HAL Id: jpa-00240400
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Submitted on 1 Jan 1899
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Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles ; t. I, 2 e série ; 1898
E. Mathias
To cite this version:
E. Mathias. Archives néerlandaises des sciences exactes et naturelles ; t. I, 2 e série ; 1898. J. Phys.
Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.492-502. �10.1051/jphystap:018990080049201�. �jpa-00240400�
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rées par une série d’expériences statiques sont voisins, ce qui montre
que cette dernière série n’a pas altéré la nature du cylindre de
caoutchouc (de 2 centimètres de diamètre). Le caoutchouc se coni-
porte, en somme, comme une substance presque parfaitement élas- tique. Son module de rigidité varie d*une manière notable avec le
poids tenseur.
Ch. MAURAIN.
ARCHIVES NÉERLANDAISES DES SCIENCES EXACTES ET NATURELLES ;
T. I, 2e série ; 1898.
J.-D. VAN DER WAALS. - De l’équilibre d’un corps solide complexe
en présence de gaz et de liqnide.
-P. 18.
Si l’on introduit dans un espace vide un corps solide simple et ,qu’on élève la température jusqu’à la fusion de ce corps, il y a aussi de la vapeur formée ; on a eu en présence trois phases à la même températ,ure et à la même pression. A température plus basse ou plus élevée, l’une. des trois phases disparait ; la température déter-
minée à laquelle les trois états coexistent s’appelle le triple poins il n’y a pour un corps simple qu’une seule température de ce genre.
M. J.-D. Van der Waals s’est proposé d’examiner si, dans le cas
d’un corps complexe, il existe également un triple point, c’est-à-dire
une température à laquelle la composition du solide, du liquide et
du gaz est identique. Les corps qui, comme les hydrates, ne peuvent
passer intégralement à l’état de vapeur, ne présentent évidemment
pas de triple point; l’analyse de l’auteur porte donc uniquement sur
les corps capables de se séparer en deux parties qui peuvent affecter
l’état gazeux. A cet effet, l’auteur complète la surface P au moyen d’une signe représentative de l’état solide et qui se trouve dans un plan parallèle au plan des PV (Voir ThéO’y’ie moléculaire d’une subs- tance composée de deux matièr-es différentes). Le question restant à
chercher s’il est possible de mener des plans bitangents à la sur- face p et tangents en même temps à la ligne de l’état solide, l’auteur
établit de cette manière que les corps complexes considérés ne
possèdent pas de triple point proprement dit.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080049201
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A. SMITS. - Expériences à l’aide du micromanomètre. - P. 89.
M. Smits s’est proposé de mesurer très exactement la différence entre la pression de vapeur saturée de l’eau pure à 0° et la pression
de vapeur à la même température de solutions salines trés diluées.
Il a construit à cet effet un manomètre différentiel d’une excep- tionnelle sensibilité en utilisant l’appareil bien connu de Kretz.
Le liquide léger est l’eau ; le liquide le plus lourd est l’aniline, qui
a une densité égale à 1,0269 à 14°. Ce qui fait le mérite du travail de M. Smits, ce n’est pas seulement l’idée d’employer l’aniline, mais
bien d’avoir trouvé et précisé les précautions qu’il faut employer
pour que l’aniline coule dans un canal d’eau sans trace d’adhérence.
A cet effet, le manomètre ayant été nettoyé avec le plus grand soin
par ébullition d’une solution concentrée de soude, puis d’eau régale,
il faudra, si l’on a affaire à un manomètre en verre de soude, faire
bouillir l’eau et l’aniline dans le manomètre même, pour que l’eau dissolve un peu de verre (ce n’est qu’à cette condition que l’aniline coule dans un canal d’eau). Si le manomètre est en verre d’Iéna, on ajoute à l’eau quelques centimètres cubes d’une solution de verre, obtenue en faisant bouillir de l’eau contenant de la poudre de
verre.
Le manomètre employé par M. Smits était trente fois plus sen-
sible qu’un manomètre à eau. Ce manomètre ne peut pas servir au-dessus de 14°, le zéro de l’appareil cessant d’être constant à partir de 15° ; l’appareil tout entier, sauf les réservoirs supérieurs,
est plongé dans un bain d’eau courante; l’eau manométrique est protégée contre l’air extérieur par des colonnes d’huile d’arachide.
Des dispositions expérimentales, impossibles à résumer en peu de
mots, permettaient de faire le vide au-dessus des réservoirs, mis ou
non en communication, etc.
L’auteur a étudié, pour diverses valeurs de la concentration, à 0°, la différence de tension de l’eau et de dissolutions de chlorure de
sodium, de potasse et de sucre de canne; il en a déduit la valeur de l’abaissement moléculaire i ; pour NaCl et KOH, i augmente avec
la concentration; pour le sucre de canne, sauf le cas de la solution la plus concentrée, i demeure remarquablement constant et égal
à 1.
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Il est intéressant de comparer le travail de M. A. Smits à celui de M. C. Dieterici, qui a été analysé par M. Marchis (1).
’Les conclusions sont identiques quant au sens de la variation de i
avec la concentration : mais les valeurs absolues de i, trouvées par M. Dieterici, sont plus faibles que celles de M. Smits; ce que ce savant explique en admettant que le vide n’a pas été suffisamment
complet dans l’appareil de M. Dieterici, lequel, d’ailleurs, disposait
d’un manomètre beaucoup moins sensible que le sien.
V.-A. JULIUS. - La tension maxima d’une vapeur dépend-elle
de la température seule? - P. 393.
M. Julius s’est servi du mieromanomètre de M. Smits pour savoir
si, par compression, la tension de vapeur d’eau saturée peut croître.
Il a opéré sur la vapeur d’eau émise par du liquide pur à 01 et sur
la vapeur de l’eau salée ; en soulevant un réservoir à mercure, il
pouvait diminuer de 1 /2 le volume de la vapeur. L’expérience faite,
alors que l’air et les vapeurs d’aniline avaient été chassés de l’appa-
reil avec le plus grand soin, a montré que, à un degré d’approxima-
tion extrêmement élevé, la vapeur d’eau à 0" ne peut prendre par
compression, au contact de l’eau pure comme de l’eau salée, une tension supérieure à la tension dite maxima. Si, au contraire, il y a
en présence du liquide et de la vap eur un corps gazeux étranger (tel que de la vapeur d’aniline à une pression inférieure à1/10 de mil-
limètre de mercure), on a affaire à un système complexe dont les
conditions d’équilibre peuvent être complètement différentes.
Chemin faisant, M. Julius donne son avis sur la valeur des expé-
riences faites sur le même sujet par M. T.ammann, d’une part, MM. Wüllner et Grotrian, de l’autre.
J .-P. hUENEV. -- Quelques expériences relatives aux rapports
entre les deux plis de la surface de Van der Waals ponr les mélanges. - P. 270.
J.-P. KUENEN. - Sur les anomalies au voisinage du point critique.
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