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DS 2 - Analyse I CPBX

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

DS 2 - Analyse I CPBX

Exercice 1 Notons que

f(x) = 1

x(x−1)(x+ 1)(x2+ 1). On r´ealise une d´ecomposition en ´el´ements simples :

f(x) = 1 4( 1

1 +x) + 1 4( 1

x−1)− 1 x +1

2( x x2+ 1).

Donc Z

f(x)dx= 1 4

log|x+ 1|+ log|x−1|+ log(x2+ 1)−4 log|x|

+ Constante.

Exercice 2

Un calcul de d´eriv´ee fournit :

x0(t) = 2 + 2

t3, y0(t) = 2 + 2t.

1. Tableau de variation (facile).

2. Points singuliers. On r´esoutx0(t) =y0(t) = 0, on obtientt=−1. Donc (x(−1), y(−1)) est un point singulier. Comme (x(2)(−1), y(2)(−1)) = (−6,2) 6= (0,0), alors un vecteur directeur de la tangente est (−3,1).

(x(3)(−1), y(3)(−1)) = (−24,0) est non colin´eaire `a (x(2)(−1), y(2)(−1)). Donc on a un point de rebroussement du premier esp`ece.

3. Lorsque t → ∞ on a une branche parabolique d’´equation y = x+ 14x2. (Ce n’est pas demand´e de donner l’´equation de la parabole).

Lorsque t → 0 on a une asymptote d’´equation y = 0. Lorsque t & 0 la courbe est au dessus de son asymptote. Lorsquet→0 ett <0 la courbe est en dessous de son asymptote.

4. On r´esout l’´equation x(t1) = x(t2) et y(t1) = y(t2) pour t1 6= t2. En ´ecrivant les deux ´equations on trouve imm´ediatement t1+t2 =−2 et t1t2 =±1. Pour t1t2 = 1, on obtient l’´equation

t21+ 2t1+ 1 = 0.

1

(2)

Ceci impliquet1 =t2 =−1. Ceci ne donne pas un point double car t1 =t2. Pourt1t2 =−1, on obtient l’´equation

t21+ 2t1−1 = 0.

Cette ´equation admet les deux racines suivantes t1 =−1 +√

2 et t2 =−1−√ 2.

Donc il y a un point double.

Exercice 3

Dans un orchestre de 6 personnes, chacun joue d’un instrument de musique (et un seul) parmi 20 choix possibles. Un mˆeme instrument peut tr`es bien ˆetre pratiqu´e par deux personnes diff´erentes, voire plus.

1. NotonsM l’ensemble des musiciens, etI l’ensemble des instruments possibles. Une r´epartition peut-ˆetre mod´elis´ee par une fonction

f :M →I,

qui a un musicien associe l’instrument dont il joue. Ainsi il y a autant de r´epartitions possibles que de telles fonctions, c’est `a dire card(M)card(I). Un calcul rapide founit ensuite

card(M)card(I)= 206 = 26106 = 64000000.

2. Calculons le compl´ementaire de l’ensemble des r´epartitions pour lesquelles au moins deux musiciens jouent d’un mˆeme instrument : il s’agit de l’ensemble des r´epartitions f :M →I pour lesquelles chacun joue d’un instrument diff´erent, c’est-`a-dire

∀(m1, m2)∈M ×M, m1 6=m2 =⇒ f(m1)6=f(m2).

Autrement dit une r´epartion a tous ses musiciens jouant d’un instrument diff´erent si et seulement si la fonction associ´ee est injective. D’apr`es le cours, il y a

6!

20 6

= 20×. . .×15 = 27907200

fonctions de M dans I qui sont injectives. Il y a donc 64000000 −27907200 = 36092800 r´epartitions o`u au moins deux musiciens jouent d’un mˆeme instrument.

3. La probabilit´e cherch´ee est bien sˆur 36092800

64000000 ≈0.56395.

Plus rigoureusement : on mod`elise cette exp´erience al´etoire par l’univers Ω des fonctions de M dans I, muni de la loi de probabilit´e uniforme. L’´ev`enement d´ecrit ci-dessus est mod´elis´e par le sous ensemble des fonctions de M dans I qui sont injectives, not´eS. La probabilit´e de l’´ev`enement S est donc

card(S)

card(Ω) = 36092800 64000000. 2/4

(3)

Exercice 4

Soit n un entier non nul, et soit E un ensemble de cardinaln.

1. Cours

2. D’apr`es le cours, il y a nk

parties deE `ak ´el´ements. En comptant l’ensemble vide, il y a donc

n

X

k=0

n k

= 2n parties de E au total. C’est bien la formule du cours

card(P(E)) = 2card(E).

3. Un couple (A, B) est ´el´ement de P(E)× P(E). Le cardinal de cet ensemble est card(P(E))2, soit 4n. Il y a donc 4n couples (A, B) avec A⊂E etB ⊂E

4. Pour chaque entierk fix´e avec 0≤k≤n, on a kn

ensemblesB de cardinal k. Pour chacun de ces ensembles, on a exactement 2card(B)= 2k ensemblesA inclus dans B.

On a donc au total

n

X

k=0

n k

2k

couples de la forme (A, B) ∈ P(E)× P(E) avec A ⊂ B. Le binˆome de Newton fournit

n

X

k=0

k n

2k = 3n.

Remarque: Il est possible de mettre en forme ce raisonnement de la mani`ere suivante.

SoitE le sous ensemble de P(E)× P(E) form´e des couples (A, B) v´erifiant A⊂B.

Alors on a

E ={(A, B), A∈ P(B), B ∈ P(E)}, autrement dit,

E =∪B∈P(E){(A, B), A∈ P(B)}, et la r´eunion ´etant disjointe,

card(E) = X

B∈P(E)

card({(A, B), A∈ P(B)})

Or, B ´etant fix´e,

card({(A, B), A∈ P(B)}) = card(P(B)) = 2card(B). Donc en partionnant P(B) selon le cardinal de ses ´el´ements :

card(E) = X

B∈P(E)

2card(B) =

n

X

k=0

X

B∈P(E) card(B)=k

2k.

3/4

(4)

Or, k ´etant fix´e, X

B∈P(E) card(B)=k

2k= 2kcard({B ∈ P(E),card(B) = k}) = 2k n

k

.

D’o`u le r´esultat. On pr´ef`ere bien sˆur une r´edaction moins formelle comme celle propos´ee ci-dessus.

5. On poseE ={1, . . . ,50}et on mod`elise cette exp´erience par l’universP(E)× P(E) que l’on munit de la loi de probabilit´e uniforme. On cherche la probabilit´e de l’´ev`enement E, elle est donn´ee par

card(E)

card(P(E)× P(E)) = 3

4 n

.

4/4

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