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Bulletin de l'Institut du Pin [1925, n°19] · BabordNum

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(1)

19. Paraissantle 15 dechaquemois. 16 Déeembtfe 1925.

[ France. . . 35 fr.

Abonnements. . ] __ ..

( Etranger. 45 lr.

Adresser le montant des Abonnements à l'Institut duPin. C.C.Bordeaux 9237

Le Numéro.

BULLETIN

France... 3f 50 Étranger. 4-f 50

'i

DE

L'INSTITUT du

z*

/

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches

agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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SOMMAIRE

I, Articles originaux

Pages A. I. 19 Rapport surles Travaux del'Institut du

Pin en 1924-25 269

C. I. 20 Contribution àl'étude des réactionsdiffé¬

renciant le Pinène du Nopinène, par

L. Désalbres 275

]). I. 10 Sur lateneur en eau dans lagemme.. .. 277

Fe I. 2 Contributionsà la connaissance chimi¬

que du Bois de pin maritime,...par

par J. Michaud... 279

11. Documentation

E. II. 49 Petite Documentation sur les dérivés

chimiques du Bois 289

G. II. 63à 70 Petite Documentation. Documents

divers 29l

MODE DE CliHSSIFICRTION DE NOS DOCUMENTS

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpèneset dérivésv

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

E. Dérivéschimiques dubois.

F. Cellulose de bois.

G. Documents divers.

Adresser la Correspondance :

INSTITUT DU PIN, Facilité ÔCS 5chnC«S, 20, Courj Pasteur, BORDEAUX

Le Directeurtechnique reçoit les lundietmercredide 15 heures ci 19 heures.

(2)
(3)

19. Paraissant le 15 de chaque mois. 15 Déeembtfe 1925.

BULLETIN

DE

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

A. I. 19 RAPPORT

SUR LES

TRAVAUX DE L'INSTITUT DU PIN

EN 1924-25

L'Institut du pin a fonctionné en 1925 grâce à

des subventions attribuées comme les années pré¬

cédentes par les ministères de l'Agriculture et de l'instruction publique, les Conseils généraux des

Landes et de la Gironde, diverses communes de ces deux départements, les Chemins de fer du Midi et des Landes, etc. En outre, sur les fonds produits

par laJournée Pasteur, il lui aété attribué une sub¬

vention exceptionnelle de 30.000 francs.

PERSONNEL. En 1924-1925, les diverses sec¬

tions du laboratoire de l'Institut du Pin ont été encadrées comme suit :

Direction : MM. Vèzes et Richard.

Direction technique : M. Dupont.

lre Section : Gemmage et distillation : M. Desal¬

bres.

2e Section : Essences et dérivés : MUe Barraud (cadre de l'Inst. des Rech. Agronomiques).

3e Section : Colophane et dérivés : M. Desalbres.

Section : lre sous-section : Distillation du bois:

M. iSoum.

2e sous-section : Cellulose et papete¬

rie : M. Michaud.

5e section : (Analyses) : M110 Barraud. Aide : MIle Lagravelle.

Recherches industrielles et Bulletin : M. Bernette (cadres de l'Institut des recherches agronomi¬

ques).

Garçon de laboratoire : M. Lagaronne (cadres de l'Institut des recherches économiques).

Femme de ménage ; (1/2 journée) MUe Vinant (jusqu'en juillet).

ENSEIGNEMENT. M. Dupont a fait !à la Fa¬

culté des Sciences, pendant l'année 1924-25, un

cours libre sur «Les essences de térébenthine et leurs dérivés industriels ».

Dans les diverses sections du Laboratoire ont travaillé :

Cinq étudiants préparant un diplôme d'études.

LTn étudiant préparant une thèse dJUniversité.

Un étudiant préparant une thèse d'Etat.

Trois travailleurs libres.

Sept étudiants ont en outre fait au laboratoire

un stage d'au moins un mois.

Deux de nos étudiants, (M,., Desalbres et M. Mi- chaud) ont, dans le courant de l'année* passé leur

thèse d'Université et obtenu le grade de docteur.

Deux autres (MM. Soum et Labrande) ont obtenu le diplôme d'études supérieures.

Une nouvelle thèse d'Université et deux travaux

en vue de l'obtention du diplôme d'études supérieu¬

res sont actuellementdéposés et seront passés avant

la lin de l'année.

Pour l'année 1925-26, les cadres des sections se¬

ront les suivants :

1" Section : M. Soum.

2e et 5e Sections : M"e Barraud (I. R. A.). Aide : Mlle Lagravelle,.

3e Section : M. Dubourg.

4e Section : lresous-section (Distillation dubois) : M. Lascaud.

2e sous-section (Cellulose, composition

du bois) : M. Soum.

Rédaction du Bulletin : M. Aubel (maître de con¬

férences).

M.Dupont fera à laFaculté des Sciences un cours libre sur «La Cellulose du Bois »

(4)

270 BULLETINLE L'INSTITUT BUPIN N° 19 - décembre 1925

le lundi à 17 heures, et M. Bourguel, Maître de con¬

férences fera un cours libre sur :

« La Chimie des Parfums » Recherches effectuées en 1924-25.

Les principales études abordées au laboratoire

del'Institut du Pin, en 1924-25, sont les suivantes : Première Section

RECOLTE ET TRAITEMENT DE LA GEMME a) Etudes théoriques. Nous avons poursuivi

les études sur le gemmage, commencées en 1923-

1924, en collaboration avec les Services des eaux et forêts, dans les dunes côtières de Hourtin et de Lacanau, sur le pin maritime et dans la forêt

de La Coubre sur le pin Laricio d'Autriche. La di¬

versité des propriétés des essences de térébenthine

fournies par des individus séparés d'une

même

espèce de pin, diversité signalée par nous l'an der¬

nier à propos du pin laricio, a été retrouvée et étu¬

diée cette année avec le pin maritime (XIV). A côté

de certains pins donnant une essence nettement plus lévogyre que l'essence moyenne normale, nous

avons trouvé, en nombre il est vrai plus restreint,

des pins à essence faiblement lévogyre ou

même

franchement dextrogyre, et cette constatation mon¬

tre quelle valeur on doit donner à la caractérisation

d'une espèce de conifère par les propriétés des es¬

sences fournies : cette caractérisation ne peut être

faite que si l'essence étudiée est l'essence moyenne

d'un assez grand nombre de pins. Nous avons étu¬

dié (XVII) d'une part les essences positives (aj ='+

3°63), d'autre part les essences négatives (aj =

32°42) de pin maritime; elles ne différaient prati¬

quement que par le pouvoir rotatoire du

pinène

contenu et par la nature de leurs produits de

queues.

Peut-être ces variations sont-elles l'indice de croisements entre deux variétés de pins originelle¬

ment différentesdont les différences physiologiques

ont été atténuées, mais dont les caractères spécifi¬

ques se retrouvent, plus ou moins

atténués, dans

les cellules résinogènes. Peut-être a-t-on au con¬

traire affaire à une seule espèce originelle et doit-

on attribuer les variétés rencontrées à une prédis¬

position en quelque sorte accidentelle de

l'arbre à

produire des organismes ou des diatases

droites

ou gauches. On touche là au problème, d'un

intérêt

philosophique considéré . de la

dissgmètrie de

l'action vitale, le pouvoir rotatoire est, on peut

dire,

la marque de fabrication des corps fabriqués par les organismes vivants; le sujet que nous étudions

ici permet d'espérer trouver quelque clarté sur ces

relations mystérieuses entre la vie et la

dissymétrie

moléculaire.

Nous avons étudié d'autre part les variations

faibles de propriétés des essences moyennes avec l'âge de l'arbre, l'orientation de

la

carre,

et l'épo¬

que de la récolte.

b) Etudes pratiques.

Récolte de la gemme. Nous avons

donné

une étude (VII) de la méthode de gemmage utilisée

au Portugal avec le pin maritime et avons

indiqué

l'application qui nous semble

intéressante de cette

méthode pour le gemmage à mort des

arbres

d'éclaircissage.

Nous avons étudié (nous donnerons plus loin les

résultats de cette étude) l'essence fournie par le pin maritime d'Espagne (XI). Nous avons

signalé

les gros rendements(4à5 litresparcarreen moyen¬

ne) fournis par cette variété de pins et

la qualité

toutù fait supérieure de ses colophanes. Nous atti¬

rons l'attention sur la possibilité d'acclimatation de

ce pin, plus particulièrement sur les

terrains grani¬

tiques du Massif Central et de Bretagne, et

l'espoir

que l'on peut avoir ainsi de récoltes en

résine très

satisfaisantes dans,ces paysoù le pin maritime de

France produit peu et est menacé de gelée.

Appareil de distillation en continu à la vapeur.

Nous avons fait sur l'appareil continu à vapeur, dont la construction était signalée l'an dernier, des

essais satisfaisants; cet appareil (XXXI) distille

aisément en continu 800 kilogrammes de gemme à

l'heure en épuisant parfaitement les colophanes ob¬

tenues (0,5 à 0,8 % d'essence résiduelle). Ces colo¬

phanes sont, pour la couleur, comparables à

celles

obtenues à vide. Nos essais, interrompus malheu¬

reusement par un incendie survenu dans l'usine

nous les exécutions, vont être repris etterminés

ces jours-ci. Nous étudions, d'autre part, un appa¬

reil basé sur le même principe, mais d'un type dif¬

férent; il sera horizontal et, pouvant se loger suc

un camion, sera portatif. Nous étudions enfin le térébenthinage en continu de la gemme méthode qui. adjointe à la distillation confine, permettrait

de traiter complètement la genime (térébenthmage

et distillation) en quelques minutes. Cette méthode

doit avoir une influence très améliorante surla cou¬

leur des produits.

Deuxième Section.

ESSENGE DE TEREBENTHINE a) Etudes théoriques.

Composition des diverses essences de térében¬

thines. Nous avons poursuivi sur ce sujet les

études commencées les années précédentes.

(5)

BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN N° 19 - Lêcembro 1925 271

a. L'essence du pin laricio de Corse (VI) est

surtout constituée de pinène lévogyre (87 % et est pratiquement identique aux autres variétés de lari¬

cio précédemment étudiées...

b. L'essence du pinus exceha de l'Himalaya (VIII) contient 90 % environ de pinène dextrogyre (otj = + 38°75) et est assez semblable là l'essence d'Alep, mais.elle s'en distingue par la nature des produits de queue.

c. Le Pinus Thumbergii (XVIII) ou pin du Japon fournit une essence contenant environ 80-

85 % de pinène lévogyre (aj = —-40) des quantités

notables de pinène et de dipenthène, d'alcool ter- pénique et d'un sesquiterpène nouveau, parfaite¬

ment déterminé par ses dérivés cristallisés.

d. L'essence du pin maritime d'Espagne se dis¬

tingue nettement de l'essence française; mais cette dernière, elle, est riche en pinène lévogyre (aj = 34°75), mais contient moins de nopinène que l'es¬

sence de Bordeaux et sans doute un carbure terpé- nique particulier dont on n'a pu cependant obtenir

aucun dérivé caractéristique. En queue de distilla¬

tion, on obtient un sesquiterpène nettement diffé¬

rent de celui de Bordeaux.

Propriétés des constituants des essences.

Nous avons poursuivi l'étude des réactions différen¬

ciant le pinène et le nopinène, et M. Desalbre, dans

sa thèse (XXI) a étudié sur ces deux terpènes l'ac¬

tion comparée des diverses méthodes d'oxydation.

Tandis que l'oxydation à l'air et l'oxydation à l'acé¬

tate mercurique conduisent avec le pinène à l'hy¬

drate de pinol, on n'obtient pas, avec le nopinène,

de composé correspondant.

L'action du chlorure de nitrosyle en milieu anhy¬

dre sur le nopinène, a permis à M. Desalbres (XII) d'obtenir le nitrosochlorure de nopinène actif, in¬

connu jusqu'à ce jour; l'action des bases et des aminés sur ce nitrosochlorure a permis d'obtenir toute une série de dérivés cristallisés caractéristi¬

ques du nopinène.

Quelques élèves poursuivent ou terminent des études sur les sujets suivants :

Etude sur le carène, son nitrosochlorure, etc.

Etude sur le camphène.,

Etude sur le limonène et ses dérivés.

Etude sur le terpinéol.

b) Etudes pratiques. Nous avons poussé les

recherches d'ordre pratique sur les dérivés des es¬

sences de térébenthine, principalement dans deux voies différentes :

1° Recherches de débouchés pour les essences

secondaires, sous-produits de fabrication de la ter- pinèneoudu camphre; l'utilisation la meilleure que

nous ayons trouvée semble être dans leur transfor¬

mation en cymène, matière première importante

pour les synthèses du thymol et du menthol; nos recherches se poursuivent dans cette voie.

Action de divers catalyseurs sur la combinai¬

son des acides gras de l'essence de térébenthine.

Certains catalyseurs nous ontpermis d'obtenir avec

un bon rendement, l'acétate de bornyle (et les au-

. très éthers de bornyle) parlafixation directe d'acide acétique (ou d'autres acides gras) sur l'essence de térébenthine. Nous poursuivons méthodiquement

cette étude qui permet d'entrevoir une méthode pratique de synthèse du camphre.

Sur ce même sujet de la synthèse du camphre,

nous avons mis au. point, en collaboration avec M. Brus, de la Faculté de Toulouse (XXXII), une méthode nouvelle de camphénation, méthode con¬

sistant à traiter le chlorhydrate de pinène par le

résinate de soude. Cette méthode économique et qui

ne demande pas de matériel spécial, semble devoir être particulièrementintéressante pour notrerégion

landaise.

Utilisation du sesquiterpène des essences de térébenthine. Des essais, qui ont jusqu'à ce jour

donné des résultats très intéressants, ont été entre¬

pris dans le but d'utiliserles sesquiterpènes de Bor¬

deaux (burdigalène) comme produit pharmaceuti¬

que; ces études sont en cours.

Troisième Section.

COLOPHANE ET DERIVES

a) Etudes théoriques. La méthode d'analyse qui nous avait donné les années précédentes des

résultats intéressants dans l'étude des constituants des gemmes de conifères a permis à M. Roin (III)

de déterminer la constitution du galipot de pin lari¬

cio. Cette composition est en principe la même que celle du. galipot de pin maritime, mais avec une

proportion beaucoup plus forte d'acide salinique (acide alépique) et très faible d'acides pimariques.

Cette composition, comparée à celle des essences de térébenthine de pin laricio de Corse, vient vérifier

nos hypothèses sur les relations d'origine entre les

constituants acides et les carbures contenus dans les gemmes de conifères (XIII).

Nous avons, d'autre part,, poursuivi nos études

sur l'acide abiétique (IV) et des études sont en cours surles propriétés chimiques de cet acide abié¬

tique et de ses isomères térébenthéniques.

(6)

272 BULLETINDE L'INSTITUTBUPIN N° 19 - Décembre 1925

En dehors de la colophane, nous avons

étudié

diverses résines coloniales, le bdellium dont l'étude

a fait l'objet du diplôme d'étude de

M. Labrande

(XXXIII) et la résine de Remy, étude dont les ré¬

sultats sont en cours de publication.

b) Etudes pratiques. Nos études ont été parti¬

culièrement poussées d'ans le sens de

la préparation

industrielle de l'acide abiétique pur (XXXI) et de

son utilisation en savonnerie pour la fabrication de

Savons moussant à l'eau de mer. Un atelier est ac¬

tuellement monté dans u,ne usine de la région bor¬

delaise pour cette fabrication; sa

mise

en

marche

aura lieu dans quelques jours.

Enfin, nous avons poursuivi, en collaboration

avec une commission spécialement désignée par

les producteurs et commerçants de

produits rési¬

neux, la fixation d'une gemme étalon des colopha¬

nes, gemme destinée à compléter le

standard amé¬

ricain qui ne possède que des types trop

colorés

pour la fabrication française.

L'échelle de teinte

a

été fixée et nous avons préparé une série de

types

en verre, de teinte indélébile, afin d'obtenir des éta¬

lons officiels invariables,. Nous espérons pouvoir,

d'ici peu, obtenir la consécration

officielle de

ce

standard et nous tenons le contact avec l'organisme

officiel américain pour obtenir son acceptation

mondiale.

Un défaut assez fréquent dans la fabrication des colophanes est l'opaque. Nous avons

précisé (XXII)

la nature et les causes souvent contraires avec des colophanes d'origine différente : chez

la colophane

de Bordeaux, le louche est assez généralement dû

à un défaut de chauffage; au contraire, avec les colophanes d'Alep, l'opaque est

dû 'à

une

surchauffe.

Nous avons indiqué les remèdes simples qu'il

suffit

d'appliquer pour obtenir à coup

sûr la disparition

de l'opaque dans la fabrication.

Quatrième Section.

LE BOIS DE PIN

1" sous-section. Distillation du bois.

Nous avons fait quelques études surle traitement

des huiles de goudron de.pin en vue de leur

décolo¬

ration. Nous poursuivons, d'autre purt, des

recher¬

ches en vue de la mise au point d'un appareil porta¬

tif pratique et à bon rendement pour

la distillation

en forêt des bois résineux. Nous espérons prochai¬

nement présenter un appareil

satisfaisant.

Une subvention importante du Ministère des tra¬

vaux publics (Commission du

pétrole) vient de

nous être attribuée en vue de recherches sur la

distillation du bois, et de l'utilisation rationnelle

de ses divers produits. Cette

subvention

nous per¬

met d'attacher à cette étude M. Lascaud.

2e sous-commission. Papeterie.

a) Etudes théoriques. Une étude très sérieuse

a été faite sur la composition chimique du

bois de

pin maritime (XX).

L'humidité du bois de pin varie de 55

%

.

(état

vert) à 12-15 % (après séchage à Pair pendant un an).

Les cendres (teneur moyenne '0,4 % contiennent principalement de la silice (6 %), de

l'acide pihos-

phorique (l'0i,4 %), de la chaux

(26,3 %), de la

ma¬

gnésie (12,3 %), de la potasse

(19,3 %).

La teneur en résine du bois varie de 2 à 12 %

environ. Quand on épuise le bois à l'eau bouillante

on extrait 4 % d'hémicelluloses comportant princi¬

palement de l'arubane, du xylane, du galactane,

du

mannane etdu glucosane.

On trouve peu de tannin d'ans lebois depin

mari¬

time (2 % dans l'aubier et 4 % dans l'écorce). Ces

tannins sont du groupe protocatéchique. Ce bois

de

pin contient 9,4 % de pentosane, 28 à

30 % de li¬

gnine (méthode de Klason).

Quant aux celluloses, il y aura au total 58 à59 % comportant 66 % de cellulose a', 10 % de

[3, et

24 % de y.

Cette étude, qui a été conduite avec soin par

M. Michaud en vue de sa thèse, constitue une mise

au point précieuse et nous nous sommes

attelés

cette année à l'étude des lignines, d'une part, et à

celle des celluloses, d'autre part.

b) Etudes pratiques. Lamise en marched'une pile défîhreuse que nous avons dû faire

installer

au laboratoire, nous a permis d'aborder l'étude des

conditions économiques de fabrication de la pâte mécanique. Les premiers résultats de cette

étude

nous ont conduits à prendre pour

le compte de

l'Institut du Pin un brevet sur un procédé de défi- brage économique du bois. Nous avons en effet

ob¬

servé que le défibrage du pin d'éclaircissage qui

macéré quelques semaines dans une solution

très

étendue d'alcali ou de carbonates alcalins ne de¬

mande plus que le tiers de la force motrice récla¬

mée par le défibrage ordinaire. En outre, la

fibre

obtenue est exempte derésine et peutêtre

employée,

après affinage, comme pâte mécanique.

Il

y a

semble-t-il, une remarque susceptible de faciliter beaucoup l'établissement dans notre

région lan¬

daise, de la fabrication de la pâte mécanique du papier journal.

(7)

BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN N° 19 - décembre 1925 273

Documentation et bibliographie. Nous avons

publié régulièrement tous les mois notre « Bulletin

de l'Institut du Pin. Depuis janvier dernier, nous

avons pu le faire imprimer. Dans les douze mois

ont paru, sur notre Bulletin, 24 articles originaux

et un nombre considérable de traductions ou d'ex¬

traits documentaires, susceptibles d'intéresser les industries des bois et des résineux.

L'ouvrage « Les essences de térébenthine», dont

nous annoncions la préparation dans notre dernier rapport est actuellement sous presse et paraîtra

d'ici quelques mois.

Conclusions.

L'Institut du Pin a, en 1924-25, poursuivi active¬

ment ses recherches dans les diverses sections. II a, en particulier, élargi les connaissances précédem¬

ment acquises parlui sur lacomposition des essen¬

ces de térébenthine et sur celle des acides résini- ques. Il a également abordé l'étude chimique des

divers constituants du bois.,

Au point de vue pratique, il s'est efforcé de réa¬

liser industriellement certaines de ses conceptions précédentes, appareil de distillation de la gemme, fabrication d'acide abiétique industriel et son utili¬

sation dans les savons, etc.; comme nouveauté," il apporte une méthode nouvelle de fabrication de la pâte mécanique et un procédé de fabrication du camphre synthétique, etc.

L'Institut du Pin a vulgarisé un appareil simple

pour la détermination de l'eau dans la gemme, et

étudié une gamme de verre pour la graduation des colophanes, gamme qui doit devenir une échelle standard. Il a encore étudié et signalé les moyens

qui doivent empêcher l'opaque dans les colopha¬

nes, etc.

Enfin, il poursuit la rédaction de son Bulletin qui, aujourd'hui, paraît mensuellement en 24 ou 32 pages imprimées et peut être considéré comme

l'organe scientifique des industries des résines et des bois.

Le nombre très considérable des consultations

qui sont journellement demandées au laboratoire de l'Institut du Pin, montre que, d'une part, il cor¬

respond à un besoin de nos industries régionales

et que, d'autre part, il vit en liaison intime avec ces dernières.

<F^>

PIHITIOiS DE L'ITITDT Di PIH

I. TRAVAUX ORIGINAUX

I. G. Dupont. Les constituants acides des résines de conifères. (Bull. Soc. Chim. (4), t.. XXXV, p. 1209 à 1271, oct. 1924.)

II. L. Desalbres. Sur le nitrosoohiorure de

nopinène. (Soc. des Se, Phys. et nat., de Bordeaux,

26 nov. 1924.)

III. G. Rouin. Sur les constituants acides de la gemme dePinus Laricio. (Soc. des Se. de Bor¬

deaux, 10 déc. 1924; (Bull. Inst., du Pin, D. I. 16,

mars 1925; D. I. 7, avril 1925.)

IV. G. Dupont. L. Desalbres et A. Bernette.

Sur l'abiétate acide de soude. (Soc. des Se. de Bordeaux, 12 févr. 1925.)

V. Massy. Contribution à l'étude des pro¬

duitssusceptibles d'êtrefournis à l'industrie et à la matière médicale par les forêts du Maroc. (Bull,

Inst. du Pin, F. I. 3, p. 85, avril 1905.)

VI. G. Dupont et Liparo. Etude de l'essence

du pin laricio de Corse. (Soc. des Se. de Bordeaux 13 nov. 1924; Bull. Inst. du Pin, G. I. 6, p. 103,

mai 1925.)

VII. G. Dupont. Le gemmage au Portugal.

(Soc. des Se. de Bordeaux, 13 nov. 1924; Bull. Inst.

du Pin, B. I. 7, décembre 1924.)

VIII. G. Dupont et M. Soum. Sur lia compo¬

sition de l'essence de térébenthine du Pinus Ex- celsa. (Soc. des Se. deBord., 12 mars 1925. —Bul.Ins.

duPin, C. I. 7, p.j06, mai 1925.

IX. M. Soum. L'essence de Myrthe. (Diplô¬

me d'études supérieures, 9 février 1925.)

X. Labrande. Etude sur le Bdellium d'Afri¬

que. (Diplôme d'études supérieures, 21 mars 1925.) XI. G. Dupont et M. Soum. Essence de téré¬

benthine du pin maritime d'Espagne. (Soc. des Se.

de Bordeaux, 26 mars 1925; Bull. Inst. du Pin, C.

I. II, p. 130, juin 1925.)

XII. L. Desalbres. Action du chlorure de

nitrosyle sur les pinènes. (Soc. des Se. de Bordeaux?

Bull. Inst. du Pin, G. I. 8, p. 105, mai 1925.)

XIII. G. Dupont. Les résines de conifères.

(Conférence à la Soc. de Chim. Biol. de Paris, 17

mars 1925.)

XIV. G. Dupont et Mne M. Barraud. Sur les variations de propriétés des essences fournies pat

une même variété depin. (Soc. des Se. deBordeaux,

(8)

274 BULLETIN LE L'INSTITUTLUPIN N° 19 - Lécembre 1925

30 avril 1925; Bull. Inst. du Pin, C. I. 10, p. 123, juin 1925.)

XV. L. Labrande. Etude chimique du Bdel-

lium d'Afrique. (Ann. du Musée

colonial de Mar¬

seille (4) 3° vol., 1er fascicule.)

XVI. G. Dupont et R. Uzac. L'acide

abiéti-

que, (Bull. Inst. du Pin, D. I.

8,

p.

140, juin 1925.)

XVII. G. Dupont et MUe Barraud.

Diversité

des propriétés des essences de

térébenthine four¬

nies par des pins d'une même

espèce, (5e Congrès

de Chimie industrielle, 7 oct. 1925. Voir résumé

Bull. Soc. Chim. Industrielle, sept. 1925, p. 37.)

XVIIII. G. Dupont, MUe M. Barraud et M,

M.

Soum. Composition de quelques essences de

té¬

rébenthine, (5e Congrès de Chimie Industrielle,

7

oct.,

1925.)'

XIX. G. Dupont et J. Michaud. Sur la com¬

position du bois de pin. (5e

Congrès de Chimie In¬

dustrielle, 7 oct. 1925.)

XX.L. Desalbres. Contribution àl'étude des

réactions différenciant le pinène du nopinène. Thè¬

se présentée en vue du diplôme de docteur

de l'Uni¬

versité de Bordeaux le 20 juillet 1925. (Bull. Inst

du Pin, p. 161, 189-2'0i5, 225-245.)

XXI. J. Michaud. Contribution à la connais¬

sance chimique du bois de pin maritime.

(Thèse

présentée en vue du diplôme de docteur

de l'Uni¬

versité de Bordeaux le 7 nov. 1925).

XXII. G. Dupont. L'opaque dans

les colo¬

phanes. (Bull. Inst. du Pin, p. 183,

août,

et p.

201,

septembre.)

XXIII. Labrande. Etude sur la résine de Bdellium d'Afrique. Bull. Inst. du Pin, p. 231, oct.)

ARTICLES ORIGINAUX

XXIV. G. Dupont. Rapport sur les travaux

de l'Institut du Pin en 1923-1924.(Bull. Ins. du Pin,

A. I. 56, janv.-gévr. 1925.)

XXV. G. Dupont. 'Les essences de

térében¬

thine. (Bull Inst. du Pin C. I. 4, 15 mars 1925; C. X.

5, 15 avril 1925; C. I. 9, 15 mai 1925; >C. L

144,

juillet 1925.)

XXVI. E. Aubel. Sur les propriétés phar¬

maceutiques de l'essence de

térébenthine. (Bull.

Inst. du Pin, C. II. 40, juin 1925.)

XXVII. G. Dupont. Lecamphre

synthétique.

(Bull. Inst. du Pin, C. I. 122, juin 1925.)

XXVIII. G. Dupont. La constitution de

la

matière. Conférence faite à la Faculté des Sciences

de Bordeaux, mai 1925. (Bull. Inst. du Pin, A. I. 7, juillet 1925.)

XXIX. G. Brus. Sur les composés en C10 H17 Cl dérivés des pinènes. (Bull. Inst., du Pin.

C. I. 13, juillet 1925.)

BIBLIOGRAPHIE

XXX. G. Dupont. Les essences de térében¬

thine et leurs applications industrielles.

(Encyclo¬

pédie Léauté, Masson et

Gauthier, Villars éditeurs.)

(Sous presse.)

BREVETS

XXXX. Appareil continu de distillation à la

vapeur des gemmes de pin. (Brevet

américain,

es¬

pagnol.)

XXXII. Perfectionnement dans la fabrication du camphre synthétique. (B. F. déposé le 2 mars 1925.)

XXXIII.-— Procédé pour la purification del'acide abiétique,. (Brevets américain, espagnol,

anglais, al¬

lemand, italien.)

XXXIV. Procédé pour le défibrage économi¬

que du bois. (Brevet déposé le 8août 1925.)

ENSEIGNEMENT

25 leçons sur « Les essences de

térébenthine et

leurs dérivés ».

(9)

BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN N° 19 - Décembre 1925 275 C. I. 20

CONTRIBUTION A

L'ÉTUDE

DES

RÉACTIONS

différenciant le

PINÈNE DU NOPINÈNE

parLouis Désalbres (suiteelfin)

Conclusions.—- Comme le pinène, le nopinène possède un carbone asymétrique, il était donc logi¬

que de prévoir deux isomères : le cis et le trans par les positions suivantes :

No oN

Cl Cl

Cis Trans

Contrairement à ce que semble prouver l'action

destructive du milieu aqueux, le nitrosochlorure

du nopinène possède une grande stabilité. La diffi¬

culté de substituer à l'atome d'halogène le bloc de

l'aminé et la résistance que sa molécule semble

offrir à l'action de l'aniline le prouvent suffisam¬

ment.

Ce n'est par conséquent pas toujours à l'insta¬

bilité de la molécule du nitrosochlorure qu'il faut,

comme le pense Lynn, attribuer l'échec de la

méthode de Wallach. L'action catalytique, due à

la présence en excès de l'humidité et dont la vio¬

lence est d'autant plus exagérée que la molécule du

carbure est plus active, peut en être aussi laraison.

Pour cequi concernele nitrosochlorure actif, nous pensons avec Lynn, que le milieu aqueux entraîne

la décomposition de sa molécule. En effet, ice pro¬

duit, par simple exposition à l'air humide, se trans¬

forme assez rapidement avec libération de Cl en

un liquide rouge vif. Il en est pas de même pour le nitrosochlorure du nopinène qui se conserve très

bien dans tous les milieux. L'activité de la molécule de ce dernier est, croyons-nous, la cause de la vio¬

lence de la réaction en milieu aqueux. L'étude de

la solution dans ce dernier cas, nous a prouvé qu'elle avait été amenée dans un sens différent de celui escompté. En revanche, le milieu alcoolique anhydre en atténue la violence par prolongation de

la durée.

23

m '

£

L'état anhydre absolu, rend même la réaction difficile; quelques traces d'humidité sont alors nécessaires pour l'amorcer.

Etude des eaux-mères.

Nous avons vu que Wallach (Loc. cit.), avait

réussi le premier, à isoler des eaux-mères prove¬

nant de la préparation du nitrosochlorure du pi¬

nène un oxyde interne de formule C10 H16 O, le pinol. Peu de temps après, Armstrong (Loc. cit.), engendrait ce même oxyde par l'action de SO4 H2

étendu sur le sobrerol.

Récemment, Lynn (Loc. cit) essayait en vain

d'identifier le pinol dans les fractions extraites des

eaux-mères du nitrosochlorure actif.

Nous avons essayé de notre côté à vérifier, s'il n'existait pas parmi les fractions légères des rési¬

dus du nitrosochlorure du nopinène, un oxyde cor¬

respondant au pinol.

Traité par N0C1 suivant la méthode de Wallach, le nopinène réagit comme nous l'avons constaté

avec un dégagement de chaleur très élevé. Par la suite, la solution est devenue rouge sombre très rapidement sous l'action de l'air et de la lumière.

Lavée par l'eau puis entraînée par la vapeur, elle

nous a procuré un liquide huileux qui, par distilla¬

tion fractionnée sous pression atmosphérique a donné les fractions signalées précédemment.

Nous n'avons pu déceler dans aucune de ces frac¬

tions la présence de nopinol.

Nous avons traité de la même manière les rési¬

dus provenant de l'action en milieu anhydre de

N0C1sur le nopinène. Nous avons obtenu les frac¬

tions suivantes sous un vide de 20 mm.

Degrés Densités

1 75-85 aj = 0 odeur d'essence de myrbanne »

2 90-105 aj =.0 »

3 105-115 aj = 0 » o, 8732

4 115-135 aj = 0 » 0, 8740

Des essais de bromuration ont été faits en milieu

acétique et en présence d'alcool amylique sur ces différentes fractions. Aucun précipité cristallin n'a pu se produire.

Oxydation permanganique. L'oxydation per-

manganique a été faite sur chacune des quatre frac¬

tions. Les deux dernières seules donnent un résul¬

tat. Nous avons soumis à l'agitation : 20 gr. du liquide,

40 gr. de MnO K

en solution dans 400 cmc d'eau. '

(10)

276 BULLETIN LE L'INSTITUTLU PIN N° 19 - Lécembre 1925

Le dégagement considérable de

chaleur atteste

une oxydation rapide, principalement pour

la der¬

nière fraction. Par filtration le bioxyde de manga¬

nèse formé a été séparé de la solution.

Si on admet l'existence du nopinol, la réaction permet de prévoir la

formation d'un acide

par

fixation de O2 avec le glycol comme intermédiaire.

C10 H16 + 2 MnO4 K = C10 Hls O4 K + KOH + 2 MnO

La solution a été concentrée par distillation dans

un courant de CO,2. A l'aide de l'acide sulfurique

nous avons libéré un acide en partie cristallisable

F= 86 degrés. Le calcul du

poids moléculaire

par

titrimétrie nous a donné :

4cmcNaO.Hnsoit0mol004neutralisent 0gr.922dupro¬

duit acide; donc le poids moléculaire sera :

calculé pour C10 H15 O4 K = 238

Nous avons été obligé de nous en tenir à

cette

seule vérification, car les faibles rendements et la quantité insuffisante de

liqueur-mère

ne nous

ont

pas permis d'en faire

l'analyse.

L'étude de l'oxydation mercurique nous a mon¬

tré que, l'hydrate de pinol obtenu était

racémique.

Nous avons apporté les preuves de ce fait par l'étu¬

de physico-chimique de ce produit.

Quant au nopinène, nous avons vu qu'il se com¬

portait différemment vis-à-vis de ce

même agent.

L'hydrate de nopinol en effet, n'apu

être déterminé

dans les produits obtenus.

Lepinèneetlenopinène fixent de

la même maniè¬

re l'oxygène de l'air, le second plus rapidement que

le premier. Le peroxyde formé est accompagné

de

faibles traces de produits secondaires d'oxydation

et d'une résinification.

Enfin, nous avons pu, à l'aide de la méthode de Lynn, préparer le nitrosochlorure du

nopinène et

ses dérivés. Dansles eaux-mères, nous avons signalé

sommairement la présence d'un terme correspon¬

dant au pinol, le nopinol.

De sorte que, d'après nos résultats et ceux

déjà

connus, on peut déduire que la proposition

énoncée

en tête de ce travail, à savoir, que lepinène et le no¬

pinène se comportent différemment chaque fois que

le radicalfixé est autre qu'un atome d'hydrogène, se

trouve vérifiée.

Conclusions. Dans ce travail, nous avons fait parallèlement l'étude de

l'action de divers agents

sur le pinène et sur le

nopinène. Cette étude

nous

a permis tout d'abord, de

confirmer certaines obser¬

vations générales déjà faites au

sujet de la diffé¬

renciation de ces deux carbures, puis d'ajouter quelques résultats nouveaux

à la Chimie des ter-

pènes.

Pour cette étude, nous avons été conduit à pré¬

parer le pinène et le

nopinène dans

un

état de

pureté suffisant, pour nous

permettre d'établir

leurs constantes aussi exactement que possible.

ERRATA

Bulletin n°18 (Novembre 1925)

Page 246, colonnededroite,25eligne: aulieude«d'après

Beobachtct» lired'aprèsBayer.

Page 248, colonne de droite, 10e ligne, au lieu de O1,

lireC1etlieligne, aulieude « pm =55°15»,lirepm=65°25.

Page 250, colonne de gauche, 10e ligne et 12e ligne,

colonnede droite, 16e ligne, aulieu de Cllire Az.

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