• Aucun résultat trouvé

DS 1 - Alg`ebre II CPBX 2019-2020

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "DS 1 - Alg`ebre II CPBX 2019-2020"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

DS 1 - Alg`ebre II CPBX 2019-2020

Exercice 1 Voir le cours.

Exercice 2

1. Soient x = (x1, . . . , xn) et y = (y1, . . . , yn) deux vecteurs de Rn, ainsi que λ ∈ R. Alorsx+λy= (x1+λy1, . . . , xn+λyn), et

ϕ(x+λy) =

n

X

i=1

(xi+λyi) =

n

X

i=1

xi

n

X

i=1

yi =ϕ(x) +λϕ(y),

ce qui prouve que ϕ est lin´eaire. Comme elle est `a valeurs dans R, c’est bien une forme lin´eaire.

On a clairement que x ∈ F si et seulement si ϕ(x) = 0. Ainsi, F = ker(ϕ). Cela prouve que F est un sous-espace vectoriel, de plus, comme ϕest une forme lin´eaire non nulle (puisque ϕ((1,0. . . ,0)) = 1, par exemple), d’apr`es le cours, F est un hyperplan de Rn, il est donc de dimension n−1.

2. On noteB= (ei)i=1,...,n la base canonique deRn. Notons que pouri≥2, les vecteurs e1−ei sont dans F. La famille B0 = (e1 −ei)i=2,...,n est donc une famille de n−1 vecteurs de F, qui est de dimensionn−1. Pour prouver que c’est une base, il suffit donc de prouver qu’elle est libre. Soit (αi)i=2,...,n des scalaires tels que

n

X

i=2

αi(e1−ei) = 0.

On a donc

n

X

i=2

αie1−α2e2−. . .−αnen= 0,

et puisque (ei)i=1,...,n est une base, on a α2 =. . .=αn= 0. Cela prouve que B0 est une famille libre deF, et donc c’en est une base.

3. La base canonique de l’espace d’arriv´eeR est le scalaire 1. On a ϕ(ei) = 1, et donc la matrice de ϕ, lorsque Rn est muni de la base B, et R de sa base canonique, est compos´ee de une ligne etn colonnes et est donn´ee par

1 · · · 1 1

(2)

Exercice 3

1. Soient P et Q deux polynˆomes dans Rn[X] et λ∈R. Alors ∀X ∈R:

φ(P+λQ)(X) = X2(P+λQ)00(X) = X2P00(X)+λX2Q00(X) = φ(P)(X)+λφ(Q)(X).

Ainsiφ(P +λQ) =φ(P) +λφ(Q), ce qui prouve que φ est lin´eaire.

Il reste `a montrer queφest `a valeurs dansRn[X] : soitP ∈Rn[X], alors deg(P00) = deg(P)−2 et

deg(φ(P)) = deg(P00) + deg(X2) = deg(P)

ce qui prouve queφ(P)∈Rn[X]. Ainsiφ(P) est bien un endomorphisme de Rn[X].

2. On a les ´equivalences suivantes :

P ∈kerφ ⇐⇒ ∀X ∈R, X2P00(X) = 0 ⇐⇒ P00 = 0 ⇐⇒ P ∈R1[X]

Autrement dit kerφest compos´e des polynˆomes de degr´e inf´erieur `a 1. En particulier kerφ est non nul, et donc φn’est pas bijective. Donc detφ= 0, de plus, kerφ ´etant de dimension 2, on a par le th´eor`eme du rang :

rg(φ) = dim(Rn[X])−dim(kerφ) = n + 1−2 = n−1.

3. Prenons pour base B= (1, X, . . . , Xn). Alorsφ(Xk) =k(k−1)Xk Ainsi, la matrice deφdans cette base est diagonale, avec comme k-i`eme coefficient diagonal k(k−1) :

MATB(ϕ) =

 0

0

0

2

0

. ..

n(n−1)

Par lecture de la matrice, on a tr(φ) =

n

X

k=2

k(k−1) =

n

X

k=2

k2

n

X

k=2

k =

n

X

k=1

k2

n

X

k=1

k

= n(n+ 1)

2 (2n+ 1

3 −1) = (n−1)n(n+ 1)

3 .

Exercice 4

1. Par d´efinition, p+q est un projecteur si et seulement si (p+q)◦(p+q) = p+q.

Or on a

(p+q)◦(p+q) =p◦p+p◦q+q◦p+q◦q =p+p◦q+q◦p+q.

Ainsi, p+q est un projecteur si et seulement si p◦q+q◦p = 0, c’est-`a-dire si et seulement si p◦q=−q◦p.

2/3

(3)

Si p◦q = q◦p = 0, cette derni`ere condition est ´evidemment vraie, et alors p+q est un projecteur. R´eciproquement, si p+q est un projecteur, on vient de voir que p◦q =−q◦p. par ailleurs,

p◦q = (p◦p)◦q =p◦(p◦q) =p◦(−q◦p) =−(p◦q)◦p= (q◦p)◦p=q◦(p◦p) = q◦p.

En conclusion, on a doncp◦q =−q◦petp◦q =q◦p. On d´eduit quep◦q=q◦p= 0.

2. (a) Soit y ∈ Im(p) ∩ Im(q). Alors il existe s ∈ E tel que y = p(s) et donc p(y) = (p◦p)(s) =p(s) =y. De plus, il existe aussit ∈E tel que y =q(t) et donc p(y) = (p◦q)(t) = 0. Ainsi y= 0. Cela prouve que Im(p)∩Im(q) ={0}, et donc que Im(p) et Im(q) sont en somme directe.

Prouvons maintenant l’´egalit´e Im(p+q) = Im(p) + Im(q) par double inclusion :

• L’inclusion Im(p+q)⊂Im(p) + Im(q) est la plus facile : soit y∈Im(p+q), alors il existex∈E tel quey= (p+q)(x) =p(x) +q(x)∈Im(p) + Im(q).

• Montrons l’inclusion r´eciproque : soit y ∈ Im(p) + Im(q), alors il existe s ∈ E et t ∈ E tels que y = p(s) +q(t). On compose par p : p(y) = p◦p(s) +p◦q(t) = p(s). De mˆeme en composant par q on obtient que q(y) =q(t). Ainsi,

y=p(y) +q(y) = (p+q)(y)∈Im(p+q).

Cela prouve que Im(p) + Im(q)⊂Im(p+q).

(b) Encore une fois, montrons la double inclusion. Il est clair que Ker(p)∩Ker(q)⊂ Ker(p+q), en effet soit x∈Ker(p)∩Ker(q), alors (p+q)(x) =p(x) +q(x) = 0. Pour montrer l’inclusion r´eciproque, soit x ∈ Ker(p+q), c’est-`a-dire que (p+q)(x) = 0 =p(x) +q(x). Puisqu’on a montr´e que Im(p) et Im(q) sont en somme directe, on a alorsp(x) = q(x) = 0. Ainsixest dans kerpet dans kerq, donc dans kerp∩kerq.

3/3

Références

Documents relatifs

Ainsi cette temp´ erature est fonction de la position, ici de 3 variables (x,y,z). Pour ces deux premiers exemples, ` a plusieurs variables, on en associe une seule. Par exemple

D´ emontrer que les projecteurs sur les sous-espaces propres g´ en´ eralis´ es de f (i.e. les projecteurs spectraux) sont des polynˆ omes en f. c) Enoncer le th´ ´ eor` eme

Exemple 1.2. On appelle forme lin´ eaire sur E toute application lin´ eaire de E dans R.. Soit E un espace vectoriel r´ eel. Une application lin´ eaire de E dans E est appel´ ee

Donner un syst` eme d’´ equations cart´ esiennes de F... Montrer que F est un sous-espace vectoriel de R 3 et d´ eterminer une base

Un endomorphisme u est trigonalisable si et seulement s’il existe une base dans laquelle la matrice de u est triangulaire sup´ erieure..

Les ´el´ements inversibles d’un anneau forment un groupe multiplicatif.. Tout morphisme de corps

´ Ecrire la matrice de ϕ dans la base pr´ ec´ edente, donner la trace, le d´ eterminant et le polynˆ ome caract´ eristique de ϕ.. Donner son polynˆ ome caract´ eristique et

Obligatoires : copies s´epar´ees pour chaque partie ; num´erotation des copies de 1/n `a n/n ; votre nom sur chaque copie ; num´erotation des questions ; r´esolution dans l’ordre