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Evolution de la conscience kazakhe : demande d’une direction propre

2.2.4 Politique de l’enseignement religieu

2.2.10. Evolution de la conscience kazakhe : demande d’une direction propre

La population musulmane habitant au Kazakhstan était gérée différemment pour ce qui

était des affaires spirituelles. Cela répondait à la politique de diviser pour régner, menée par l’Empire, et aussi à la volonté d’écarter les Kazakhs de la population tatare islamisée. C’est à partir des années 1870 que l’administration russe s’est de plus en plus inquiétée de l’intérêt informel des Kazakhs envers l’islam et de leurs aspirations à mieux connaître leur propre religion.

Les craintes de l’administration russe n’étaient pas infondées. Une des manifestations de l’évolution de la conscience religieuse des Kazakhs à la fin du XIXème et au début du XXème siècle fut la demande d’instauration du muftiyat et de la subordination des Kazakhs à l’Assemblée spirituelle musulmane d’Orenbourg. Cette demande était le fruit des décisions impopulaires prises par le gouvernement parmi la population kazakhe et des mollahs soutenus par cette population, comme le transfert des registres des mollahs à l’administration locale, l’assermentation introduite en 1897, l’introduction de l’institut des chefs paysans engendrant des rumeurs sur l’éventuelle christianisation des nomades. La discrimination faite aux droits

des mollahs et à la religion en général était vue par les Kazakhs comme une conséquence d’une absence de direction spirituelle propre et du muftiyat qui aurait pu sauvegarder en l’occurrence l’unité du système religieux. L’évolution de la conscience religieuse à la fin du XIXème siècle s’est traduite par une augmentation du nombre des écoles musulmanes, des mollahs compétents parmi les Kazakhs, des pèlerins à la Mecque. Ce phénomène était reconnu par l’administration russe qui tâchait d’expliquer l’activité religieuse de la population. La dégradationéconomique générale connue par le peuple le poussait aux mouvements spontanés sous forme de demandes d’établissement de leur propre direction. Les administrateurs constataient personnellement ces changements et proposaient de satisfaire certaines revendications concernant les mollahs, la construction des mosquées mais pas la direction religieuse. Sur la question de la subordination des Kazakhs à l’Assemblée, les autorités étaient unanimes – ne pas créer des organisations artificielles et ne pas souder la population de la steppe par ces organisations.

Le gouvernement russe cherchait à désunir les Kazakhs, menant toujours sa politique

de séparation des peuples en les montants l’un contre l’autre. Dès la fin du XXème siècle, avec la diffusion des idées du panturquisme et du panislamisme, les initiatives, venant surtout de la population musulmane, n’étaient pas souhaitables quelles qu’elles soient : le djadidisme ou la société de charité ou la création de la direction spirituelle

Le conseiller secret réel Čerevanskij a donc proposé, lors de la séance de la conférence spéciale sur les affaires de la foi, de diviser le muftiyat d’Orenbourg en créant quelques directions zonales141.

a) de Saint-Pétersbourg

b) de la Crimée avec le centre à Simferopol c) Caucasienne à Tiflis

d) D’Orenbourg

e) Steppique à Aqmola, Atbasar, Yrghyz f) Bachkire à Oufa

Cette proposition était faite par peur d’une centralisation des affaires dans la direction spirituelle du mufti d’Orenbourg qui amènerait à la création d’une « Rome musulman » à Oufa. La conférence spéciale était d’accord avec ce projet. Ces modifications ont conduit aux essais de morcellement encore plus grand des organisations religieuses de l’islam.

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Le conseiller secret A. Budilovič pensait que la fondation d’une direction spirituelle pour la population kazakhe, au moins pour les régions septentrionales ne suffit pas et craignait que cela contribuera à son rassemblement et son unification. Il expliquait cela par l’histoire de la longue colonisation du Kazakhstan, les émeutes contre les réformes menées, la diffusion difficile des principes étatiques russes dans la steppe.

La conférence spéciale sur les affaires musulmanes auprès du Ministère des affaires intérieures de la Russie sous la présidence du comte Ignatiev exprimait également la peur de voir un pouvoir spirituel trop centralisé, ce qui ne correspondait pas aux intérêts de l’Etat.

Malgré l’existence de divers projets sur la réforme de la direction spirituelle des musulmans et son élaboration dans les plus hautes instances, le gouvernement tsariste n’a pas osé les mettre à exécution. Dans la région steppique : Oral, Torghay, Aqmola et Semey après le retrait de l’Assemblée, la situation est restée sans organisation spirituelle.

La population du Kazakhstan comprenait que l’absence d’un centre musulman unique aboutirait à l’affaiblissement des positions de l’islam au Kazakhstan, par conséquent à la fin du XIXème siècle, il y avait de plus en plus de demandes pour une direction musulmane. Dans cette situation, l’administration de région, d’un part, menait un travail de propagande : il cherchait à convaincre la population de la politique tolérante du gouvernement à l’exemple des musulmans de la Russie intérieure, il indiquait la nécessité de suivre les oukases adoptés dorénavant sur la construction d’une mosquée par un volost et d’un mollah, d’autre part, et avec la permission du gouvernement il prenait des mesures pour isoler des personnes plus influentes. Ainsi, le mollah Talasov et son adjoint Qosşığulov, qui habitaient à Kokchetaou, accusés d’excitation des Kazakhs contre les directives du gouvernement, furent expulsés en Sibérie orientale sous la surveillance de la police pour un délai de 3 et 5 ans142.

Les chefs paysans considérant objectivement les changements qui se passaient parmi

les Kazakhs comme l’effet d’une transformation de la conscience religieuse, proposaient de corriger la politique religieuse, plus précisément de diminuer au maximum le hajj, de définir un salaire assez convenable pour les mollahs nommés, pris de la recette publique, d’enregistrer tous les hadjis, de leur affecter des appointements suffisants sur cette même recette, permettant à chaque volost kirghize dans les parties les plus peuplées d’établir la mosquée à côté de la maison municipale et l’école et d’exercer une surveillance attentive. Le sens de telles propositions se voit dans le refus des mesures ostensiblement limitatives par

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rapport aux instituts confessionnels et dans l’installation d’un contrôle sévère sur eux à travers la transformation de tout le clergé en fonctionnaires d’Etat, ce qui n’était pas encore atteint.

La Russie s’est retenue de transformer la vie musulmane pour des raisons économiques. L’administration russe ne se souciait pas d’autres problèmes : le financement des mosquées et des mollahs était pris sur la communauté. Elle laissait une part considérable de souveraineté à l’élite locale. En même temps, les autorités russes menaient au Kazakhstan un travail orienté vers un but précis mais peu rapide sur l’élimination des personnes haut placées du système religieux et administratif qui consolidaient la communauté musulmane. C’est ainsi que les Kazakhs des régions Oral, Torghay, Aqmola, Semey étaient sortis de la direction de l’Assemblée spirituelle musulmane d’Orenbourg.

La situation était différente dans la région du Turkestan rattachée dans les années 1860 et qui dépendait du ministre militaire, à la différence des régions steppiques se trouvant sous la direction du Ministère des affaires intérieures. Les autorités tsaristes n’avaient pas adopté le document régulant l’activité des organisations religieuses au Turkestan. Dans les deux « Règlements sur la gestion des régions de Turkestan » la question des affaires spirituelles n’était pas relevée. L’idée de la subordination du Turkestan à l’une des directions spirituelles existantes des musulmans a tout de suite été rejetée après la conquête de la région par la Russie. Quant à l’adresse du mufti d’Orenbourg en 1878 au Conseil d’administration régionale de Jetisou pour obtenir des renseignements sur le système spirituel existant de cette région, par le biais du Ministère des affaires intérieures, elle était expliquée par le gouverneur général C. Kaufmann d’après le Code des lois de l’Empire russe de 1857, ou la Charte des confessions étrangères de 1896 sur l’interdiction de diffuser leur activité dans la région du Turkestan. Or, les affaires spirituelles des musulmans étaient ignorées par la loi et le droit. La plupart des gouverneurs de la région maintenaient cette position. Seulement en 1884 une organisation de la direction des affaires spirituelles des musulmans était fondée par le général- lieutenant Černâev, avec une commission spéciale où sont entrés uniquement les musulmans qui étaient guidés par le droit islamique, pas par des lois russes, dans leurs activités. C’est pour cela que la commission a été dissoute par le général commandent Grodekov, et les matériaux recueillis ont été envoyés à Saint-Pétersbourg à la commission du comte Ignatiev, pour l’élaboration du Règlement de gestion de la région du Turkestan. Le projet de création de la direction spirituelle spéciale est donc resté sans effet. Il faut noter que le gouvernement ne prenait pas de mesures quand la population était calme ou quand il n’y avait pas de revendications ou actions de la part des musulmans. Après le soulèvement d’Andijan en 1898 dont la cause a été vue comme une ignorance excessive de l’islam de la part de

l’administration russe et un manque de contrôle sur les affaires spirituelles des musulmans du côté des autorités locales, de nouveau la question sur la direction spirituelle des musulmans de la région s’est posée.

Le gouverneur général Doukhovski qui a dû étouffer le soulèvement, a exprimé au ministre militaire son opinion sur ce sujet. Il proposait de créer une direction spirituelle spéciale du Turkestan, mais sans mufti dans laquelle le président ou le censeur, connaissant la charia et les langues turques et perse, serait le représentant de la Russie. Cet avis du gouverneur fut transmis au Département des confessions étrangères du Ministère des affaires intérieures. Le Département fut d’avis que l’établissement des organes spirituels allait encourager l’unification des musulmans et le renforcement de l’islam ; il s’est prononcé pour l’organisation du contrôle gouvernemental sur les mollahs, les écoles et les waqfs pour que leur nombre n’augmente pas.

Le ministère militaire et le conseil de l’Etat étaient du même avis. A la base de cette opinion, la commission créée par Doukhovski a élaboré des projets des règlements sur : 1/ La direction des affaires spirituelles des musulmans

2/ La direction des établissements scolaires musulmans 3/ La gestion des waqfs 143.

L’article 1 du règlement de la « Direction des affaires spirituelles des musulmans » permettait de faire les prières uniquement dans les mosquées et les maisons de prière autorisées par le gouvernement. Cette limitation était motivée par le souci politique de prévenir la propagande du « fanatisme musulman ». Sous le terme de fanatisme étaient sous- entendues toutes sortes de sermons religieux réputés antiétatique. Il est connu qu’historiquement le fanatisme religieux ne s’est pas manifesté dans cette région.

L’article 2 de ce projet de Règlement contenait les demandes de recensement des mosquées existantes et l’ordre de construction de nouvelles dans le respect des règles de la Charte de la construction et avec la permission du gouverneur général, la fermeture des mosquées en plus. Ces restrictions poursuivaient l’objectif de protéger la population nomade de l’influence excessive du clergé musulman et de réduire les lieux de prière pour des raisons politiques ou matérielles. L’administration russe était toujours d’avis que les Kazakhs étaient moins religieux et moins islamisés. De ce fait, elle essayait de les garantir de l’influence du clergé des régions sédentarisées et de diminuer le nombre d’instituts islamiques dans les dernières.

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Dans l’article 3, l’entretien des mosquées était effectué grâce aux versements bénévoles des sociétés. Le gouvernement et les gouverneurs qui le représentaient voulaient gérer la région sans dépenser trop d’argent du fisc. Probablement, c’est une des causes de l’absence de suites de plusieurs projets.

Dans l’article 4, il était indiqué qu’il ne fallait choisir l’imam et d’autres employés de la mosquée que dans son milieu. Par cela se poursuivait le but d’arrêter l’arrivée des imams du milieu tatar et boukhariote et d’autres pays musulmans. La même proposition était lancée dans les régions steppiques.

L’article 5 obligeait des imams des circonscriptions à tenir les registres des naissances et des décès, et même il était permis de percevoir en paiement pas plus de 20 kopeks pour chaque enregistrement. Le Ministère militaire considérait qu’on pouvait se passer de cet article pensant que le droit de tenir les registres favorisait le renforcement du pouvoir du clergé musulman. L’activité financière des structures religieuses n’était pas non plus quelque chose de nouveau. L’Assemblée, par exemple, avait les recettes recueillies pour l’enregistrement dans les registres ou l’impôt nuptial, qui étaient dépensées pour entretenir les fonctionnaires, réparer les bâtiments, compléter les moyens de la chancellerie et aider certaines personnes spirituelles144.

Donc, les articles de ce projet ne prévoyaient rien de particulièrement nouveau et l’introduction de la direction spirituelle amènerait à l’unifier d’attitude des autorités envers les régions et l’établissement du contrôle sur la vie spirituelle des musulmans de la région. Mais ce projet proposé au chef d’état-major général, est resté sans suite.

La population de la région du Turkestan exigeait du gouvernement russe l’instauration

d’une l’assemblée spirituelle musulmane. Ainsi, dans la pétition de la population de la région de Semey, adressée directement au tsar, au délégué du comité des ministres, il y avait une demande de créer une direction spirituelle avec par qui aurait le droit d’élire les mollahs et d’autres membres d’Assemblée, les serviteurs des mosquées, de tenir les registres des affaires familiales et héréditaires, de s’occuper de la construction des mosquées, de l’ouverture des écoles et de leur gestion, du contrôle sur les waqfs. Outre cela, la pétition contenait les revendications sur la participation des représentants de la population dans l’élaboration préalable dans les débats sur des propositions législatives, l’édition des journaux et des magazines, des livres en langues orientales etc. On peut constater que la population locale, vers le début du XXème siècle, en était arrivée aux demandes politiques. Cette évolution était

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préparée par le rythme du développement économique de la région, le réveil de la conscience religieuse, le développement de l’instruction dans le dernier quart du XIXème siècle.

Le comité des ministres en 1905 s’est exprimé pour la fondation d’une direction spéciale pour les affaires religieuses dans la région du Turkestan. Cette question avait été spécialement discutée dans la réunion spéciale sur les affaires religieuses. Le gouverneur général a transmis les questions, les opinions au conseil d’Etat.

Le gouverneur général du Turkestan Tevâšev a argumenté sur l’inutilité d’une

direction spirituelle spéciale au prétexte que les musulmans n’avaient jamais eu de hiérarchie spirituelle. De plus, il soulignait qu’elle était contraire aux intérêts russes. Les craintes du gouverneur général étaient traditionnelles. La peur des savants et des gens compétents a conduit au rejet de nouvelle méthode d’enseignement, du djadidisme, à la restriction d’accès de la population locale à l’éducation secondaire et supérieure – les écoles ouvertes par le gouvernement étaient uniquement les écoles primaires. Tout cela provenait de la conviction qu’il est facile de manipuler les gens analphabètes. L’avis du gouverneur général Tevâšev exprimait l’avis de la plupart. C’est pourquoi la réunion n’a pas trouvé de raisons de changer l’ordre établi pour la gestion des affaires spirituelles dans la région et d’intervenir à la vie religieuse de la population.

Tous ces projets, après leur élaboration dans le département des affaires spirituelles des confessions étrangères, n’ont pas été mis en vigueur. Une des raisons en était l’obligation d’accroître les organes de contrôle, ce qui aurait demandé l’assignation des sommes considérables. L’autre raison importante, c’est l’absence d’approche unique sur ce sujet de la part des autorités russes. Si certains proposaient de durcir le contrôle sur la vie spirituelle des musulmans, d’autres prouvaient avec les arguments solides l’inutilité et même la nocivité de cette mesure pour la Russie. A titre d’exemple sur ce dernier point de vue, on peut noter l’opinion de l’autre gouverneur général de la région de Turkestan, Tevâšev, qui l’a exprimée dans sa réponse aux questions du Comité des Ministres, déjà émises au début du XXème siècle, en rapport avec les événements révolutionnaires et la nouvelle nécessité de résoudre les problèmes religieux. Evidemment, les demandes fréquentes d’étudier les questions relatives à la religion – comme la direction spirituelle au Kazakhstan, la situation des mollahs, le waqf, les mosquées et les mektebs et les droits égaux avec la religion dominante – ont poussé le gouvernement de la Russie à éditer une oukase datée de 12 décembre 1904 et de 18 février 1905 sur la liberté de confession et le dépôt de pétitions.

On peut conclure que, dans la société russe, il y avait deux approches de la religion et des questions religieuses. Les adeptes de première approche proposaient de transformer la

religion en une partie de la structure de l’Etat. Les disciples de deuxième approche penchaient vers une séparation entre la religion et l’Etat, donnant la possibilité de coexistence de ces deux systèmes. Ces deux systèmes avaient une influence sur la politique menée par rapport à l’islam au Kazakhstan. Le gouvernement russe balançait entre ces opinions, adoptant tour à tour des règlements différents, changeant son attitude sur la question religieuse à telle ou telle époque, au gré de la situation politique.

C’est pour cela qu’il ne prenait pas de mesures radicales et décisives dans le domaine de la religion. Outre cela, il craignait le mécontentement de la population qui pouvait se transformer en révolte. Il y a avait beaucoup d’insurrections au Kazakhstan, qui étaient souvent soutenues par les mollahs. Le gouvernement craignait aussi l’exode massif des nomades ce qui était leur forme traditionnelle de protestation.

Il est certain que le mécontentement massif de la population musulmane de la Russie

pouvait avoir une résonance négative dans le monde musulman et créer des tensions dans les relations avec la Turquie et l’Iran, et, par la suite, des actions de représailles contre les communautés chrétiennes dans ces pays-là. Le gouvernement redoutait toujours l’union de la masse composée de millions de musulmans russes, surtout en rapport avec la pénétration en son sein des idées du panislamisme. Ces craintes et aussi l’absence d’un avis unique sur les questions religieuses chez les fonctionnaires russes conduisaient à une certaine inconséquence et à des contradictions, même à une étroitesse de vues de la politique russe dans la région.

Conclusion

Après la consolidation de son pouvoir dans la seconde moitié du XIXème siècle, l’anti-islamisme russe est apparu dans la suppression des structures musulmanes solides : le refus d’établir une direction religieuse spéciale au Turkestan, l’abolition de l’institut des hauts juges provinciaux et celui de cheikh-ul-islam.

Dans la deuxième moitié du XIXème siècle, la politique visait à limiter les instituts confessionnels de l’islam au Kazakhstan : le nombre des mollahs désignés par l’administration, la construction des mosquées, l’ouverture des mektebs et des medreses, l’apparition des nouveaux waqfs.

La Russie essayait de décentraliser la structure confessionnelle islamique par son refus de soutien, d’attention envers les instituts islamiques et ses représentants. Mais en même

temps la Russie ne se refusait pas à utiliser ultérieurement l’islam pour ses intérêts politiques.

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