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Sur la détermination de la chaleur spécifique d'un corps par la méthode des mélanges à température constante

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00238878

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238878

Submitted on 1 Jan 1888

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Sur la détermination de la chaleur spécifique d’un corps par la méthode des mélanges à température constante

N. Hesehus

To cite this version:

N. Hesehus. Sur la détermination de la chaleur spécifique d’un corps par la méthode des mélanges à température constante. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1), pp.489-494.

�10.1051/jphystap:018880070048901�. �jpa-00238878�

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489 donc

Si nous supposons cette résultante appliquée à l’élément m/, lié

solidement à l’élément w, la pression électrique en un point de la

couche superficielle est

en sens inverse de la pression moléculaire au même point

La valeur de la tension superficielle résultante est donc

SUR LA DÉTERMINATION DE LA CHALEUR SPÉCIFIQUE D’UN CORPS PAR LA

MÉTHODE DES MÉLANGES A TEMPÉRATURE CONSTANTE;

PAR M. N. HESEHUS (1).

Si l’on veut déterminer exactement la chaleur spécifique d’un

corps par la méthode des mélanges, on est obligé de tenir compte de la perte de la chaleur du calorimètre par le rayonnement dans l’air environnant.

Ces corrections disparaîtraient d’elles-mêmes s’il était possible

de faire l’expérience par la méthode des mélanges à température,

constante, égale à la température de l’air ambiant,.

Si, par exemple, après avoir introduit le corps chauffe dont on

veut déterminer la chaleur spécifique dans le calorimètre, on y versait peu à peu de l’eau froide, de manière que la température

du calorimètre restât constante pendant toute l’expérience, non

seulement on éviterait la nécessité de faire la correction pour le rayonnement, mais on n’aurait pas même besoin de tenir compte

(1) Journal de la ,Société lvhysico-cjtimique russe, novembre 188’7’

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070048901

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490

de la chaleur spécifique du calorimètre. Ainsi, au lieu de la for- mule compliquée employée ordinairement, on a la formule très

simple

où n désigne la masse de l’eau froide ajoutée prise à la tempéra-

ture to, t la température constante du calorimètre, T la tempéra-

ture du corps, n~2 et c la masse et la chaleur spécifique cherchée

du corps. Dans cette expérience, y toute la chaleur abandonnée par .le corps est employée pour l’échauffement de l’eau froide ajoutée,

car la température du calorimètre reste constante; donc on n’a besoin de savoir ni la chaleur spécifique, ni le poids du calo- rimètre, ni celui de l’eau qui a été préalablement versée. Il est

évident qu’on pourrait aussi faire l’expérience en plongeant dans

le calorimètre un corps refroidi et en y versant de l’eau chaude.

Il reste à constater qu’il est possible d’appliquer cette méthode

à la pratique, et notamment qu’il est possible de régler le flux de l’eau, de manière à rendre la température du calorimètre con- stante.

Les expériences préliminaires, faites à ma demande par Mlle Ser-

dobinsk~~ à l’aide d’un calorimètre à air ( 1 ~, ont directement démontré qu’il est possible d’atteindre le résultat désiré.

Ensuite, une expérience a été faite à l’aide d’un calorimètre ordinaire muni d’un thermoscope à air très sensible à manomètre rempli de naphte, au lieu d’un thermomètre à mercure.

Enfin, une série d’expériences par cette méthode a été faite par des étudiants de l’Université de Saint-Pétersbourg, MM. Kolo-

mützeff et Harder, à l’aide d’un calorimètre à air spécial qu’ils ont

construit d’après mes conseils. Ce nouvel appareil ne se distingue

du précédent qu’en ce que dans celui-là le vase calorimétrique

entoure le réservoir du thermoscope à air, tandis que dans celui-ci

au contraire le réservoir du thermoscope entoure le vase calori- métrique. Le nouvel appareil permet d’atteindre des résultats

plus exacts et, selon mon opinion, il correspond complètement à

son but.

s

__ ___ -- ---~-~- _-- - -- --- -

(’ ) Journal de la Société ~h~~sico-c7zimi~zce l’usse, t883.

(4)

49I Dans ce calorimètre à air le vase où l’on place le corps chauffé

et où l’on verse peu à peu l’eau froide est formé d’un large tube

en laiton muni d’un fond soudé. Ce tube est fixé à l’aide d’un

grand bouchon dans un verre à parois très minces, servant de ré-

servoir au thermoscope à air. Le bouchon, bien recouvert d’un mastic, bouche hermétiquement le bocal, en laissant passer seu- lement le tube latéral du manomètre qui est formé d’un autre tube

en verre, en forme de V, ouvert à ses deux extrémités et soudé latéralement au tube porté par le bouchon. Une huile de naphte

quelconque, par exemple le pétrole ordinaire, est employée comme liquide manométrique. Un bout de tube en caoutchouc et une

pince à vis ou à ressort servent à fermer l’extrémité ouverte du tube du manomètre qui se trouve le plus près du réservoir. Quand

ce tube est ouvert, le réservoir du thermoscope communique avec

l’air de la chambre et le manomètre ne fonctionne pas; mais, le

tube en caoutchouc étant fermé, le liquides se déplace dans le

manomètre à la moindre variation de la température de l’appareil

et le déplacement des niveaux du liquide de 1 mm correspond à la

variation de la température de o°, o~.

Pour éviter l’influence de la variation de la température de l’air

environnant, il faut placer le calorimètre pendant l’expérience

(5)

492

dans un grand vase rempli d’eau à la température de la chambre.

Il est évident que notre calorimètre n’exige pas un appareil particulier pour échauffer le corps; ici, on l’échauffait tout sim-

plement dans de l’eau bouillante et on le transportait dans le calo- rimètre à l’aide d’un fil de métal peu épais courbé à l’une des

extrémités en forme de crochet.

Un vase rempli d’eau froide est une des parties essentielles de

notre appareil. On versait de l’eau mêlée avec de la neige pure ou

avec de la glace concassée en petits fragments dans un flacon à

deux tubulures, dont l’une se trouvait près du fond. Les deux tubulures étaient fermées avec des bouchons. Un thermomètre était introduit dans la tubulure supérieure et le bouchon inférieur retenait en place un tube de verre réuni à un autre tube pareil à

l’aide d’un court tube en caoutchouc muni d’une pince à ressort;

le dernier tube en verre portait un bouchon en liège. Le flacon

était placé sur une petite table mobile. Quand il fallait verser de

l’eau dans le calorimètre, on y plongeait le tube de manière que

son bouchon fermât l’ouverture et l’on pressait le ressort de la pince avec les doigts. En réglant la pression, on pouvait faire couler l’eau assez vite ou la faire tomber par gouttes. Avec quelque habi- tude, on parvient à régler l’écoulement de l’eau, de sorte que le manomètre n’indique que des variations insignifiantes, ne dé-

passant pas 2.mm même au début de l’expérience.

Pour faire l’expérience, on procédait dans l’ordre suivant :

1 ° On versait dans le calorimètre une petite quantité d’eau prise dans le vase entouran t le calorimètre.

2° On déterminait le poids du calorimètre. Pour cela, on le

retirait de l’eau et on l’essuyait à sec; après le pesage, on le re-

mettait dans son vase avec de l’eau.

3° On pesait le corps dont on voulait déterminer la chaleur spé- cifique (in) et on le plongeait au moins pour un quart d’heure dans de l’eau bouillante (TO).

4° On déterminait la température (t) de l’eau dans le calori- mètre et celle de l’eau dans le flacon (~o)~ en même temps, on remuait à plusieurs reprises l’eau froide mêlée avec de la neige et

l’on en faisait écouler une partie pour refroidir les tubes.

5° Enfin, on transportait bien vite le corps chauffé dans le

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493 calorimètre où l’on versait en même temps de l’eau froide de rna- nière que les déplacements du liquide dans le manomètre fussent

aussi insignifiants que possible.

6° Quand la température atteignait l’équilibre et que la différence des niveaux du liquide du manomètre restait pendant quelques

minutes égale à zéro, on retirait le calorimètre de l’eau, on l’es- suyait à sec et on le pesait de nouveau. L’augmentation de son poids donnait la quantité (n~ d’eau froide ajoutée.

Ainsi, on obtenait assez vite toutes les données nécessaires pour calculer la chaleur spécifique d’un corps.

Je citerai, par exemple, quelques résultats des expériences

faites par MM. Kolomiitzeff et Harder avec une pièce de laiton

pesant 27gr,874. On supposait que la température (T) de l’eau

bouillante était 100° et que la température (t 0) de l’eau froide

était o°, 5. La température (t) de l’eau du calorimètre, la quan-

tité (n) d’eau froide que l’on y ajoutait et la valeur de la chaleur spécifique du laiton (c) donnée par l’expérience ont été dans dif-

férents cas :

La valeur moyenne de c tirée de ces dix résultats est égale à

o, og2, et, en excluant le résultat évidemtiient erroné du n° 5, on

aura

(au lieu de 0, °94).

Il était intéressant de comparer ces résultats avec les résultats

obtenus par les étudiants pendant les travaux pratiques dans le

cabinet physique de l’Université. Pendant’les deux semestres de

l’année 1883-1884, la moyenne de quinze mesures acceptables

(7)

494

donne pour la valeur moyenne c .- o, o8g, et la valeur moyenne des dix meilleurs résultats est c i 0, °gl. En méme temps, les dif- férences entre les résultats particuliers dans ce cas sont beaucoup plus grandes que dans les expériences de MM. Kolon1iitzeff et

Harder.

A. EFIMOFF. 2014 Contributions à nos connaissances sur le magnétisme des gaz;

Journal de la Société physico-chimique russe, t. XX; I888. (Thèse de doc- torat ).

L’auteur a entrepris en 1886 et terminé vers la fin de i 88~ une

nouvelle série de dé terminations des constantes magnétiques de

divers gaz avec plus de précision et dans des limites de pression

et de champ magnétique plus étendues. Sa méthode ne diffère pas

en principe de celle de M. Becquerel. Un magnétomètre en bronze, capable de supporter une pression intérieure de 8atm, était placé

entre les pôles d’un grand électro-aimant, système Plucker. Un tube de verre de 25cm de long et de ocro,7 de diamètre, fermé après avoir été vidé d’air et muni d’un petit miroir, était suspendu

dans ce magnétomètre à l’aide d’un fil à la wollaston, en platine

iridié à 5 pour i oo, long de 25cm. Une vis sans fin permettai t de

faire tourner le point de suspension du système pour pouvoir le

ramener à sa position initiale. La pression était mesurée par un manomètre métallique préalablement vérifié; trois à cinq accu- mulateurs, système T%veretinolf, ont fourni le courant constant que l’on ajustait pendant les expériences à l’aide d’un rhéostat et d’un

ampèremètre Carpentier, préalablement vérifié. Une lunette avec

échelle millimétrique, placée à 2m, 9 de distance du miroir, ser-

vait à déterminer ses déflexions. Le champ magnétique, dont

l’intensité allait jusqu’à 1600 unités C. G. S., n’étant point uni- forme, les angles de déflexion observés étaient toujours moindres

que les angles de torsion nécessaires pour ramener le tube dans

sa position initiale. Plusieurs séries d’observations ont fourni à l’auteur les corrections qu’il fallait ajouter aux déflexions pour avoir les torsions correspondantes. D’ailleurs, la valeur de ces

corrections était insignifiante ’pour les déflexions moindres que

5o divisions de l’échelle et ne dépassait pas quelques unités pour

les déflexions les plus grandes.

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