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Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles ; t. I, 2 e série ; 1898

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(1)

HAL Id: jpa-00240400

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240400

Submitted on 1 Jan 1899

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Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles ; t. I, 2 e série ; 1898

E. Mathias

To cite this version:

E. Mathias. Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles ; t. I, 2 e série ; 1898. J. Phys.

Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.492-502. �10.1051/jphystap:018990080049201�. �jpa-00240400�

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rées par une série d’expériences statiques sont voisins, ce qui montre

que cette dernière série n’a pas altéré la nature du cylindre de

caoutchouc (de 2 centimètres de diamètre). Le caoutchouc se coni-

porte, en somme, comme une substance presque parfaitement élas- tique. Son module de rigidité varie d*une manière notable avec le

poids tenseur.

Ch. MAURAIN.

ARCHIVES NÉERLANDAISES DES SCIENCES EXACTES ET NATURELLES ;

T. I, 2e série ; 1898.

J.-D. VAN DER WAALS. - De l’équilibre d’un corps solide complexe

en présence de gaz et de liqnide.

-

P. 18.

Si l’on introduit dans un espace vide un corps solide simple et ,qu’on élève la température jusqu’à la fusion de ce corps, il y a aussi de la vapeur formée ; on a eu en présence trois phases à la même températ,ure et à la même pression. A température plus basse ou plus élevée, l’une. des trois phases disparait ; la température déter-

minée à laquelle les trois états coexistent s’appelle le triple poins il n’y a pour un corps simple qu’une seule température de ce genre.

M. J.-D. Van der Waals s’est proposé d’examiner si, dans le cas

d’un corps complexe, il existe également un triple point, c’est-à-dire

une température à laquelle la composition du solide, du liquide et

du gaz est identique. Les corps qui, comme les hydrates, ne peuvent

passer intégralement à l’état de vapeur, ne présentent évidemment

pas de triple point; l’analyse de l’auteur porte donc uniquement sur

les corps capables de se séparer en deux parties qui peuvent affecter

l’état gazeux. A cet effet, l’auteur complète la surface P au moyen d’une signe représentative de l’état solide et qui se trouve dans un plan parallèle au plan des PV (Voir ThéO’y’ie moléculaire d’une subs- tance composée de deux matièr-es différentes). Le question restant à

chercher s’il est possible de mener des plans bitangents à la sur- face p et tangents en même temps à la ligne de l’état solide, l’auteur

établit de cette manière que les corps complexes considérés ne

possèdent pas de triple point proprement dit.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080049201

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A. SMITS. - Expériences à l’aide du micromanomètre. - P. 89.

M. Smits s’est proposé de mesurer très exactement la différence entre la pression de vapeur saturée de l’eau pure à 0° et la pression

de vapeur à la même température de solutions salines trés diluées.

Il a construit à cet effet un manomètre différentiel d’une excep- tionnelle sensibilité en utilisant l’appareil bien connu de Kretz.

Le liquide léger est l’eau ; le liquide le plus lourd est l’aniline, qui

a une densité égale à 1,0269 à 14°. Ce qui fait le mérite du travail de M. Smits, ce n’est pas seulement l’idée d’employer l’aniline, mais

bien d’avoir trouvé et précisé les précautions qu’il faut employer

pour que l’aniline coule dans un canal d’eau sans trace d’adhérence.

A cet effet, le manomètre ayant été nettoyé avec le plus grand soin

par ébullition d’une solution concentrée de soude, puis d’eau régale,

il faudra, si l’on a affaire à un manomètre en verre de soude, faire

bouillir l’eau et l’aniline dans le manomètre même, pour que l’eau dissolve un peu de verre (ce n’est qu’à cette condition que l’aniline coule dans un canal d’eau). Si le manomètre est en verre d’Iéna, on ajoute à l’eau quelques centimètres cubes d’une solution de verre, obtenue en faisant bouillir de l’eau contenant de la poudre de

verre.

Le manomètre employé par M. Smits était trente fois plus sen-

sible qu’un manomètre à eau. Ce manomètre ne peut pas servir au-dessus de 14°, le zéro de l’appareil cessant d’être constant à partir de 15° ; l’appareil tout entier, sauf les réservoirs supérieurs,

est plongé dans un bain d’eau courante; l’eau manométrique est protégée contre l’air extérieur par des colonnes d’huile d’arachide.

Des dispositions expérimentales, impossibles à résumer en peu de

mots, permettaient de faire le vide au-dessus des réservoirs, mis ou

non en communication, etc.

L’auteur a étudié, pour diverses valeurs de la concentration, à 0°, la différence de tension de l’eau et de dissolutions de chlorure de

sodium, de potasse et de sucre de canne; il en a déduit la valeur de l’abaissement moléculaire i ; pour NaCl et KOH, i augmente avec

la concentration; pour le sucre de canne, sauf le cas de la solution la plus concentrée, i demeure remarquablement constant et égal

à 1.

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494

Il est intéressant de comparer le travail de M. A. Smits à celui de M. C. Dieterici, qui a été analysé par M. Marchis (1).

Les conclusions sont identiques quant au sens de la variation de i

avec la concentration : mais les valeurs absolues de i, trouvées par M. Dieterici, sont plus faibles que celles de M. Smits; ce que ce savant explique en admettant que le vide n’a pas été suffisamment

complet dans l’appareil de M. Dieterici, lequel, d’ailleurs, disposait

d’un manomètre beaucoup moins sensible que le sien.

V.-A. JULIUS. - La tension maxima d’une vapeur dépend-elle

de la température seule? - P. 393.

M. Julius s’est servi du mieromanomètre de M. Smits pour savoir

si, par compression, la tension de vapeur d’eau saturée peut croître.

Il a opéré sur la vapeur d’eau émise par du liquide pur à 01 et sur

la vapeur de l’eau salée ; en soulevant un réservoir à mercure, il

pouvait diminuer de 1 /2 le volume de la vapeur. L’expérience faite,

alors que l’air et les vapeurs d’aniline avaient été chassés de l’appa-

reil avec le plus grand soin, a montré que, à un degré d’approxima-

tion extrêmement élevé, la vapeur d’eau à 0" ne peut prendre par

compression, au contact de l’eau pure comme de l’eau salée, une tension supérieure à la tension dite maxima. Si, au contraire, il y a

en présence du liquide et de la vap eur un corps gazeux étranger (tel que de la vapeur d’aniline à une pression inférieure à1/10 de mil-

limètre de mercure), on a affaire à un système complexe dont les

conditions d’équilibre peuvent être complètement différentes.

Chemin faisant, M. Julius donne son avis sur la valeur des expé-

riences faites sur le même sujet par M. T.ammann, d’une part, MM. Wüllner et Grotrian, de l’autre.

J .-P. hUENEV. -- Quelques expériences relatives aux rapports

entre les deux plis de la surface de Van der Waals ponr les mélanges. - P. 270.

J.-P. KUENEN. - Sur les anomalies au voisinage du point critique.

-

P. 214 ; 1898.

L’auteur montre, d’une part, que, d’après ses expériences, l’acide carbonique et le chlorure de méthyle liquides sont miscibles en

(1) C. DIETERICI, Sur les tensions de vapeut de dissolutions aqueuses étendues

maintenues à 0° (Voir J. de Phys., 36 série, t. VII, p. t80; 1898).

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495 toutes proportions, ce qui rend impossible l’observation de trois

phases, deux liquides et une gazeuse, et que certains faits annoncés par ii/roblewski et Dewar s’expliquent simplement par des phénomènes

de retard, ce qui montre combien l’agitation est nécessaire pour définir l’équilibre d’un mélange, surtout au voisinage de la tempé-

rature critique. Il analyse en particulier les travaux de MM. Gouy, Pellat, de Heen et Zambiasi et Tammann sur ces questions et sur

l’influence des impuretés sur l’équilibre final des mélanges.

J.-P. K.UENEN. - Quelques expériences relatives aux anomalies au voisinage

du point critique.

-

P. 279.

Ce mémoire est une réponse à un travail expérimental de

QI. Galitzine, favorable dans ses conclusions aux idées de M. de Heen sur la constitution des liquides et de leurs vapeurs saturées.

Cette réponse se compose de deux parties : une partie théorique

dans laquelle il essaye de préciser les idées en question sous la

forme d’une hypothèse nette dont il compare les conséquences à l’expérience ; une partie expérimentale dans laquelle il essaie de reproduire l’expérience controversée de M. Galitzine.

Partie théorique.

-

On peut imaginer les molécules des liquides

comme des agrégats de molécules gazeuses; c’est l’hypothèse I, qui est compatible avec la théorie d’Andrews-Van der Waals sous

sa forme la plus large. D’après M. Kuenen, cette hypothèse est inca- pable d’expliquer le phénomène observé par M. Galitzine, et, inver- sement, l’observation du phénomène de Galitzine ne peut pas con- firmer cette hypothèse.

L’hypothèse II est plus compliquée ; d’après elle, les molécules gazeuses de la vapeur d’éther, par exemple, peuvent se dissoudre dans le liquide générateur et former un liquide de densité plus faible

que celle de l’éther liquide vrai. De même, le liquide peut se dis-

soudre dans la vapeur et donner un corps gazeux de densité plus grande que celle de la vapeur saturée ordinaire. Entre cette vapeur

liquéfiée et ce liquide gazéifié, toutes les transitions seraient pos- sibles par voie de mélange.

Cette hypothèse expliquerait l’expérience de M. Galitzine ; mais elle paraît difficile à admettre.

Partie expérimentale.

-

L’expérience de M. Galitzine consiste à

mettre dans un tube en V deux colonnes d’éther séparées par du

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496

mercure: l’une est entièrement liquide, l’autre est partiellement

réduite en vapeur. On chauffe le tube jusqu’à une température supé-

rieure à la température critique et on observe les niveaux du mer- cure. IVI. Kuenen arrive à la conclusion suivante:

« L’expérience de M. Galitzine, faite avec de l’éther à peu près exempt de gaz, donne des différences de densité qui, pour ,la plus grande partie, peuvent être expliquées par des différences de pres- sion et par l’influence du gaz encore présent. Les autres différences ont une origine incertaine et, à 10° au-dessus de la température critique, elles s’élèvent à rh 2 0/0 dans un cas seulement, à moins

de 1 0/0 dans les autres cas. »

Les grandes différences de densité observées par M. Galitzine

paraissent dues à la présence de quantités notables d’air dans la branche vapeur.

J.-P. KUENEN. 2013 Sur la condensation d’un mélange de deux gaz.

-

P. 331.

Ce travail est une étude critique sur le -troisième mémoire de M. Duhem, relatif aux dissolutions et mélanges, paru dans les Tra-

vaux et Mémoires des Facultés de Lille (1894). Chemin faisant,

M. Kuenen revendique pour lui la prédiction et la confirmation

expérimentale de la condensation rétrograde (1).

La différence essentielle entre la théorie de M. Duhem et celle de Van der Waals consiste dans ce que, pour celle-ci, dans le cas d’un

mélange binaire, il doit y avoir condensation rétrograde entre deux températures déterminées pour tous les mélanges possibles entre

les deux substances, tandis que la théoriè de M. Duhem ne prévoit

la condensation rétrograde que pour un groupe de mélanges entre

certaines limites.

Les expériences de l’auteur sur les mélanges d’acide carbonique

et de chlorure de méthyle, complétées par la courbe des tensions de vapeur de CH3Cl (par Kuenen) et de C02 (par Amagat) lui permettent de rectifier certaines assertions de M. Duhem. L’au- teur reconnaît toutefois que la méthode graphique introduite par M. Duhem, en prenant la pression et la température comme coor-

(1) Voir J.-P. KUENEN, J. cle Ph,ys., 31 série, t. VII, p. 158-159; 1898.

-

Le tra-

vail de M. Duhem cité par M. Kuenen a été analysé par M. Marchis (J. cle Phys.,

3° série, t. illl, p. 591; 1891).

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497

données, représente les phénomènes d’une façon très claire et peut

même servir à prédire des faits qui ne se déduiraient pas aussi facilement de la surface de Van der Waals.

J.-P. KUENEN. - De l’influence de la pesanteur sur les phénomènes critiques

des substances simples et des mélanges. - P. 342.

Après avoir résumé les travaux de M. Gouy sur cette question et justifié la « méthode du ménisque » polir la détermination des tem-

pératures critiques, l’auteur traite la qnestion en se servant de la surface p de Van der Waals, dans le cas il n’existe qu’un pli, le pli liquide-vapeur. Que le point de plissement soit situé d’un côté

ou de l’autre du point de contact critique (1), l’influence de la pesan- teur a pomr effet de réduire la région s’observe la condensation

rétrograde.

J.-W. GILTAY. - Sur la polarisation des récepteurs téléphoniques.

- P. 358 j 1898.

Lorsqu’on écoute avec un condensateur téléphonique, actionné par

une batterie plus ou moins puissante, un son produit devant le microphone qui lui correspond, le son entendu varie avec la charge

de la batterie et avec la nature de l’isolant du condensateur. Lorsque

l’isolant est du papier paraffiné, un son d’intensité et de hauteur constantes monte d’une octave lorsqu’on supprime la polarisation

du condensateur; dans ces conditions, la voyelle 0 dont la vocable est Si" devient A dont la vocable est Sib4. Lorsqu’il s’agit de la voix articulée, le téléphone parle avec netteté, même quand on supprime

la batterie, et cela sans octavier. M. Giltay essaie d’expliquer ces phénomènes au moyen de la pénétration des charges dans l’isolant du condensateur téléphonique.

Ce dernier phénomène se produit à un haut degré dans les con-

densateurs à mica, et cependant, sans batterie, ce condensateur n’articule pas.

L’auteur décrit un téléphone, qu’il appelle électrodynamique et

dans lequel l’emploi du fer a été complètement évité. Il se compose d’une bobine en buis reliée à une poig née ; le disque antérieur de

(1) Voir J.-P. KUENEN, J. de Phys., série, p. 158; 1898.

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498

la bobine est une petite plaque de mica ; autour de la bobine sont

enroulés 2.100 tours de spire de fil de cuivre fin recouvert de soie et

dont les tours sont assez lâches pour pouvoir effectuer de petits

mouvements sous l’influence des attractions électrodynamiques des spires voisines. Ce téléphone reproduit très nettement la voix arti-

culée lorsqu’il est excité par une batterie de trente piles Leclanché ;

il ne donne rien de bon, au contraire, lorsque celle-ci est sup-

primée.

C.-H. WIND. - Mesures de la différence de phase n1agnéto-optique de Sissingh

dans le cas de la réflexion polaire sur le nickel.

-

P. 369.

Les expériences de M. Sissingh, relatives à la réflexion équato-

riale sur des miroirs en fer aimantés, ont montré qu’il existe une

différence à peu près constante et indépendante de l’incidence entre la pliase de la composante magnéto-optique du phénomène de Kerr,

telle qu’elle est déduite de l’observation et celle qu’on déduit de la théorie de M. Lorentz.

La différence de phase de Sissingh, retrouvée par M. Zeeman dans le cas de la réflexion polaire sur le fer et sur le cobalt, a été éten-

due au cas du nickel par Wind qui l’a trouvée égale à 36°,44’ +20’,5

pour la lumière de la raie D. Une valeur approchée de cette

différence avait été trouvée égale à 30° par M. Zeeman au moyen d’un miroir de nickel déposé par électrolyse sur du verre platiné de

Kundt.

P. ZEEMAN. 2013 La phase dans la réflexion polaire sur le cobalt et le nickel et

l’angle de renversement de la rotation au zéro d’après la théorie et l’expé-

rience.

-

P. 376. ,

La conclusion de l’auteur est que la théorie des phénomènes magnéto-optiques de M. Goldhammer ( Wied. Ann., t. XLVI, p. 71 ; 1892), dans laquelle ce savant tient compte de la différence de phase

de Sissingh, représente les phénomènes d’une façon très satisfai-

sante.

J.-C.-H. IïRAMERS. - Sur la conductibilité électrique du nitrate de potassium. - P. 455.

Ce travail expérimental, très soigné, a fait l’objet d’une thèse

soutenue devant la Faculté de Leyde. Les mesures de résistance

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499 ont été faites par la méthode des courants alternatifs de Kohlrausch..

L’auteur a opéré sur des dissolutions à 5, 10, 15, 75 et 95 0/0 et

enfin sur le sel fondu à toute une série de températures allant quel- quefois jusqu’à 350". Les courbes isothermes de la conductibilité

spécifique affectent très nettement la forme d’arcs de paraboles ; les

isothermes comprises entre 75, et 1350 présentent très nettement un

maximum de compressibilité. Les résultats des mesures de M. Kra- mers, réduits en tables, sont en concordance parfaite avec les

nombres de Kohlrausch à 20° pour les faibles concentrations ;

ils sont plus faibles que ceux de Kraunhals, relatifs à l’influence de

la température sur une solution à 8,72 0/0, et plus forts que ceux de Tressch, relatifs à l’influence de la température sur une solution

à 9,1 0/0.

Enfin les conductibilités spécifiques du sel fondu, en fonction de la température, sont plus faibles que celles de MM. Bouty et Poin-

caré de 8 0/0 vers 3350, la différence atteignant 12 0/0 à 370°.

F.-A.-H. SCHREINEMAKERS. - De l’équilibre dans les systèmes de trois cons- tituants, avec deux phases liquides possibles.

-

T. I, p. 411, et t. II, p. 21 et 144.

C’est un volumineux mémoire formé de trois parties, deux théo- riques, et la troisième expérimentale. Rappelons qu’on appelle iso-

thermes de dissolution de l’équilibre les lieux géométriques des points donnant en représentation graphique les compositions de

toutes les solutions qui, à une température donnée, peuvent être en

équilibre, soit complet, soit incomplet, avec d’autres phases liquides,

solides ou gazeuses. Le domaine si étendu des équilibres dans les- quels coexistent deux phases liquides ou plus, en même temps que des phases d’autre nature, est encore complètement ignoré. La pre- mière partie théorique du travail de M. Schreinemakers a pour but de tracer un tableau sommaire des isothermes et des équilibres possibles dans les systèmes comprenant deux phases liquides et une

seule phase solide; dans la seconde partie théorique, les déductions sont étendues au cas où il apparaît deux phases solides dont chacune est un constituant. Quant à la partie expérimentale, elle se rapporte

à l’équilibre du système : eau, chlorure de sodium et succinonitrile.

L’équilibre eau, succinonitrile, n’ayant jamais été étudié, l’auteur a

commencé par faire cette étude.

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500

H.-A. LOREXTZ - Sur la polarisation partielle de la lumière émise par une source lumineuse dans un champ magnétique.

-

T. 11, p. 1.

Le savant professeur de Leyde cherche à expliquer l’expérience

de MM. Egoroff et Georgiewsky, d’après laquelle la lumière émise par une flamme perpendiculairement aux lignes de force d’un champ magnétique est partiellement polarisée. Cette polarisation partielle dépend à un assez haut degré de la température de la flamme et,

lorsqu’on opère avec des raies spectrales, ce sont les raies spontané-

ment renversables qui permettent d’observer le plus facile ment

cette polarisation partielle.

Quand on ne considère qu’une seule raie spectrale, on peut sup- poser, avec 1B1. Lorentz, que chaque molécule lumineuse contient

une seule particule mobile et électrisée que nous appellerons un

« ion » . Dès que cet ion est écarté de sa position d’équilibre, il y est ramené par une force « élast iquc » qui est proportionnelle à l’écar-

tement, non à sa direction. Tous les mouvements d’un tel ion peuvent

être décomposés en des vibrations linéaires, suivant les lignes de

force, et des vibrations circulaires de sens opposés perpendiculaires

aux lignes de force. La période T de toutes ces vibrations est la même, tant qu’il n’y a pas de champ magnétique. Du moment où

intervient la force magnétique extérieure, une nouvelle force agit

sur l’ion, qui est proportionnelle à la charge électrique ; pour l’unité de charge, elle est donnée par le produit vecteur de la vitesse et de la force magnétique extérieure. L’observation montre que cette nou- velle force « électro-magnétique » est très petite par rapport à la

force élastique. L’on peut ainsi exécuter des mouvements compli- qués. M. Lorentz a été conduit à admettre que la relation entre l’intensité des mouvements des ions et l’intensité de la lumière émise n’est pas la même dans un champ magnétique et en dehors du champ ;

cette relation doit, en effet, se modifier par ce fait que les rayons émis par la partie postérieure de la flamme ne sont pas absorbés dans la partie antérieure de la même manière qu’auparavant.

En l’absence de tout champ magnétique, chaque raie spectrale simple est la superposition de trois raies, la moyenne vibrant hori-

zontalement, les « extrêmes » vibrant verticalement, l’ensemble don-

nant de la lumière naturelle. Sous l’influence des cha1hps, les vibra-

tions verticales changent de période, tandis que la moyenne garde

(11)

501 la sienne; il s’ensuit que la vibration horizontale est affaiblie par

l’absorption, qu’il y ait ou non champ magnétique, tandis que les vibrations verticales, ayant changé de période, sont moins absorbées

lorsque le champ magnétique est établi auparavant. Les vibrations verticales devenant plus intenses, la lumière devient partiellement polarisée, comme l’indique l’expérience de M3I. Egoroff et Geor- giewsky.

J.-D. VAN DER WAALS. 2013 Sur la représentation graphique des équilibres à l’aide de la fonction s.

-

P. 68.

Les phénomènes d’équilibre d’un mélange de deux substances à

une température donnée s’obtiennent ordinairement au moyen de la propriété de la fonction p (1). Cette fonction p est uniforme et, par suite, se représente géométriquement par une surface à une seule nappe continue; de plus Y, considérée comme fonction du volume et du titre du mélange est une fonction caractéristique, c’est-à-dire que les autres grandeurs thermodynamiques s’expriment au moyen de ses dérivées partielles ou de combinaisons de ses dérivées. Un peut em-

ployer pour le même objet la fonctions = H + pV, qui est également

une fonction caractéristique ; cette substitution présente des avantages

et des inconvénients que fait ressortir le travail de M. Van der Waals.

J.-D. VAN DER WAALS. - Une règle approchée relative à la forme de la courbe

de plissement d’un mélange. 2013 P. 79.

Cette étude est le développement de deux notes analysées paré-

cédemment (2). Comme la courbe de plissement n’a été étudiée expé-

rimentalement que dans fort peu de cas, que les déterminations

expérimentales nécessaires sont très difficiles et demandent beaucoup

de temps, que l’allure des deux courbes trouvées ainsi par 1Bf. Kue-

nen est fort différente, M. Van der Waals s’est proposé de détermi-

ner théoriquement l’allure des courbes possibles. Il a dîi, pour cela, s’appuyer plus spécialement sur les hypothèses particulières qu’il a

introduites dans sa théorie des mélanges, savoir :

(1) ljuir Théorie 1YwléculaÏ7’e, etc. (A7’ch néerl., t. XXIY).

(2) Voir J. cle Phys., 3e série, t. VI, p. 601; 1897.

(12)

502

1 ° Chaque mélange de titre x, possède, comine une substance

simple, une pression intérieure proportionnelle au carré de la den-

situé et, par suite, de la forme ax V2 . 2° ax est de la forme :

3° Le covolume bx est de la forme :

M. Van der Waals znontre que les résultats numériques tirés des expériences si soignées de M. Kuenen apportent des vérifications

inespérées de l’exactitude des hypothèses précédentes, notamment

de la troisième. Les déductions tliéoriques de M. Van der Waals

relatives aux formes possibles de la ligne de plissement des mélanges

binaires acquièrent par là une très grande valeur.

H.-A. LORENTZ. - De l’influence des corps étrangers sur la température

de formation. - P. 174.

C’est la généralisation des formules de 1VI. Schreinemakers dans le

cas de l’équilibre entre un nombre quelconque de phases solides et

deux phases liquides.

H.-A. LORENTZ. - Sur les vibrations de systèmes portant des charges électriques et placés dans un champ magnétique. - P. 412.

La plupart des raies spectrales, chez lesquelles on a observé le

phénomène de Zeeman, se transforment sous l’influence des forces

magnétiques en triplets, perpendiculairement aux lignes de forces, et

en doublets dans la direction des lignes de force, ce dont la théorie élémentaire bien connue rend aisément compte. Il y a toutefois des raies qui présentent des phénomènes plus compliqués ; on a observé

des quadruplets, des quintuplets et des sextuplets, etc.

M. Lorentz montre dans ce travail comment certaines hypothèses

relatives au mécanisme de l’émission lumineuse peuvent conduire à

une explication de pareilles raies multiples. L’auteur ne se fait

d’ailleurs aucune illusion sur la solidité de ses hypothèses qui, dans l’explication détaillée du quadriiplet de NI. Cornu (raie D1), ne lui ont

donné qu’un succès relatif.

E. MATHIAS.

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