HAL Id: jpa-00237764
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Submitted on 1 Jan 1881
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Archives des sciences physiques et naturelles (de Genève). 3e période, t. III et IV; 1880
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. Archives des sciences physiques et naturelles (de Genève). 3e période, t. III et IV; 1880. J.
Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.177-186. �10.1051/jphystap:0188100100017701�. �jpa-00237764�
177 mées par Cantoni en fonction des chaleurs de
réchauffement,
dedilatation, d’évaporation
et dedésagrégation.
A. GUÉBHARD.
ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES
(DE GENÈVE).
3e période, t. III et IV; 1880.
P.-F. DENZA. - Variations de la déclinaison magnétique déduites des observations
régulières faites à Moncalieri dans la période 1870-71, t. III, p. 147-151.
Après
avoirindiqué
les valeurs moyennes de la variation de la déclinaison à Moncalieri pourchaque
mois de l’année1870-71
et pour
chaque
année de1870
à1878,
l’auteur compare ces ré- sultats à ceux recueillis dans les deux Observatoires de Milan etde Rome.
Bien que non entièrement
comparables,
les trois séries offrententre elles un accord
plus
que suffisant dans la marche soit men-suelle,
soit annuelle duphénomène.
J .-:B1. CRAFTS. - Sur la densité du chlore à de hautes températures, t. III,
p. 290-298.
Sur la densité de quelques gaz à une haute température, t. III, p. 342-347.
Quelques remarques sur la densité de vapeur de l’iode, t. IV, p. j64-i72.
J.-lI. CRAFTS et F. MEYER. 2013 Sur la densité de vapeur de l’iode, t. IV,
p. 132-164.
En octohre
1878,
M. VictorMeyer
a décrit une nouvelle formed’appareils
pour la détermination de la densité des vapeurs, et dansune série de Notes
qu’il
apubliées
dans le Bulletin de la Sociétéchimique
deBerlin,
pour laplupart
en commun avec M. C.Meyer,
se trouvent de nombreuses déterminations faites à des tem-pératures
très variées. 31.Meyer prend
un vasecylindrique
àlongue tige,
en verre, enporcelaine
ou enplatine, rempli
d’air etchauffé à une
température qui
doit rester constante au nioins pen-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0188100100017701
178
dant les
quelques
minutes que durel’expérience.
On y introduitune
quantité pesée
d’une substancequi
se transforme en vapeur ouqui
sedécompose
en donnant un gaz, et le gaz ou la vapeur chasseune
quantité équivalente
d’air. On mesure le volume del’air,
etpour avoir la densité on compare son
poids
avec celui de la sub-stance
employée.
Pour lestempératures
inférieures au rougesombre,
un bain de métal ou une substance en ébullition suffit pour maintenir unetempérature
constante; pour allerplus loin,
MM.
Meyer
chauffent uncylindre
enporcelaine
directement dans la flamme du fourneau à doubleparoi
de 1B1.Perrot,
enréglant
par desexpériences préliminaires
l’arrivée du gaz, de manière à obte- nir une série detempératures
constantes.L’un des résultats les
plus
curieux obtenus par M. V.Meyer
estcelui
qui
serapporte
à la densité du chlore(1).
M.Meyer
introduitdans son
appareil
unpoids
connu de chlorure deplatine qui
se dé-compose en mettant en liberté du chlore pur, et il mesure le volume d’air
déplacé.
Il a conclu de cesexpériences
que la densité du chlore à hautetempérature
est anomale et tend vers un nombreégal
à la moitié seulement de la densité normale2, 44 (2).
M. Crafts a modifié
l’appareil primitif
de M.Meyer.
Le réser-voir chauffé dans le four Perrot
communique
avec un tube mano-métrique
divisé et maintenu dans un bain d’eau à unetempérature
constante. Ainsi
disposé, l’appareil
est un véritalbe thermomètre à air des indicationsduquel
on déduit lestempératures.
Dans lesexpériences
de M.Meyer,
on devait les calculer à l’aide de mesurescalorimétriques.
Dans un
premier
grouped’expériences,
M. Crafts a étudié ladensité de vapeur de l’iode et du brome du commerce. Pour le brome on a trouvé
5, 24
à445o (densité théorique, 5, 27);
à laplus
hautetempérature
obtenue dans le fourPerrot,
et que M. Crafts évalue à1524°, il
a trouvé4,39
et4,48.
L’iode a donné8,659
à
4450 (densité théorique, 8,’;o5),
et à laplus
hautetempérature
du four Perrot
6, 01
et5, 93.
Ce dernier résultat est d’accord avecles
expériences
de M. V.Meyer
sur la densité de vapeur de l’iode.(1) Berichte der chemischen Gesellscha.f’t, t. XII, p. 1426; 1879.
(2) M. Meyer donne actuellement la valeur 2,00 pour la densité anomale du chlore
(Archives, t. IV, p. 623).
179 Pour le
chlore,
M. Crafts a modifiél’appareil
de manière à y introduire un volume connu de chlore gazeux, et il a trouvé que le volume d’airdéplacé
était sensiblementégal.
Le chlore conser-. verait
donc auxtempératures
lesplus
élevées sa densiténormale,
contrairement aux résultats obtenus par M. V.
lleyer
dans sesexpériences
sur ladécomposition
par la chaleur du chlorure deplatine.
Dans un second
travail,
M. Crafts a étudié par la méthode de M. V.Nleyer
la densité del’ammoniaque,
et il a trouvé que, si l’ontransvase IOCC de ce gaz dans un
cylindre rempli
d’azote pur et chauffé à1300°,
aupremier
momentIOcc , 3
d’azote seulement sontdéplacés ;
mais le volume du gazqui
sort ducylindre augmente
ra-pidement,
et au bout desept
à huit minutes il devientégal
àlIce, 5.
On voit que dans cette
expérience
on obtient d’abord une densité presquenormale,
avant que les résultats soient faussés par la dé-composi tion, qui
demande un certaintemps
pours’accomplir.
Siau contraire on
opère
avec un gazqui
ne donne lieu à aucuneréaction
anomale,
on estfrappé
de larapidité
aveclaquelle
le volumetotal que l’on
peut
mesurer devientfixe ;
parexemple,
endéplaçant
l’air à 135o- par de l’air
froid,
onpeut opérer
le transvasement et faire la lecture en une minute.L’acide
carbonique, l’hydrogène,
l’acidechlorhydriqueontdonné
des densités normales.
L’expérience
faite pour ce dernier gazpré-
sentait un intérêt
particulier,
en raison d’une deshypothèses
que MM.Meyer
avaientproposée
commeexplication possible
de la den-sité
qu’ils
attribuent au chlore.Enfin MM. Grafts et F.
Meyer
ontpublié
en commun un troisièmetravail dont
l’objet
exclusif est l’étude de la densité del’iode,
que 1B1.Crafts,
d’accord en cela avec 31. V.Meyer,
avait trouvée ano-male dans les essais
préliminaires
dont nous avons renducompte
ci-dessus. Ce travail doit uneimportance particulière
à la contra-diction
qu’il semblait y
avoir entre les nouvelles recherches faites par la méthode de M. V.Meyer
et lesexpériences classiques
deMM. H. Sainte-Claire Deville et Troost sur la densité de l’iode com-
parée
à celle de l’air à 860° et àio4o°.
Nous nous bornerons à citer les résultats obtenus par MM. Crafts etMeyer, renvoyant
au 1Blé- moireoriginal
pour le détail desexpériences.
Ils ont trouvé que la densité de l’iode commence à être anomale entre 600° et700°,
et180
qu’elle
diminueprogressivement
avec l’accroissement de la tem-pérature jusqu’à
ce que lerapport
avec la densitéthéorique
de-vienne,
versi3QO", égal à o,6o.
Ilssupposent
que cette diminutionpeut continuer,
pour atteindre la valeuro, 5o
à uneplus
hautetempérature.
Nous devons
ajouter
que, dans une Note insérée auxCoinptes
rend us des séances de 1’-dcadéinie des
Sciences (1),
MM. Devilleet Troost ont
publié
de nouvellesexpériences
sur lespoints
d’ébul-lition du zinc et du
cadmium, qui
abaissent notablement les tem-pératures
admises d’abord : elles seraient seulement de94o’
et746°,3
environ au lieu deIo4o°
et 860°. Si l’on substitue cesnombres dans le calcul des densités de l’iode déduites des anciennes
expériences
de MM. Deville etTroost,
on trouve que la densité de la vapeur d’iode décroîtquand
latempérature s’élève ;
mais sesvaleurs sont encore notablement
supérieures
à celles queproposent
M1Bl. Crafts etMeyer.
Ajoutons
enfin que, dans une Noterécente,
1B1. Troost(2)
apublié
de nouveaux résultats obtenus par la même méthodequi
avait servi à ses anciennes
expériences,
etqu’il
trouve une den-sité moyenne de la vapeur d’iode de
5, 73
pour unetempérature
moyenne de
1242°.
Desexpériences
faites à bassetempérature,
mais sous des
pressions décroissantes,
ont montré aussi un décrois-sement de la densité de la vapeur d’iode avec la
pression.
La con-clusion
générale
de toutes lesexpériences qui précèdent
est doncque la vapeur d’iode n’obéit ni à la loi de Mariotte ni à la loi de
Gay-Lussac.
F.-A. FOREL. - Recherches sur la température du lac Léman et d’autres lacs d’eau douce, t. III, p. 501-516.
M. Forel rend
compte d’expériences
faites pour déterminer latempérature
du lacLéman,
soit à lasurface,
soit à diversesprofon-
deurs dans la
région pélagique
du lac. Il trouve que latempérature
du fond ne
peut
être considérée comme absolument constante : un(1) Comptes rendus des séances de r Académie des Sciences, t. XC. p. 773.
(2) Ibid., t. XCI, p. 54; 1880.
181
froid
exceptionnel
etpersistant peut
l’abaisser d’une manière ap-préciable.
A ce travail est annexée une Planche
représentant
les isothermesdu lac à diverses
dates ;
on y reconnait que,pendant
les moisd’été,
la chaleur traverse assez aisément les 5om ou 60m d’eau
supérieurs.
Ainsi,
à la date du 20août,
latempérature superficielle
est de 22° età 50m de
profondeur
elle est encoresupérieure
à7°,
tandisqu’au
28 février la
température
du lac est à peuprès
uniforme à touteprofondeur
etégale
à 5°.ED. HAGENBACH. - Explosions par congélation, t. III, p. 53 t-538.
M.
Hagenbach
a soumis au froid trèsvif qui
s’estproduit
àBàle,
dans les nuits du 10-11 décembre
1879
et du 20-21janvier 1880,
des obus
remplis d’eau,
et il a observé lesphénomènes qui
accom-pagnent
lacongélation
de celle-ci. Les obus ont été brisés et laglace
à
laquelle
les ouverturesproduites
ont livré passage se montre for- mée de filaments ténus dontl’apparence
est celle dejets
d’eau su-bitement
congelés. L’eau,
surfondue à l’intérieur del’obus,
est doncdescendue sans se
congeler
à unetempérature
trèsbasse,
et la con-gélation
a eu lieu à l’extérieur de l’obusaprès
larupture.
Une Planche très-curieuse accompagne ce Mémoire.F.-A. FOREL. - Recherches sur la température du lac Léman et d’autres lacs d’eau douce. lIe série : Congélation des lacs suisses et savoyards dans l’hiver i879-8o,
t. IV, p. 89-107.
Il résulte de
sondages opérés
dans les lacs de Morat et deZurich, congelés superficiellement,
que latempérature
va en croissant de la surface au fond. Elle était seulement de2°, 8
au fond du lacMorat,
à
45m ;
mais elle a été trouvéede 4° au
fond du lac deZurich,
à 133mde
profondeur,
conformément à ce que faitprévoir
la théorie or-dinaire.
On observe le
phénomène
dumirage
à la surface des lacsglacés :
la
glace baignée
en dessous par de l’eau à o° est moins froide que l’airambiant;
elle cède de la chaleur à cetair,
et lephénomène
dumirage
observé dans ces conditionscomporte
en somme la mêmeexplication
que lemirage d’Egyp te .
182
H.-F. WEBER. 2013 Sur la relation entre les coefficients de conductibilité électrique
et thermique dans les métaux, t. IV, p. io7-iâ--,.
On
admet, d’après
lesexpériences
de MM. Wiedemann etFranz
(1),
de M. F.-E. Neun1ann(2 )
et de M. H. Lenz(3),
que les conductibilitésélectriques
etcalorifiques
des divers métaux sontproportionnelles.
M. Weber
reprend
cettequestion,
et, pour éviter autant quepossible
les différencespurement accidentelles,
détermine en va-leur absolue les conductibilités
électrique
etcalorifique
d’un mêmeéchantillon du métal sur
lequel
ilopère.
Pour mesurer le
pouvoir
conducteur absolu pour lachaleur,
M. Welier a recours à Inobservation du refroidissement d’un an- neau dans un espace à
température
constante, et il admet que la chaleurspécifique
de l’unité de volume et les conductibilités inté- rieure et extérieure sont, non des constantes, comme on le sup- pose dans la théorie deFourier,
mais des fonctions linéaires de latempérature,
ainsi que celaparaît
résulter de toutes lesexpériences
connues. Nous renverrons au Mémoire
original
pour ledéveloppe-
ment des formules
qui
conviennent à ce cas.Une section de l’anneau est échauffée
primitivement
à une tem-pérature
connue, et l’on observe la loi du refroidissement dans deux sections convenablement choisies.Le résultat
général
de cettepremière
série de mesures,c’est que
les deux coefficients
qui
caractérisent la conductibilité extérieuresont les mêmes pour tous les métaux.
Quant
à la conductibilité in-térieure,
voici les valeurs absolues trouvées par 1B1.Weber,
rap-portées
à latempérature
de 0°; les unités fondamentales sont,comme de coutume, le
centimètre,
le gramme et la seconde :(1) Pogg. Ann., t. LXXXIX, p. 530.
(2) Annales de Chimie et de Phrsique, 3e série, t. LXVI, p. 185.
(3) Bulletin de l’Academie de Saint-Pétersbourg, t. XV, p. 54.
183
La valeur absolue des conductibilités
électriques
des anneauxqui
ont servi auxexpériences précédentes s’obtenait,
sans leur fairesubir aucun
changement,
à l’aide d’une mesureélectromagnétique.
A cet
effet,
l’anneau à étudier est fixé sur un châssis enbois,
detelle sorte que le
plan
de saligne
médiane soit vertical etparallèle
au méridien
magnétique.
Dans sonvoisinageimmédiat,
onplace
unfort aimant dont le milieu se trouve sur l’axe de l’anneau et à une
petite
distance de sonplan;
on observe l’amortissement des os-cillations de
l’aimant,
dû àl’anneau,
et l’on s’en sert pour cal-culer, d’après
des formulesindiquées
par M.Weber,
la résistancetotale de l’anneau et enfin la conductibilité
électrique spécifique
d’un cube de la même matière dont les arêtes auraient pour lon- gueur l’unité.
Les conductibilités
électriques
sont des fonctions linéaires de latempérature.
M. Weber trouve pour leurs valeurs réduites à 0° :Le
rapport
des conductibilitésélectriques
etcalorifiques
à 0° est,d’après
les Tableauxqui précèdent :
Ce
rapport
varie donc d’un métal à un autre. Or 1B1. Weber pense184
que les valeurs
qu’il
donne pour les conductibilitéscalorifiques
sont exactes à i pour 100, celles des conductibilités
électriques à 1
pour i oo de leur valeur. La variation durapport
avec la nature du métal serait doncparfaitement
réelle.Un examen attentif des valeurs de ce
rapport
montrequ’il
estétroitement lié à la chaleur
spécifique
c0 de l’unité de volume. Sil’on pose
et si l’on détermine cL et h
parles
observations faites sur les métauxqui
ont les valeurs extrêmes de la chaleurspécifique,
le cuivre etl’étain,
on trouveLes autres métaux donnent alors :
NI. Weber a étendu ses
résultats,
par une méthode un peu diffé- rente, à des métaux moins bon conducteurs que lesprécédents :
leplomb,
le métal Wood et le bismuth. Ilssatisfont,
ainsi quele .
mercure, à la même relation
empirique.
L’auteur fait observer que le résultat de ses
expériences
n’est pasen désaccord avec ceux de MM. R. Lenz
et Neumann, qui
n’ontopéré
que sur le
cuivre,
lelaiton, l’argentan
et lefer,
dont les chaleursspécifiques rapportées
à l’unité de volume sontrespectivement o, 83,
185
o, 80 0, 80
eto, 84.
Pour cesmétaux,
lerapport k0
doit avoir des1.0
valeurs très
voisines,
comme l’azraient trouvé cesphysiciens.
Des recherches encore inédites de MM. Tuchschmid et G. We- ber semblent établir que la relation entre les deux sortes de con-
ductibilités
s’applique
auxamalgames ;
mais les conducteurs nonmétalliques
ne la vérifient pas. Pour lecharbon,
la conductibilitécalorifique serait, d’après
M.Zeller,
au moins dix àvingt
foisplus grande
que cellequi
se déduirait de sa conductibilitéélectrique
etde sa chaleur
spécifique.
J. TYNDALL. - Sur la diathermancie de l’air; réponse à un Mémoire de M. Buff, t. IV, p. 172-189.
On sait que M.
Tyndall
attribue aux vapeurs unpouvoir
absor-bant extrêmement considérable pour la chaleur obscure et que ses conclusions ont été
attaquées
parMagnus
et par M. Bufl’(1).
D’a-près
cedernier,
une couche d’air sec de0"-,045 d’épaisseur
absorbede 5o à 60 pour 100 des rayons de chaleur
qu’elle reçoit
d’unesource à
100°,
tandis que M.Tyndall
n’attribuequ’un pouvoir
absorbant insensible à une couche d’air sec trente fois
plus épaisse ;
mais la chaleur
qu’il emploie
estobligée
de traverser uneplaque
de sel gemme, et M. Buff affirme que la chaleur est tamisée par celle-ci de manière à ne
plus
contenir enquantité
notable de rayons absorbables par l’air sec.Pour
répondre
à cetteobjection,
M.Tyndall
cherche à recon-naître si la thermochrose du sel gemme et celle de l’air sont iden-
tiques
pour les radiations à bassetempérature,
et il compare la transmission du sel gemme dans le vide et dans l’air. Un cubeplein
d’eau bouillante est
adapté
à l’une des extrémités d’un tube fermécontenant à l’extréznité
opposée
unepile thermo-électrique,
et dansl’intervalle une
plaque
de sel gemme mobile à l’extrémité d’unetige qui glisse
dans une boîte à cuirs. La déviation dugalvano-
mètre est réduite dans le même
rapport
parl’interposition
de laplaque
de sel gemme, soitquand
le tube est vide ouquand
il estplein
d’air sec. Laproportion
du faisceau incident non transmise(1) Voir Journal de Physique, t. V, p. 357, et 1. ’II, p. 208.
186
par le
sel gemme est seulement de 20 pour i oo, au lieu de 60 pour ioo, comme le voudrait M. Buff.J.-L. SORET. - Recherches sur l’absorption des rayons ultra-violets par diverses substances. Ill, Mémoire, t. IV, p. 261-293 C).
Ce Mémoire est
principalement
consacré à une nouvelle étude desspectres d’absorption
des métaux des groupes de Fvttria et de lacérite [ytterbium, thulium, erbium,
holmium(terre X), philip- pium, terbium,
terreYa,
terreYB (samarium, décipium), didyme, zirconium).
Quatre
de cesmétaux, l’erbium, l’holmium,
le métal de la terreYB
et le
didvme,
donnent unspectre d’absorption présentant
ungrand
nombre de raies ou bandes dans les limites d’étendue du
spectre
solaire. Le Mémoire estaccompagné
d’un dessin de leursspectres
pour lapartie
violette etultra-violette, qui
est trèscaractéristique.
M. Soret a reconnu que
beaucoup
de sels terreuxjouissent
d’une fluorescence
analogue
à cellequ’il
avaitdéjà signalée
dans lesdissolutions de sulfate et de chlorure de cérium. Cette fluorescence n’est
provoquée
que par les rayons ultra-violets extrêmes de l’étin- celled’induction;
les radiations solaires ne sont pas assez réfran-gibles
pour laproduire.
J.-L. SORET. - Observations sur un Mémoire de M. Schonn, t. IV, p. 51o-5i5.
M.
Schbnn(2)
substitue à l’oculaire fluorescent incliné de M. Soretun
disque
depapier
àdécalquer
trèsfin,
imbibé de sulfate dequi-
nine que l’on observe avec un oculaire
placé
dans l’axe de la lunette.M.
Soret, après
avoiressayé
ceprocédé,
le trouve inférieur à celuiqu’il
aproposé ;
la discussion des résultats obtenus par M. Schönn le conduit à la même conclusion. E. BouTY.(1) Voir Jorcrnal de Physique, t. VIII, p. 145.
(2) Ibid., t. IX, p. 349.