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L OUIS H ÉMON / DES É CORES / R OSEMONT / DES C ARRIÈRES

CHAPITRE 2 : DRESSER LE PORTRAIT DE SON ENVIRONNEMENT 2.1 R OSEMONT L A P ETITE P ATRIE

2.2.1 LES RUELLES PRINCIPALES

2.2.1.8 L OUIS H ÉMON / DES É CORES / R OSEMONT / DES C ARRIÈRES

Cette ruelle est surnommée la ruelle « trait d’union » par la SODER et par le comité de la ruelle verte puisqu’elle est assez petite. Encore une fois, la présence de la rue des Carrières vient influencer la forme de la ruelle. Cette rue n’est pas droite et, à certains endroits, elle réduit la longueur des quadrilatères, comme c’est le cas ici. Malgré tout, la ruelle est en forme de H et comporte donc quatre entrées. On

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voit sur le quadrilatère un garage de taxis, un entrepôt de BMR construction et un IGA. Elle est accessible en tout temps pour les livraisons, qui sont fréquentes dans la ruelle.

Il s’agit d’une ruelle verte depuis la fin de l’été 2012. Elle comprend plates-bandes et bacs, en plus d’une murale – qui doit encore être réalisée. La propriétaire du logement de RG1 est membre du comité. En 2013, les résidents ont replanté les plates-bandes et les ont réaménagées, suite au travail de la compagnie responsable du déneigement de la ruelle, qui avait omis d’en tenir compte. Un banc devait être installé selon les plans originaux, mais il ne l’a jamais été. On peut toutefois voir les marques identifiant son emplacement prévu.

a) Informateur

RG1 est chargé de projet en verdissement à l’Écoquartier RPP au dossier des ruelles vertes depuis mars 2013. Il a auparavant travaillé à Toronto entre 2005 et 2012 dans le domaine des énergies renouvelables. Il a grandi dans RPP et a toujours habité le quartier quand il était à Montréal. RG1 vient d’une famille anglophone et est l’aîné de trois enfants. Son frère est son cadet de trois ans et sa sœur de neuf ans. RG1 habite ce logement depuis 11 mois25, au troisième étage d’un triplex, son frère habitant le logement voisin. Il vit seul.

Il ne s’est pas impliqué dans le projet de ruelle verte de sa ruelle, même si le projet a débuté avant son embauche à la SODER. Il a toutefois signé la pétition, étant tout à fait enchanté par le projet. De plus, il aimerait s’impliquer dans d’autres projets pour l’amélioration du quartier. Il pense que la mobilisation autour de la ruelle pourrait bénéficier à d’autres projets plus grands comme l’installation de panneaux de signalisation « Arrêt » sur la rue des Carrières, que RG1 juge trop passante et surtout dont la circulation est trop rapide.

b) Dessin

Sur son dessin26, RG1 a identifié les commerces du quadrilatère qui semblent en influencer beaucoup la dynamique, ainsi que son logement. Il représente également quelques plates-bandes. Il souligne

25 Bien que cet informateur ne réside pas dans son logement depuis deux ans, il a grandi dans RPP et avait accès à une

ruelle étant enfant. Son témoignage nous permet alors de découvrir deux ruelles selon des perspectives différentes, soit celle d’un enfant et celle d’un adulte.

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également la présence d’un immeuble d’appartements à côté de l’entrée située la plus au nord, sur Louis-Hémon.

c) Observation

Le déroulement de l’entrevue avec RG1 a été différent de toutes les autres. En sa qualité de chargé de projet des ruelles vertes, RG1 a beaucoup parlé de son travail lors de la visite des ruelles dans laquelle il nous a dirigée. Ainsi, c’est avec la visite de sa ruelle que nous avons commencé, l’entrevue s’étant déroulée sur les lieux de son travail, donc après la visite. Dans cette observation, on peut donc voir la ruelle, RG1 nous en expliquant la dynamique, mais aussi donnant des informations plus générales sur les ruelles vertes.

Lors de la rencontre, RG1 nous parle du garage de taxis, nous informant qu’il arrive qu’une vingtaine de taxis attendent, le moteur en marche, sur la rue des Écores. La présence de l’immeuble d’appartements influence aussi la dynamique alors qu’une des plates-bandes qui se trouve à proximité n’est pas plantée et complètement laissée à l’abandon – des traces de roues y sont visibles. RG1 aimerait un jour la planter à ses frais. De plus, il identifie un espace d’objets abandonnés. Sur le sol à cet endroit, on voit la marque « banc ». Le banc n’y est pas, mais il y a une chaise et une vieille lampe. Selon RG1, plusieurs objets sont laissés ici par des voisins et repris par d’autres.

2.2.1.9MOLSON /1REA

VENUE /BÉLANGER /SAINT-ZOTIQUE

Cette ruelle est très longue et on y accède par deux endroits, soit au nord et au sud, sur les rues Bélanger et Saint-Zotique. Toutefois, cette ruelle est particulière puisqu’au sud, nous pouvons observer les traces d’anciennes entrées. En effet, à l’arrière des maisons se trouvant sur Saint-Zotique, la ruelle se sépare en trois, deux petites portions de ruelle se dirigeant vers les rues Molson et 1re Avenue, mais sont bloquées par des maisons qui ont été construites dans ces entrées. Malgré tout, l’accès est libre et plusieurs voisins utilisent leur cour comme stationnement. Ce n’est toutefois pas le cas de HL qui préfère avoir une cour avec des plantes. La ruelle est déneigée par une compagnie privée à la demande et aux frais des personnes qui garent leur voiture dans la ruelle. Il ne s’agit pas d’une ruelle verte et HL doute que les voisins en veuillent une, principalement en raison de l’utilisation de leur voiture dans la ruelle.

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Sur la 1re Avenue il y a une maison barricadée et abandonnée depuis quelques années, dont HL déplore l’état. Toujours dans ce quadrilatère au coin des rues Bélanger et Molson, un immeuble de copropriétés a été construit récemment : il est d’un étage plus haut (trois au total) que toutes les autres constructions dans les environs.

HL se souvient également de l’époque où la Ville encourageait les résidents à détruire les hangars. Il en reste quelques-uns dans cette ruelle, mais ils sont peu nombreux.

De son balcon, HL peut voir le restaurant La Belle Province sur la rue Bélanger et sur la rue Saint- Zotique, il y a une piste cyclable. Le parc Molson est également à proximité.

a) Informatrice

HL est mère de quatre enfants, deux fils et deux filles, qui sont aujourd’hui des adultes. Elle habite avec son conjoint et leur plus jeune fils de 24 ans qui est revenu chez ses parents pour l’été seulement et qui s’apprête à partir en voyage. Une de ses filles habite dans le logement du haut de leur duplex et son autre fille sur la rue Saint-Zotique, quelques quadrilatères plus loin. Lorsque ses enfants étaient jeunes, HL est restée à la maison avec eux et elle est retournée au travail depuis.

Sa famille et elle habitent Rosemont depuis 31 ans, dont 24 ans dans la maison qu’ils occupent présentement. Lorsqu’ils s’y sont installés, HL était enceinte de son plus jeune enfant. Mis à part la présence de ce dernier à l’été 2013, HL et son conjoint demeurent seuls depuis six ans.

b) Dessin

HL a bien illustré la longueur de la ruelle; en effet, elle a utilisé deux feuilles qui, mises bout-à-bout, composent le dessin27. Même si les distances ne sont pas exactes, ni le nombre de résidences, le dessin est très précis puisque HL a identifié les maisons des amis de ses enfants et de ses connaissances. Le nombre d’enfants résidant dans ces maisons à l’époque où ses enfants jouaient dans la ruelle y est également inscrit. De plus, à l’aide des flèches qu’elle a tracées, nous sommes capable de bien voir la dynamique de circulation des enfants.

c) Observation

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L’observation ayant été faite à l’été 2013, nous avons pu voir l’état de la ruelle à l’heure actuelle, alors que l’entrevue a surtout porté sur les années 1990 et 2000, à l’époque où HL et sa famille utilisaient beaucoup la ruelle. Ainsi, lors de l’observation, HL notait les éléments qui avaient changé. Nous avons pu noter la longueur de la ruelle en plus de sa forme particulière à l’extrémité sud. Il y a quelques arbres matures dans les cours, principalement du côté de la 1re Avenue et, malgré le fait qu’il n’y avait pas de soleil lors de l’observation, nous pouvons supposer qu’en raison de leur nombre restreint, ils ne peuvent produire beaucoup d’ombre dans la ruelle, qui est bien dégagée.

2.2.1.10 2EA

VENUE /3EA

VENUE /BEAUBIEN /BELLECHASSE

L’accès à la ruelle se fait par deux entrées, soit sur les rues Beaubien et Bellechasse. Il ne s’agit pas d’une ruelle verte et GL et sa voisine ne voudraient pas qu’elle en devienne une, pensant qu’une telle initiative empêcherait toute circulation automobile. Plusieurs voisins, dont GL et sa voisine, utilisent un stationnement dans leur cour et ont donc besoin d’accéder à la ruelle avec leur voiture. GL déneige la ruelle de la rue Bellechasse jusqu’à quelques maisons plus au nord de chez lui pour pouvoir utiliser son stationnement durant l’hiver. Après l’avoir fait quelques années à la pelle, il le fait maintenant avec une souffleuse. L’aménagement de la ruelle n’a pas beaucoup changé avec le temps, mais GL l’a connue lorsqu’elle était en terre et qu’il y avait beaucoup de hangars dans les cours. Aujourd’hui, la plupart des hangars ont disparu et la ruelle a été bétonnée au début des années 1960. Cette partie du quartier s’est principalement développée avec la présence des ateliers Angus. Ce sont les ouvriers qui se sont installés dans les environs.

GL nous indique qu’à une certaine époque, il y avait beaucoup d’anglophones dans les environs, mais que leur population a diminué dans le quartier. Ils ont été remplacés momentanément par des Polonais, des Ukrainiens et des Italiens, bien que la majorité des résidents soient francophones. Dans les environs, il y a une école sur le quadrilatère voisin, entre les 1re et 2e Avenues, ainsi qu’une église. La plupart des résidences sont des duplex, mais il y a également quelques maisons de plain-pied.

a) Informateur

GL est notre informateur le plus âgé, mais également celui qui partage la plus longue histoire avec sa ruelle. En effet, il habite ce quadrilatère depuis 1932, soit sa naissance. Il a 80 ans à l’été 2013. Après avoir grandi à quelques maisons de sa résidence actuelle, il a déménagé avec sa famille quelques rues plus loin. Il s’est ensuite engagé comme marin, a repris contact avec celle qui deviendra sa femme et qui habitait elle aussi depuis son enfance sur la 3e Avenue, avant d’abandonner sa carrière dans la

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marine. Afin d’éviter une éviction à ses beaux-parents, GL s’est entendu avec le propriétaire pour acheter le duplex dans lequel ils résidaient dans un délai d’un an. Il y habite donc depuis les années 1950 et a également acheté la maison voisine, au sud, qui est aujourd’hui occupée par une amie de sa femme. Avec ce deuxième achat, il a réussi à doubler la superficie de sa cour, qui a maintenant une largeur de 50 pieds (15,2 m) plutôt que 25 (7,6 m). Une fois marié, GL a été engagé comme pompier à la Ville de Montréal, métier qu’il a exercé pendant 31 ans. Il est maintenant à la retraite depuis 1964. Il a eu trois enfants – deux garçons et une fille – qui, en 2013, ont respectivement 58, 52 et 49 ans.

b) Dessin

Pour son dessin28, GL a dessiné au centre la 3e Avenue, avec les ruelles de chaque côté. Il a représenté sa résidence actuelle ainsi que son lieu de naissance et un nombre approximatif de maisons entre les deux. Malgré le fait que ce soit la rue qui semble centrale dans le dessin, il n’y a des détails que de son côté de rue, rien n’est dessiné sur le quadrilatère entre les 3e et 4e Avenues. Cette représentation est bien particulière, puisqu’elle peut proposer une grande utilisation de la rue. Or, lors de l’entrevue, GL nous indique toujours utiliser la ruelle pour ses déplacements, son stationnement se trouvant dans la cour, alors que la porte avant est réservée pour la visite.

c) Observation

Lors de l’observation, GL nous amène jusqu’à la rue Bellechasse, puis nous revenons pour nous rendre à quelques maisons au nord de son domicile. Il s’agit de la distance qu’il déneige l’hiver. La présence d’arbres matures est grande et même si le soleil n’est pas très présent dans cette journée, nous pouvons voir que la ruelle est assez ombragée.

2.2.1.11 2EA

VENUE /3EA

VENUE /HOLT /DANDURAND

Dans le cadre de l’enquête de terrain, nous avons visité cette ruelle deux fois, une première fois en compagnie de RG1 dans le cadre d’une visite de plusieurs ruelles vertes, puis une deuxième fois avec LB.

Cette ruelle possède quatre entrées, dont deux sur la 2e Avenue et deux autres sur la 3e Avenue. Toutefois, avec l’installation d’une ruelle verte en 2011, l’entrée nord-est a été bloquée à la circulation automobile par ce que les résidents appellent le « cercueil », un bac en béton agrémenté, entre autres, de plants de tomates. En 2013, la ruelle verte a fait l’objet de bonifications et le comité a pu installer

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un potager communautaire dans la partie bloquée. On trouve dans la ruelle plusieurs plates-bandes et des bacs, mais également un banc installé tout juste à l’arrière de la cour de LB. Une murale représentant une petite fille a été réalisée à l’entrée nord-ouest. Selon LB, le comité de la ruelle verte voulait un dessin joyeux, mais elle note que la jeune fille semble triste malgré l’utilisation de couleurs vives. Nous pouvons également voir une murale faite de vieux objets recyclés représentant une plante carnivore et un voisin a fait dessiner sa porte de garage par les enfants de la ruelle il y a plusieurs années. Dans le processus de la ruelle verte, il y a eu des oppositions, notamment de la part d’un résident âgé habitant tout juste à côté de l’entrée bloquée. LB et RG1 nous ont tous deux parlé de ce conflit.

Sur la rue Dandurand, au coin de la 3e Avenue, est établi un salon funéraire. Ses propriétaires ont accepté que le comité installe des bacs à l’arrière de leur immeuble dans le cadre de la ruelle verte.

a) Informatrice

LB est âgée dans la fin vingtaine / jeune trentaine et a un fils de trois ans. Elle habite avec son conjoint et leur fils dans un appartement au rez-de-chaussée d’un duplex depuis cinq ans. Il s’agit du premier logement que LB occupe dans RPP. Ils ont également accès au sous-sol et à la cour. Ils sont locataires. LB est sexologue et détient un diplôme de maîtrise. Elle est originaire de Québec, mais a déménagé à Montréal en 2003 pour ses études.

LB n’était pas impliquée lors des démarches originales bien qu’elle habitait déjà à cet endroit, mais est devenue membre du comité de la ruelle verte dans le cadre des bonifications. Elle voulait ajouter un banc dans la ruelle pour inciter les parents à venir surveiller leurs enfants qui jouent dans la ruelle. Sa voisine, qui a une cour plus grande que celle de LB, lui en concède une partie pour qu’elle puisse se faire un jardin. LB dispose d’une cour très étroite, en très mauvais état au départ, mais qu’elle a aménagée en arrivant.

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Le dessin qu’a fait LB représente l’ensemble de la ruelle avec toutes ses entrées et plusieurs plates- bandes29, dont le jardin communautaire qui s’étend sur deux plates-bandes et le « cercueil ». Elle n’a pas identifié son lieu de résidence mais a représenté deux stationnements dans la ruelle à l’arrière de la maison de voisins. Ces stationnements sont beaucoup utilisés par tous les voisins pour faire des fêtes d’enfants ou des rassemblements divers.

c) Observations

Lors de l’observation avec LB, nous avons été accompagnées par de jeunes voisines d’environ huit ou neuf ans. Elles faisaient du patin à roulette dans la ruelle et se sont jointes à nous pour la visite. Dans cette ruelle, en plus du potager, on y cultive beaucoup de petits fruits, comme des bleuets. Plusieurs plants sont dans des bacs, notamment au sud près du salon funéraire, mais également dans le bac en arrière de la cour de LB.

Dans le cadre de la visite avec RG1, nous avons plutôt rencontré un autre voisin qui faisait des rénovations.

2.2.1.12 12EA

VENUE /13EA

VENUE /ROSEMONT /DANDURAND

Cette ruelle est faite en forme de H, ayant donc deux entrées sur chacune des 12e et 13e Avenues. Cette forme plait à LG qui estime qu’il y a alors moins de circulation; aucun camion ne circule dans la section centrale, la manœuvre de virage étant trop difficile pour les gros véhicules. Cette partie du quartier, et la ruelle par la même occasion, connaît une dénivellation, tandis que la partie nord est plus élevée que la partie sud. Il ne s’agit pas d’une ruelle verte et elle n’a pas connu d’aménagement majeur particulier. Ce sont plutôt les clôtures que les résidents ont renouvelées et changées, selon LG, DG et GG. Elles sont en meilleur état et mieux entretenues depuis quelques années. La ruelle est déneigée dans sa partie sud, jusqu’à cinq maisons plus au nord que chez les informateurs. La portion centrale est déneigée par les voisins qui l’utilisent l’hiver et les entrées sont déneigées par la Ville de Montréal. Dans le reste de la ruelle, certains jeunes se fraient un passage jusqu’au nord.

Sur le quadrilatère, un local au coin de la 13e Avenue et de Dandurand abrite l’association scoute de la jeunesse ukrainienne. Entre les 11e et 12e Avenues se trouve également une église et entre la 13e Avenue et la rue Lafond, l’école primaire Sainte-Bibiane.

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a) Informateurs

Dans le cadre de cette entrevue, nous avons rencontré trois membres d’une même famille, soit DG le père, LG la mère et GG le fils. Ils ont respectivement 50, 49 et 19 ans. Avec eux, logent aussi leur fille, qui a 17 ans et, depuis trois ans, un ami de GG dont les parents habitent à l’extérieur de la ville. Ils habitent depuis neuf ans à cette adresse, après avoir résidé pendant seize ans dans le quartier Mile-End. DG et LG avaient déjà occupé des logements différents dans RPP lorsqu’ils étaient étudiants, mais n’avaient pas été séduits par le quartier qui était plutôt familial. DG et LG ont tous les deux été élevés sur la rive-sud de Montréal, mais ne se connaissaient pas à l’époque. GG a quant à lui toujours habité à Montréal, étant né dans le Mile-End et résidant dans RPP depuis l’âge de dix ans.

DG est enseignant, LG travaille pour une association de défense des droits des travailleurs à l’Université de Montréal et GG est étudiant en cinéma au cégep Saint-Laurent.

b) Dessins

Chacun des informateurs a produit un dessin de cette ruelle. Étant plusieurs à faire l’entrevue en même temps, DG et GG qui parlaient moins ont d’ailleurs continué à faire des ajouts à leur dessin, nous remettant alors des croquis avec beaucoup de détails.

Le dessin de DG montre bien la ruelle en H30, et identifie les quelques maisons qui les entourent. Il