Mercredi 15 Juillet 1891.

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Cinquième année. — N

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57.

P r i x d u n u m é r o 1Θ c e n t i m e s

Mercredi 15 Juillet 1891.

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L a fin d ' u n s y n d i c a t

La nouvelle de la dissolution immédiate du syndicat des fabriques d'ébauches, an- noncée au public horloger par un télé- gramme publié dans notre numéro du 41 courant, a été accueillie partout avec une profonde stupéfaction. Forts de la convention conclue le 26 février 4890 entre le syndicat et les établisseurs adhé- rents, ces derniers avaient cru de bonne foi que la clausa portant que la conven- tion ne pouvait être résiliée qu'avec un avertissement de six mois serait respectée.

Il n'en a rien été; le syndicat n'existe plus, la convention est rompue; le délai d'avertissement n'est pas respecté et les délégués des établisseurs contractants n'ont pas môme été convoqués pour en- tendre l'exposé des motifs qui poussaient le syndicat des ébauches dans la voie où il est entré.

Au point de vue de la forme, c'est d'une désinvolture complète. Au point de vue du fond, c'est la rupture brutale et sans phrases d'engagements sollicités et régulièrement contractés. Nous disons d'engagements sollicités; en effet, dans sa circulaire du 18 décembre 1890, la chambre syndicale des ébauches exposait la situation qui était faite aux syndiqués par la dissidence, affirmait que dans l'état actuel des choses il n'avait d'autre arme pour se défendre que la suspension de son tarif et adressait aux établisseurs l'appel suivant:

Consentez à vous engager à ne plus rien acheter aux fabriques qui ne feront pas partie du syndical, dont les rangs sont et resteront d'ailleurs toujours ouverts à tou- tes les fwnnes volontés.

. Et, en réponse à cet engagement de votre part, le syndicat s'engage à ne dis- cuter et adopter de tarif que dans des

réunions plènieres m vos mandataires siégeront en nombre de voix égal à celui des fabriques syndiquées.

C'est à la suite.de cetledemande qu'une campagne pour recueillir les adhésions était, ouverte. Un millier d'établisseurs signaient l'adhésion et le syndicat des ébauches était consolidé.

Que s'esl-il passé ' a l'assemblée géné- rale de vendredi 10. courant, du syndicat des fabriques d'ébauches?

La grande majorité des établissements syndiqués était favorable à la continuation du syndicat; ou tout au moins ne voulait pas entendre parler de rompre la con- vention passée avec les établisseurs adhé- rents sans respecter la clause prévoyant un avertissement réciproque de six mois, ou sans les informer des nécessités aux- quelles le syndicat envisageait devoir obéir.

Mais un incident s'est produit.

La fabrique d'horlogerie de Fontaine- melon — le plus important des établis- sements syndiqués — a déclaré vouloir sortir du syndicat dans un délai de quinze jours et, sur l'observation qui lui a été faite que c'était contraire aux lois du syn- dicat qui prévoient qu'une démission n'est effective qu'une année après la date où elle a été donnée, elle a déclaré qu'elle attendait de pied ferme tout procès que le syndicat pourraitlui intenter pour cause de cette sortie anticipée.

Ce coup de force fort inattendu, a jeté un certain désarroi dans l'assemblée.

Devant cet ultimatum, la majorité a en- visagé que la situation était intenable.

Pour faire un procès, il fallait maintenir le syndicat, y compris la fixité des tarifs qui est à sa base et lutter pendant tout Ie temps qu'il durerait — et l'on sait qu'il est aisé de faire durer un procès pendant

des mois et des années — contre un éta- blissement libre de se mouvoir à son aise.

La lutte se présentait dans des condi- tions qui ont paru inégales ; le syndicat a capitulé devant l'un de ses membres.

Voilà ce qui ressort des renseignements qui nous ont été communiqués sur cette mémorable assemblée. Nous les livrons sans commentaires à l'appréciation des intéressés.

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Un souvenir de l'assemblée plénière du 26 février nous revient. A un moment où l'un des délègues des établisseurs de- mandait si les concessions consenties par les fabriques d'ébauches étaient les der- nières, il lui fut répondu que le syndicat était arrivé à l'extrême limite des avan- tages qu'il pouvait accorder aux établis- seurs adhérents et, qu'exiger plus, c'était le placer dans l'obligation de diminuer les salaires ouvriers.

Si celte affirmation était exacte alors,

— et nous ne nous permettrons pas d'en douter — elle l'est encore aujourd'hui.

Dès lors, aucune baisse des tarifs ne se- rait à craindre, car les ouvriers de l'é- bauche sauraient résister à toute tenta- tive de baisse et une lutte entreprise sur ce terrain leur assurerait la sympathie gé- nérale et l'appui de leurs collègues de toutes les autres parties. Quant à croire que les fabriques d'ébauches vont entrer, de leur plein gré, dans la période des dé- ficits pour la seule satisfaction d'être re- devenues libres, nous hésitons à le croire.

Alors pourquoi se donner tant de peine pour démolir en une heure ce qui avait coûté tant d'efforts à édifier?

Cette fin d'un syndicat n'est pas une

belle fin et les faits qui l'ont amenée de

même que les incidents qui ont accom-

pagné le dernier acte, laissent une impres-

278 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE sion pénible que n'effaceront pas des con-

sidérations tirées de l'impossibilité d'en sortir autrement· Vraiment, on était en droit d'attendre mieux d'une institution qui groupait des éléments recrutés dans les couches élevées de notre population industrielle.

Le syndicat des fabriques d'ébauches réalisait le type le plus parfait du syndi- cat libre. Sa chute lamentable et les cau- ses qui l'ont produite constituent le plus puissant argument pratique que l'on puisse invoquer en faveur des syndicats obliga- toires. Curieuse conséquence que n'ont sans doute pas prévue les auteurs de la débâcle si malheureusement provoquée.

Et maintenant, que les établisseurs y réfléchissent à deux fois avant d'augmen- ter leurs provisions d'ébauches. En dehors de ce qui est strictement nécessaire à la satisfaction de leurs besoins journaliers, ils feront bien de suspendre complètement leurs achats, jusqu'à ce que la situation créée par la brusque disparition du syn- dicat ait été examinée au sein de leurs associations, dans ses causes et dans ses conséquences.

Syndicat des fabricants d'horlogerie des cantons de Berne et Soleure Les membres du Syndicat ont reçu la cir- culaire dont le texte suit :

Bienne, le 11 juillet 1891.

M

Vous avez appris par notre organe la Fédé- ration horlogère, que l'assemblée générale du Syndicat des fabriques d'ébauches du 10 courant, avait prononcé la dissolution immé- diate du syndicat, sans tenir aucun compte de la convention qui le lie avec les établis- seurs adhérents.

En présence d'une situation dont la gra- vité n'échappera à personne, nous vous con- voquons d'urgence en assemblée générale pour mercredi 15 courant, à 3 h. de l'après- midi, au Bielerhof, à Bienne.

ORDRE DU JOUR :

Mesures à prendre en suite de la dissolu- tion dusyndicatdesfabriquesd'ébauches.

Nous comptons que tous les membres du syndicat comprendront l'absolue nécessité d'assister à cette importante assemblée, et nous vous saluons, M , bien sincèrement.

. La présente convocation s'adresse aussi à tous les établisseurs adhérents des cantons de Berne et Soleure.

Pour le bureau de la Chambre syndicale : Le président : H . T l u i l m n n n . Le secrétaire : V. H u g u e n i n .

Syndicat des patrons monteurs de boites argent

Les monteurs de boîtes d'argent habitant la Suisse réunis à Saint-Imier le 12 juillet écoulé ont décidé de constituer un nouveau syndicat sur des bases plus économiques.

La chambre syndicale a été constituée comme suit :

Président :

M. Jules Bréguet-Bréting, Tramelan.

Vice-Président : M. Fritz Renfer, St. Imier.

Secrétaire :

M. Rénold Ramseyer, Villeret.

Assesseurs:

M. Paul Jacky, Bienne.

M. Straub, Soleure.

Le bureau a été chargé par l'assemblée d'envoyer à tous les monteurs de boîtes de la Suisse un questionnaire pour connaître leurs opinions :

Io Sur le terme de crédit à fixer pour la suite.

2° Sur le système à adopter pour la tarifica- tion des façons, soit : prendre le bénéfice basé exclusivement sur le tarif ouvrier en laissant de côté la majoration sur la matière ou continuer avec l'ancien sys- tème.

3° S'il y a lieu d'établir des tarifs de ré- gion.

Quand les questionnaires auront été rem- plis par les intéressés et qu'ils seront par- venus entre les mains du président, celui-ci convoquera une nouvelle assemblée de tous les monteurs de boîtes de la Suisse, à Trame- lan dans le courant du mois d'Août. Celte assemblée aura pour but d'adopter définitive- ment les termes maximum de crédit, la tari- fication des façons et de la cote de l'argent et éventuellement des tarifs de région.

Le bureau est en outre invité à faire les démarches nécessaires pour renouveler la convention qui existait entre les patrons monteurs de boîtes d'argent de Besançon et l'ancien- syndicat suisse et de faire les dé- marches analogues auprès de la Fédération des ouvriers pour continuer la convention qui avait été passée avec eux et l'ancien syn- dicat.

Tarif français

Nous empruntons au Moniteur de la bi- jouterie et de l'horlogerie les données sui- vantes sur le tarif concernant l'horlogerie adopté par les chambres françaises. Nous aurons l'occasion d'y revenir.

Tous les numéros suivants ont été adoptés sans discussion.

«N° 499 (suite). — Mouvements de mon- tres sans boîtes :

« Si l'échappement est à ancre ou autre, la douzaine ; 45 fr. t. g. ; 24 fr. t. m. » — (Adopté.)

« N0 500. — Montres finies sans compli- cation de système avec boîte en or:

« Si l'échappement est à cylindre, la pièce : 6 fr. t. g. ; 3 fr. 25 t. m.

« — Si l'échappement est à ancre ou autre : 7 fr. t. g. ; 4 fr. 25 t. m. — (Adopté.)

« N0 500 bis. — Montres finies sans com- plication de système avec boîte en argent :

« Si l'échappement est à cylindre, la pièce : 2 fr. t. g. ; 1 fr. 25 t. m.

« — Si l'échappementestâancre ou autre : la pièce : 3 fr. t. g. ; 1 fr. 75 t. m. » — (Adopté.)

500 ter. — Montres finies, sans complica- tion de système, avec boites en toute autre matière précieuse :

« Si l'échappement est à cylindre, la pièc.1 : 2 ir. t. g. ; 75 centimes t. m.

«— Si l'échappement esta ancre ou autre, la pièce : 2 fr. 50 t. g. ; 1 fr. 25 t. m. » — (Adopté.)

« N0 501. — Montres compliquées (répéti- tion), chronographes, secondes indépen- dantes, chronomètres de poche, quel que soit le genre de l'échappement, boites en or, la pièce : 20 fr. t. g. ; 15 fr. t. m. » — (Adopté.)

<c N0 501 bis. — Montres compliquées (ré- pétition), chronographes, secondes indépen- dantes, chronomètres de poche, quel que soit le genre de l'échappement, boîtes en ar- gent, la pièce : 15 fr. t. g. ; 8 fr. t. m. » — (Adopté.)

et N0 501 ter. — Mor.tres compliquées (ré- pétition), chronographes, secondes indépen- dantes, chronomètres de poche, quel que soit le genre de l'échappement, boites en matières non précieuses, la pièce : 10 fr. t. g. ; 5 fr.

t. m. » — (Adopté.)

« N0 502. — Compteurs de poche de tous genre (podomètres, etc.), môme droits que les montres ordinaires (N0 500 fer). » — (Adopté.)

« N0 503. — Boîtes de montres en or, la pièce: 3 fr. t. g. ; 2 fr. 25 t. m.

« — En argent, la pièce : 1 fr. t. g. ; 60 centimes t. m. ;

« — En matières non précieuses, la pièce : 50 centimes t. g. ; 25 centimes t. m. » — (Adopté.)

« N0 504. — Mouvements de pendules, d'horloges, de réveils, de jouets mécaniques, de tétégraphes, de compteurs, et en général tous les mouvements dits d'horlogerie autres que ceux des montres, complets ou incom- plets, sans moteur ou pourvus d'un moteur ou d'un système moteur quelconque, les IvOO kilog. : 103 fr. t. g. ; 75 fr. t. m. » — (Adopté.)

« 504 bis. — Pendules et horloges de tous genres à poser ou a suspendre, pourvues d'un moteur ou d'un système moteur quelconque.

Réveils de tous genres, les 100 kil. ; 250 fr.

t. g. ; 125 fr. t. m. » — (Adopté.)

« N0 508. — Pt tites boîtes à musique me- surant moins de 20 centimètres de longueur, les 100 kil.: 120 fr. t. g. ; 90 fr. t. m . )

— (Adopté.)

β N^u 509. — Fournitures d'horlogerie, lee 100 kilog. : 80 fr. t. g. ; 50 fr. t. m. » — (Adopté.)

« Note B. — Sont taxées au même prix que les mouvements, les platines et les fausses platines de ces mouvements du petit ou du gros volume, quelles que soient d'ail- leurs les formes de ces platines ou fausses platines. » — (Adopté.)

La journée de travail

C'est principalement au sujet de la durée de la journée de travail pour les personnes protégées que l'on s'est battu hier au Sénat français,où la lutte s'est poursuivie. M.Lecomte est venu défendre la journée de 11 heures, ou nom de l'industrie lainière du Nord : avec dix heures, a-t-il dit, vous placerez nos in- dustriels dans des conditions d'infériorité notoire à l'égard de la concurrence étrangère, car aucun pays n'est encore descendu aussi bas dans la réglementation du travail; on sera forcé de réduire les salaires des ouvriers, et sous peu vous devrez abroger vous-mêmes la loi que vous aurez faite dans un accès d'il- lusion passagère; la seule solution pratique est la journée de onze heures, qui nous ache- minera tranquillement et sans secousse vers celle de dix heures.

M. Maxime Lecomte a rencontré de vigou- reux contradicteurs dans deux grands indus- triels, l'un du Nord, l'autre de Normandie, MM. Scrépel et Richard Waddington. M.

Scrépel a célébré sur un ton lyrique les mé- rites moraux et commerciaux de la journée de dix heures, pour les hommes comme pour les femmes, en s'appuyant sur de nombreux exemples. De son côté, M. Waddington, s'au- torisant de sa propre expérience, a contesté que la réduction de la journée dût entraîner un abaissement des salaires ; pour les tissa-

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 279

ges, selon lui, on peut, à peu de choses près, maintenir la production au même niveau, tant en activant les métiers qu'en profitant du zèle de l'ouvrier, d'autant plus excité que son labeur est moins prolongé; pour les fila- tures, il n'en est pas tout à fait de môme, car le rôle de la machine y est prépondérant et la machine ne peut être poussée indéfiniment, maison rétablira aisément l'équilibre, comme on l'a fait dans les maisons où l'on a suppri- mé le travail de nuit, par une amélioration de l'outillage. M. Tolain, enfin, a cité un exemple topique : à Saint-Chamond, grand centre industriel de la Loire, les patrons viennent de s'entendre pour réorganiser le travail ; ils ne font plus rien la nuit ; ils ont réparti la besogne entre deux équipes, qui ne fournissent chacune, durant le jour, que huit heures et demie de travail effectif et, ce- pendant, ni la production n'a baissé, ni les salaires n'ont été réduits.

Dix heures pour les enfants et les filles mineures, onze pour les femmes, telle est la solution mixte à laquelle s'est arrêté hier le Sénat, sauf à la modifier en seconde lecture.

On est revenu ensuite à l'article 1er, qui, vous vous en souvenez, avait été renvoyé à la com- mission : il a été décrété que l'atelier de fa- mille, excepté de l'application de la loi, pour- rait comprendre des manoeuvres et apprentis recrutés hors de la famille ; que la loi y sera cependant applicable, si l'on y pratique une industrie dite dangereuse, insalubre ou in- commode; et qu'enfin, si l'on y emploie des moteurs mécaniques, l'inspecteur aura le droit d'y prescrire les modifications d'instal- lation nécessaires pour assurer la sécurité des personnes protégées. Aujourd'hui, c'est le travail de nuit pour les femmes qui va être discuté ; son interdiction est probable.

T r a i t é s de commerce

Italie. — Les dépêches de Rome annoncent qu'il sera fait toutes les concessions possibles pour aboutir avec la Suisse.

Les instructions données aux plénipoten- tiaires italiens, qui vont prendre part aux négociations commerciales à Berne, sont très libérales, car le gouvernement attache une réelle importance à la conclusion d'un traité avec la Suisse.

De ce traité sortira, on l'espère, une amé- lioration, sans cependant de grandes diminu- tions sur les droits d'entrée. L'Italie fera d'im- portantes concessions sur les articles indus- triels pour éviter une guerre de tarifs.

Le gouvernement a maintenant l'assurance que la France ne concédera rien ; elle n'abo- lira pas même les tarifs différentiels. En con- séquence, le cabinet demandera au parlement de remettre ces derniers tarifs en vigueur.

En même temps que la France refusait d'é- couter les propositions italiennes, elle aver- tissait l'Angleterre, la Grèce, la Roumanie et l'Espagne qu'elle était disposée à renouer avec elles des relations commerciales.

Roumanie. — Des avis de Bucharest an- noncent que les traités de commerce avec divers Etats sont arrivé en échéance. Dès ce malin, le tarif général ratifié avant-hier par le Sénat a été appliqué. Avec la Suisse les modifications sont peu sensibles. Pour l'hor- logerie les droits suivants : Montres d'or, la pièce, fr. 6 ; montres d'argent, la pièce, fr. 1 ; montres d'argent avec des parties en or, la pièce, fr. 1,50.

On annonce qu'une masse énorme de mar- chandises encombrent les entrepôts et ma- gasins de douane, les gares de la frontière, les docks et les ports maritimes et les sta- tions fluviales. On espère que Je gouverne-

ment roumain autorisera l'entrée de toutes les marchandises arrivées jusqu'au 10 aux conditions de l'ancien tarif. Toutetois aucun avis officiel n'a été publié jusqu'ici.

NOUVELLES DIVRRSES

I J O Î s u r l e s a p p r e n t i s s a g e s — On apprend que MM. Patek Philipp & Cie., de Genève, ont fait verser à la caisse dj l'Etat de Neuchâtel, à titre de don, une somme de 1000 francs, pour être employée en faveur des pauvres apprentis horlogers qui révéle- raient à l'examen d'heureuses aptitudes et dont il y aurait lieu de compléter et de per- fectionner l'instruction professionnelle.

Berne, 13 juillet.

R é f é r e n d u m . — D'après les dernières informations, le chiffre des signatures re- cueillies dépasse aujourd'hui 47,000 ; le total de 50,000 est assuré.

Berne, 14 juillet.

— Le pétitionnement contre le nouveau tarif général des douanes a réuni 56,000 si- gnatures, dont plus de 30,000 déposées à la chancellerie. Restera l'impression et la dis- tribution de 600,000 exemplaires du projet, puis viendra le délai légal de quatre semai- nes La votation aura lieu dans le courant de septembre.

L i s t e d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur -de- Lis ; Liste dressée lundi 13 juillet 1891, à 5 heures du soir : MM.

Lopez Léonard, Espagne. — Benrubi, Sa- lonique. — Moser, Madrid.

Le rédacteur responsable : Fntz HUGUENIN.

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