• Aucun résultat trouvé

DS 1 - Alg`ebre CPBX

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "DS 1 - Alg`ebre CPBX"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

DS 1 - Alg`ebre CPBX

Exercice 2

1. Notons A la matrice de u dans la base canonique, alors on a

A=

1 −1 a 2 −1 2 1 0 a2

Sa trace est la somme des ´el´ements diagonaux, donc tr(u) =tr(A) = a2. On calcule le d´eterminant, par exemple en d´eveloppant par rapport `a la troisi`eme ligne :

det(u) = 1×(−2 +a) +a2×(−1 + 2) =a2+a−2

2. Un endormorphisme est inversible si et seulement si son d´eterminant est non nul.

Or

det(u) = 0 ⇐⇒ a2+a−2 = 0 ⇐⇒ (a−1)(a+ 2) = 0 ⇐⇒ a∈ {1,−2}.

Doncu est inversible si et seulement si a6= 1 eta 6=−2.

Sia6∈ {1,−2}alors u est surjectif et donc rg(u) = 3.

Sia= 1 ou−2, alorsun’est pas inversible. Oruest un endomorphisme deR3, donc rg(u) <3. On sait par ailleurs que rg(u) = rg(A). Les deux premi`eres colonnes de A´etant ind´ependantes, on a rg(A)≥2. Ainsi rg(A) = 2.

3. Le syst`eme s’´ecrit sous la forme

1 −1 a 2 −1 2 1 0 a2

 x y z

=

 0 1 0

.

Ce syst`eme admet une unique solution si et seulement s’il est de Cramer, autrement dit si et seulement si det(A) 6= 0. On a vu que cela est ´equivalent `a a /∈ {1,−2}.

Dans ce cas-l`a, les formules de Cramer fournissent

x=

0 −1 a 1 −1 2 0 0 a2

det(A) = a2

a2+a−2, 1

(2)

y=

1 0 a 2 1 2 1 0 a2

det(A) = a2−a

a2 +a−2 = a a+ 2, et

z =

1 −1 0 2 −1 1

1 0 0

det(A) =− 1

a2+a−2. Exercice 3

Soit E =Rn[X] et Φ d´efini surE par

Φ(P) :X 7→ P(X)−P(0)

X .

1. Commen¸cons par montrer que Φ est bien d´efini, et `a valeurs dans E. Soit P ∈ E, alors P s’´ecrit sous la forme

P(X) =

d

X

k=0

akXk

avecd≤n le degr´e de P. Notons que a0 =P(0), de sorte que P(X)−P(0)

X =

n

X

k=1

akXk−1 =

n−1

X

k=0

ak+1Xk.

Ainsi Φ(P) est un polynˆome de degr´e d−1.

Montrons la lin´earit´e de Φ. Soient P et Qdans Rn[X] ainsi queλ∈R, alors Φ(P +λQ)(X) = (P +λQ)(X)−(P +λQ)(0)

X = P(X)−P(0) +λ(Q(X)−Q(0)) X

= P(X)−P(0)

X +λQ(X)−Q(0)

X = Φ(P)(X) +λΦ(Q)(X) Ceci prouve que Φ(P +λQ) = Φ(P) +λΦ(Q).

Remarque : Pour montrer qu’une application est un endomoprhisme, il faut mon- trer le cˆot´e “endo” et le cˆot´e ”morphsime”. Ici, lorsque P ∈ E, il n’est pas clair que Φ(P) ∈ E, et ce fait n´ecessitait bien une vraie d´emonstration. Par exemple, l’application Ψ d´efinie par

Ψ(P) :X 7→ P(X) X

n’est pas endomorphisme deE, puisque Ψ(P) n’est pas n´ecessairement un polynˆome.

2. Un calcul rapide montre que Φ(1) = 0, et que pour tout k ∈ {1, . . . , n}, on a Φ(Xk) =Xk−1.

Ainsi la matrice de Φ dans la base canonique de Rn[X] est une matrice avec des 1 sur la surdiagonale et des 0 ailleurs.

2/4

(3)

3. Soit λ ∈ R, alors la matrice de Φ−λId dans la base canonique est une matrice triangulaire sup´erieure dont les coefficients diagonaux valent−λ. Ainsi

χΦ(λ) = det(Φ−λId) = (−λ)n+1.

La seule racine deχΦ est 0. Donc Φ n’a qu’une seule valeur propre : 0.

4. Puisque 0 est valeur propre, ker(Φ) est non nul. Pour le d´eterminer, on r´esout Φ(P) = 0, ce qui conduit `a

∀X ∈R, P(X) = P(0),

ainsi ker(Φ) est constitu´e des polynˆomes constants. C’est un espace vectoriel de dimension 1, on peut noter

ker(Φ) = vect(1)

(Remarque : dans cette notation, 1 signifie la fonction polynomiale X 7→1).

Par le th´eor`eme du rang,

rg(Φ) = dim(E)−dim(ker(Φ)) =n+ 1−1 =n.

Exercice 4

1. Si c=d= 0, alors A est une matrice par bloc, et un calcul rapide montre que det(A) =

a −b b a

×

a −b b a

= (a2+b2)2. 2. On d´eveloppe par rapport `a la premi`ere colonne :

det(A) =a

a −d c d a −b

−c b a

−b

−b −c −d d a −b

−c b a

+c

−b −c −d a −d c

−c b a

−d

−b −c −d a −d c d a −b

.

On pose

P(a) =

a −d c d a −b

−c b a et la r`egle de Sarrus fournit

P(a) = a3+a(b2+c2+d2),

ainsi P est un polynˆome unitaire de degr´e 3. Des calculs similaires montrent que les fonctions Q,R etS d´efinies par

Q(a) =

−b −c −d d a −b

−c b a

, R(a) =

−b −c −d a −d c

−c b a

et S(a) =

−b −c −d a −d c d a −b

,

sont des polynˆomes de degr´e 2.

3/4

(4)

3. Notons que aP(a) = a4 +Pe(a), avec deg(Pe) = 2. Ainsi d’apr`es la question pr´ec´edente,

det(a) =a4+Pe(a) +Q(a) +R(a) +S(a), et on obtient la r´eponse en posant T =Pe+Q+R+S.

4. Un calcul ´el´ementaire montre que

tAA= (a2+b2+c2+d2)I4 5. D’un cˆot´e, on a

det(tAA) = det(tA) det(A) = det(A)2, de l’autre, la question 4 nous indique que

det(tAA) = (a2+b2 +c2+d2)4, ainsi

det(A) =±(a2+b2+c2 +d2)2.

6. D’apr`es les questions pr´ec´edentes, det(A) est un polynˆome en a de degr´e 4, et de coefficient dominant 1 (c’est-`a-dire que son terme dominant est a4). On d´eduit que

det(A) = (a2+b2+c2 +d2)2.

4/4

Références

Documents relatifs

Calculer, en particulier, le compos´e de deux demi-tours d’axe

Cette derni` ere assertion, qui peut aussi ˆ etre trouv´ ee par la r´ esolution de AX = 2X, repose sur le fait que α 6= 0.. (Notons qu’un calcul direct de N 2 donne le mˆ eme

Rappeler (sans d´ emonstration) le lien entre les valeurs propres d’une matrice diag- onalisable quelconque et son d´ eterminant.. D´ eterminer une matrice de SL 2 ( R ) qui

Remarque : en fait beaucoup m’ont parl´ e de “syst` eme” ou ”d’´ equations indpendantes” pour parler du rang.. Un vecteur ne se met pas au

Montrer que l’ensemble des solutions (x, y) forme un R -espace vectoriel (on ne de- mande pas maintenant de calculer les solutions).. Donner la dimension de cet espace (si

[r]

L’´ ev` enement d´ ecrit ci-dessus est mod´ elis´ e par le sous ensemble des fonctions de M dans I qui sont injectives, not´ e S... On pr´ ef` ere bien sˆ ur une r´ edaction

Il suffit donc de calculer le produit t AA et de chercher sous quelle condition n´ ecessaire et suffisante on retrouve la matrice identit´ e Id 3.. On commence par chercher