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À l’heure des politiques environnementales

Dans le document Villageois sans agriculture ! (Page 142-152)

Le poids des communautés paysannes puis agricoles avait donc contribué à freiner, à la différence de ce qu’il s’était passé dans le Royaume-Uni, la modernisation des campagnes françaises. Cepen- dant, l’État — monarchique ou républicain — ne renonçait pas à accé- lérer l’évolution dès que celui lui paraissait possible.

Pouvoirs et politiques de réglementation se montraient prudents en matière de gestion collective ; lois et décrets de l’État furent assor- tis, au gré des circonstances, d’arrêtés préfectoraux et communaux limités à quelques secteurs bien précis : réglementation des droits de chasse, pêche, parcours et vaine pâture. Les deux premiers visaient à protéger les espèces utiles : l’interdiction de la chasse à certaines périodes de l’année favorisait la reproduction du gibier, celle de la pêche respectait le fret. Les deux autres entendaient protéger les espèces dans l’intérêt réciproque des agriculteurs et des éleveurs. Il fallait des événements inhabituels pour que des arrêtés municipaux vinssent prévenir le pestilence (réglementation contre la myxoma- tose, les épizooties) ou les destructions (animaux nuisible...). L’état prêtait main forte lorsque cela était nécessaire, ainsi pour la destruc- tion des loups : en , le ministre de l’Intérieur fit parvenir aux pré- fets des instructions concernant les battues ; ce ne fut qu’au début du vingtième siècle que les loups disparurent du territoire français. Avant d’y être volontairement réintroduits.

Mais l’action de l’État pesait bien plus lourdement sur le territoire forestier, au grand dam des populations usagères.

La concrétisation du débat

Malgré la résistance acharnée des usagers, l’État avait fini par régner en maître dans les forêts ; en , le nouveau code forestier sanctionnait sévèrement les manquements à la discipline. Maître de ses forêts, l’État entendait en outre procéder au reboisement du pays : les actions de François de Neufchâteau encouragèrent le Corps des ingénieurs forestiers à rechercher des appuis locaux (tel celui de la Société d’émulation des Vosges) pour favoriser l’aménagement forestier des montagnes ; mais, d’une façon générale, les populations locales se montrèrent peu sensibles aux arguments des forestiers —

protéger les sols ruinés par une exploitation intensive — et si, çà et là elles arborèrent quelques terres communales, elles s’opposèrent par- tout ailleurs à leurs programmes.

L’action des forestiers se fit alors plus autoritaire, facilitée par la loi de  relative au reboisement des montagnes ; celle aussi de  faisant de la restauration des terrains de montagne un devoir d’État. Ils recevaient donc toute autorité nécessaire pour reconstituer la forêt française dans l’intérêt national ; il fallait effacer les maigres taillis d’arbres rabougris, ravagés par la dent du bétail et la hache des paysans, lutter contre les catastrophes naturelles (inondations, glis- sements de terrains, coulées de boue...) induites par une surexploita- tion des terres de montagne.

Cette idéologie forestière, hostile aux paysans, fut progressivement imposée à l’ensemble des montagnes françaises (restauration des ter- rains de montagne). La force publique vint la soutenir chaque fois qu’un conflit opposait les forestiers aux populations locales (Vosges, Vercors, Pays de Sault). Mais la violence de ces affrontements fit naître une opposition au discours « écologique » destiné à renouveler le patrimoine forestier et jugé « antisocial » : cette opposition germa au sein même des ingénieurs forestiers et fut conduite par Le Play au nom de la défense des intérêts des paysans.

Les forestiers dits « sociaux » (mouvance de la Réforme Sociale) prô- nèrent, outre l’abandon de la politique autoritaire forestière, un amé- nagement montagnard simultanément conduit par les forestiers et les paysans. Dans le Jura et les Alpes, de tels projets aboutirent à l’or- ganisation de coopératives fruitières chargées de rationaliser la distri- bution laitière locale.

Le combat fut âpre entre forestiers étatistes et forestiers sociaux ; il se solda par la victoire des premiers sur les seconds, en faveur des intérêts nationaux et au détriment de ceux des usagers. L’ouverture du premier parc français dans le Massif de l’Oisans (Isère) consacra l’alliance scellée entre forestiers étatistes et paysagistes élitistes à la veille de la première guerre mondiale.

La perception d’un « ordre éternel de la nature» s’aiguisait.

. Emile Leynaud, L’État et la nature, l’exemple des parcs nationaux français, Flo- rac, .

Étapes de la gestion française des espaces ruraux

La France à la mode anglo-saxonne

Écrivains, scientifiques, responsables des organisations de tou- risme (Club Alpin Français, , ou Touring Club de France, ) plaidèrent en effet pour une politique de défense de la nature selon la mode britannique, c’est-à-dire au détriment des populations locales et en faveur de l’élite sociale susceptible d’en goûter les plaisirs.

L’art nouveau de « l’appropriation de la nature »

Cet art ne pouvait que condamner « les formes dérivées des usages français de l’appropriation » : en somme, « jouissance de maître » contre « jouissance de paysan », et l’État moderne se devait de servir la première. Seule la conversion — éphémère — des gouvernements à un agrarisme conforté tant à droite qu’à gauche de l’échiquier poli- tique, et pour des raisons plus électoralistes que philanthropiques, était en mesure d’enrayer de tels projets.

Pour l’heure, les peintres étaient entrés en lisse, portés par les succès de l’école de Barbizon, pour donner à la peinture française quelques uns de ses fleurons paysagistes. Avec ou sans paysan, l’arbre se trouvait placé au faîte de la nature. Au nom de la sublimation de cette nature, les nouveaux amateurs de paysages dont A. Joanne, auteur d’une célèbre Collection de paysages touristiques, le peintre Cézanne, le géographe Elisée Reclus, l’écrivain George Sand récla- maient, à l’instar du parc de Yellowstone, créé aux États-Unis en , l’ouverture de réserves où la faune et la flore seraient protégées contre l’action des hommes. Décrivant inlassablement les paysages pitto- resques et sublimes que leurs révélaient leurs voyages, ils plaidaient pour la protection des paysages à leurs yeux trop lourds d’activités agropastorales.

Le pouvoir central leur donna — en partie — satisfaction par la promulgation de la première loi sur la Protection des sites et des monuments naturels () ; le classement d’un site relevait d’une Commission départementale des sites ; les indemnisations dues aux propriétaires expropriés restaient à la charge des communes intéres- sées ( !) Alors furent classés les rochers de Ploumanac’h en Bretagne, les Quatre fils d’Aymon dans les Ardennes. En , une Commis- sion supérieure des monuments naturels et sites multiplia les zones

de protection grâce à d’importants moyens financiers mis en œuvre. Ainsi la volonté interventionniste de l’État scellait-elle la politique « d’environnement » au service des intérêts nationaux.

L’après-seconde guerre mondiale relança les initiatives en la matière, au nom de l’intérêt général et de la protection de la nature ; ses opérations furent facilitées par l’allègement de la charge démogra- phique rurale ; délesté de bon nombre des communautés villageoises d’autrefois, l’espace rural s’ouvrait à de nouveaux usages.

Vers la découverte de « la morale de l’environnement »

Le Conseil national de la protection de la nature fut mis en place dès , doté l’année suivante d’une Direction, elle-même placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture. Les réserves naturelles étaient aménagées sans trop tarder (), précédant de peu parcs nationaux () et parc régionaux (). Ainsi le parc national de la Vanoise inaugura-t-il une série de réalisations plus ou moins specta- culaires, étagées du littoral à la montagne, et confiées à des syndicats mixtes (collectivités locales, associations de protection de la nature, organismes consulaires).

La disparition accélérée des populations paysannes et de leurs pra- tiques facilitait le rôle joué par l’État ; de vastes espaces s’offraient en moyennes et hautes montagnes aux touristes, de plus en plus nom- breux à venir se ressourcer auprès des gardiens de réserve veillant sur des espèces en voie de disparition et perpétuant, pour le spectacle, le rite des activités ancestrales.

Quelques années plus tard, ce fut au tour du littoral d’être concerné ; le Schéma directeur d’aménagement du littoral () et le Conser- vatoire de l’Espace littoral () veillèrent à acquérir des terrains situés en bordure de mer, de lacs ou d’étangs, afin de les soustraire à l’urbanisation, aux ravages déjà trop accomplis ; les terres ainsi acquises étaient progressivement confiées, par voie de convention, à des collectivités locales, des établissements publics ou des associa- tions agréées.

Entre-temps, l’État avait apporté la pièce maîtresse du système de protection de la nature : l’institution, en , d’un ministère de l’Envi- ronnement ; par delà « la morale de l’environnement » évoquée à Chi- cago par le Président Pompidou, se profilait le renforcement des liens

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entre l’État et la nature ; le vote de la loi de la protection de la nature permettait notamment, à partir de , de protéger sans plus tarder la faune et la flore.

L’influence anglo-saxonne imprégnait plus que jamais les préoccu- pations esthétiques et environnementales d’un État de plus en plus éloigné des pratiques paysannes et agricoles ; l’intérêt national coif- fait l’intérêt local ; l’intérêt agricole s’effritait. Les considérations éco- nomiques n’étaient pas absentes du débat : les mesures de protec- tion de la montagne qui prirent le relais des aides aux zones défavori- sées de montagne, destinées depuis  à maintenir le minimum de population nécessaire à leur entretien, n’étaient-elles pas destinées à consolider le potentiel touristique de ces régions ? Enfin et surtout, les premières voix s’élevaient contre les méfaits d’une croissance débri- dée, dévastatrice pour l’environnement.

La politique d’aménagement du territoire et la politique agricole des gouvernements successifs constituèrent autant de relais à la poli- tique de l’environnement : plans d’occupation du sol (), plans d’aménagement rural (), loi sur les zones défavorisées (), lois sur la montagne (), la forêt (), le littoral ()... Progressive- ment, jusqu’à la loi de  stipulant le transfert de certaines compé- tences de l’État aux régions, se renforcèrent les actions de mise au pas des zones rurales.

Le souci récurrent de la nature

Chez les populations pour lesquelles l’environnement s’inscrit his- toriquement en termes d’usages et non de paysages, les conflits ne manquèrent pas de s’exacerber ; dans le parc national des Cévennes, établi en moyenne montagne et composé à  % d’espace privatif, l’association de défense des propriétaires « Solidarité Caussenarde et Cévenole » a cosigné dans un livre blanc les plaintes concernant les contraintes architecturales, les règlements cynégétiques, les dégâts commis par la faune sauvage introduite par l’administration du parc. De quoi traduire « la vitalité des communautés locales qu’on avait considérées un peu trop vite parfois, sur la pente du déclin».

. Club de Rome, Rapport Meadows, Halte à la croissance, . La même année, une conférence de l’O.N.U. sur l’environnement est organisée à Stockholm.

Nombreuses sont, depuis, les associations à vouloir « protéger l’en- vironnement et la nature », mais à leur façon, qui n’est pas la même que celle prônée par les Pouvoirs Publics. En , un millier d’asso- ciations étaient répertoriées ; les chasseurs en animent bon nombre et les élections européennes de  leur ont offert une tribune pour plaider contre les abus d’un droit européen, qui viendrait, chez eux, les priver de leurs plaisirs rituels.

Une ruralité d’un nouveau style

Tout en privilégiant l’intérêt national au détriment de l’intérêt des populations locales, l’État est de plus en plus attentif aux intérêts non agricoles.

Agriculture territoriale ou agriculture environnementale ?

Au sein même des campagnes, les considérations agricoles ont en effet cédé le pas aux considérations non agricoles : ainsi dans un pre- mier temps, les plans d’occupation du sol () et d’aménagement rural () avaient tenté de concilier les principaux intérêts agricoles et non agricoles ; progressivement, les projets d’équipement touris- tique l’ont emporté sur les projets de développement agricole. Aujour- d’hui, l’accent est mis sur la fonction conservatoire des agriculteurs réduits à la faillite économique par le marché ; ils n’ont qu’à se faire « jardiniers de la nature » ou « gardiens de l’espace », suggèrent les ins-

tructions émanant du ministère de l’Environnement. L’idée rebondit au ministère de l’Agriculture où germe le projet d’une « agriculture ter- ritoriale » destinée, comme son nom l’indique, à mettre une partie de la population agricole au service de l’entretien du territoire.

Le règlement du  juin  a déjà défini, quant à lui, « l’agriculture environnementale » comme « une activité de production contribuant à l’entretien de l’espace naturel environnant » ; il s’inscrit dans le pro- jet de « diminution harmonieuse de la surface agricole » émis par la C.E.E., laquelle ne lésine pas sur les primes accordées à toute substitu- tion de terrains au détriment de l’agriculture. La loi de  autorisant les S.A.F.E.R. à conduire les opérations destinées à faciliter la reconver- sion des espaces agricoles a concrétisé la volonté française d’abonder dans le même sens.

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Depuis le  juin , les « mesures agro-environnementales » (ini- tiées par l’article ) font l’objet d’un règlement européen spécifique (no). L’environnement devient ainsi un des axes de la réorienta-

tion de la P.A.C., et de la capacité de celle-ci à impulser une politique agricole et rurale respectueuse de l’environnement. Obligatoires pour les États membres, applicables sur l’ensemble des territoires et pas seulement en zones sensibles, ces mesures et leurs impacts doivent être analysés, que ce soit au niveau national ou à l’échelon de leur application sur le terrain.

Ces « mesures agro-environnementales » zonées (reconversion des terres arables en herbage extensif, diminution de la charge du cheptel, protection de races locales menacées de disparition, développement de l’agriculture biologique, diminution des intrants...) ou applicables sur l’ensemble du territoire (Plans de développement durable, primes à l’herbe) prennent place dans un dispositif comprenant d’autres mesures plus spécifiques à la France (labellisation de paysages, opé- rations « Ferti-mieux » ou « Fourrage-mieux »...).

Les agriculteurs n’apprécient généralement pas ces reconversions forcées. Ils ne paraissent pas disposés par dizaines de milliers, à devenir des « animateurs de réserves » même si, officiellement, ils portent le nom de « conservateurs du passé » ou de « mainteneurs de paysages et d’environnement ». L’on peut toujours voir, dans le parc national des Cévennes, de vrais faux-bergers occupés à pro- mener, comme leurs ancêtres, leurs troupeaux, mais cette fois — comme nous l’avons déjà dit — pour satisfaire le regard ébahi des tou- ristes... Ou encore des vrais faux-paysans occupés comme autrefois à construire les murettes à l’assaut des pentes pour en retenir la terre et les cultures... les défaire le soir même et recommencer le lendemain. Moyennant salaire et applaudissements.

Aménager l’espace rural : oui, mais comment ?

Dans ce nouvel ordre rural non agricole qui se met en place, les terres soustraites à l’agriculture sont converties en terrain de jeux, de golf, de camping... ou vouées à la conservation des équilibres bio- logiques. Serait-il sérieusement proposé de convertir demain à l’éle- vage extensif, suivant en cela la pratique australienne, comme le pré- conisèrent certains conseillers officiels, les campagnes plantureuses d’hier ?

De son côté, l’État poursuit son enracinement dans le foncier. En , il a été reconnu propriétaire des terrains figurant au compte de l’administration des Domaines, ainsi que des parcellaires présu- més vacants et sans maître. Les Commissions communales et inter- communales de réorganisation foncière et de remembrement sont, en conséquence, tenues de dresser l’état des fonds incultes depuis au moins trois ans ; un délai de six mois est accordé aux proprié- taires pour faire valoir leur titre auprès du service des Domaines, au- delà duquel l’État peut gérer le fonds à sa guise, directement ou par conventions interposées.

Au bout du compte, une tâche complexe que la loi de  a voulu alléger par le transfert des compétences qu’elle assure : la gestion de l’environnement a trouvé des relais dans les collectivités locales. Sus- ceptibles de relancer l’intérêt local, celles-ci paraissent, en fait, sur- tout incitées à subventionner les politiques pour lesquelles l’État et la Communauté européenne gardent jalousement d’importantes préro- gatives. La formulation des politiques globales est, depuis, à l’ordre du jour pour l’ensemble des États européens ; d’autant plus que le second plan Mansholt a affirmé « plus importante que tout », la néces- sité d’une concertation européenne « pour résoudre le problème de l’aménagement de l’espace rural ».

À Paris comme à Bruxelles, de nouveaux concepts habillent les pro- jets de pratiques environnementales à mettre en œuvre. Ainsi aux « espaces vécus » d’autrefois, succèdent des « espaces à consommer » donc à protéger. La bataille pour le contrôle du territoire rural ( % de la France) est engagée depuis longtemps. Le programme Natura  vise à préserver les espèces et les habitats menacés. Après la Directive « Oiseaux () », la Directive « Habitat, Faune, Flore » (), l’Union européenne décide d’organiser un réseau cohérent d’espaces naturels et de conservation de son patrimoine tant naturel que cultu- rel (habitats remarquables et menacés) ; il s’agit là d’un ample disposi- tif écologique, avec participation contractuelle des partenaires locaux (propriétaires et gestionnaires).

Partout, un nouvel ordre rural s’installe : évanouies, les communau- tés paysannes et leurs droits d’usagers responsables. À leur place,

. Jean-Louis Marie, Luttes paysannes, et déclin des sociétés rurales, Bordeaux, Pedone, .

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des populations propriétaires de leur espace privé, et des collecti- vités territoriales en voie de réorganisation (communautés de com- munes, agglomérations métropolitaines). Délestées de leurs popula- tions et activités paysannes, c’est-à-dire de leur millénaire vocation nourricière, les campagnes ont changé de mains. Pour quel avenir ? La Révolution en marche dans la société française depuis deux siècles va-t-elle complètement cantonner les nouvelles populations rurales sur leur espace privatif, après avoir ôté aux anciennes les pouvoirs qu’elles exerçaient sur l’espace commun ? En moins de vingt ans, les mutations ont succédé aux adaptations passées comme le souligne l’ethnologue Pascal Dibié à travers ses deux publications : le « village retrouvé » de  devient « le village métamorphosé » en .

Pour l’heure, subsistent beaucoup d’incertitudes non seulement sur la gestion du territoire rural, mais aussi sur les fonctions qui lui seront attribuées, sur les paysages qui s’y développeront, ou encore sur les dégradations qui ne manqueront pas de s’y produire. Celles- ci menacent les sols et les sous-sols, les rivières et les fleuves comme les littoraux, la faune autant que la flore ; la biosphère n’est pas épar- gnée. Les « sommets de la terre » qui encadrent le protocole de Kyoto adopté en  — Convention de Rio, , de Johannesburg,  — ont tenté de sensibiliser les populations et leurs États aux causes comme aux conséquences du réchauffement climatique de la planète constaté depuis les années . Les scientifiques concernés sont déjà au travail pour encourager à réduire l’émission des principaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère, qu’il s’agisse des transports, de l’in- dustrie ou de l’agriculture.

Il revient aux humanistes en tous genres de se préoccuper des conditions de vie des populations.

. Pascal Dibie, Le Village retrouvé ; essai d’ethnologie de l’intérieur, Paris, Grasset . Le Village métamorphosé ; révolution dans la France profonde, Paris, Plon, . . La réduction des émissions de protoxyde d’azote et de méthane, des change- ments dans l’alimentation animale sont demandés.

Dans le document Villageois sans agriculture ! (Page 142-152)