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Syndicat des monteurs de boîtes.

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7T-

Deuxième année. — N0 23

m fédéra/

Samedi 24 mars 1888. er-.,

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr. . Autres pays . 8 » 4 » port en sus

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a

Syndicat des monteurs de boîtes.

Après le syndicat des fabriques d'ébau- ches qui, on le sait, a été constitué en fort peu de temps et fonctionne aujour- d'hui avec une régularité parfaite, grâce à une réglementation très stricte et très sé- vère qui ne laisse rien au hasard, le syn- dicat des patrons monteurs de boîtes en voie de formation prendra prochainement place au nombre des organisations cor- poratives qui viendront un jour s'unir à ce grand tout qui a nom la Fédération horlogôre suisse.

Le mouvement commencé il y a deux années, semble enfin prendre une orien- tation qui doi' le conduire à dès résultats pratiques et les plus récalcitrants à l'idée d'un groupement compacte des diverses branches de l'horlogerie comprenent en- fin, que c'est en unissant leurs efforts dans un but conforme à leurs intérêts généraux, qu'ils trouveront le moyen de sauvegarder les intérêts particuliers de chacun d'entre eux sans nuire aux inté- rêts de l'ensemble.

L'expérimentation que fait le syndicat des fabriques d'ébauches si elle a été, comme tout permet de le supposer, con- çue d'après un plan mûrement étudié, démontrera que les prévisions des promo- teurs de la Fédération étaient réalisables et aura ainsi contribué pour beaucoup à relever le courage des défaillants et à ins- pirer aux sceptiques et aux indifférents, la confiance qui leur fait défaut.

On dira sans doute que, s'il n'est pas impossible de tenter le groupement d'une quarantaine de chefs d'industrie, il est plus difficile d'assurer la durée de. l'en- tente; et certains sceptiques.ceux qui pré- disent déjà la mort du syndicat, ne crain- dront pas de proclamer que ce qui a <iè réalisé jusqu'à ce jour n'a rien de con-

cluant.

La réponse a été déjà donnée par le syndicat lui-même et sous celle forme heureuse que nous nous plaisons à repro-

duire— le syndicat veut prouver le mouve- ment en se mettant, à marcher — il a in- diqué sa ferme intention d'aller droit devant lui dans la voie qu'il s'est tracée;

or nous savons qu'aucune considération d'aucune sorte, n'aura la puissance de l'en faire dévier.

L'impulsion une fois donnée, il était dans l'ordre des choses que d'autres branches d'industrie imita-sent l'exemple donné par les fabriques d'ébauches ; la Société suisse des patrons monteurs de boites, constituée définitivement depuis le20 mars 1887, avait déjà formulé comme suit son programme d'activité :

a. Mettre les chefs d'atelier dans la possibilité de sauvegarder, par des mesures d'ensemble, les intérêts réciproques des patrons et ouvriers

de la partie ;

b. réaliser une réforme du crédit dans le but urgent de diminuer,· dans la plus grande mesure possible, les pertes qui nous frappent si souvent et si fort ;

c. lutter contre l'avilissement constant des prix;

d. établir des tarifs uniformes pour Ia matière manufacturée, pour les fa- çons payées aux ouvriers et pour les façons des boîtes;

e. décréter une journée normale de travail et interdiction du travail du dimanche dans les ateliers ;

f. organiser un bureau de renseigne- ments commerciaux.

La Société, qui avait groupé d'emblée 6i chefs d'atelier, publia, sur l'exercice 4887, un rapport auquel nous avons em- prunté le programme d'activité élaboré dès le début. Ge rapport, distribué à tous les chefs d'atelier indistinctement, don- nait un aperçu complet du travail qui avait été fait et des résultats obtenus;

aussi, provoq la-t-il dans les différents centres qui, jusqu'alors, étaient restés en dehors de la Société, un mouvement de sympathie dont on a su tirer parti pour

organiser une campagne de propagande active en vue d'arriver au groupement général de tous les chefs d'atelier de la partie.

De là, la fondation d'un syndicat, qui liera ses membres par une convention spéciale dans le but d'assurer et de con- trôler tout particulièrement l'observation des tarifs pour la matière manufacturée, pour les pi'ix minimum des façons des différents genres de.boîtes, ainsi que du terme maximum de crédit accordé aux fabricants d'horlogerie.

La difficulté de grouper les 335 chefs d'atelier monteurs de boîtes est considé- rable; aussi ne faut-il pas s'attendre à une prochaine réussite et non? pensons que si le nouveau syndicat est définitive- ment constitué et en plein fonctionne- . ment dans 6 mois, il y aura lieu de se fé- liciter d'un résultat qui contribuera puis- samment à la constitution de cet autre syndicat le plus considérable de tous, ce- lui des fabricants d'horlogerie.

A ce jour, M. Châtelain, qui s'est fait le dévoué agent de la propagande en faveur du syndicat des monteurs de boîtes, a re- cueilli les adhésions signées de 69 chefs d'atelier occupant 850 ouvriers. Il reste à visiter encore la Chaux-de-Fonds, Porren- truy, las Franches-Montagnes, Moutier, Delémont, Schaffhouse et Genève; et comme les nouvelles que nous recevons de ces différents centres expriment tou- tes une réelle sympathie pour l'œuvre entreprise, il est permis d'espérer que ce pas nouveau sera fait dans la voie de la fédération générale des intérêts horlo- gers:

Les agents provocateurs et la police politique devant le Conseil national.

L'ordre du jour de la séance du 20 courant du Conseil national portait la demande de crédit pour la police politique. Tous les con- seillers fédéraux, sauf M. Hertenstèin, sont présents.

(2)

• . ·

ίΟ* LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Le président de la commission, M. le colo- nel Kùnzli, lit un rapport sur la question. En terminant, il exprime le vœu q'il n'y ait pas de discussion. La rapport peut être résumé comme suit : De récents événements ont poussé le Conseil fédéral à donner suite à une idée exprimée il y a deux ans chez nous.

Nos rapports avec l'Allemagne, excellents auparavant, ont été un peu troublés. La dé- couverte de l'existence des agents provoca- teurs et les indiscrétions du capitaine Fischer en sont la cause. Nous voulons prévenir, si possible, le retour de pareils incidents. Il iaut pour cela que la Confédération soit ar- mée, mais le code pénal fédéral actuel est in- suffisant contre les agents provocateurs. Il faut aussi créer un office central de police.

On ne sait encore exactement comment cet office sera organisé. La commission conclut à l'unanimité à l'adoption des propositions du Conseil fédéral.

M. Droz dit que le Conseil fédéral l'a chargé de s'expliquer catégoriquement sur le côté politique de la question. L'accord existe entre les Chambres et le Conseil fédéral, mais il importe de le manifester d'une façon claire.

Notre pays a ressenti une indignation bien légitime en apprenant que les principaux apôtres de l'anarchisme chez nous étaient des agents de la police allemande. On a voulu faire à Fischer un honneur d'avoir révélé ces choses au Reichstag allemand. En ce qui con- cerne le Conseil fédéral, dès le jour où il a eu connaissance de ces faits, il a résolu d'en faire communication à l'Allemagne, pays voi- sin et ami. On ne peut pas admettre, en effet, qu'un Etat voisin use sciemment de procédés pareils. On le voit donc, non seulement Fi- scher a commis une indiscrétion, mais aussi il a entravé notre action diplomatique. Les nations n'ont pas le droit d'intervenir les unes chez les autres. Elles n'ont pas non plus le droit de tolérer sur leur territoire des outra- ges publics à des nations voisines. Une des plus chères institutions de notre pays est le droit d'asile. Ce droit nous coûte souvent, cher, mais nous le considérons comme un droit sacré.

Mais les étrangers qui se réfugient ou s'éta- blissent chez nous doivent se souvenir qu'ils contractent à notre égard des obligations.

C'est d'autant plus vrai que le plus souvent les plus ardents agitateurs sont des agents de police étrangers. Que nos ouvriers ne l'oublient pas ! L'omission qui existe dans notre Code pénal à l'égard des nationaux peut se réparer. On peut dire cependant que, si nous n'avions pas chez nous des anarchistes étrangers, nous n'aurions pas besoin d'une police politique. L'Assemblée fédérale n'a rien à craindre de cette police politique ; elle est là, non pour porter atteinte à nos libertés séculaires, mais pour empêcher qu'elles ne soient prostituées. On doit bien savoir à l'é- tranger que nous ne pactisons pas avec l'anar- chie. Mais il faut ôter aux fauteurs de dés- ordre tout prétexte. Montrons que la démo- cratie suisse est bien résolue à ne tolérer au- cun désordre chez elle (Applaudissements).

Personne ne demande la parole. Les con- clusions de la commission sont adoptées par 132 voix sur 132 présents (Bravos).

- & f * * -

NOUVELLIiS HIVERSIiS

A n a r c h i s t e s . — Les anarchistes ne sont, paraît-il, pas très nombreux à Genève, puis- que l'assemblée convoquée par eux dimanche soir au Café Guilland, pour célébrer l'anni- versaire de Ia commune, comptait à peine une trentaine d'assistants, parmi lesquels plusieurs curieux. Comme pour toute assem- blée anarchiste qui se respecte, les manifes-

tants n'ont pas jugé à propos de nommer un président. Les discours ont été précédés de quelques chants révolutionnaires, chants dans lesquels bourgeois et journalistes sont tous menacés de pendaison. Pour cette fois, heu- reusement, les reporters présints en ont été quittes pour recevoir quelques quolibets, qui ne leur ont pas fait grand mal.

Vers neuf heures seulement, le compagnon Herzig a ouvert la série des discours. A notre grande surprise, au lieu de glorifier la Com- mune de Paris de 1871, dont l'anniversaire servait de prétexte à la réunion, l'orateur a traité cette révolution de « mouvement réac- tionnaire» qui a trompé les revendications révolutionnaires. Quant aux conseillers mu- nicipaux actuels de Paris, ils ont été qualifiés de rentiers et de bourgeois. Ce que les anar- chistes demandent, c'est la prise de posses- sion de la propriété par le prolétaire

Le compagnon Herzig n'a pas oublié de flétrir en passant les autorités suisses en gé- néral, et le Conseil fédéral en particulier.

C'est surtout le projet de créer une police politique qui a servi de prétexte pour mal- mener nos autorités. (Journal de Genève.) C o n t r e b a n d e . — Le 2t mars, un voya- geur partant pour l'Alsace, attira, par sa cor- pulence, l'atlention des employés des doua- nes de la gare centrale de Bâle. Deux de ces messieurs montèrent avec lui dans le wagon et l'accompagnèrent jusqu'à St-Louis. Là, après avoir fait descendre le voyageur, ils le

•fouillèrent minutieusement et ne tardèrent pas à découvrir 164 montres qu'il avait dissi- mulées dans des paquets de diverses gros- seurs liés ensemble et formant une épaisse ceinture quidonnnaitl'apparance d'un extra- ordinaire embonpoint.

E c o l e d ' h o r l o g e r i e d e K e u e h à t e l . — Le rapport de la commission de l'Ecole d'horlogerie pour l'exercice 1886 à 1887 vient de paraître. L'école a été fréquentée par 20 élèves. Des cinq élèves sortis pendant l'année scolaire, quatre, qui avaient terminé leur ap- prentissage, ont immédiatement trouvé à se placer. C'est le cas, du reste, de tous les élèvps qui font un apprentissage complet à l'école ; ils sont même quelquefois engagés d'avance.

Il a été reçu et dépensé fr. 14,985.70. L'al- location de l'Etat s'est élevée à fr. 5070.50, celle de la Confédération à 3333 francs, celle de la municipalité à fr. 5172.20. Les écolages ont produit fr. 1410. {National suisse.)

E x p o s i t i o n p e r m a n e n t e . Buenos-Ayres.

Par suitp de la nécessité de fournir aux bu- reaux d'informations et de propagande instal- lés à l'étranger tous les éléments d'action qui se rapportent à la nature de leurs attri- butions, parmi lesquels figurent en première ligne, à côté des bibliothèques, les échantil- lons des produits nationaux, la création, à Buénos-Ayres, d'une Exposition permanente des produits naturels et industriels de la Ré- publique Argentine a été décrétée Ie 26 dé- cembre 1887. Il résulte, en effet, dit l'exposé des motifs auquel nous empruntons ces ren- seignements, de diverses communications reçues que l'absence d'échantillons complets et bien organisés met quelquefois les direc- teurs dans l'impossibilité de remplir efficace- ment la partie de leur mandat qui se réfère à la représentation de la république dans les expositions locales et régionales. D'autre part, les immigrants et les capitalistes qui viennent au pays dans le but de créer de nouvelles in- dustries ou d'améliorer celles qui existent, ne trouvent pas de bureau spécial où ils puis- sent s'adresser pour se rendre un compte exact des richesses naturelles que la répu- blique possède, et du degré de développe- ment des industries qui existent en Argen- tine.

C o m m e r c e d ' h o r l o g e r i e e t d e b i j o u - t e r i e aux. E t a t s - U n i s d e Γ A m é r i q u e d u .Yord, pendant les années 1886 et 1887. .

Importation Exportation en milliers de en milliers de

dollars dollars 1886 1887 1886 1887 Pendules, etc. 376 371 1,099 1,139 Montres, etc. 1,295 1,590 346 279 Bijouterie, etc.,

or et argent 897 953 428 464 Orfèvrerie — — 482 586 Pierres précieu-

ses et imita-

tion 9,306 10,731 — — Diamants bruts

et pour vi-

triers 300 286 — - E x p o s i t i o n u n i v e r s e l l e d e P a r i s e n 1 8 » » . — Les espaces demandés, à la date du Ier mars, dans les groupes III (Mobilier et accessoires), IV ( Vêtement), Industries extrac- tives, produits bruts et ouvrés) s'élevaient à 64,850 mètres carrés, alors que les espaces réservés pour ces groupes sont de 01,950 mè- tres carrés, et qu'il y a seulement 24,780 mè- tres carrés utilisables; c'est-à-dire que les demandes couvriraient un espace triple de celui dont on peut disposer, et peut-être qua- druple, si on ajoute les demandes parvenues après la date réglementaire.

Le pilais des machines offre, à ses deux étages, une surface totale utilisable de 52,000 mètivs carrés, sur lesquels on a réservé 17,300 mètres pour les étrangers et 34,700 mètres pour la France. Les espaces deman- dés par les exposants français s'élèvent déjà à 5i,000 mètres carrés, c'est-à-dire qu'ils dé- passent la surface totale utilisable.

Il fautprévoirquecechiffresera augmenté, et on ne peut guère douter que l'Angleterre, les Etats-Unis, la Suisse et la Belgique absor- bent tous les espaces réservés aux étrangers.

Nous rappelons que la Suisse seule réclamait 2187 mètres carrés, dans le palais des ma- chines, à la date du 29 février 1888.

S y n d i c a t d u c u i v r e . — L'influence con- sidérable exercée sur l'industrie horloger.;, par la hausse subite du cuivre, nous engage à donner ici, d'après i'Ironmonger, une liste des sociétés minières qui ont traité avec le syndicat du cuivre. Bien qu'il ne soit pas certain que toutes les mines citées aient con- clu un arrangement définitif avec le dit syn- dicat, l'importance de ce groupement n'en demeure pas moins considérable. Voici ces mines et leur production : Rio Tinto (25,000 tonnes), Calumet et Hecla (25,000), Anaconda (2300), Tyarsis (11,000), Montana (10,000), Cape Copper (53,000), Mason et Bary (7000), Quebrada (4000), Tamarack (3500),'Arizona (3000), Panulcilto (3000), Vigsu;o^(3000), Na- maqua (1500), Betts Covs (1200), ce qui re- présente une production annuelle totale de 152,700 tonnes. D'autre part, on aura une idée assez exacte de l'élan donné à la pro- duction du cuivre par la constitution du syn- dicat, en sachant que, du 1er au 23 janvier 1888, il a été exporté d'Amérique 4002 tonnes de cuivre et 6778 tonnes de minerais de cui- vre, contre 273 tonnes de cuivre et 50 tonnes de minerais de cuivre durant la même période de 1886.

V a l e u r s m i i i i è r e s . — La spéculation à la baisse a pesé de toutes ses forces sur les mines de cuivre, elle a fait reculer le IHo Tinto à 458,75, le Tliarsis à 143,65 et les Mé- taux à 1080. Son succès ne sera cependant pas de longue durée, et celte réaction même est loin de nous déplaire en raison de l'élas- ticité qu'elle rendra à ce groupe de valeurs qui-peu se relever vigoureusement à un jour donné.

Les Cuivres sont très fermes à 80 L. St. au comptant et L. St. 79/4 à terme.

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 10.)

P r o t e c t i o n d e s i n v e n t i o n s . — Dans sa séance du 16 mars, le conseil national a terminé l'examen du projet de loi instituant des brevets d'invention. A la volation finale

•66 voix se sont prononcées en faveur du pro- jet tel qu'il est sorti des délibérations du con- seil et 22 contre.

C u i s i n e p o p u l a i r e «le L·» C h a t i x - t l e - F o n u e . —Le nombre des jetons de soupe distribués gratuitement pendant l'année der- nière a été de 17,000, y compris 7000 jetons pour les soupes scolaires.

La distribution des restes de tous les jours se fait à environ 80 à 100 familles.

Voici le résultat de la statistique faite au sujet des jetons délivrés depuis l'ouverture de l'établissement jusqu'au 31 décembre 1887, soit pendant dix années.

Il a été vendu : Chocolat Fromage Pain Viande Soupe, 2 litres

» 1 litre

» '/a litre 1 légume 2 légumes Vin, 1 litre

» V2 litre

» 1A litre 1 verre Café

559,092 jetons.

170,156 1,675,969 1,060,371 120,120 240,143 704,324 1,263,723 39,081 492,024 110 865 395,869 356,602 41,375 Gratuits (non

compris les sou- pes scolaires)

Total

50,211

»

»

»

>>

y>

»

»

» »

»

»

»

»

» 7,278,005 jetons.

des service éminents que notre Cuisine popu- laire a déjà rendus. (National suisse.) C u i v r e . — Les négociations en vue de l'augmentation du n o m b r e des mines adhé- rant au syndicat continuent. Les cours sont maintenus par la puissance des organisateurs de syndicat et on n'essaie presque plus de réagir contre les prix actuels. En attendant, la consommation n'achète que le strict n é - cessaire, ce qui résulte de la statistique des stocks aux dates ci-après :

29févr. 15févr. 31 janv.

1888 1880 1888 44,943 42,482 37,892 7;650 7,750 7,600 Stocks . . . .

Envois annnoncés

Total 52.593 50,232 45.492

CORRESPONDANCES PARTICULIERES

Ces chiffres ont plus d'éloquence que tous les rapports; ils nous donnent une idée juste

La Chaux-de-Fonds, le 22 mars 1888.

Monsieur le rédacteur.

Vous avez, dans l'article de fond de votre dernier numéro, fait un appel à l'union entre les ouvriers des différentes régions en insis- tant particulièrement sur ce point que l'on ne pourrait rien obtenir de sérieux sans l'en- tente générale des éléments ouvriers et qu'il fallait laisser de côté les rivalités et les que- relles de région à région pour ne pas perdre de vue le but principal de la Fédération hor- logère.

Je suis parfaitement d'accord avec le point de vue auquel vous vous placez et il faut es- pérer que les quelques légers dissentiments qui se sont produits depuis le mois de février,

n'auront pag*un effet désastreux pour l'orga- nisation des\sections ouvrières. Toutefois, pour parler démette organisation il me sem- ble qu'on a un peu trop compliqué les choses.

Etait-il bien besoin de ce Comité central ou- vrier, alors que nous n'avons pas un Comité central patronal ? Et cette Commission exe- cutive, ne fait-elle pas, dans certains cas, double emploi avec le Secrétariat général?

Il est bon de centraliser l'action et l'in- fluence des sections ouvrières; mais il me semble que le plus pressé est de bien consti- tuer solidement les syndicats des diverses branches et que ces syndicats peuvent avoir des rapports sans aucun intermédiaire avec le Comité central général et le Secréteriat gé- néral de la Fédération. C'est le point de vue auquel nous nous plaçons et je crois que c'est le bon, parce que c'est le plus simple.

Du reste, tout ceci n'a pas grande impor- tance et l'on pourra toujours revenir à un système pratique. L'essentiel est que ces questionsde détail ne divisentparlesouvriers.

Occupons-nous à fortifier les syndicats et tout ira bien.

Recevez, etc. Z.

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264 COURS DES MÉTAUX

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