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Influence de la pression sur la différence électrique entre un liquide et un métal en contact

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

503 PP‘... Vis micrométri lue dont l’écrou RR’ est porté par la plaque

Q Q Q’Q"

~ ... Pièce fixée sur la plaque 3I3I et dans laquelle tourne le renflement t

sphérique de la tige de la vis PP’.

SS’ ... Prolongen1cl1tcle la plaque Q Q ~’Q’ portant à son extrémité l’écrou de la vis T.

1~’~’l’... Parties de l’étrier qui reçoitles extrémités du pivot des fourchettes.

T... Vis servant à faire tourner le système des fourchettes.

L L l ’c’, .... Fourchctte supportant la lunette et le niveau..

... Vis dans l’intérieur de laquelle pénètre l’une des extrémités de l’axe de rotation des fourchettes.

l’... Vis de réglage du niveau.

ZZ’... Vis de pression pour établir la fixité de la lunette.

FIGURE 5.

Coupe du ccet7zétométz~e el la hauteur dit curseur.

Les mêmes lettres désignent les mêmes parties.

FIGURE 6.

.. Curseur vit de côté.

Les nlèmes leltre~ désignent les mêmes parties.

INFLUENCE DE LA PRESSION SUR LA DIFFÉRENCE ÉLECTRIQUE

ENTRE UN LIQUIDE ET UN MÉTAL EN CONTACT;

PAR MM. E. BICHAT ET R. BLONDLOT.

Nous nous sommes

proposé

de rechercher si la différence de

potentiel

entre un

liquide

et un métal en contact

dépend

de la

pression supportée

par l’ensemble du

liquide

et du métal.

On rencontre dans cette recherche une difficulté

qui paraît

d’abord insurnlon table.

Si,

en

effet,

pour mesurer les variations de la différence élec-

trique

entre un

liquide

et un

métal,

on

emploie

une seconde élec- trode

plongeant

dans le

liquide,

la

pression

se transmettant dans toutes les

portions

du

liquide,

la seconde électrode sera sournise à la même influence que la

premières,

et l’on ne pourra observer que la somme

algébrique

des actions sur les deux élec-

trodes. Si celles-ci étaient formées du même

métal,

cette somme

serait

nulle,

bien que l’effet de la

pression puisse

exister sur

chaque

électrode

séparément.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018830020050301

(2)

504

Nous sommes parvenus à tourner cette difficulté de la manière suivante :

Nous avons

employé

des électrodes de métaux

différents,

le

liquide

étant une solution d’un sel de Fun des métaux constituant les électrodes.

Nous avons été conduits à cette constitution du

couple

par des idées

théoriques, d’après lesquelles

la différence

électrique

entre

un lnétal et une dissolution d’un de ses sels ne

pourrait

être

modifiée par la

pression (1).

S’il en est

ainsi,

l’influence de la

pression

se fera sentir seulement sur l’autre électrode.

Quoi qu’il

en soit de l’idée

théorique qui

nous a

guidés,

nous avons constaté

des faits

positifs qui

mettent hors de doute l’influence de la

pression

sur la différence

électrique

entre un

liquide

et un métal.

Pour réaliser

Fc~périence~

on soude dans un tube de

l’appareil

de Cailletet deux électrodes en

platine.

On cuivre

galvaniquement

t

l’une

d’elles,

dans la

portion qui

est à l’intérieur du tube. Le tube étant

relnpli

de sulfate de

cuivre,

on le met en

place

à la manière

ordinaire. On met les deux électrodes en communication avec les bornes d’un électromètre

capillaires,

de

façon

que l’électrode cuivrée

communique

avec le haut de l’élecuromètre. Cet instrument t

indique

alors la force électromotrice de la

pile : citivi-e, siilfctie

de

cuivre) platine)

à la

pression atmosphérique.

On

comprime,

et l’on constate que le mercure de l’électron~.étre rentre, de lnanière à accuser une différence de force électromotrice d’environ un inilliènie de volt pour IOOatl1l.

Tant

qu’on

maintient la

pression,

le

couple

conserve sa nouvelle force électromotrice.

Si l’on

décomprime brusquement,

le mercure de l’électroinètre revient imnédiatement à sa

position primitive.

L’effet que l’on constate ne peut pas être attribué à une élé- vation de

température

due à la

compression.

Nous avons en effet

constaté directement que l’élévation de

température produirait

une action en sens inverse de celle que l’on observe. Du reste, la

persistance signalée plus

haut de la modification de la force élec- tromotrice

pendant

tout le temps que l’on maintient la

pression

( ) ) On sait qu’on ne peut la modifier par polarisation,.

(3)

505

sulfit pour montrer que l’on n’a pas affaire à une action calori-

fique.

En

répétant l’expérience précédente

avec un

couple platine-

argent dans une dissolution d’azotate

d’argent,

nous avons observé

une variation dans le même sens, mais

plus faible, atteignant

en-

viron un demi-millième de volt pour 1 ooatm.

Si,

au lieu

d opérer

sur un

couple

constitué comme

précédem-

ment, on

emploie

l’un ou l’antre des deux

couples

suivants :

1" 0 Platine, cuivre, eau,

2() Platine, argent. eau,

on n’obtient aucun

changement appréciable,

ni à la

compression,

ni à la

détente,

pour

Iooatm,

ce

qui

tient vraisemblablement à ce

que les actions sur les deux

électrodes,

étant sensiblement

égales

en valeur

absolae,

se compensent.

En résumée nous avons mis hors de doute l’influence de la

pression

sur la différence

électrique

entre un

liquide

et un métal.

SUR LES COURANTS D’IMMERSION ET DE MOUVEMENT D’UN MÉTAL

DANS UN LIQUIDE ET LES COURANTS D’ÉMERSION ;

PAR M. KROUCHKOLL.

Deux électrodes d’un même métal

plongeant

dans un

liquide,

on

sait que, si l’on met en mouvement l’une

d’elles,

à l’intérieur de

ce

liquide,

il se

produit

un courant, dont le sens varie aved la nature du métal eL du

liquide

en contact. Ces

phénomènes

ont été.

étudiés avec

beaucoup

de détails par NI. Edm.

Becquerel (1 ).

On

sait,

d’autre part, que, l’une des électrodes étant

plongée

dans le

liquide,

si l’on vient à

plonger l’autre,

il se

produit

un courant au

moment de l’inmnersion.

J’ajouterai du’on

obtient un effet élec-

trique

du même genre au moment où l’on retire l’une des élec- trodes du

liquide :

il se

produit

alors un faible courant

d’éiliersion ,

et

je

crois

pouvoir

énoncer une relation

simple

entre ces trois

espèces

de courants.

{’ ~ _ ~nnale~ rie Chimie et cle 7~/u~~~~(3), t. XLIB. p. ~01: l t3"") ").

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