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Economie du sujet et subjectivité des troubles

5. Crise de l’adolescence

Les conduites déviantes caractéristiques des troubles du comportement apparaissent « normalement » dans la première enfance, durant laquelle les comportements d’opposition et d’agressivité s’expriment régulièrement chez la plupart des individus (jusqu’à 3-4 ans environ), puis se normalisent : main levée en direction du parent interdicteur, objet lancé, morsure, griffure, etc.

C’est en être asocial que chaque enfant commence sa vie : il veut imposer l’accomplissement des désirs directs et primitifs de sa vie pulsionnelle, sans tenir compte en même temps des désirs et des exigences de son environnement. Ce comportement, normal chez le petit enfant, est considéré comme asocial ou déviant lorsqu’il se prolonge au-delà de la première enfance.146 (Aichhorn, 2005, p. 10). Ces comportements agressifs ne sont donc pas initialement pathologiques en eux-mêmes, ils sont même nécessaires à l’évolution de l’enfant car c’est grâce à l’expression de son agressivité que l’enfant s’affirme face à autrui comme sujet. Nous ne devrions donc parler de TCC, en tant que psychopathologie, qu’au-delà de cette période, avec une possibilité de résurgence significative des troubles au cours de l’adolescence. La difficulté étant alors de distinguer les processus qui relèvent de la crise passagère et du marginalisme social propre à l’adolescence, de ceux qui s’inscrivent dans un fonctionnement pathologique durable.

Le mot « adolescence » dérive du latin adolescere qui signifie « grandir », « croître ». L’adolescence est donc une période de changements qui comme tels constituent l’essence même de la « crise ». Aussi, si l’adolescence peut être envisagée comme une « crise », c’est justement parce qu’elle est le théâtre de profonds « changements » de natures diverses. La notion sociologique de « crise », que nous développerons dans la dernière partie consacrée à la question du « changement », pourrait donc éclairer cette période particulière qu’est l’adolescence.

Le remaniement intrapsychique qui s’opère à travers ces changements concerne surtout la dimension corporelle, le problème de l’identité, et celui de l’équilibre entre l’investissement narcissique et objectal (cf. Annexe 2, p. 448). La psychanalyse s’intéresse plus particulièrement aux remaniements identificatoires et au regroupement des pulsions partielles sous le primat de la pulsion génitale, à la question du narcissisme, ainsi qu’aux divers mécanismes de défense propres à l’adolescence.

146 Aichhorn, A., Jeunes en souffrance (1925). Nîmes : Champ social éditions, 2005, p. 10.

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Enfants de leurs parents et de leur époque, les adolescents rejettent les imagos parentales de l’enfance et se lancent alors dans la quête d’une « image de soi », une figure charismatique identificatoire, un enseignant ou un éducateur par exemple (« amour de transfert »), ou plus fréquemment dans le groupe social où ils se retrouvent « en bande ».

L’explosion libidinale de la puberté avec ses exigences pulsionnelles est caractéristique de la période de l’adolescence. D’un point de vue économique, cette énergie libre (non liée) conduit à la recherche d’une décharge tensionnelle, la tension ayant toujours selon Freud un caractère de « déplaisir », quoiqu’il reconnaisse en même temps que tension et plaisir puissent s’accorder, mais que « […] le plaisir et la tension sexuelle ne sont liés entre eux que d’une manière indirecte. »147 (Freud, 1905, p. 90).

Dans une perspective dynamique, ces changements résultent de conflits entre les différentes instances psychiques, conflits qui fragilisent le Moi dans son rôle de pare-excitation ou « peau psychique » (Canat, 2007). Freud écrit en 1905, dans Trois essais sur la théorie sexuelle, que la puberté conduit à la découverte de « l’objet sexuel » : « […] un but sexuel nouveau est donné, à la réalisation duquel toutes les pulsions partielles coopèrent, tandis que les zones érogènes se subordonnent au primat de la zone génitale. » (Freud, 1905, p. 76).

En même temps, l’adolescent rejette les parents dont la présence réactive les conflits œdipiens. Pour Freud en effet, la plus grande partie du travail psychique à cette période consiste à se soustraire à l’autorité parentale, ce qui conduit à l’opposition entre les générations, et constitue aussi un facteur de progrès.

Mais la séparation des personnes influentes de l’enfance conduit également à mettre en place des mécanismes qui s’apparentent parfois au « travail de deuil », mécanismes de défense qui visent à lutter contre « la perte d’objet ». Pour André Haim en effet, « […] comme l’endeuillé, l’adolescent reste à certains moments abîmé dans le souvenir de ses objets perdus, et, comme lui, l’idée de la mort lui traverse l’esprit »148 (Haim, 1970), et avec elle, peut-être, l’idée du « meurtre » car, d’après Winnicott, « Si, dans le fantasme de la première croissance, il y a la mort, dans celui de l’adolescence, il y a le meurtre. […] grandir signifie prendre la place du parent […]. Dans le fantasme inconscient, grandir est, par nature, un acte agressif. »149 (Winnicott, 1975, p. 258).

147 Freud, S., Trois essais sur la théorie sexuelle (1905). Trad. de 1923 révisée par Laplanche et Pontalis. Paris : Gallimard, 1978, p. 90.

148 Haim, A., Les suicides d’adolescents. Paris : Payot, 1970. Cité par Marcelli, D. et Braconnier, A., Adolescence et psychopathologie, Paris : Elsevier Masson, 2011, p. 19.

149 Winnicott, D. W., Jeu et réalité. Paris : Gallimard, 1975, p. 258.

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D’autres mécanismes défensifs de type archaïque s’observent également, comme l’identification projective (terme introduit par Mélanie Klein), l’idéalisation primitive ou encore la projection persécutive. Ces mécanismes primitifs qui conditionnent les relations objectales de l’adolescent avec son entourage, peuvent s’apparenter à un « état-limite » – nous aborderons plus loin la question – où l’on peut parfois observer des mécanismes similaires.

Par ailleurs, les modifications du narcissisme à l’adolescence peuvent tendre aussi vers la pathologie, notamment lorsque c’est le narcissisme des parents qui est projeté sur l’enfant et provoque chez lui un « sentiment subjectif d’infériorité » (Adler), ou lorsque le narcissisme évolue vers l’égotisme et la mégalomanie.

La question du narcissisme, qui est au fondement des diverses identifications, conduit à accorder une place primordiale au rôle de l’Idéal du Moi dans la préservation de l’équilibre narcissique. Aussi, pourMarcelli et Braconnier, « […] la tension entre l’identité (au singulier) et les identifications (au pluriel) tend à être comprise comme le reflet de l’antagonisme narcissico-objectal qui constitue le cœur du travail psychique de l’adolescence. »150(Marcelli et Braconnier, 2011, p. 26).

Le groupe de pairs, qui joue aussi un rôle de relais de l’Idéal du Moi dans les systèmes identificatoires, peut également être utilisé par les adolescents pour rendre réelle leur propre symptomatologie, ce qui explique qu’un groupe s’identifie volontiers au membre le plus malade. En effet, écrit Winnicott,«[…] dans un groupe d’adolescents, les diverses tendances seront représentées par les membres du groupe les plus malades. » 151 (Winnicott, 1969, p. 219).

Si la « bande » – à l’instar de la « foule », nous y reviendrons – favorise les régressions et les mécanismes archaïques, « disperse » les affects, l’adolescence est aussi le temps des amitiés et des « premiers amours » qui, au contraire de la bande, unifient les affects dans une relation objectale de réciprocité, à laquelle le sujet ne peut toutefois accéder s’il n’est pas doté d’une « capacité de conscience réflexive » suffisante (Marcelli, 2004), condition nécessaire pour se représenter ses propres états mentaux et ceux d’autrui. Et comme l’écrit Beccaria, « Ce n’est sans doute qu’au moyen d’une bonne éducation qu’on apprend l’art de se rendre compte à soi-même de ses sentiments. »152 (Beccaria, 1877, p. 87).

150 Marcelli, D. et Braconnier, A., Adolescence et psychopathologie, 7e éd., Paris : Elsevier Masson, 2011, p. 26.

151 Winnicott, D. W., De la pédiatrie à la psychanalyse. Paris : Payot, 1969, p. 219.

152 Beccaria, C. B., Traité des délits et des peines (1764). Paris : Librairie de la Bibliothèque Nationale, 1877, Les classiques des sciences sociales, p. 87.

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La similitude structurelle entre la crise « normale » de l’adolescence et certaines conduites de type psychopathique, nous incite à penser, d’un point de vue théorique, qu’il est peut-être vain de chercher à établir une quelconque ligne de démarcation entre ces états (le normal et le pathologique), au risque d’être accusés de ne pouvoir distinguer « un aliment d’un excrément ».

D’un autre côté, d’un point de vue pragmatique, et surtout éthique, on ne peut se résigner à cette conception par trop nihiliste qui risquerait, soit de banaliser les signes cliniques et refuser les soins nécessaires à des adolescents dans une réelle détresse psychique, avec risques de « passages à l’acte » suicidaires notamment, soit au contraire d’orienter vers des soins psychiatriques un adolescent relativement « normal » qui aurait simplement besoin de temps : […] formuler des demandes de soins pour des manifestations qui risquent d’être transitoires et proposer en réponse des stratégies de soins lourdes risque de majorer l’angoisse de l’adolescent et d’avoir un effet paradoxal de "désignation" voire de stigmatisation en le poussant dans une stratégie de provocation ou d’identification négative.153 (Marcelli et Braconnier, 2011, p. 608).

Mais intéressons-nous pour l’heure à quelques « entités » cliniques répertoriées par la nosographie psychiatrique, dont les symptômes présentent quelques similitudes avec les troubles de la conduite et du comportement.

153 Marcelli, D. et Braconnier, A., Adolescence et psychopathologie, 7e éd., Paris : Elsevier Masson, 2011, p. 608.

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6. Psychopathie

De nombreux auteurs reconnaissent que le statut de la psychopathie reste de nos jours difficile à préciser et estiment donc préférable d’aborder la question de la psychopathie en s’attachant au « fonctionnement » du sujet plutôt qu’à sa structure psychique (névrotique ou psychotique), afin de prendre en compte la plasticité du fonctionnement humain : « Un sujet peut ainsi fonctionner suivant un mode prévalent qui relève sur le plan de son fonctionnement psychique du registre névrotique, psychotique, pervers ou limite, sans pour autant être inscrit structurellement dans une pathologie nosographique correspondant à ce registre. »154 (Corcos et Jeammet, 2002). Pour Marcelli et Braconnier (2011), le terme de « psychopathie » tel qu’on l’utilise actuellement correspond en réalité à la confluence de plusieurs courants conceptuels : pour certains auteurs, la psychopathie constitue en soi une maladie, avec parfois des critères de définition biologique et génétique (conceptions allemandes : Koch, Kraepelin, Schneider) ; pour d’autres le terme de psychopathie renvoie plutôt à une description sémiologique sans préjuger de son étiologie (conceptions anglo-saxonnes : Pritchard, Aichhorn) ; d’autres enfin considèrent que la psychopathie se définit par un type précis d’organisation psychopathologique et correspond à une structure mentale caractéristique (conceptions françaises : Morel, Magnan). Selon Marcelli et Braconnier (2011), l’entité « psychopathie » entrecroise trois dimensions :

! «une dimension émotionnelle dominée par une difficulté, si ce n’est une impossibilité, à partager avec autrui des émotions et dont le manque d’empathie représente l’illustration la plus évidente»

! «une dimension pulsionnelle dominée par l’impulsivité»

! «une dimension sociale et éducative marquée par une intolérance à la frustration et à la montée d’excitation qui en résulte. »155 (Marcelli et Braconnier, 2011,p. 356-357). Flavigny (1977) parle quant à lui de « psychopathes asociaux »156 pour souligner à la fois la dimension individuelle et la dimension sociale des symptômes. Nous retrouvons dans le tableau du fonctionnement psychopathique les notions de « déviance » et de « délinquance » évoquées plus haut, avec une part prépondérante d’impulsivité et d’agressivité dans les conduites de « dyssocialité », telle que le « passage à l’acte ». La moindre frustration peut susciter une violente décharge impulsive qui se manifeste par des conduites agressives et antisociales : bagarres, détérioration de matériel, violences sexuelles, fugues, vols, délits divers. Parfois 154 Cités par Marcelli, D. et Braconnier, A., Adolescence et psychopathologie, Paris : Elsevier Masson, 2011, p. 323.

155 Marcelli, D. et Braconnier, A., op.cit., 2011, p. 356-357.

156 Flavigny, H., « De la notion de psychopathie », dans Revue de Neuropsychiatrie Infantile, 1977. Cité par Marcelli et Braconnier, op.cit., 2011, p. 357.

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l’agressivité se retourne contre le sujet lui-même, avec tentative de suicide, automutilation, conduites dangereuses, etc. L’instabilité (comportementale, affective, scolaire, professionnelle) est une caractéristique du fonctionnement psychopathique qui se traduit par une inattention motrice et de la maladresse gestuelle : « […] toute tâche est bâclée, sans méthode et sans soin, avec pour seul souci d’en avoir terminé au plus vite. » (Marcelli et Braconnier, 2011, p. 358). Ce qui n’exclut pas une éventuelle dyspraxie susceptible d’expliquer la maladresse par la difficulté à anticiper les conséquences d’un geste, d’autant plus que dyspraxie, dyschronie157 et

dysgnosie158 semblent jouer un rôle de premier plan dans la symptomatologie de l’adolescent psychopathe ; ces perturbations sont parfois regroupées sous le terme de « dysharmonie cognitive ». Le besoin de satisfaction immédiate à l’origine de cette instabilité et de cette impulsivité est évoquée par certains auteurs, notamment Flavigny (1977) pour qui « […] les psychopathes sont en état de besoin, plutôt que de désir ». Il s’agit pour le « psychopathe » d’un besoin impérieux qui demande à être immédiatement comblé, y compris dans les relations humaines, besoin de satisfaction immédiat renvoyant à l’incapacité à tolérer la frustration.

La relation avec les proches confine souvent à « l’avidité affective » insatiable, alors que, paradoxalement, les sujets dits psychopathes manquent généralement de capacité d’empathie. Les réactions de « projections persécutives » sont fréquentes, avec une tendance à attribuer aux autres (famille, institution, société, etc.)l’origine du malaise (ce qui n’est pas tout à fait faux non plus). Il ne semble pas exister de sentiment de culpabilité, mais plutôt une souffrance qui ressemble plus à une honte ou à une plainte sur soi-même. Certains auteurs évoquent une « faiblesse du Moi » (Hartman ; Kernberg) impliquant une médiocre capacité de tolérance à l’angoisse, de contrôle des pulsions (avec prépondérance de l’impulsivité et de l’agir), ainsi que de faibles capacités de sublimation, dont le corollaire est le désintérêt pour tout ce qui ne représente pas une possibilité de satisfaction pulsionnelle immédiate. Sur le plan structurel, un 157 « La dyschronie évoque l’incapacité à penser et à investir un objet en tenant compte de son caractère de permanence dans le temps. L’objet n’existe que dans la mesure où il est présent, son absence correspond à son anéantissement. Au plan clinique ceci se traduit par les brusques désinvestissements d’un bien matériel ou d’une personne dès que sa présence et/ou sa disponibilité immédiate ne sont plus garanties. Cette dyschronie traduirait les achoppements dans l’élaboration satisfaisante de l’espace-temps imaginaire où s’inscrivent les notions de chronologie (succession des événements) et de durée. » Marcelli, D. et Braconnier, A. (2011), op.cit., p. 369.

158 « La dysgnosie enfin caractérise les perturbations de la fonction sémiotique dont le rôle normal est d’articuler le signifié (dans la théorie linguistique) ou la représentation de choses (dans la théorie psychanalytique) avec le signifiant ou la représentation de mot. Au plan clinique l’illustration de la dysgnosie se trouve dans la fréquence avec laquelle on observe des perturbations du langage (marquées en particulier dans les tests par un QIV < QIP), dans la difficulté à utiliser le langage comme véhicule privilégié des interactions humaines (l’agir étant la modalité relationnelle principale). Au plan de l’élaboration de la pensée, la dysgnosie est, selon B. Gibello, responsable d’une coupure radicale entre les objets, coupure qui se situe entre l’objet dans sa matérialité, et sa désignation verbale ». Marcelli, D. et Braconnier, A. (2011), op.cit., p. 369.

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accord entre les auteurs paraît se dégager sur certaines caractéristiques, telles que la faiblesse de l’Idéal du Moi et une organisation surmoïque archaïque fonctionnant selon le registre de la « loi du talion ».

Mais c’est surtout, pour de nombreux auteurs, un environnement familial défaillant qui semble conditionner le développement des psychopathies. Feinberg (2007) relève que « […] les attitudes négatives et le manque de chaleur affective de la part des parents semblent corrélés chez le jeune entre 9 et 18 ans avec l’apparition ultérieure de conduites antisociales agressives ou non. »159 (Feinberg et coll., 2007). Un père absent (physiquement et/ou symboliquement), une relation fusionnelle à une mère ambivalente, sont autant de facteurs régulièrement observés dans l’étiologie des psychopathies, où l’on constate que « Très souvent la famille elle-même est déjà en situation de rejet social. Ce rejet aussi bien du psychopathe à l’égard des institutions sociales que de ces mêmes institutions à l’égard du psychopathe enclenche la spirale de l’exclusion et de la marginalité progressive. » (Marcelli et Braconnier, 2011, p. 362).

Winnicott (1989), qui insiste également sur le rôle de l’environnement, emploie le termede « psychopathie » pour désigner un état semblable à une « délinquance non guérie » :

«[…] chez le psychopathe, le délinquant et l’enfant antisocial, il existe une logique dans l’attitude sous-jacente, à savoir que "l’environnement me doit quelque chose". […] la mauvaise adaptation, et tout ce qui dérive de ce genre de trouble, a essentiellement son origine dans une mauvaise adaptation de l’environnement à l’enfant, cette adaptation n’étant pas intervenue assez tôt pour déterminer une psychose. La faillite de l’environnement représente l’élément principal et la pathologie se situe donc d’abord dans l’environnement et ensuite, secondairement, dans la réaction de l’enfant. La classification des délinquants et des psychopathes devrait logiquement se faire en termes de classification de faillites de l’environnement. »160 (Winnicott, 1989, p. 73).

Le terme de « psychopathie » ne se rattache donc pas à une organisation structurelle sous-jacente, mais fait plutôt référence à un « ensemble de conduites » provoquées par un environnement défaillant, menant progressivement à une exclusion de la vie sociale. Il semble donc difficile de « classer » le sujet dit « psychopathe », néanmoins, un rapprochement avec les « états-limite » peut être établi.

159 Feinberg, M.E. et coll., “Parenting and adolescent antisocial behavior and depression”. Arch. Gen. Psychiatry, 2007, 64, 457-465. Cités par Marcelli, D. et Braconnier, A., Adolescence et psychopathologie, 2011, p. 360.

160 Winnicott, D. W., « La Psychopathie ». Processus de maturation chez l'enfant, Paris : Payot, 1989, p. 73.

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