• Aucun résultat trouvé

Mercredi 18 Mars 1891.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Mercredi 18 Mars 1891. "

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

Cinquième année. — N

0

23.

P r i x du numéro 10 centimes

Mercredi 18 Mars 1891.

B u r e a u x : R u e Neuve, 19

ABONNEMENTS Un au : Six mois : Suisse . . . 6fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » s Minimum d'une annonce 50 centimes P a r a i s s a n t l e m e r c r e d i e t l e s a m e d i , à B i e n n e Les annonceSj se paient d'avance O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r e a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r é e d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e

e t d e s S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

c o n t r ô l e

Convocation

à Messieurs les membres actifs du syndicat des patrons monteurs de boites argent.

Messieurs,

Sur la demande d'un groupe de patrons, justifiée par le nombre statutaire, le bureau de la chambre syndicale convoque tous les membres syndiqués en assemblée générale extraordinaire pour mercredi, 25 mars cou- rant, dès les 101Z2 heures précises du matin, à l'hôtel du Bielerhof, à Bienne, avec l'ordre du jour qui figure sur la circulaire envoyée aux membres du syndicat.

Syndicat des patrons monteurs de boîtes argent

La chambre syndicale des 'patrons mon- teurs de boîtes argent, nous communique la pièce suivante, avec prière de la publier. Il va sans dira que nos colonnes sont ouver- tes à la maison incriminée, soit à MM. Pfœffli et Marquis, de Genève, s'ils jugent à propos d'exposer leur point de vue dans la Fédéra- tion, organe officiel du syndicat.

Rédaction.

Conflit d e G e n è v e

Le retentissement que ce conflit a déjà trouvé dans la presse ne peut que s'alimen- ter de la solution qui vient de lui être don- née et il est à craindre que les passions mal éclairées et mal dirigées, ne se surexcitent encore, et que l'on ne voie dans ce dénoue- ment tout logique, qu'un coup de jarnac porté à la fois à un collègue et à l'industrie de Genève, par les autres régions horologè- res.

Aussi croyons-nous de notre devoir de pré- venir toute fausse interprétation en contri- buant de notre mieux, à faire connaître le développement graduel de ce litige, tel qu'il résulte des protocoles et des dossiers y re- latifs. Ceci fait, nous pourrons abandonner avec confiance, à l'opinion publique, le juge- ment moral de cet cause.

Avant d'entrer en matière il est nécessaire de faire connaître à tous ceux qui peuvent en ignorer l'existence,que lesyndicat des patrons monteurs de boîtes est lié à Ja fédération des ouvriers par une convention qui repose sur

les bases de la réciprocité. A son dernier renouvellement, soit au 31 décembre 1890, la convention primitive fut complétée par l'adjonction d'engagements réciproques con- cernant la réglementation du travail et des apprentissages. Les liens des deux associa- tions se trouvaient donc resserrés plus étroi- tement encore que par le passé et l'approba- tion générale que ces nouvelles institutions trouvèrent de part et d'autre, parle mieux que tous autres arguments pour leur sagesse voire même pour leur nécessité bien recon- nue.

Or l'application de ces nouveaux règle- ments d'apprentissage fut la source première du différend de la maison Pfœffli et Marquis avec ses ouvriers. Un nommé Grandjean avait été accepté dans l'atelier mentionné, qui ne pouvait justifier la qualité d'ouvrier qu'il s'attribuait parle temps d'apprentissage réglementaire et qui. à part cela, ne faisait point partie de la fédération ouvrière au mo- ment où il fut engagé par ses nouveaux pa- trons. De là deux violations bien manifestes

par la maison Pfœffli et Marquis de la con- vention du travail réciproque d'abord, qui leur défendait d'engager un ouvrier non fé- déré, du règlement d'apprentissage ensuite pour les motifs déjà cités.

' Ces premiers torts ne pouvaient laisser de provoquer le vif mécontentement des ou- vriers et, les patrons s'obstinant à maintenir leurs dispositions à l'égard de Grandjean, ce mécontentement dégénéra subitement en démonstrations ouvertes. Celles-ci se mani- festèrent par l'abandon du travail avant la fermeture réglementaire de l'atelier. Troisiè- me violation, par les ouvriers cette fois, de la convention patronale-ouvrière qui soumet tout différend entre patrons et ouvriers ou entre patron et apprenti à la médiation de l'inspecteur-contrôleur patronal et, cas échéant, au jugement souverain de la cham- bre syndicale mixte. Un télégramme du mê- me jour, soit du 25 décembra 1890, de la maison Pfaoffli et Marquisappelasur les lieux l'inspecteur-contrôleur. Celui-ci se rencon- tra le lendemain avec la délégation du co- mité central de la fédération des ouvriers.

Sur son intervention appuyée par la déléga- tion ouvrière, la discipline fut bientôt rétablie et les· ouvriers reprenaient le travail inter- rompu. L'affaire n'en restait pas moins sou- mise au jugement de la chambre syndicale mixte à la demande des patrons qui récla-

maient aux ouvriers une indemnité de 150 fr. pour cessation illicite du travail. Cette ré- clamation fut confirmée parle télégramme de MM. Pfœffli et Marquis à la fédération ouvriè- re en date du même jour. En cas de refus MM. Pfœffli et Marquis demandaient la con- vocation immédiate de la chambre syndicale mixte pour statuer sur le conflit. Les préten- tions de la demanderesse furent écartées comme non fondées par le comité central des ouvriers et l'assemblée extraordinaire de la chambre syndicale mixte, fut convoquée d'urgence sur le dimanche 28 décembre 1890.

Après l'exposé des griefs réciproques et des démonstrations auquelles ils avaient don- né lieu, la chambre syndicale mixte conclut à infliger un blâme aux ouvriers pour avoir pris arbitrairement la défense de leurs in- térêts, au lieu de s'en remettre à l'arbitrage officiel de la chambre syndicale mixte. Ju- geant toutefois que celte violation de la con- vention avait été provoquée par les procédés également inconventionnals de la maison de- manderesse, celle-ci fut déboutée dans sa demande en dommages-intérêts. Afin qu'il fût permis à la chambre syndicale mixte de statuer sur le bien ou le mal fondé des récla- mations ouvrières, Grandjean devait être sou- mis à l'examen de la commission mixte sur les apprentissages.

Ce jugement premier mécontenta la mai- son Pfœffli et Marquis au point que, non-obs- tant l'autorité de la chambre syndicale mixte en sa qualité de juge officiel du différend, elle soumit la question des dommages-inté- rêts au jugement du conseil des prud'hom- mes de Genève. Celui-ci, ignorant sans nul doute la nature, voire même l'existence de la convention patronale-ouvrière, condamna les ouvriers au paiement de 75 fr. à titre d'indemnité.

Une nouvelle assemblée de la chambre syndicale mixte, à laquelle les parties en cause avaient été invitées, fut convoquée pour le 25 janvier, afin d'entendre le rapport de la commission d'examen. Celui-ci, ayant été fatalement égaré dans l'un des bureaux administratifs des syndicats, l'assemblée dé- clara s'en rapporter au compte-rendu verbal de l'inspecteur-contrôleur qui conclut comme suit : La commission d'examen, tout en re- connaisant l'infériorité de Grandjean, lui accorde néanmoins la qualité d'ouvrier re- 1 frotteur à la machine. Une vive protestation

(2)

106 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE

fut opposée à cette déclaration et de différentes circonstances inhérentes à l'examen Grand- jean, il résulta que celui-ci était tout au moins incomplet et en outre exercé par des examinateurs dont la parfaite neutralité était sujette à caution. Il fut donc décidé de de- mander un examen complémentaire qui pût satisfaire aux légitimes exigences de la cham- bre syndicale mixte. Les deux parties s'enga- geaient par anticipation à se soumettre au résultat de cet examen. Le choix de la nou- velle commission fut confié au conseil des Prud'hommes de Genève, celui-ci offrant toutes les garanties de neutralité. Cependant la mise à exécution de cette décision trouva une vive opposition auprès de MM. Pfaeffli et Marquis qui refusèrent catégoriquement à cette nouvelle commission l'entrée de leurs ateliers et toute communication avec Grand- jean.

Le comité central des ouvriers crut voir dans ce mépris des décisions de la chambre syndicale mixte un défi, jeté par les patrons à la fédération des ouvriers et déclara par lettres que toutes relations resteraient sus- pendues, jusqu'au moment où le syndicat patronal aurait imposé le respect absolu des décisions de la chambre syndicale mixte.

Dès ce moment l'impulsion qui est donné à ce litige n'est plus qu'une suite de louables efforts tentés par les deux associations pour amener une solution pacifique, efforts obsti- nément refusés par la maison incriminée. Les concessions plus que généreuses de la fédé- ration des ouvriers qui consentait à réta- blir l'ancien état des choses et à renoncer à l'examen complémentaire à condition que les ouvriers ne fussent pas congédiés sans la quinzaineréglementaire,ne trouvèrent qu'une oreille sourde auprès des patrons en cause.

Ce n'est qu'après épuisement de toutes les ressources de conciliation et sur la déclara- tion formelle de ces Messieurs de ne vouloir entrer dans aucun compromis, que dans son assemblée du 8 mars 1891, à laquelle les par- ties en cause avaient été convoquées, la chambre syndicale mixte confirma les mesu- res préventives qui avaient été prononcées contre la maison Pfaeffli et Marquis.

Sans nous permettre de commenter d'une manière absolue la conduite de nos collègues et collaborateurs de Genève, nous ne pou- vons nous empêcher d'ajouter quelques ré- flexions au compte-rendu aussi fidèle qu'im- partial que nous venons d'établir.

Si d'un côté il nous est pénible d'avouer le soufflet retentissant qui est donné par un des membres les plus zélés du syndicat aux principes qu'avec nous il a arborés haute- ment, aux lois administratives qu'il a aidé à élaborer, aux engagements d'honneur qu'il a contractés avec nous, d'un autre côté il nous parait presque impossible d'admettre que cette affaire, où nous avons mis toute notre bonne foi, n'ait été qu'une habile ma- nœuvre pour cacher les projets supposés à la maison Pfaeffli et Marquis. Et pourtant leur profession de foi qu'ils ont faite par la voie des journaux ne laisse plus guère de doute là-des-

sus, malgré les protestations controverses qu'ils nous font de rester membres du syndi- cat patronal. En acceptant leurs protestations nous nous demandons cependant à quel titre et dans quelles conditions ils peuvent rester du syndicat? De deux choses l'une, où MM.

Pfœffli et Marquis seront obligés de se sou- mettre aux prescriptions de la convention, où ils s'en affranchiront, et en ce cas ils de- vront renoncer à la protection de la chambre syndicale mixte. Il est impossible que nos collègues de Genève s'attendent a nous voir faillir aux engagements qui nous lient à Ia fédération ouvrière. Ce serait une trahison indigne et ce d'autant plus que celle-ci nous a été à ce jour une utile et fidèle co-alliée.

Ils ne pouvaient pas plus s'attendre à nous voir servir aveuglement leurs intérêts per- sonnels, au détriment du bon droit et de l'in- térêt général. La convention patronale-ou- vrière doit indistinctement aide et protection à tous ceux qui se sont placés sous son égide.

Si en cette occasion le dénouement est défa- vorable au patron, cette défaite, malgré les ap- parences trompeuses de martyre que l'on cher- che à lui donner, elle n'est, du propre aveu de la partie intéressée qu'un effet calculé et pré- médité parelle pour s'affranchirdecertains en- gagements gênants que ces Messieurs croient de leur intérêt de rompre sans autre. Per- sonne ne verra donc dans cette chute l'im- puissance du syndicat patronal à protéger ses membres. Loin de là l'attitude ferme et digne de l'autorité dirigeante en cette occa- sion particulièrement difficile, prouve que notre syndicat est à même de défendre ses membres contre des prétentions arbitraires.

Aussi espérons-nous fermement que nos collègues comprendront plus que jamais la nécessité de rester unis pour faire face à tout ce qui pourrait porter atteinte aux intérêts de l'industrie horlogère, partant à nos inté- rêts particuliers.

Le bureau de la chambre syndicale.

Les importations d'horlogerie en France en 1890.

Nous arrivons aujourd'hui aux importations d'horlogerie et d'autres produits se rattachant aux industries des métaux précieux.

La montre à boîte d'argent ou métal a donné les résultats suivants :

Années Comm. général Comm. spécial Consommation Valeur 18881,109,060 pièc. 181,263 pièc. 2,900,208 fr.

18891,103,145 » 189,706 » 3,035,296»

18901,091,421 » 150,082 » 2,401,312 » Le fait le plus frappant qui ressort de ces chiffres est que les 7/8 des montres à boîte d'argent ou métal, achetées à l'étranger, sont destinées à l'exportation.

Montres à boites or.

Année Comm.général Comm. spécial Consommation Valeur 883 109.060 pièc. 9,6 i') pièc. 1,060,400 fr.

1889103,145 » 8,270 s 909,700 » 1890 97,039 » 7,116 » 782,760 » Même observation que pour la montre à boîte d'argent. La consommation n'atteint pas le dixième de l'importation ; les chiffres sont donc très satisfaisants.

Mouvements de montres.

Année Comm. général Comm. spécial Consommation Valeur 1888 140,430 pièces 428 pièces 5,564 fr.

1889 230,659 » 723 » 9,399 » 1890 241,728 » 372 » 4,836 » On sait que la Suisse fournit de plus en plus les mouvements de montres à la fabrique française, mais, sans les chiffres ci-dessus, on aurait eu de la peine à croire que ces mou- vements, sauf une partie infime (et qui paraît diminuer encore tous les jours), passent de nouveau la frontière dans des boîtes étran- gères ou françaises.

Le fait est cependant que sur 241,728 mouvements, la France n'en a gardé que 372.

Pendules

Années. Comm. général Comm. spécial Consommation Valeur 1888 169,212 kil. 6β7θ62 kïîT 600,620fr.

1889 120,179 » 79,662 » 796,620 » 1890 105,562 » 71,747 » 717,470 »

Carillons et hottes à musique Années. Comm. général Comm. spécial

Consommation Valeur 1888 151,392 kil. 20,077 kil. 140,559 fr.

1889 193,484 » 23,815 » 166,705 » 1890 168,784 » 16,400 » 114,800 »

Horloges en bois

Années. Comm. général Comm. spécial Consommation Valeur 1888 125,157 kil. 61,332 kil. 183,966 fr.

1889 128,833 » 62,998 » 188,994»

1890 210,150 » 104,111 > 312,333»

Mouvements d'horloges et de pendules Années. Comm. général Comm. spécial

Consommation Valeur 1888 8,283 kil. 4,143 kil. 62,145 fr.

1889 5,526 » 924 » 13,860 » 1890 3.814 » 2,188 » 32,820 »

Fournitures d'horlogerie Comm. général Comm. spécial Années Consommation Valeur 1888 32,835 kil. 11,145 kil. 501,525 fr.

1889 44,907 » 18,693 » 841,185 » 1890 36,935 » 18,703 * 841,635 » En résumé, nous voyons, en 1890, pour les pendules, la consommation augmenter pendant que l'importation diminue (depuis 1888), de même pour les carillons et boîtes à musique; pour les horloges en bois, la con- sommation suit le pas à l'importation ; enfin, pour les mouvements d'horloges et de pen- dules, la consommation diminuant de moitié pendant que l'importation diminue du tiers.

Moniteur de la bijouterie et de l'horlogerie.

~ ~ * t

Fédération des patrons et ouvriers décorateurs de boites de montres.

On nous communique la pièce suivante, avec prière de l'insérer :

Les membres de la Fédération auxquels Messieurs Eugène Grandjean frètes, pitrons décorateurs, à Porrentruy, misa l'interdit par la chambre directrice, pour infractions ré- pétées aux règles établies dans la convention réciproque, librement consentie ent re patrons et ouvriers, pourraient offrir du travail sont avisés par le présent, qu'ils doivent formelle- ment refuser toute relation de service avec les sus-nommés.

Par suite de cette interdiction, ils se trouve à Porrentruy plusieurs ouvriers graveurs et guillocheurs, sans travail, c'est pourquoi nous recommandons aux patrons de la Fédéra- tion qui pourraient occuper des ouvriers de bien vouloir s'adresser à Monsieur Joseph Froidevaux fils à Porrentruy, président de la section de cette localité qui leur fournira tous les renseignements nécessaires.

La chambre directrice mixte ne doute nullement de la solidarité que doit témoigner tout membre de notre association, en cette occasion, qu'au contraire, elle a la conviction que chacun s'efforcera de démontrer son attachement à notre belle et utile Fédération pour laquelle nous travaillerons toujours davantage, laquelle seule peut sauvegarder nos intérêts communs.

Chaux-de-fonds, 14 mars 1891.

Chambre directrice mixte.

Votation fédérale

La loi fédérale sur les pensions de re-

traite, a été rejetée à une énorme majo-

(3)

LA FÉDÉRATION HQRLOGERE SUISSE 107 rite, grâce à la coalition des électeurs

paysans, ennemis nés de tout ce qui res- semble à un fonctionnaire et d'une bon- ne partie des ouvriers de l'industrie qui, en vertu du principe du tout ou rien, n'ont pas admis ce premier pas fait dans la voie de l'assurance générale.

La votation donne le résultat suivant : 90,699 oui contre 342,161 non.

NOUVELLES DIVERSES

C h e m i n d e 1er. — On écrit à la Frank- furter Zeilung à propos de la nationalisation

des chemins de fer : « La principale difficulté gît dans l'entente des villes et des cantons

où siègent les administrations des chemins de fer. La Confédération ferait peut-être bien de conserver l'état de choses actuel, mais en divisant les arrondissements des chemins de fer comme les cercles postaux et en plaçant autant que faire se pourrait le siège des administrations là où se trouvent actuellemen t les directions. La Confédération aurait bien vite gain de cause auprès du commerce et de l'industrie, si elle se déclarait prête à ad- mettre, avec droit de vote et de discussion, dans l'élaboration des tarifs, non seulement les délégués des actionnaires, mais encore ceux des centres commerciaux et industriels, aussi bien dans les arrondissements que dans le conseil supérieur des chemins de fer.

l i e 1e r m a i à Z u r i c h . — Le comité cen- tral des groupes ouvriers et du Grûtli a déci- pé, après longue discussion, par 36 voix con- tre 9, de célébrer le premier mai. La minorité opinait pour le 3 mai.

L i s t e d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée lundi 15 mars 1891, à 5 heures du soir : MM.

Burnett, Birmingham. — Franafurter, Var- sovie.— Halber,Varsovie.— Lion, Hambourg.

Lee a n n o n c e s c o n c e r n a n t l e s o t l r c s e t d e m a n d e s d ' o u v r i e r s o u d ' e m - p l o y é s p o u r l ' h o r l o g e r i e , a i n s i q u e l e s c o n v o c a t i o n s d ' a s s e m b l é e s d ' a s - s o c i a t i o n s p a t r o n a l e s e t o u v r i è r e s j o u i r o n t d ' u n p r i x d e f a v e u r e t s e r o n t i n s é r é e s à r a i s o n d e I O c e n t i m e s l a l i g n e o u s o n e s p a c e .

P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e l a F E W E - B A T I O X H O B L O e È K E S U I S S E , à B i e n n e .

Le rédacteur· responsable · τ ι ι . tiUGJfe.Nl:>!

Fabrication d'horlogerie en tous genres

OL CHXIPABMrôtillM (SnIm)

EXPORTATION POUR TOUS PAYS

BsF* de m o n t r e s b o n c o u r a n t r e m o n t o i r s et à elef ' W SPÉCIALITÉ DE GENRES ANGLAIS

g r a n d e s et petites pièces s a v o n n e t t e s et !épines. 1325

BREVET de Ant. MEYER

iïll

STUTTGART

Seule fabrique spéciale de l'Allemagne

F o n d é e n X Θ Θ X 1326

G

,'•(.(.(.(^.(•(.(.(.C.cWrW^V-Tc'-^C CC-C CCC- C- CCCK-CC- K- C-

FABRIQUE DE JOYAUX

EN TOUS GENRES

p o u r m o u v e m e n t s d ' h o r l o g e r i e

en un mot, tout ce qui se fuit en pierres pour le mouvement de la montre, pour boussoles, télégraphes, distributeurs d'eau, etc.

L.-E. JUNOD

à . X - . X J C S E T ^ S ( ! S u i s s e ) Marque de fabrique

Maisnn fondée en 1850 occupant V i s o C - » Récompensée à Londres en 1862 et plus de 800 ouvriers A T Ï Ï Y Î à 'a Chaui-de-Fonds en 1881 VENTE EXCLUSIVEMENT EN GROS " AUX MARCHANDS DE FOURNITURES

Envoi de prùc-courants sur demande 1261 Achatet vente dediumants, rubis, saphirs, chrysolithesetgeures bruts

P i e r r e s d e c o u l e u r t a i l l é e s p o u r B i j o u t e r i e .*•> .·' · ~r T a i l l e d e 1™ q u a l i t é «Λ~Γ"'^ *»..

V V i . S . W c •)·)-\-S·)•)·)·)·)·)·)•)·)·)·)•)·)•)•)•)•)·)•)•)-\-S-\·)·)-S-).\.\^

FABRIQUEDEBOITESDEMONTRES

Métal et acier finies

TTSIICTIE BCITIDIES/^TJLIQ/TJEI Système Interchangeable

par procédé mécanique 1235

CHÂTELAIN & BIBON

à la Rasse de Fournet Blanche, Roche (Doabs)

FABRIQUE D'ÉBAUCHES ET FINISSAGES

P. OBKECiIT & C IK , GRANGES

(SOLEURE)

, • : • . • • • •

FINISSAGES REMONTOIRS de 13 à 36<"

e n t o u s g e n r e s e t c a l i b r e s .

FINISSAGES à CLEF de 13 a 2 4 ' "

c a l i b r e s P a r i s e t V a c h e r o n , l/A, ' ^ e t ^ p l a t i n e c y l i n d r e e t a n c r e .

LAITON ET NICKEL 1301 S P É C I A L I T É D E G R A N D E S P I È C E S

FABRIQUE D'HORLOGERIE ERNEST JUYET, St-Imier (Suisse)

Exportation pour tons pays de montres simples et compliquées. Spédft»

lité de l'article a c i e r , oxidage soigné en tous genres et toutes granamr·,

lépines et savonnettes à guichet. UM

Dépôt de finissages

de l a fabrique Dubail, Monnin, F r o s s a r d & C l · ,

J O O O O O O g ETABLISSEMENMVIÉTALLURG1QUE -, g

Q A c h a t d e c e n d r e s e t l i n g o t s s u r e s s a i # C

O

Fonte de déchets de tonte nature fC

~ VENTE D'OR FIN POUR DOREURS g

g&fFVBA

Q

.*<»3 I B ΧΉ2

ICST

IN" I E »»«-

W Dépôt de coke de St-Etienne — Charbons de bois

Q ,-. Creusets de toutes espèces 9 Q Q «3- DR. O S * « & . X> É T A. I L 929 Q

οοοοοοοαοοοοοοοοοοοοοοο

FABRIQUE DE BALANCIERS COMPENSES

• t f a ç o n o o T T i p e n s é s e n t o u s 0 « n r e e

JVLAJSON FONDifcE: E N 18Bl I M

GEORGES ROULET

PONTS-MARTEL ( S u i t t e )

O u v r a g e i i d e l » e t g a r a n t i

e o i e n r ê M * COTl

Tons me· balancier· soignes et ordinaire· sont fmmUêfmM

(4)

108

LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE

On demande

pour travailler à la'machine

deux sertisseuses

bien au courant de leur partie et sa-

chant faire les burins. 1339 Adresser les offres avec certificats de

moralité c a s e 5 5 Chaux-de-Fonds.

On demande

à entrer en relations sérieuses avec un graveur d'ornements pour la boîte genre Anglais, ainsi qu'avec un fini—

seur de boîtes argent. 1342 Adresser les offres sous chiffre»

C. F· UO poste restante Porrentruy.

U

n horloger, habilant Bienne depuis plusieurs années, demande la re- présentation d'une fabrique de mouve- ments ou d'articles se rapportant à

l'horlogerie. 1345 S'adresser sous chiffre 1 8 9 1 B

p o s t e r e s t a n t e B i e n n e .

BREVETS D'INVENTION 1321

m

$1K2

FABRIOOE OE BOITES OE MONTRES

Argent, galonné et acier e n t o t a s ç y e r x r e s

RngH&JawUn

L o n g e a u , près Bienne 1268

USINE HYDRAULIQE

Ecole d'horlogerie de St-lmier

IiSIADMlIRS

Place de maître d'une nouvelle classe d'échappement ancre. Trai- tement annuel fr. 261TJ. — Entrée en fonctions 1 " mai. — Clôture du con- cours 31 mars.

Inscriptions avec références sont reçues par M. H. Gnyol, président de la commission. (H. 1150 J.) 1328

L A C O M T U S S I O V .

On demande à acheter un t o u r à guillocher

circulaire neuf, ou un quelque peu usagé mais en parfait état S'adresser à l'agence H a a s e n s t e i n & V o g l e r , S t - l m i e r sous chiffre H. 1298 J. 1344

Nous demandons

un visiteur-termineur très capable Certificats exigés. 1341 D u b a i l , M o n i n , F r o s s a r d , & Cie.

P o r r e n t r u y

On demande un ou deux

pivoteurs

d'échappements cylindre- 1343 S'adresser à MM H a a s e n s t e i n &

V o g l e r , S t - l m i e r sous chiffre H.

1291 J.

V o u l e z - v o u s l i r e

à peu de frais, tous les

?

Demandez le prospectus de la

LIBKAIRlE (JUGULANTE

CH. GROS, FILS

S t - l m i e r . 1069

M il 11H!

m î

On offre à v e n d r e tout l ' o u t i l l a g e d e l ' a t e l i e r d e I e u IW.

C h a r l e s E i e p i i e r t , monteur de boîtes d'or au Locle. — Si l'ache- teur le désire, il peut continuer la môme fabrication dans les locaux p r é c é d e m m e n t occupés par l'atelier Leppert et louer également le

logement qui y correspond. 1312 Adresser les offres a l'Etude Pr H e n r i H o u l e t avocat au Locle.

Fabrique de ,,La Maisonnette"

MI lâlîllI^MI

au L O C L E (Suisse)

Marquede fabrique S p é c i a l i t é <Ιθ ΠΙΟΙίΙΧΘδ à RuClO double plateau

IR, E I M I O Π5Γ T O XIR, S

fabriquées par procédés mécaniques perfection- nés, en 17, 1 8 , 1 9 et 20 lignes

=£5 " V e x - x - e e t S a v o n e t t e ZZl · or, argent, acier et métal

Tontes les montres de La Maisonnette portent la nar- déposée. que de fabrique frappée dans les fonds des k oîtes 8 e méfier a t t e n t i v e m e n t d e s i m i t a t i o n * d u n o m d e

M A I S O N N B T T B UlC

Balanciers compensés et façon compensés tapis pour couper

tous genres, grandeurs et prix

S, 1TO11IIMIIÉ • A I l ft I I t I

P O N T - M A R T E L (Suisse)

M a i s o n f o n d é e e n 1 8 - 4 8 1334 R é c o m p e n s e s à p l u s i e u r s expositions. — Outillage m é c a n i q u e .

F o r c e m o t r i c e . — Prix-courants détaillés à disposition.

V V X

D'HORLOGERIE

HORLOGER!

FABRIQUE

ASSOÎJlATIOI

—~* S U I S S E

R u e neuve 19 B I E N N E R u e Dafour 4 5

R e p r é s e n t a t i o n — E x p o r t a t i o n

S e h w e i z . U h r i n a c l i e r - Z e i t i m g . — O r g a n d e l ' A s s o c i a t i o n .

Paraissant 2 foi» par mois à fr. 6 par an. 1338

• F A B R I Q U E DE B O I T E S I

a r g e n t et galonné §§

I P Variétés pour tous pays. — Boîtes Dueber, Box cases, etc. H f

1

USINE HYDRAULIQUE

linn ι Un ni BIENNE

M Plusieurs récompenses a u x expositions f i

Médaille d'argent Paris 1889

vm muuciiiit: u ai yen t r a n s iooa 1234 ^ S

J. H. BENKER, BIENNE

( d e r r i è r e l a g a r e ) 111"

DÉPÔT D'ACIERS ANGLAIS

en b a r r e s , tôles, bandes et en fil S p é c i a l i t é

Aciers pour outils et pour horlogerie.

BUREAU TECHNIQUE D'HORLOGERIE « Chariêi BOUBIST 1 C o r o t {Suisse)

E T U D E DE C A L I B R E S

montres simples et c o m p l i q u é e s , moyen mathématique exact d'amplification ou réduction.

I n s t a l l a t i o n complète de fabriques d'ébauches e t de m o n t r e s .

Méthode de fabrication spéciale pour parfaite interchangeabilité.

Confection des pointeurs, modèles, filières, jauges,

ètampage, anglage des ponts, etc. 1218

MACHINES-OUTILS SIMPLES ET AUTOMATIQUES

Devis. Renseignements. Conseils. *

AYIS

L'imprimerie de la F é d é r a t i o n h o r l o g è r e s u i s s e s e recommande à MM. les Horlogers et aux Sociétés pour l'exécution prompte et soignée de tous les travaux dont ils ont besoin.

Imprimerie de la Fédération horlogère suisse.

Références

Documents relatifs

Toute modification ne peut être apportée aux présents Statuts que par l’Assemblée Générale Extraordinaire, convoquée par le Président de la Ligue à la demande du Comité

Sous réserve de la réalisation des conditions suspensives mentionnées dans l’article 15 du Projet de Fusion et après avoir pris connaissance du projet de Fusion, de ses

En cas de faute ou d’empêchement pour quelque cause que ce soit, le ou les Commissaires aux comptes peuvent, à la demande du Conseil d’administration, d’un ou plusieurs actionnaires

L’Assemblée Générale Ordinaire, après avoir entendu la lecture du rapport du Conseil d’Administration et usant de la faculté qui lui est donnée par l’article 333 de la

L’Assemblée Générale Ordinaire des Actionnaires d’Attijariwafa bank s’est réunie le lundi 29 juin 2020 à 11h00, par visioconférence, et a approuvé les comptes de

Émission de 4 807 692 obligations convertibles en actions ordinaires de la Société avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires au profit de

L'Association peut être convoquée en Assemblée Générale soit à l'initiative du Conseil d'Administration par la voix de son Président, soit à l'initiative du

L'Association peut être convoquée en Assemblée Générale soit à l'initiative du Conseil d'Administration par la voix de son président, soit à l'initiative du tiers au moins