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Influence de l'état électrique d'une surface liquide sur la tension maxima de la vapeur de ce liquide en contact avec la surface

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238278

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238278

Submitted on 1 Jan 1884

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Influence de l’état électrique d’une surface liquide sur la tension maxima de la vapeur de ce liquide en contact

avec la surface

H. Blondlot

To cite this version:

H. Blondlot. Influence de l’état électrique d’une surface liquide sur la tension maxima de la vapeur de ce liquide en contact avec la surface. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.442-444.

�10.1051/jphystap:018840030044201�. �jpa-00238278�

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moins saturé, et peut-être vircra-t-il ait vert, si l’extinction des rayons bleus par transmission l’emporte sur leur renforcement par diffusion; cela dépend de la dimension des particules, de

leur nombre, de leur nature, des conditions d’éclairement.

Mais, si la profondeur est faible, l’effet pent être renversé et l’abondance de particules faire tirer au bleu une coloration verte.

C’est ainsi que M. le professeur Colladon a observé que, pendant

un dragage de l’un des côtés du port de Genève, opération qui

faisait nager dans l’eau

un

pen d’argile délayée, le bras du Rhône

par lequel s’écoulait cette eau légèrement troublée, était plus

bleu que l’autre bras formé d’eau tout à fait limpide. Ceci s’ex- plique facilement. Dans le Rhône, quand l’eau est claire à sa sortie

du lac, la coloration est vert bleu, comme nous l’avons rappelé plus haut, ce qui tient en grande partie à la couleur plus ou moins jaune ou verdâtre du fond ; si l’eau devient légèrement louche, ce

n’est plus le fond qui renvoie la lumière, c’est l’argile en suspen- sion. Or cette argile est blanche et elle possède à un assez haut degré la faculté de diffuser la lumière bleue, comme on le recon-

naît en faisant tomber un faisceau de lumière solaire sur de l’eau dans ces conditions. La coloration jaunâtre du fond est donc mas- quée, la coloration par diffusion prédomine, et la teinte est d’un

bleu lavé de blanc.

INFLUENCE DE L’ÉTAT ÉLECTRIQUE D’UNE SURFACE LIQUIDE SUR LA TENSION MAXIMA DE LA VAPEUR DE CE LIQUIDE EN CONTACT AVEC LA SURFACE;

PAR M. H. BLONDLOT.

En partant du principe de l’impossibilité du mouvement per-

pétuel, on peut démontrer a priori l’existence de certaines rela- tions entre des quantités physiques. C’est ainsi que SirW. rrhon1-

son, applirluant ce principe aux phénomènes capillaires, a prouvé plusieurs propositions relatives à l’évaporation et à la condensa-

tion des vapeurs (1).

(’ ) Proceedings of tite Royal Society of Edinburg, feb. 7, 1870.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030044201

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443 Il est aisé de montrer, cn suivant une marche analogue, que l’état électrique de la surface d’un liquide doit modifier la valeur de la tension maxima de la vapeur de ce liqmide pour une tempé-

ture donnée.

Pour cela, soit

un

tube en U dont on a recourbé les deux bran- ches l’une vers l’autre pour les souder ensuite entre elles de façon

à constituer

un

vase fermé (fig. 1).

L’appareil est placé de façon que !les deux branches de l’U soient verticales, et l’on suppose qu’on y ait introduit primitive-

ment une certaine quantité d’eau ; l’air de l’appareil ayant été

enlevé, le niveau de l’eau est le même dans les deux branches. Le

Fig.

1.

tout est placé dans un milieu à température invariable. Imaginons

maintenant que, dans l’une d’elles, on ait introduit un petit pla-

teau isolé et électrisé p, disposé horizontalement au-dessus de la surface du liquide. Par suite de l’attraction électrique, le liquide

va s’élever dans cette branche du tube, et il s’établira

um

nouvel état d’équilibre, une différence h existant entre les niveaux 1B et A’

dans les deux branches du tube.

Si l’on abandonne l’appareil à lui-même, les choses subsistent ainsi indéfiniment.

Ce fait ne peut s’expliquer que de deux manières : io en ad-

mettan t qu’il se produi t une distillation perpétuelle de l’une des branches dans l’autre; en admettant qu’il n’y a ni évaporation, ni

condensation à l’une ou à l’autre des surfaces A et A’.

La première alternative ne peut être admise, puisqu’on aurait

ainsi réalisé le mouvement perpétuel. Par suite, la seconde est né-

cessairement exacte, et l’on peut affirmer que, dans le voisinage de

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la surface A., la vapeur possède la tension qui correspond à l’état d’équilibre entre le liquide et sa vapeur, c’est-à-dire la tension maxima pour la température t, et que de même près de A’ la va-

peur a la tension qui convient à l’état d’équilibre entre le liquide

et sa vapeur.

Mais la pression existant actuellement au-dessus de A’ n’est pas

égale à la pression existant au-dessus de A : elle est plus petite

de la pression duc à une hauteur A de vapeur, c’est-à dire de h6,

si l’on désigne par 8 le poids spécifique de la vapeur.

Par conséquent, la tension maximum qui convient à la surface

électrisée A’ est plus petite que la tension qui convient à la surface

non électrisée A de la quantité AS.

Il est d’ailleurs aisé de calculer Iz en fonction de la densité élec-

trique u à la surface du liquide. En effets, la pression électro- statique est, comme l’on sait, égale à 2npv2; comme c’est cette pres-

sion électrostatique qui maintient le liquide soulevé, on doit avoir

en désignant par A le poids spécifique du liquide.

On tire de là

Par conséquent) une slujace liliiide étant électrisée) si l’on désiyne par u la densité électrique à sa su/face) la tension n1.axilna cle la vapeur en contact avec cette su/face élec-

trisée est plus petite qu’elle ne serait si la siiiface n’était pas électrisée, la telnpérature étant la mêîne, de la quantité

2 TTu. 2 6 A, 6A désignant le rapport des densités de la vapeur et du

liquide.

SUR LA MESURE DES FORCES ÉLECTROMOTRICES MAXIMA ET MINIMA DANS LES COUPLES A UN SEUL ÉLECTROLYTE (1);

PAR M. ÉMILE REYNIER.

Parmi toutes les valeurs que peut prendre la force éleelromo-

(1 ) Hésumé d’une Communication faite à la Société française de Physique,

dans la séance du 16 novembre 1883.

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