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Archives des sciences physiques et naturelles de Genève; 4e série, t. IX et X; 1900

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240539

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240539

Submitted on 1 Jan 1901

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4e série, t. IX et X; 1900

R. Dongier

To cite this version:

R. Dongier. Archives des sciences physiques et naturelles de Genève; 4e série, t. IX et X; 1900. J.

Phys. Theor. Appl., 1901, 10 (1), pp.445-452. �10.1051/jphystap:0190100100044501�. �jpa-00240539�

(2)

o.-~1. C011BlN0, - Sulle genera.trici asincrone (Sur les génératrices asynchrones).,

-

Alli clell’tlssocictzio~ae eletll’oleGnica iialéc~ncc, t. N’- 1901.

Compléments à la théorie élémentaire des génératrices asynchrones

fondés sur les principes de la théorie donnée par 1B1. Potiers

ARCHIVES DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES DE GENÈVE;

4e série, t. IX et X; 1900.

W. I,OUC.UININE. - Etude des chaleurs latentes de vaporisation de quelques

nitriles et autres substances de la chimie organique. T. IX, p. 5).

Quelques modifications de détail ont été introduites dans l’appa-

reil antérieurement décrit (1) et les recherches ont été effectuées sur un certain nombre de corps. Les résultats expérimentaux, appliqués à

1 1. d T MS t>

.

l b

.

la relation de Trouton T’ ont fourni les nombres suivants : T

"

Ces nombres permettent de conclure que les molécnles des quatre premiers nitriles ainsi que de l’acétophénone ne sont pas polyméri- sées, tandis que les molécules du métacrésol sont légèrement polymé-

risées. Ces recherches renseignent ainsi sur la complexité des

molécules liquides, avec une précision au moins aussi grande que

celles basées sur la détermination des tensions superficielles des

liquides.

,

(t) Annales de Chirnie et de Physique, Il série, t. Vil et Xlll.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100044501

(3)

EJIILE STEINMANN . - Recherches sur la tbermo-électricité de quelques alliages (T. IX, p. 413; et t. X, p. 25).

Un historique assez développé, relatif à la thermoélectricité des

alliages, sert d’introduction à ce mémoire. La force électromotrice

thermoélectrique des différents alliages est rapportée au plomb, et

les mesures sont effectuées à l’aide de la méthode d’opposition (Poggendorf, Du Bois-Reymond). Des précautions particulières permettent d’atténuer les forces électromotrices parasites et aussi

d’en effectuer la détermination.

voici les forces électromotrices des alliages rapportés au plomb

entre 0 et 100’.

Pour les alliages de plus de deux métaux., il ne paraît pas possible

d’énoncer de règle générale. Les alliages hinaires ont des courbes de force électromotrice qui, dans une même série, sont superposées

dans l’ordre de leur teneur en l’un des composants. Ces courbes

sont placées toutes entre celles des composants ou toutes en dehors

de celles des composants.

(4)

P. DUTOTT et L. FRIEDER1CH. - Sur la tension superficielle des liquides (T. IX, p. 105).

D’après Ramsay et Shields, la relation :

s’applique à tous les liquides dont le poids moléculaire M ne varie pas

jusqu’à la température critique, y représente la tension superfi-

cielle exprimée en dynes, v le volume spécifique du liquide, T, la température critique, c~ est une constante spécifique voisine de 6 ; k est

un coefficient de tempéralure égal à ~,~.~, le même pour tous les corps (valeurs extrêmes : 2,06 à ~,~6). Lorsque le coefficient h varie avec

la température, on admet que la polymérisation change ; elle décroit

lorsque la température s’élève. Ainsi le nombre h a la valeur normale

(2, ~~ en moyenne), dans le cas du benzène, du toluène, du in. xylène,

du mésitylène, du durène, du pE~ntaméthylbenzène, de l’hexane, de l’octane, etc..., et prend des valeurs très différentes (~,~0-1.,~6) avec

l’acitonitrile (2,63), avec le benzophénone, etc.

_L

r

Y CMv !3

r

La formule r~ = k 3 + T + cl permet le calcul de la tempéra-

ture critique dans le cas des liquides non polymérisés; la concordance du calcul avec l’expérience est de quelques degrés pour les subs- tances à point d’ébullition peu élevé ; elle est moins satisfaisante pour les substances bouillant au-dessus de 250° et ne dépasse pas alors 13°.

Un peut également calculer la pression critique en fonction de

la tension superficielle, et on y arrive en utilisant la formule (1) ainsi

que la relation approchée Mv, - A ,-r 5 MVL

représente le volume

Pc

moléculaire critique et p, la pression critique. On obtient ainsi la

formule :

qui permet de prévoir la pression critique d’une substance à 1 atmos-

phère près.

(5)

CH.-Eo. GUILLAUINIE. - La vie de la matière (T. IX, p. ~.33).

C’est une allocution prononcée à la séance d’ouverture de la Société

helvétique des sciences naturelles, à Neufchâtel, le 31 juillet 1899.

L’auteur a fait ressortir les analogies existant entre les modifications lentes et continues de la matière inorganique et les transformations que subit la cellule vivante. A côté de nombreux faits empruntés à l’optique, à l’élasticité, à l’observation microscopique des alliages, il

a pu rappeler les propriétés bizarres et découvertes par lui des aciers au nichel qui, sous l’action d’un grand froid, peuvent s’allon-

ger et apparaître comme subitement vivifiés.

EDU. VAN AUBEL. - Sur les propriétés physiques du cobalt et du nickel, d’après de récents travaux. (T. IX, p. 144).

Le professeur "1.-A. Tilden (’ ) a préparé du cobalt et du nickel

pur.

M. A.-E. Tuttôn (=’) a déterminé avec précision le coefficient moyen de dilatation entre et t° :

Avec le nickel pur: 10-8 (1248 + 0, îltt)

-

cobalt pur: 10-8 (~08 + 0.64t).

M. A. Tilden (1) a étudié les chaleurs spécifiques et a obtenu les

résultats suivants :

L’écart entre les chaleurs spécitiques augmente lorsque la tempé-

rature s’élève. M. Pionchon (3) a constaté que la chaleur spécifique

du nickel est d’abord un peu plus grande que celle du cobalt et

devient ensuite plus petite aux températures élevées. Rappelons les

(1) ~’noceecliz2~s of the I~oyaL Sociel!) o/’ Luru1on, t. LXVI, p. 244; 1900.

(2) Proceedings of the Royal Society of London, t. LXVI, p. 30~ ; ~ 1899.

(3) Annales de ChÏ1nie et de Physique, série, t. XI, p. 8J; 188~.

(6)

P. DE HEEN. - La projection de l’éther (T. IX, p. 14 î) -

Ce mémoire développe les considérations déjà analysées dans

ce Journal, p. ~l ~~~). Le souffle éthéré peut se manifester par l’en- traînement qu’il exerce sur l’énergie électrique répandue dans

un diélectrique.

Tous les foyers d’ébranlement de l’étlier (tlamme, corps chauds,

étincelles et aigrette électrique, rayons cathodiques, rayons X) sont

des centres de projection. W. de Heen, à l’appui de ces hypothèses, reproduit les figures obtenues par Savart dans le cas des lames

vibrantes, en employant un gâteau de résine que l’on saupoudre, après coup, avec du soufre en poudre.

Les particules de soufre, en s’orientant, réalisent des figures que l’auteur interprète. Les phénomènes des couronnes et aigrettes solaires, des comètes, des aurores polaires, peuvent être expliqués

avec cette hypothèse.

A. RIGHI. - Sur le phénomène de Zeeman dans le cas général d’un rayon incliné d’une manière quelconque sur la direction de la force magnétique.

(T. 1X, p. 309).

Une source lumineuse émet, dans une direction déterminée, de la

lumière naturelle d’intensité 1 et de période N Soumise à l’action

d’un champ magnétique faisant l’angle : avec la direction considé- rée, elle peut être regardée comme émettant trois espèces de vibrations : l’une, d’intensité à -- et de fréquence N, vibrant

.

rectiligne-

ment dans la direction du champ, l’autre d’intensité I et de lié-

quence N -~- n vibrant circulairement dans le même sens que le

(7)

courant magnétisant ; enfin la dernière, d’intensité 1 et de fré- quence N - n vibrant circulairement, en sens inverse du champ magnétisant. Les intensités de ces vibrations, dans le plan d’onde

normal à la direction considérée, sont respectivement représentées

par les intensités des projections sur le plan, à savoir par :

~sin2E, i (1 --;- cos’ E) et 1 (t + COS2 E).

Ces expressions permettent de prévoir les particularités observées

dans les différentes directions d’un même plan contenant le point

lumineux et parallèle au champ magnétique. Dans la direction du

champ, E est nul; la composante moyenne du triplet disparaît. Dans

une direction inclinée, 2 est différent de 0° et de 90°; on peut arriver

à faire disparaître une des composantes latérales du triplet, au

moyen d’un analyseur elliptique convenable. Les vérifications expé-

rimentales ont été effectuées, même avec les raies 4.800 du cadmium

et 4.722 du zinc, qui donnent un quadruplet. Les formules relatives

au phénomène par absorption ont été confirmées avec les raies 5.351 du thallium, ainsi qu’avec les raies D, et D, données par une flamme de sodium.

THOMAS TOMMAS1NA. 2013 Sur l’auto-déc~,ohération du charbon et sur l’application

de cette découverte aux appareils téléphoniques pour recevoir les signaux de

la télégraphie sans fils (T. IX, p. 409).

L’auto- décohération consiste dans la disparition immédiate de l’adhérence des grains de poudre de charbon après l’action d’une onde hertzienne, sans l’intervention d’aucun choc ou d’une interrup-

tion de courant. L’auteur a construit un cohéreur de forme spéciale,

destiné à être placé dans l’étui d’un téléphone. La poudre de char-

bon est maintenue dans le trou circulaire de 2 millimètres de diamètre d’une lame d’ébonite fermées par deux plaques de mica. Les élec- trodes sont constituées par des fils de maillechort qui sont à nu dans

l’intérieur de la cavité, tandis qu’ils sont isolés à la sortie. Le fil de l’électro-aimaut intérieur du téléphone étant coupé et le cohéreur étant iutercalé dans le circuit de la pile, on entend dans le téléphone

un son parfaitement net à chacune des étincelles de l’oscillateur. On

conçoit après cela qu’il soit naturel d’espérer l’enregistrement des

(8)

signaux appareil

cohéreur.

T~~o~~sAS TOMMASINA. - Sur l’étude des orages lointains par l’électroradiophone (T. X, p. 513).

Le cohéreur employé est un perfectionnement de celui décrit dans la précédente note, et il ne possède pas de contact métallique. Les

électrodes sont constituées par deux petits cylindres de charbon de

lampe à arc ayant 4 millimètres de diamètre et ajustés à frottement

doux dans un tube de verre. Entre ces électrodes est comprimée de

la poudre de charbon en petits grains débarrassés de poussière et

desséchés dans une flamme au rouge. On maintient le cohéreur à l’abri de l’humidité en fermant hermétiquement le tube de verre ; on

rend ainsi invariable son champ électrostatique,’et on peut alors déceler au téléphone les décharges électriques d’orages lointains,

même distants de plus de 100 kilon1ètres.

Tno1lAs TOMMA8INA. 2013 Sur quelques effets photochimiques produits par le fil radiateur des ondes hertziennes (T. IX, p. 312)..

Les aigrettes qui apparaissent autour du fil radiateur d’un excita- teur vibrent synchroniquement, non pas avec les étincelles de l’os-

cillateur, mais avec les mouvements du trembleur de la bobine d’induction. De plus, indépendamment de la luminescence à ai grett es,

il se propage, à chaque étincelle de l’oscillateur, une onde lumineuse

très vive, dont l’existence a pu être mise en évidence par l’action directe des effluves sur la gélatine sensibilisée des plaques rapides

au bromure d’argent. Les apparences ainsi observées semblent indé-

°

pendantes de la nature plus ou moins magnétique du métal du fil

radiateur, mais elles changent avec les sections du fil ; plus le fil est mince, plus courtes sont les aigrettes et plus les distances entre elles sont petites.

Pii.-,i. GUYE et L. FHIEDERICH. - Etudes numériques de l’équation des fluides.

(T. IX, p. 503).

Ce mémoire contient le calcul numérique des grandeurs et b

de l’équation de Van des Nilaals

(9)

dans chacun des deux cas où cette équation est rapportée au volume

initial unité ou à la molécule-gramme. Il contient deux tableaux

qui s’appliquent à plus de cinquante composés.

Gn.-Ecc. GUYE.- Contribution à l’étude de la propagation des courants polyphasés.

(T. IX, p. 532).

Le coefficient de self-induction d’un circuit n’a de sens que si le courant a partout la même intensité ; le coefficient. de capacité sup-

pose que l’électricité est en équilibre à la surface des conducteurs.

Telles quelles, ces détinitions ne sauraient convenir dans le cas d’un

régime de courant et d’une distribution de charges variables dans le temps et dans l’espace. L’auteur généralise les notions de ces coef- ficients dont il précise le sens, dans le cas des courants alternatifs ;

il étudie la propagation du courant dans le cas des lignes polyphasées symétriques, problème qu’on parvient à résoudre, lorsque le régime périodique est établi à l’aide d’une équation différentielle linéaire.

R. COZZ~. - Sur l’hygromètre à détente et son application à la mesure de C.

Le gaz humide, ayant la température T,, est comprimé dans un cylindre de zinc fermé par deux glaces transparentes à une pression patelle que, par la détente jusqu’à la pression atmosphérique])1’ le

gaz soit refroidi et amené à la température du point de rosée T2. La

relation de Laplace :

fournit la valeur de T2 si l’on détermine expérimentalement T,,

c

~2 p,, et si l’on connaît -- La comparaison de résultats obtenus avec

e

cet appareil et ceux fournis par l’hygromètre d’Alluard sont assez

concordants pour faire espérer qu’on obtiendrait des résultats con-

venables en effectuant la mesure de - en détendant une vapeur dont

e

les tensions initiales et finales seraient connues.

R. DONGIER.

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