2. Clinique différentielle__________________________________________________________86
2.1.2. Analyse et écriture du cas
En psychanalyse, la construction d'un cas est le récit, porté à l'écrit, d'une prise en charge, soit une mise en forme, et en ordre logique plus que chronologique. Il vise à réunir les signes cliniques pour orienter, établir le diagnostic à partir de la rencontre avec le sujet. Il cherche à interroger, selon M.Lapeyre, la Cause, soit la solution dont se dote un sujet pour faire face aux impasses de son existence. Ce récit recueille et examine les effets, les résultats, les conséquences du traitement, mais aussi l'action du clinicien : ses interventions analytiques, ses empêchements, embarras, erreurs, impossibilités...
229 GORI, Roland. Freud: pragmatisme malgré lui? Topique, 1999, No 70, p.113-133. (Paris: Presses Universitaires de France).
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2.1.2.1. Spécificité de la construction de cas en psychanalyse
Les trois séries de questions, que pose le cas selon M.Lapeyre, sont à la fois distinctes et interdépendantes : sur la maladie (Comment le patient atil attrapé son mal?), le traitement (Comment atil fait face? Seul?), la guérison (Qu'atil découvert ou inventé comme solution?)230. Selon cet auteur, la construction de cas montre comment ces trois registres se nouent, avec le paradoxe que l'écriture de ce nœud est centrée sur une impossibilité d'écrire l'histoire du sujet comme telle. J.Lacan explique, par exemple, le symptôme du névrosé comme une parole bâillonnée.
Aussi, la psychanalyse s'attache à la prise et à la valeur de parole de ce que le patient manifeste, pour lui permettre de s'élever au dire, soit une parole qui fonde un fait, qui fait acte.
M.Lapeyre explique que le terreau de la construction de cas est la clinique freudienne, avec la reprise qu'en a fait J.Lacan en l'élevant au paradigme. Si la tripartition de S.Freud, Névrose, Psychose, Perversion, a largement emprunté au trésor de la clinique psychiatrique (notamment la classification très précise de E.Kraepelin à la fin du XIXième siècle), ce n'est pas le souci nosographique231, la classification qui anime S.Freud dans sa démarche. Il s'agit pour lui de reconstituer la logique d'un cas. M.Lapeyre explique donc que la clinique de S.Freud part de l'expérience d'un sujet comme Hans, l'Homme aux loups, Dora... et que si on devait exposer sa clinique, on décrirait plutôt une clinique du cas qu'une clinique des structures logiques. Avec S.Freud, chacun devient une exception, et J.Lacan s'efforce de définir et délimiter les conditions et le lien grâce auquel le plus particulier rejoint l'universel. Avec la construction de cas, nous avons, explique M.Lapeyre : « la transition et le lien entre la cure et la doctrine, entre l'expérience et le savoir. Cette pratique exige discipline, rigueur et précision, application dans le témoignage, ce n'est pas impossible et surtout jamais sans effet (...). La clinique que la psychanalyse pousse à son comble, c'est l'attention portée aux détails, avec le souci de la bêtise, de ce qui est insignifiant. On rejoint ainsi le plus universel de la condition humaine, et l'on retrouve les coordonnées les plus communes de « la situation incommode d'être un homme » (J.Lacan) ». La singularité du cas n'exclut donc pas de prétendre à une forme d'universalité, résidant dans les constantes subjectives, que l'on constate dans la mise en série de cas et de la rencontre systématique des problématiques humaines: « c'est le propre du cas clinique d'être à la fois unique et source de savoir général »232.
Aussi, il semble que la construction de cas est une clinique à construire et une logique à déduire : elle n'est pas à interpréter, mais à déduire. Elle n'est pas d'emblée, n'est pas une donnée primaire, mais doit faire l'objet d'une élaboration. C'est par exemple, à l'occasion d'un déclenchement ou d'une décompensation, qu'on déduit la psychose. M.Lapeyre invite ainsi à la prudence, en tant qu'il s'agit de déduire non pas de comprendre la logique du cas. Dès que l'on essaie de comprendre, on ramène la logique du cas à sa propre signification : on rapporte la conduite du patient à une signification qui nous est personnelle, ou qui relève du sens commun.
La construction de cas rend compte de la difficulté de la clinique en tant que son enseignement ne peut pas être dogmatique, puisqu'il n'y a pas de formule toute faite. Il y a plutôt un besoin d'échanger, de converser et de dialoguer sur les cas entre praticiens. Lorsqu'on parle de construction de cas, on est du côté du savoir, c'est à dire du symbolique, non pas du côté imaginaire, de la connaissance. La construction du cas, de ce fait, exige la production, la construction d'un
230 LAPEYRE, Michel. La construction de cas est du côté de l'art. UFR de Psychologie, Université de Toulouse le Mirail, PSY316, 1997.
231 M.Lapeyre explique que la création de la clinique psychanalytique a été d'opposer de façon franche la névrose à la psychose. Les catégories freudiennes ont influencé en retour la clinique psychiatrique. Mais si elles ordonnent et découpent, celles-ci n'ont pas de groupes de signes pré-établis;
lorsque on évoque cette tripartition, on n'évoque pas le cas de la normalité, les trois destins Névrose, Psychose, Perversion recouvrent l'ensemble des destinées humaines. (LAPEYRE, Michel. Clinique et thérapeutique. UFR de Psychologie, Université de Toulouse le Mirail, PSY316, 1997).
232 HUMERY, Roland. La problématique du cas singulier. In BOURGUIGNON, Odile et BYDLOWSKY, Monique. La recherche clinique en psychopathologie, op.cit.
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savoir. Aussi, M.Lapeyre indique qu'il est nécessaire pour le clinicien de se demander comment concevoir la construction d'un cas dans sa dimension de transmission. Et surtout, comment en reconstituer la logique ? C'est à dire, que peuton extraire de ce que fait et dit le patient ? Qu'estce qui fait que quelque chose fait événement? Quelles en sont les raisons, les modalités? De quelle manière, ça agit sur le sujet et dans quelles mesures ? De quelles façons réagitil ? Jusqu'à quel point et pour quel résultat ?
La spécificité méthodologique qu'offre cet outil me semble pertinente pour parler et procéder à l'analyse de ces rencontres tout à fait originales avec ces enfants, adolescents et adultes autistes et psychotiques. Cette clinique permet de penser combien la subjectivation est fondée sur ce paradoxe, qu'avec ce qu'elle comporte de plus bénéfique et de plus pacifiant, elle prend aussi appui sur un impossible à subjectiver, dans ce qu'il contient de plus ravageant et de plus maléfique, ce qu'on pourrait appeler l'inracontable.
2.1.2.2. Méthodologie clinique et analytique de la construction de cas
Fédida et Villa expliquent, dans leur ouvrage La controverse autour du cas, la question de la véracité des cas, et montrent qu'il est dans la nature et dans la fonction du cas de porter en luimême la controverse. Au final, chaque champ (psychiatrie, psychanalyse, psychopathologie, psychologie clinique, sociale, cognitive, du développement, sciences du langage, histoire, droit, anthropologie...) possède ses propres critères pour que le cas constitue un véritable outil d'ordre méthodologique.
D'abord, la méthode clinique qui privilégie l'écoute et l'observation, s'efforce de relier les phénomènes étudiés au dire du sujet. Et c'est ainsi qu'est rendue accessible la voie à la dimension inconsciente des phénomènes, dans le rapport particulier du rapport du sujet au langage et au discours. Le langage structure ce à quoi nous avons affaire : J.Lacan a montré que ce qui nous détermine en dernière instance, c'est le langage que nous habitons (névrose) ou qui nous habite (psychose). S'il convient d'en passer par les énoncés du sujet, cette approche nécessite de revenir à l'inspiration que la psychanalyse puise dans les travaux de la linguistique structurale, à propos de la distinction langage/parole, et sujet de l'énonciation/sujet de l'énoncé. A noter que, si dans les faits de l'autisme, le sujet n'est pas en position d'énonciateur, il a souvent la particularité d'être comme branché à l'inconscient, l'énonciation de l'autre, sans en saisir l'intentionnalité. D'où l'importance, pour le clinicien, de savoir effacer la sienne.
Si le langage est la capacité de symboliser, de représenter le réel par un signe et de considérer les signes comme représentant le réel, la parole est la façon dont un sujet articule les signes entre eux ; et le sujet est présent dans l'acte de parole233. Et on va voir le travail particulier qu'opère l'autiste sur ce pointlà. L'entretien, à la base du travail du clinicien, en tant que mise en acte de la parole est donc un outil indispensable. Cependant, pour certains sujets, il est inutilisable.
Et pour d'autres sujets, il est préférable de ne pas faire parler, ou d'être très prudent dans ce qu'on leur dit. Dès lors, lorsque le sujet parle, l'analyse porte sur la logique du discours et le système des lois qui le régit (énoncé, énonciation, style...). Elle concerne aussi le vocabulaire, grammaire, syntaxe, les contenus évoqués, les thèmes récurrents et les aspects sémantiques. Il convient aussi de repérer l'existence d'une plainte (de quoi le sujet se plaintil?), l'émergence d'une demande d'aide ou non, de repérer les insignes et stigmates qui particularisent un sujet, auquel du moins il semble accroché, mais aussi à qui le discours s'adresse...234
En reprenant les apports et outils de la linguistique, J.Lacan opère un renversement de l'algorithme saussurien. En effet, alors que chez F. de Saussure, une cellule enclot le signe, J.Lacan
233 CAPDEVIELLE, Valérie et DOUCET, Caroline. Psychologie clinique et psychopathologie. Paris : Armand Colin, coll. Synthèse, 1999.
234 Ibid.
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la supprime, libérant signifiant et signifié, qui deviennent alors indépendants l'un de l'autre. Il dispose le signifiant sur le signifié, qui sont séparés par une barre résistant à la signification. Ils n'ont donc pas de rapport biunivoque (le signifiant lé peutêtre entendu lait, les, laid). La chose ne se confond pas avec le signifié. L'une des lois du signifiant est que le sens ne naît pas d'un élément isolé, mais résulte d'un élément du contexte. Le rébus en fournit une illustration. Le sens apparaît du fait de l'articulation des mots entre eux et rétroactivement avec le dernier mot de la phrase235. Lorsque la chose se confond avec le signifié, cela provoque ces effroyables effractions du réel au simple entendu d'un mot, d'une phrase, d'un énoncé. Le mot est alors réel, et l'énoncé de l'autre n'est jamais que pure énonciation.
L'énoncé est l'objet linguistique que l'on peut objectiver. On peut l'enregistrer, alors que l'énonciation est la façon dont un sujet se saisit de la langue, dont il l'a subvertie. Une modalité de subversion de la langue est, par exemple, de procéder à des créations verbales (mot d'esprit, néologisme: lettreuse...). Ce signifiant ne renvoie à aucune signification dans le code commun. Les particularités de l'énonciation se repèrent aussi dans la façon dont certains sujets répètent des formules toutes faites, ou encore de l'émergence dans le discours de mots qui échappent, un mot venant à la place d'un autre. Dans ces failles du discours, ces ratés, ces ruptures, ces condensations (anxiétude), ces répétitions, on entrevoit la façon dont le discours du sujet s'organise. L'énonciation est donc ce que l'on entend entre les lignes du discours du sujet. Le sujet qui parle et qui croit se comprendre, se fait entendre, finalement, autrement, à son insu, lorsqu'on interroge le mode d'articulation des signifiants entre eux236.
Une clinique de la parole et du sujet implique de se demander :
Analyse de la demande et du symptôme d'entrée Signifiant du transfert?
Type de plainte?
Modalité de l'historisation par le sujet de ce qui lui arrive
Indication d'un réel en jeu (Qu'estce qui a fait événement pour le sujet?) Yatil une intervention déterminante du clinicien?
Indices cliniques
1. Rapport du sujet au langage 2. Rapport du sujet à la jouissance 3. Rapport du sujet au corps
4. Existence d'un rapport particulier du sujet à l'Autre?
Hypothèse diagnostique
Déroulement du traitement et visée du travail clinique Conclusion
J'adapterai cette grille selon le cas clinique présenté.
2.1.2.3. Un nouveau savoir
Établir un lien étroit entre l'expérience et le savoir dit théorique, explique M.Lapeyre, sachant que ce rapport est à mettre en évidence au cas par cas, c'est à chaque fois reconstruire une théorie. La présentation abstraite d'une théorie est sans intérêt si l'on ne dit pas le ressort pratique qui l'inspire. Quand on a le souci de la théorie et de la pratique, on a toujours le souci de l'élaboration237. Il n'y a pas de fait clinique qui soit brut, ni d'expérience qui soit préconceptuelle.
La façon de la relater fait déjà l'objet d'une construction, car aucune expérience ne dicte sa vérité à la théorie. La lecture du cas est clinique : soit extraire l'enseignement de ce que dit le sujet, c'est à dire que sur le terrain, on a déjà une théorie.
M.Lapeyre souligne que la construction de cas pour le clinicien est une contingence pratique du terrain: se laisser enseigner par le sujet et analyser ce qui a été opérationnel. La construction de cas trouve donc toute sa portée lorsque la rencontre avec le sujet réserve une place à l'énigme, au
235 Ibid.
236 Ibid.
237 LAPEYRE, Michel. La construction de cas est du côté de l'art, op.cit.
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sens où cette rencontre n'est pas marquée d'un déjà vu par le praticien. Le clinicien se met donc en position de se laisser surprendre à chaque instant par cette rencontre. L'important est alors de prendre appui, pour l'examiner, sur le lien qui s'instaure et se développe dans tout travail clinique entre un patient et le clinicien.
En établissant une construction de cas, c'est à dire en relevant des signes et en les mettant en relation de façon très rigoureuse, on démontre l'impossibilité de résorber le particulier dans l'universel. Ainsi, M.Lapeyre énonce que la construction d'un cas consiste à délimiter l'action de la structure, sans oublier la part qu'il y prend comme sujet, donc sans jamais faire disparaître, ni même occulter sa parole et sa singularité. La construction de cas doit donc permettre de saisir ce qui est irréductible dans l'être du sujet, à l'ordinaire de la signification absolue de chacun. C'est dans la mesure où chaque cas est pris comme unique, tenu pour irremplaçable, qu'on aboutit à un nouveau savoir. C'est pourquoi le cas contribue à un renouvellement, non seulement du savoir mais aussi du rapport au savoir. Par conséquent, alors que les procédures d'objectivation ont pour effet, qu'elles le veuillent ou non, d'éluder, d'exclure, de suturer le sujet238, et que les études de cas se limitent à élaborer l'anamnèse et la symptomatologie, la construction de cas dégage comme incontournable, inéluctable cette large part d'indétermination. Elle a finalement l'objectif de reconstruire ce qui ne peut être remémoré pour chaque cas. Aussi, la construction de cas ne part pas et n'aboutit pas à de l'explicable, mais à de l'inexplicable, de l'inextricable et de l'inexorable. Cependant, il s'observe que cet inexplicable s'allège de la souffrance de son nonsu, lorsqu'il vient à se dévoiler.
A l'aide des enseignements de M.Lapeyre, j'ai expliqué combien pour la psychanalyse la construction de cas est un véritable suivi du processus de subjectivation, à la fois une restitution de forme historique, un procès de nature logique, voire une présentation d'ordre topologique. La difficulté de ce travail réside dans le dire, ce qui est fait avec le sujet dont on s'occupe réellement. Et l'écriture de ce travail se poursuivra jusqu'à ce que le sujet puisse, ne seraitce que sur un point, se passer du clinicien.
L'objet de ce travail de recherche est donc d'étudier combien, même avec un sujet qui ne parle pas, des productions subjectives peuvent se manifester et s'entendre comme ce qui du sujet parle et se construit, sans en passer forcément par le dire. Je vais donc mettre, pour paraphraser J.Lacan, la théorie à la question, avec des analyses de cas qui me permettront une élaboration diagnostique et subjective différentielle, à partir de ce qu'enseigne la clinique de l'autisme et de la schizophrénie.
J'ai posé jusqu'à présent l'idée que s'il existe une évolution possible de l'autisme avec une structuration de la défense bien spécifique, il semble que l'hypothèse de l'astructuration permette de penser que les choses se passent bien plus en amont dans l'autisme que dans la psychose (qui n'exclut pas que le sujet emprunte des traits obsessionnels, phobiques, mélancoliques, schizophréniques...). Et que ce qui est présent dans la psychose l'est aussi parfois dans l'autisme, mis à part les hallucinations.
Distinguer un sujet autiste d'un sujet schizophrène est loin d'être évident, même si l'on reconnaît l'existence de deux modes de fonctionnements subjectifs bien différents. Distinguer trois formes d'autismes et trois formes de schizophrénies permettrait de préciser ce que la clinique enseigne : les modalités de jouissance de chacun pour identifier ce qui les confond, mais aussi et surtout ce qui les différencie. En effet, à partir de l'idée que la schizophrénie est une maladie de l'âme, qui emprunte la voie autistique, mélancolique ou paranoïaque pour se dé ou restructurer, et à l'aide de plusieurs cas cliniques, ma recherche propose d'étudier en quoi le fonctionnement d'un autiste de Kanner se rapproche, mais ne s'assimile pas, de celui d'un schizophrène sur le versant autistique. Que celui d'un autiste de haut niveau diffère, même s'il en a la pente, de celui d'un schizophrène mélancolique. Et que le fonctionnement d'un autiste Asperger peut faire penser à une
238 Ibid.
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schizophrénie paranoïde, dans cette quête désespérée d'une connaissance, d'une langue idéale, d'une cité ou monde imaginaire idéal, ou encore d'une formule mathématique idéale. Mais cette recherche de sens n'implique pas l'aspect délirant dans l'autisme d'Asperger, puisque toujours s'appuyant sur un imaginaire fortement contrôlé et automatisé, ou sur ce qui fait signe. Et les traits mélancoliques qui se retrouvent de façon assez invariable dans les trois formes d'autisme, valident encore une fois la présence de traits psychotiques dans l'autisme. Car, position subjective pas aussi construite que dans la structure psychotique, il ne s'y réduit pas forcément, ses traits étant bien trop spécifiques. Si, dans la clinique, ces deux états tendent parfois à se confondre, on le verra avec le cas de Jules et de Lison particulièrement, une théorisation dans un second temps permet d'établir quelques réponses différentielles.
L'objet de la suite de ce travail sera donc de montrer qu'un cas enseigne à la clinique, comme à luimême et à tous. Et s'il se compare à un autre, dans une perspective différentielle, ce n'est que pour renseigner la structure et sa logique, et non pas réduire le sujet à son autisme ou à sa psychose.