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Archives des sciences physiques et naturelles. Tomes XIII et XIV ; 1885

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(1)

HAL Id: jpa-00238645

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238645

Submitted on 1 Jan 1886

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Archives des sciences physiques et naturelles. Tomes XIII et XIV ; 1885

H. Dufet

To cite this version:

H. Dufet. Archives des sciences physiques et naturelles. Tomes XIII et XIV ; 1885. J. Phys. Theor.

Appl., 1886, 5 (1), pp.287-292. �10.1051/jphystap:018860050028701�. �jpa-00238645�

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287 Cette formule montre que Siw croît d’autant plus rapidement, quand l’épaisseur de la plaque croît, que i et ou sont plus grands.

Quand 1 croît, Siw croît aussi et s’approche d’un maximum.

L’auteur a vérif é expérimentalement (1) la formule qu’il donne ;

les écarts entre le calcul et l’observation ne sont pas plus grands

que ceux que permet d’explicluer la difficulté d’évaluer exactement

l’épaisseur de la plaque (2 ). L. GODARD.

ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES.

Tomes XIII et XIV ; 1885.

CH. SORET. - Recherches sur la réfraction et la dispersion dans les aluns cris-

tallisés, t. XII, p. 553, t. XIII, p. 5, et t. XIV, p. 96; 1885.

M. Ch. Soret a déterminé, an moyen de son réfractométre à ré- flexion totale (3), les indices pour les différentes raies du spectre solaire d’un grand nombre d’aluns. Nous donnerons les résultats relatifs à la raie D :

(1) Il eût été intéressant de calculer à l’aide de cette formule l’épaisseur 1 (limite supérieure de l’intégrale) dans le cas le maximum est atteint. Cela aurait donné ce que j’ai appelé l’épaisseur limite. Ainsi se trouve expliquée la

note 2 de la page 40.

(2) Dans ma première analyse, un lapsus calan?,i m’a fait mettre le mot dif- fusée, page fio, ligne 13. Ce mot doit être supprimé. Enfin, dans la note i de la

page 4r, à l’appui doit être remplacé par probantes. La première expression pourrait faire croire que AI. Knut -!Lngstr6in n’a pas donné de preuves pour sou- tenir sa thèse, ce qui n’est pas. La seconde ne se rapporte qu’à mon opinion.

(3) Jo urnal de Physique, 2e série, t. II, p. 138.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018860050028701

(3)

288

Dans chacune des séries constituées par un même sesquioxyde,

l’indice varie d’une façon régulière avec le poids moléculaire. On

voit, par les aluns d’alurnine, que la courbe présente entre les aluns

de potasse et d’armmoniaque une très forte anomalie.

La variation serait d’ailleurs continue, comme le montre l’alun d’alumine-méthylamine. Dans les autres séries, on trouve une va-

riation analogue entre les aluns de potasse et d’amrnoniaque.

L’alun de chrome-c0153sium fait exception à la loi; 31. Soret ne

croit pas que ce fait puisse être attribué à une impureté des cris-

taux.

M. Soret a déterminé également la densité des aluns examinées

et trouve que le volume moléculaire ne saurait être regardé commue

constant, bien que ses variations soient en somme assez faibles.

E. WARTMANN. 2013 Le r héolyseur compensé et le polyrhéolyseur, t. XIII, p. 52.

L’appareil appelé rhéolyseur par M. Wartmann (1) se compose

en principe d’une rigole circulaire creusée dans un disque isolant,

et remplie de mercure; ce mercure est mis en communication avec

les pôles d’une pile par deux plongeurs à 1800 l’un de l’au tre. Un

(’ ) Journal cle Physique, 26 série, t. II, p. 380.

(4)

289 conducteur diamétrale dont les extrémités plongent dans le mercure,

est traversé parun courant dont l’intensité dépend de la position du

pont. L’intensité du courant fourni par la pile est. affectée par les va- riations de résistance provenant des différentes positions du pont.

,

On rendra cette intensité constante en mettant sur l’axe deux ponts

à go" l’un de l’autre, et en envoyant les courants ainsi dérivés dans des circuits de même résistance.

Si l’on envoie les deux courants dérivés dans un même circuit,

ces courants, ayant tantôt le même sens, tantôt un sens contraire,

donnent naissance à un courant constant pendant un déplacement

du système de 90°, qui ensuite, pendant un nouvel arc de go°, dé- croît jusque zéro et change de signe pour reprendre la rnême valeur.

On obtient des résultats analogues avec un équipage dans lequel l’angle des deux ponts n’est plus de go°. C’est ce qui est réalisé principalement à l’aide du polyrhéolyseur, l’écluipage est remplacé par un disque de matière isolante sur le pourtour du-

quel sont iinplanués des plongeurs à des distances diverses. L’in-

strument peut alors se prêter à des applications très variées.

R. PICTET. - Nouvelles machines frigorifiques basées sur l’emploi de phénomènes physico-chimiques, t. XIII, p. 212.

Nouveaux dispositifs pour machines frigorifiques, t. XIII, p. 397.

Propriétés physico-chimiques des mélanges d’acide sulfureux et d’acide carbonique liquides et leurs applications aux machines frigorifiques, t. XIV, p. 370.

Ces Notes présentent surtout un intérêt industriel. Le liquide

dont la volatilisation agit comme source de froid est un mélange

d’acide sulfureux et d’acide carbonique, qu’on peut préparer in-

dustriellement par l’action de l’acide sulfurique sur le charbon. Ce liquide présente cette particularité que sa tension de vapeur croît moins vite avec la température que celle de l’acide sulfureux, qu’elle arrive à égaler entre 25° et 30° pour devenir ensuite plus petite. Il y aurait donc, d’après l’auteur, une combinaison de ces

deux liquides se formant par les hautes températures et se détrui-

sant à température basse.

Ce liquide n’a pas seulement les propriétés les plus avantageuses pour l’emploi dans les machines frigorifiques, mais il tue les mi-

crobes et éteint les imcendies.

(5)

290

J . MAURER. 2013 Influence de l’altitude sur la variation diurne de la déclinaison magnétique, t. XIII, p. 339.

La variation de l’intensité magnétique terrestre avec l’altitude

est très douteuse : si Hun1boldt) Kupffer, Forbes, Bravais et Martin

ont trouvé qu’elle diminuait quand l’altitude augmente, Quételet

et Hartz sont arrivés à un résultat contraire. La variation diurne de la déclinaison doit dépendre de la composante horizontale de la force magnétique terrestre ; si en effet cette dernière augmente) les forces perturbatrices faisant varier la déclinaison produiront

un effet moindre. Dans une série d’observations ayant duré soixante-dix-neuf jouhs, faites simultanément au sommet du Sentis

(2465111) et à l’École polytechnique de Zurich, M. Maurer et

M. Beyer n’ont trouvé aucune différence sensible, ce qui impli- querait la constance de la force magnétique ou tout au moins sa

faible variation.

H. SCHNEEBELI. - Valeur absolue du coefficient de frottement de l’air,

t. XIV, p. 339.

L’auteur a déterminé les volumes d’air qui passent à travers un tube capillaire de longueur et de diamètre connus, entre les deux extrémités duquel existe une différence constante de pression.

C’est la méthode employée d’abord par Graham, puis par Ober- meyer (’ ). Il a ramené toutes les observations à 0° en adoptant la

formule

Il trouve des valeurs variant entre 0,0001690 et 0,0001734 dont

la moyenne est

Cette moyenne coïncide d’une façon remarquable avec les ré-

sultats d’Obermeyer. Les valeurs obtenues étaient :

r° La différence de pression aux extrémités du tube capillaire

é tan t variable,

(’ ) Journal de Physique, 1re série, t. V, p. 38.

(6)

29I 2° La différence de pression aux extrémités du tube étant con-

stante,

Mais Ni. Schneebeli remarque avec raison qu’il convient de con-

sidérer la pression de l’air sec et non celle de l’air humide qui remplit l’espace l’air est aspiré. En faisant la correction néces- saire aux nombres d’obermeyer, on trouve, dans le second cas,

II. SCHNEEBELI. - Recherches expérimentales sur le choc des corps élastiques

t. XIV, p. 435.

L’auteur a publié en 1870 de premières recherches sur le choc des corps élastiques; les recherches actuelles ont été instituées pour vérifier expérimentalement les résultats d’un Mémoire de

M. Herz, publié aux Annales de Grelle) t. 92. Ce dernier a ob- tenu, pour la durée du contact de deux sphères en acier de rayon R

qui se rencontrent avec une vitesse v, la formule

Le temps T fut mesuré à l’aide de l’impulsion communiquée à l’aiguille d’un galvanomètre par un courant passant à travers les deux sphères en contact. Ce temps peut être regardé comme pro-

portionnel à la déviati on, si la rési stance totale du circuit est grande

et le coefficient de self-induction aussi petit que possible.

Voici les résultats relatifs à deux sphères de 7onlnl de diamètre :

Avec des sphères de diamètres différents et la même vitesse, on

obtient :

(7)

292

Pour déterminer la durée absolue du contact, li/1. Schneebeli compare l’impulsion communiquée à la suite du choc à celle com- muniquée par un pendule qui glisse sur une bande d’acier pendant

un temps très court (os, 00082). On obtient aussi dans une expé-

rience T == os, o00185 au lieu de 0,0000222. Ces expériences ne doivent, suivant l’auteur, être regardées que comme approxi-

matives.

M. Schneebeli a encore vérifié une formule de M. Herz donnant le rayon r de la surface d’aplatissement en fonction du rayon R

e t de la viiess-e

j2 T = 0,0020 Rv5.

,On mesurait r en enduisant de paraffine la surface des sphères

et déterminant par des procédés micrométriques le rayon du cercle formé par le choc. La concordance est tout à fait remarquable.

(sphère de 70mm de diamètre).

Cette concordance, comme le fait remarquer M. Schneebeli, est

d’autant plus intéressante que, dans le cas des grandes vitesses, la pression réalisée au centre de la surface d’aplatissement a dépassé

la pression admise pour l’acier comme limite d’élasticité. L’auteur

a commencé des expériences pour voir si des pressions continues,

comme celles exercées par une presse hydraulique, produiraient

les mêmes résultats que les pressions résultant du choc.

H. DUFET.

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