dans le document Florent Palluault (Page 133-138)