Samedi 9 Octobre 1909 Bureaux : Rue de la S e r r e , 58

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Vingt-quatrième Année. — N° 81 Prix du numéro : 10 centimes.

Samedi 9 Octobre 1909 Bureaux : Rue de la S e r r e , 58

MffiDEMTIOMOBMÈRE

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— » 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance.

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la Cùanx-de-Fonûs On s'abonne a tous les bureaux de poste.

ANNON6ES Wr-, suisses 20 ct., offres et demandes

de place 10 et. la ligne, étrangères 28 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des. Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Exposition de Bruxelles

Un télégramme de l'Office central suisse pour les expositions, reçu mercredi par la Chambre suisse de l'horlogerie, annonçait cpie l'on avait obtenu que l'horlogerie soit jugée par un J u r y spécial.

D'après les règlements de l'exposition, un jury spécial n'est accordé qu'à un grou- pe composé de 160 exposants au moins, exceptionnellement à un groupe légèrement inférieur. On peut donc admettre q u e l'hor- logerie française, allemande, anglaise et peut-être américaine sera fortement repré- sentée à Bruxelles, puisque, jusqu'ici, la Suisse ne met en ligne q u ' u n e vingtaine d'exposants.

Cette constatation doit engager nos prin- cipales maisons à revenir sur leur attitud . négative, car nous devons atteindre i moins le chiffre de 25 exposants annoncé.

Le Secrétaire général de l'Office central suisse pour les expositions sera absent d u pays pour quelques jours. A son retour, une réunion générale des exposants sera convoqué. E s p é r o n s q u e , d'ici là, de nou- velles adhésions seront recueillies.

Est-il permis de travailler

((plus que les autres»?

Le LJ septembre dernier, sur un chan- tier du Métropolitain de l'avenue de Vil- liers, l'approvisionneur de mortier Antoine Theieygeol reprochait à l'ouvrier maçon

Chiquet de trop travailler.

— Tu vas, disait-il, nous faire le plasir de déguerpir immédiatement. T u produis trop !

M. Chiquet recevait bientôt sur le visage un énergique coup de poing.

Poursuivi devant la neuvième chambre, présidée par M. Jules Pacton, pour violen- ces et voies de fait, M. Thereygeol a pré- senté ces explications :

En approvisionnant les maçons sur le chantier, je remarquai que Chiquet avail bâti une épais-

seur de 40 centimètres environ de plus que ses camarades. Je lui dis alors: «Ecoutez, Chiquet, vous n'êtes pas raisonnable... N'allez pas si vite en besogne. Attendez vos camarades. Reposez- vous un peu... Vous êtes trop en avance...» Il

m'a répondu : «Je vais continuer à travailler. Si tu n'es pas un «feignant», empéche-m'en ! » A ce mot de «feignant», je n'ai pu me contenir.

Mais j'affirme n'avoir pas donné l'ordre à Chiquet de quitter le chantier.

Appelé à la barre, comme témoin, M.

Chiquet a déclaré retirer sa plainte.

Mais M. le substitut Granié ne s'est pas associé au désir de M. Chiquet. Il a récla- mé une peine sévère contre le prévenu, qui, après plaidoirie de M

^e

René D u p r é , a été condamné à un mois d ' e m p r i s o n n e - ment.

Le prix des montres américaines Il faut croire q u e l'on s'attend, aux Etats-Unis d'Amérique, à une sérieuse re- prise d'affaires. E n effet, l'Elgin et les W a l - tham, ont augmenté leurs tarifs de vente, dès le 20 septembre.

Par contre, l'Ulinois Watch Company, de Springfield, maintient ses tarifs actuels.

Mais peut-être celle élévation de prix est-elle simplement un effel de l'application du nouveau tarif douanier.

Contre la concurrence déloyale Le 1

e r

octobre .est entrée en vigueur dans toute l'Allemagne la nouvelle loi contre la concurrence déloyale. Ses principales dis- positions, que nous reproduisons d'après un journal de Francfort, méritent d'être si- gnalées.

Toute personne qui dans ses relations com- merciales commet des actions contraires aux usages honnêtes peut être assignée en cessa- tion de ses pratiques et en dommages-intérêts.

Ces dispositions s'appliquent également à des in- dications fausses sur la nature, l'origine, la fabri- cation, le prix et la quantité des marchandises, ainsi que sur l'objet et la cause de leur vente. La mise en vente de marchandises provenant de faillites sera autorisée comme par le passé, mais leur organisateur devra fournir au préalable un état complet des marchandises mises en adjudi- cation. Il sera interdit d'intercaler des marchan- dises étrangères dans le stock des objets vendus par occasion. Seront limitées les ventes dites

«ventes de saisons» ou «inventaires». L'organi- sation de «semaines de vente à prix réduits ou de journées de solde exceptionnelles« sera seule- ment tolérée dans les circonstances spéciales.

Dans tous les cas, la publication d'indications contraires à la vérité sera l'objet d'une contra- vention.

Un autre chapitre de la nouvelle loi in- terdit de publier des renseignements inexacts sur la personne, les marchandises et la situation commerciale d'un concur- rent. Il est également interdit de payer ou de recevoir de l'argent pour léser les inté- rêts d'un tiers, d'inviter un salarié à trahir les secrets de fabrication ou les procédés de travail employés p a r son patron. Sont enfin interdits l'emploi des raisons sociales créées pour t r o m p e r l'acheteur, l'imitation des marques de fabrique déposées. La per- sonne lésée peut demander des dommages- intérêts.

Informations

Les intéressés peuvent se renseigner sur les maisons

A r o n S c h w a r z b a r t , II, Patzmanitengasse, 8, et R u d o l f W y m l a t i l ,

II, Nickelgasse, 3, tous deux à V i e n n e (Autriche) au Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce, à La Chaux-de-Fonds.

Lettre de Grande-Bretagne

— De la Propriété industrielle —

L'article 2? de la loi anglaise sur les brevets

de 1903.

Suite et fin (voir notre numéro du 9 octobre).

Quant au brevet Hœgner, la défense de Kœr- ting et Malinesen, qui en étaient titulaires, était moins forte. Comme fabriquées en Grande-Bre- tagne, ils ne pouvaient compter que lös lampes de la British Westinghouse Company, qui ex- ploitait en vertu de la licence de 1906; jamais ils n'avaient cherché à établir eux-mêmes une fabri- que. Mais leur brevet ne pouvait être valable que si le brevet Bremer était nul pour discomfor-

mity (description complète ne correspondant pas

à la description provisoire). Il y avait eu depuis longtemps des procès pendants à ce sujet, et cela constituait une excuse pour ne pas risquer l'éta- blissement d'une fabrique, d'autant plus que leur licence du brevet Bremer pouvait prendre fin après la première période de 5 ans, en 1911.

S'il est décidé que le brevet Bremer est nul et

le brevet Hœgner valide, Kcerting et Mathiesen

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im- i

506 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

auronl à prendre immédiatement les mesures né- cessaires pour fabriquer en Angleterre, s'ils ne veulent pas voir leur brevet révoqué. Quand à présent, le juge estime qu'il y a lieu d'accepter Comme suffisantes les raisons qu'ils donnent pour expliquer le peu d'importance de leur fabri- cation actuelle; en conséquence, il infirme aussi la décision du Contrôleur au sujet de ce brevet, en refusant de le révoquer.

Ainsi donc, il est bien établi que, si le breveté n'a pas fait de son droit un usage tendant à di- minuer la part qui revient à la Grande-Bretagne dans la fabrication de l'article ou l'exploitation du procédé breveté, même quand la fabrication britannique représente une proportion bien moin- dre que la moitié de la fabrication totale, il n'y a pas nécessairement lieu à révocation. L'impor- tation même, par des licenciés du breveté, dans une proportion supérieure à la fabrication en Grande-Bretagne, n'est pas par elle-même une cause de déchéance.

Nous aurons résumé les principes fondamen- taux d'interprétation établis par M. le juge Par- ker dans son jugement du 26 mars quand nous aurons rappelé ce qu'il pense de l'application de la loi nouvelle aux brevets délivrés avant sa pro- mulgation. Pour lui, la loi de 1907 s'applique à ces brevets comme aux autres, et il n'y a pas là de quoi se plaindre d'une rétroactivité lésant les droits acquis. En effet, la formule même dont s'est toujours servie la Couronne dans l'octroi du brevet implique pour elle le droit d'aunuler la concession de monopole s'il en est fait un usage préjudiciable ou gênant pour les sujets du Roi.

La loi de 1902, en permettant la révocation d'un brevet exploite principalement à l'étranger, n'é- tait déjà qu'une application de cette idée. Cepen- dant, le juge pense que dans certains cas on pourra admettre, de la part de ces brevetés anté- rieurs à la loi, comme explication suffisante, des excuses qui ne seraient pas favorablement ac- cueillies si elles étaient fournies par des titulai- res de brevets postérieurs à la loi. Il y a là en- core une situation de fait qui devra être appréciée à ce point de vue dans chaque espèce.

La Propriété industrielle a donné au fur et à mesure de leur publication dans les journaux spéciaux anglais le texte des décisions du Con- trôleur sur les demandes en révocation ; il nous paraît donc utile de les rappeler ici ; remarquons d'ailleurs que celles qui sont antérieures au juge- ment du 26 mars de M. le juge Parker ont perdu toute valeur d'interprétation, en ce qu'elles se- raient contraires aux principes établis dans ce jugement.

En dehors des jugements du juge de la Haute Cour, nous ne pouvons trouver dans les décisions du Contrôleur que des indications d'opinion sus- ceptibles d'être revisées si elles sont frappées d'appel, et qui ne donnent pas de garanties suffi- santes pour guider la conduite des brevetés.

Dés maintenant, on peut, dans les jugements du 26 mars (brevet Hatschek) et du 25 mai (bre- vet Bremer et Hœgner), trouver les principes di- recteurs suivants :

l

ç \\ doit y avoir en principe dans le Royaunie-

Uni une fabrication réelle correspondant à la part que l'industrie britannique peut légitimement revendiquer dans l'exploitation totale du brevet, étant donné ce qui se fait à l'étranger;

2° Les excuses pour l'insuffisance de fabrica- tion ne seront, le plus souvent, admissibles que si le breveté n'a donné à l'industrie étrangère aucune avance ni aucune préférence de traite- ment, soit en négligeant de créer en Grande-Bre- tagne, dès les premiers temps de son brevet, une demande pour les produits ou pour l'emploi des procédés brevetés, soit en accordant aux étran- gers importateurs des licences à des conditions plus avantageuses que celles qu'il offrait ou ac- cordait à l'industrie britannique.

Avec cette interprétation, qui laisse au juge dans chaque espèce une grande latitude d'appré- ciation, lui permettant de tenir compte de l'état de l'industrie britannique par rapport aux indus- tries étrangères, de la nature de l'invention et de la conduite personnelle du breveté depuis le dé- but de son monopole, on peut espérer que la loi soit appliquée de telle sorte que, tout en consti- tuant, comme toutes celles qui proclament l'obli- gation d'exploiter, une gène véritable pour les étrangers sans grand profil pour les nationaux, elle ne retirera pas cependant, comme on l'a craint un moment, toute valeur appréciable aux brevets pris en Grande-Bretagne par les inven- teurs établis hors du Royaume-Uni.

HENRI MESNIL,

D' en droit, Avocat français à Londres.

Augmentation générale

des droits du tarif douanier des Pays-Bas A teneur d'une communication d u con- sulat de Suisse, à Amsterdam, le gouver- n e m e n t néerlandais, en v u e de couvrir le déficit du budget, se propose de soumettre aux chambres un projet de loi relatif à l'augmentation générale des droits d'impor- tation. Cette augmentation ascenderait à 3 0 % , de sorte q u e le droit actuel de S°/o ad valorem serait porté à 6y2°/o. Le sur- plus de recettes à obtenir de ce chef est estimé de 3 à 3 '/2 millions de gulden.

Factures douanières pour la Turquie A teneur du règlement douanier du l

^er

-14 août dernier, toute facture, avec déclaration d'impor- tation, remise à la douane, doit l'être en original et porter la signature autographe de la maison étrangère ou de la fabrique qui vend la marchan- dise et a dressé la facture. La direction générale exige que l'exactitude de la facture soit attestée, par la signature, dans les termes suivants: «Nous attestons par la présente que la facture ci-dessus est exacte et la seule dressée par notre maison, concernant les marchandises mentionnées.» (Si- gnature et date). Les maisons d'importation ont à communiquer cette disposition du règlement aux maisons et fabriques étrangères, dont elles tirent leurs marchandises. Un délai de quatre se- maines leur sera imparti à cette fin et à partir du jour de cette notification. La direction générale compte que toutes factures présentées à la douane à partir du 15-28 septembre de l'année courante, seront dûment signées conformément à la dispo- sition précitée. (Handelsmusem).

Importation et exportation en 1908 Le rapport général d u Département fédé- ral des douanes d o n n e l'aperçu général suivant :

La dépression qui afTecla la marche de l'activité économique durant la seconde moitié de l'année 1907 et le recul d u trafic international des marchandises o n t n o n seulement persisté en 1908, mais se sont même sensiblement aggravés.

E n général le monde des affaires était mieux préparé q u e lors des précédentes crises à faire face au revirement des affai- res qui revient avec une certaine régularité;

ce n'est cependant qu'avec beaucoup de difficulté et grâce à de lourds sacrifices q u e quelques industries, particulièrement at- teintes p a r la baisse notable des prix de certains produits importants, o n t pu se plier à la nouvelle situation.

Gomme la dépression industrielle sévis- sait n o n seulement dans les Etats qui jouent un rôle p r é p o n d é r a n t dans l'indus- trie, mais dans presque tous les pays d u m o n d e et tout spécialement dans les ré- gions q u i , dans les divers continents, o n t pris dès le début de ce siècle un dévelop- pement extraordinairemenl rapide, la réac- tion a été fortement ressentie par le com- merce suisse et surtout par les industries dont les produits n e sont pas de première nécessité. L'horlogerie, la broderie de co- ton et la fabrication de chocolat avaient poussé leur production à u n point bien su- périeur au x besoins actuels, et les chilfres d'exportation q u e l'on considérait, il y a quelques années encore, comme très satis- faisants sont envisagés maintenant, sous l'influence d u record atteint en 1900/1907, comme absolument insuffisants.

La nécessité de réduire la production s'est fait sentir encore dans d'autres bran- ches d'industrie, notamment dans la fabri- cation des étoffes et des rubans de soie,

dans la filature et le tissage d u coton, etc.

L'industrie des machines a aussi occupé moins d'ouvriers qu'en 1907, quoique de nombreuses commandes, datant de cette dernière année, n'aient été exécutées qu'en 1908, et q u e la production totale pour l'ex- portation ait même dépassé le chiffre at- teint l'année précédente, qui constituait un maximum.

La situation s'améliora vers la fin de l'année p o u r la chappe, les fils de laine peignée et les ouvrages en paille, tandis que p o u r la plupart des autres industries les perspectives continuèrent à rester très peu rassurantes.

L'année heureusement a été bonne p o u r la plus grande partie de la production agri- cole ; l'écoulement des produits de l'indus- trie laitière et du bétail de ferme a été sa- tisfaisant. E n revanche, les prix d e s fruits d'exportation o n t laissé à désirer, la ré- colte ayant été abondante dans l'Europe centrale.

Avis aux industriels de la montre Le remarquable travail de M. le profes- seur P . Berner, sur quelques m o u v e m e n t s américains, vient de paraître en u n e forte brochure grand in 4°, avec trois planches hors texte et de très n o m b r e u x clichés.

MM. les fabricants d'horlogerie, particu- liers et Directeurs des Ecoles qui désire- raient se procurer cet intéressant travail, peuvent adresser leurs demandes à M. B.

Petitpierre, 9, rue Pourtalès, à Neuchàtel, qui s'empressera d'en faire l'expédition, sous remboursement de fr. 10.20.

Le tirage limité à u n certain n o m b r e d'exemplaires, on ne prendra pas d'enga- gement de livraison p o u r les demandes tardives, le petit stock disponible sera sans doute enlevé rapidement.

Brevets d'invention

E n r e g i s t r e m e n t » .

Cl. 71 b, n° 45343. 3 décembre 1908, l'/i h. p.

— Encliquetage pour pièces d'horlogerie. — C H. Golay, fabricant d'horlogerie, Sentier (Vallée de Joux, Suisse). Mandataire: A. Ma- they-Doret, La Chaux-de-B'onds.

Cl. 71 d, n° 45344. 22 octobre 1908, 6

3

A h. p. — Raquetterie. — Gustave Adrien Quartier, 6, Place Chevelu, Genève (Suisse). Mandatai- re: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 d, n° 45345. 23 novembre 1908, 7 y. h. p.

— Ancre perfectionnée pour échappements de pièces d'horlogerie. — Eugène Tissol, horlo- ger, 10, Rue Avocat Bille, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 71 e, n° 45346. 6 novembre 1908, 7 '/. h. p.

— Assortiment, pendant anneau et couronne, pour montres. — Henry Ginnel, ingénieur- mécanicien, Garden City (E.-U. d'Am.). Man- dataire: A. Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Cl. 72 b, n° 45347, 30 septembre 1908, 7 '/. h. p.

— Transmission pour le fonctionnement des horloges électriques ou autres appareils. —

Aktiebolaget L. M. Ericsson & C°, Stock-

holm (Suéde). Mandataire: E. Blum & C°, Zurich.

Cl. 79 h. n» 45353. I " décembre 1908, 7 \U h. p .

— Procédé de fabrication de cercles en plaqué or d'une seule pièce, sans joint ni soudure. —

« La Nationale », (S. A.). Usines fusionnées

de matières ouvrées d'or, argent, métal, et d'assortiments pour la boîte de montre, Champagne, St-Imier, Saignelégier, Ma- dretsch, St-Iniier (Suisse). Mandataire : A.

Mathey-Doret, La Chaux-de-Fonds.

Modi Mentions.

Cl. 64, n° 34498. 25 juillet 1905, 7 y. h. p. — Pendant de montre avec anneau. — The

Wächter Manufacturing Company, 36,

(3)

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE 507

Pearl Street, Hart-ford (Connecticut, E.-U.

d*Am.). Mandataire: H. Kirchhofer c i - d e v a n t Bourry-Séquin & Go., Zurich. Licence selon déclaration du 28 juin 1900, en faveur de a La Nationale », société anonyme, Genève(Suisse), enregistrement du 10 septembre 1909.

Gl. 85 a, n° 42929. 18 janvier 1908, 6 '/» h . p. — Mandrin pour le polissage de vis pour l'horlo- gerie et la petite mécanique. — Paul Jung;

mécanicien, Court (Suisse). Mandataire: A.

Malhey-Dorel, La Ghaux-de-Fonds. Licence selon déclaration du 2 septembre 1909, en fa- veur de Hänni & O , fabricant d'horlogerie, Court (Suisse); enregistrement du 11 septembre 1909.

R a d i a t i o n s .

Montre perfeclionnée à double Montre à grand barillet.

Mécanisme de remontoir et de Montre à m a r c h e de longue Fourchette d'échappement à

du Gl. 64, nu8 9 6 3 .

tour d'heures.

Cl. 64, n° 28246.

Cl. 64, n° 28678.

mise à l'heure.

Cl. 64, n° 30752.

durée.

Cl. 64, n°. 36730.

goupilles, perfectionnée Cl. 64, n° 36828. Montre.

Cl. 71 a, n° 43499. Mouvement de m o n t r e . Cl. 71 a, n° 43659. Mouvement de montre

genre dit «Roskopf ».

Gl. 71 c, n° 44246. Pièce d'horlogerie permettant de connaître l'heure par le toucher.

Cl. 71 d, n° 44247. Echappement de pièce d'horlogerie.

Cl. 71 f, n° 43504. Mouvement de montre à calotte.

01. 71 k, n° 43064. Mécanisme de • transmission du mouvement d'un mobile d'une pièce d'horlogerie à u n disque portant des indications et devant se déplacer p a r fractions de tour suc- cessives.

Cl. 94, n° 43677. Bague extensible.

Cl. 94, n° 43678. Bijou avec organe souple et extensible.

Le mouvement perpétuel

On admet, dans le monde des savants, que le mouvement perpétuel est u n e chimère et que tout ce qui commence finit.

Telle n'est pas l'avis d'un monsieur Guiliani à Aquila (Tessin) qui publie sans succès d'ailleurs, une. annonce sur son mouvement perpétuel, mais qui, ne désarmant pas devant l'indifférence de ses concitoyens, nous écrit une lettre dont nous détachons les passages s u i v a n t s :

« J ' a i trouvé le mouvement perpétuel applica- b l e a u x pendules, mais je ne suis pas en me-

« sure de donner suite à l'affaire, pour cause d'in-

« suffisance de moyens financiers.

« L e s petites épreuves que j ' a i faites s u r le

«mouvement perpétuel, me donnent bonne satis-

« faction, mais mes moyens financiers ne me

« permettent pas de construire un grand modèle

«et de faire breveter l'invention. »

Avis à ceux qu'intéresse le problème du mouvement perpétuel, insoluble pour beaucoup, mais que s'imaginent pouvoir résoudre, .bon nombre de chercheurs.

Raison sociale incomplète

La Leipziger Uhrmacher - Zeitung, en- carte un grand prix-courant d'une maison d'horlogerie de notre ville, qui s'intitule

«Vereinigte Uhrenfabriken». Renseigne- ments pris au registre du commerce, cette raison sociale est incomplète et il faut la rétablir comme suit :

Vereinigte Uhrenfabriken, Weill & Engel.

Nouvelles diverses

La n a t a l i t é e n B e l g i q u e . — Les statistiques officielles qui viennent d'etre publiées indiquent un fléchissement sensible de la natalité en Bel- gique. Les naissances, qui étaient de 193.230 en 1900, sont tombées 183,046 en 1908. C'est surtout dans les grandes villes et dans les provinces wal- lonnes que ce fléchissement s'accuse le plus, tan-

dis que les campagnes flamandes maintiennent à peu près l'ancienne proportion. La population totale au 31 décembre 1908 était de 7.386.444 habitants; la seule province de Brabant avec la ca- pitale entre dans ce total pour plus de un million et demi d'habitants.

Les caisses d'épargne françaises en 1907

Le « J o u r n a l Officiel » a publié le compte rendu des opérations de la Caisse nationale d'épargne postale et des Caisses d'épargne ordinaires en 1907. A la Fuite de cetle publication, le ministre du travail et de la prévoyance sociale a]établi un tableau résumant ces deux comptes jrendus et présentant lé mouvement général de [l'épargne pendant celte année :

Au 1e r janvier 1907, il existait 12,481,044 livrets en cours. Le solde du aux déposants était de fr.

4,777,226,435.53, ce qui représentait une moyenne de fr. 382.75 par livret.

Dans le courant de l'année, il a été ouvert 1,049,696 livrets nouveaux, dont 1,045,860 à des particuliers et 3836 à des sociétés ; en faisant état de 29,363 livrets ouverts à la suite de transfert de caisse à caisse, le nombre des livrets nouveaux s'élèverait à 1,079,059 ; il en a été soldé 712,504 ; finalement, au 31 décembre 1907, il restait en cours 12,847,599 livrets, soit une augmentation de 366,555 ou 2 , 8 5 % . Le solde dû qui, à la fin de 1906, était de fr. 4,777,438,478.04, s'est élevé à la fin de 1907 à 4,981,115,785.15, et la moyenne de chaque compte s'est élevée à près de fr. 388, d'où un accroissement du solde de fr. 203^677,307.11, et u n e augmentation d'environ fr. 5 s u r la moyenne de chaque compte.

En 1882, il existait dans les caisses d'épargne françaises, 464,893 livrets pour une somme de fr. 1,802,400,000. En 1907, ces chiffres montaient à 12,847,599 livrets pour u n e somme de fr.

4,981,115,000.

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