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Archives des sciences physiques et naturelles de Genève; 4e série, t. IX et X ; 1900 (suite)

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240545

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240545

Submitted on 1 Jan 1901

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Archives des sciences physiques et naturelles de Genève;

4e série, t. IX et X ; 1900 (suite)

R. Dongier

To cite this version:

R. Dongier. Archives des sciences physiques et naturelles de Genève; 4e série, t. IX et X ; 1900 (suite). J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.495-497. �10.1051/jphystap:0190100100049501�.

�jpa-00240545�

(2)

CA et AB aux faces du prisme. Donnons à cette nouvelle incidence

un accroissement infiniment petit ; A, C, B venant en A’, C’, B’, les

arcs AA’ BB’, CC’ (représentés ici très grands, pour la clarté de la

figure) peuvent être confondus avec des portions de tangentes en A, C, B aux cercles correspondants, et sont, par conséquent, perpen- diculaires respectivement aux directions O A, OC, OB. Les lon- gueurs CC’ et BB’ mesurent l’augmentation infiniment petite éprou-

vée par l’incidence et la diminution infiniment petite éprouvée par

l’émergence .

Il suffit de démontrer que CC’ > BB’ pour établir que la déviation

a augmenté. Remarquons que i complément de «’ est plus petit que

il complément de ~’, puisque OA est au-dessus de OK; de même, r est 6, car, si on fait tourner de 180, le triangle OBA autour de OA, B se place au-dessous de~ C, et, par conséquent, l’angle p est compris dans l’angle s. Par le point A, menons AP, AQ égalcs et parallèles à BB’, CC’. D’après l’ordre de succession de OB, DA, OC,

AP est à droite de AA’, et AQ à gauche. PAA’, angle des tangentes

en A et B, est égal à p, angle des normales, de même QAA’

=

s ; donc,

PAA’ QAA’ ; enfin, l’angle ol>tus PA’A (5 2 + a, est plus petit que

l’angle obtus QA’A 7t + (3 Faisons tourner le triangle PA’A au-

tour de A’r’~,.. AP tombe dans l’intérieur de l’angle A’AQ et A’P

dans l’intérieur de l’angle QA’A ; donc AP (~ BB’) est plus petit que AQ (= CC’).

Le principe du retour inverse suffit pour montrer qu’une diminue-

lion infiniment petite de l’incidence correspondrait à une a2~c~~~2e~zt~- tion plus grande de l’émergence et que, par suite, la déviation

totale aurait encore ~u~~~2e~2té; nous sommes donc bien dans le cas

d’un minimum.

ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES DE GENÈVE;

4e série, t. IX et X ; 1900 (suite).

F.-JULES 1~1ICHEL1. - Force électromotrice et constantes optiques du chroliie

.

(T. X, p. 92~.)

D’après Hittorf ~’ ~, le chrome se présente au point de vue élec tro-

moteur sous deux états différents, l’état actif et l’état 1>1«=till, et on (1) Zei~.sch. f2ll’ plt?~s.cjierj~., t. XXV. pp. 129 et i~8 : ’1898; t. XXX, p. 181 : 189~.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100049501

(3)

496

distingue nettement ces deux états en mesurant la force électromo- trice de la pile,

Cr 1 sol. XaCI concentré Solution de CrÛ iH2 concentrée J Pt,

qui donne une force électromotrice variant entre 1,4 et 1,8 volt, dans

le cas du chrome actif, et une force électromotrice moindre que 0,4,

dans le cas du chrome inactif. L’inactivité du chrome est-elle due,

comme dans le cas du fer, à une couche d’oxyde? L’auteur démontre

expérimentalement que les constantes optiques du fer actif et du fer passif ne sont pas les mêmes et que, par suite, la passivité est due à

une couche d’oxyde; au contraire, le chrome actif plongé dans de

l’acide azotique concentré devient inactif; il n’y a pas de couche

d’oxyde, puisque ses constantes optiques ne changent pas. Bien

plus, contrairement à ce qu’avaient observé Hittorf et Ostwald (’), le

chrome rendu inactif et abandonné à lui-même redevient lentement actif. D’autre part, le chrome plongé dans du chlorure de zinc fondu ne perd pas son activité, bien qu’il soit recouvert, après ce traitement, d’une épaisse couche d’oxyde, dont laprésence est démon-

trée par la variation des constantes optiques.

u-. SPRING. - Sur la floculation des milieux troubles (t. X., p. 305).

Voici les résultats positifs obtenus dans ces recherclies :

1° Les solutions de sels qui ne peuvent pas être débarrassées de toute particule en suspension ont un pouvoir floculant plus élevé que les solutions des autres sels ;

2° La floculation ne se fait pas par les actions électriques qui pro- duisent la décharge à distance ou qui créent un champ électrique

par influence. La floculation dans les liquides ne peut donc être

assimilée à la précipitation des poussières ou des fumées dans l’air;

3° Un courant électrique, si faible qu’il soit, produit la floculation.

Celle-ci est toutefois d’autant plus rapide que l’intensité du cou- rant est plus grande ;

4° Les électrolytes de même conductibilité produisent la flocula- tion d’un trouble donné dans le même temps, pourvu qu’ils dérivent

de cations de ~~z~.e~2e nonL Quand ces cations sont de noms différents,

-

(~) 3/x//~. phys. Klasse dei- K()nigt. Siichs. Ges. d. I~issenschaf~’t., XXV. IY ;

! ~99.

(4)

497

la vitesse de la floculation est dans l’ordre de celle de cheminement des cations. Il semble aussi que la cause première de la floculation réside dans la vitesse des ions ;

5° La nature des anions paraît ne jouer qu’un rôle secondaire, ou négligeable, dans le phénomène de la iloculation.

ALFOVSO SELLA. - Sur une nouvelle méthode proposée par ~l. Gerschuii pour déterminer la densité de la Terre (t. X, p. 322).

L’auteur fait une étude critique des conditions pratiques à réaliser

pour l’application de la méthode de 11I. Gerschun, indiquée dans cle journal (1). Il paraît résulter de cette discussion que la seule solution

possible consisterait dans l’emploi de sphères attractives de grandes dimensions, alors que les calculs et le dispositif de l~’I. Gersclun

paraissent surtout convenir au cas des sphères de petites dimen-

510115 .

R. DONGIER.

PHILOSOPHICAL MAGAZINE;

T. I, avril, mai, juin 1901.

J.-J. TI10:BISO~. - On a hind of easily Absorbed Radiation produced by the hllpact of slozvly 1110ving Cathode Ra5-s; together «ith

il

Theory of the ne~;~.- tive Glo«, the Dark Space, and the Positive Column (Sur une espèce de

radiations facilement absorbables produites par l’arrêt de rayons cathodiques de

faible vitesse; Théorie de la production de la lueur négative, de l’espace sombre, de la colonne positive).

-

P. 3t~1.

J.-J. Thomson a fait des expériences avec des tubes de formes

diverses, ou les rayons partis de la catliode, traversant un gaz raréfié

(la pression étant restée supérieure à 4 millimètres de mercure;,

venaient se heurter à une plaque métallique A percée de trous fer- -

més par une mince lame d’alulninium (0,00043 centimètre). 1~ for-

mait le fond d’un tube métallique en communication avec l’une des

paires de quadrants de l’électromètre et avec la terre. Derrière A se

trouvait une plaque C, reliée à l’autre paire de quadrants soigneuse-

ment isolée.

( l ) Voir ce volume, p. 148.

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