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Transition dipolaire électrique anormale de 179Ta

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HAL Id: jpa-00205543

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Submitted on 1 Jan 1963

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Transition dipolaire électrique anormale de 179Ta

Jérôme Valentin, A. Santoni

To cite this version:

Jérôme Valentin, A. Santoni. Transition dipolaire électrique anormale de 179Ta. Journal de Physique,

1963, 24 (9), pp.648-652. �10.1051/jphys:01963002409064800�. �jpa-00205543�

(2)

TRANSITION DIPOLAIRE ÉLECTRIQUE ANORMALE DE 179Ta Par J. VALENTIN et A. SANTONI,

Institut du Radium, Laboratoire Joliot-Curie, Orsay, France.

Résumé.

2014 Au

moyen de spectrographes à aimants permanents et de cristaux NaI(Tl) nous

avons trouvé dans 179Ta une transition dipolaire électrique anormale de 30,7 keV. Grâce à une source de 179W et de 176W (lequel a une transmission E1 pure de 100 keV) nous avons montré

que le coefficient de conversion 03B1LIII a la même valeur, que la transition dipolaire électrique

soit normale ou anormale. Ceci nous a permis de donner les valeurs 03B1LI, 03B1LII des coefficients de conversion avec une précision de l’ordre de 20 %.

Abstract.

2014

A 30.7 keV anomalous electric dipole transition has been found in 172Ta by means

of high resolution 180° spectrographs and with scintillation techniques.

Using a source made of a mixture of 179W and 176W (which is known to have a 100 keV E1 tran- sition) we have found that 03B1LIII for an anomalous E1 has the same value as a normal E1 tran-

sition. This fact, already observed, allows us to give the internal conversion coefficients with

an accuracy of about 20 %.

PHYSIQUE 24, 1963,

1. Introduction.

-

Le schéma de niveaux de l8lTa a été établi par Gallagher [1]. L’état fonda- mental a pour p spin 7 p 2 + (404). 404 ) Il existe deux ni-

9

veaux intrinsèques, , l’un de spin 9/2 - (514) avec

une énergie de 152 keV, l’autre de spin 5 2 + (402)

ayant une énergie de 480 keV. Ces résultats con-

cordent avec les courbes d’énergie de Mottelson et Nilsson [2] qui prévoient ces niveaux de particules

dans la région du 730 proton.

En vue d’établir les schémas de niveaux de noyaux impairs 178Ta et 116 Ta, nous avons entre- pris l’étude de la désintégration de 119W pensant retrouver les mêmes états intrinsèques que dans la

désintégration de 181W.

Notre étude montre qu’il n’existe qu’une seule transition, donc un seul niveau excité atteint, dans

la désintégration de 179W. Le spectre y ne met en

évidence qu’un seul rayonnement de 30 keV. L’exa-

men des raies de conversion de cette transition manifeste que les rapports expérimentaux Li/Lii/Liii ne correspondent à aucun rapport

prévu théoriquement.

2. Préparation des sources.

-

Les sources de tungstène ont été produites par irradiation de tan- tale métallique ou d’oxyde de tantale au synchro- cyclotron du laboratoire fonctionnant en protons

°

ayant des énergies de 38 à 155 MeV. L’isotope 179

du tungstène a été formé par réaction (p, 3n) avec

des protons de 34 MeV obtenus en utilisant une

plaque de 1 mm d’aluminium comme ralentisseur.

Les sources y ont été séparées isotopiquement

FIG. 1.

-

Détermination des intensité relatives du pic d’échappement et du rayonnement de 30 keV do 17 9Ta.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002409064800

(3)

649

au séparateur à double déflexion magnétique du

laboratoire [3]. Lés sources P ont été préparées par

extraction par solvant suivant une technique que

nous avons déjà décrite [4].

3. Période.

--

Des sources séparées isotopi- quement ont permis de déterminer la période de

179W. Elle est égale à 37,5 -1- 0,5 m [5], valeur

différente de celle de 30 + 0,1 m donnée par Wilkinson [6] et de celle de 40 m trouvée par Rock [7].

4. Étude du rayonnement y.

-

Au moyen d’un cristal NaI(TI) 35 X 27 mm, muni d’une fenêtre d’aluminium de 50 y d’épaisseur et relié à un analyseur TMC à 256 canaux, nous avohs constaté que le spectre y ne comprenait qu’un seul rayon- nement de 30 keV. Ce rayonnement est confondu

avec le pic d’échappement de 28 keV la raie X.

Mais une comparaison entre le spectre y 179W

et celui de 178W (lequel d’après Gallagher [7] se désintègre d’état fondamental à état fondamental)

montre clairement que le rayonnement de 30 keV

de 179W est beaucoup plus important que celui

de 1’8W. Par différence (fige 1) on peut connaître

la contribution exacte du rayonnèment y et dire

que la raie de 30 key a une intensité égale à 22 %

du rayonnement X, soustractiôn faite du pic d’échappement.

5. Étude des électrons de 60nVerSiQn,

-

L’étude des électrons de conversion à l’aide d’un spectro- graphe à aimant permanent (B

=

122 gauss) a permis de donner la valeur plus précise de 30,7 keV

à cette unique transition. La figure 2 présente le

Fic. 2.

TABLEAU I

ÉNERGIES ET INTENSITÉS DES RAIES DE CONVERSION

DE LA TRANSITION DE 30,7 keV DE 179W

spectre que nous avong obtenu et nos résultats sont résumés dans le tableau I. Les noircissements ont été déterminés par une méthode adaptée de

celle décrite par Albridge [9] et par décomposition

du spectre obtenu au microdensitomètre Vassy (fig. 3). Les résultats obtenus par ces deux mé- thodes concordent à :1: 4 % près.

FIG. 3.

-

Décomposition du microdensitogramme des raies LI, LII, Liii.

6. Discussion des résultats. - 6.1. IMPOSSIBILITÉ D’UN MÉLANGE DIPOLE-QUADRIPOLE.

-

Cette tran- sition avait déjà été trouvée par Harmatz et al [10], mais ces auteurs n’avaient pas déterminé les intensités relatives des différentes raies. Ils avaient conclu que la multipolarité de cette tran- sition devait être un mélange dipôle-quadripôle.

Nous avons réuni dans le tableau II les coef- TABLEAU II

COEFFICIENTS DE CONVERSION OCL POUR UNE TRANSITION DE 30,7 keV (Z

=

73)

ficients de conversion OCL pour une transition de

30,7 keV pour les multipolarités .El, Ea, Mali M2.

Les valeurs sont extrapolées des valeurs de Sliv [11] pour Z

---

73.

Ces valeurs permettent d’éliminer les possibilités

d’un mélange È1 + Ma. En effet, expérimen- talement¡ la raie LII est plus intense et les coef-

ficients théoriques de conversion pour une raie LII,

sont pour un E1 et pour un M? plus faibles que les coefficients de conversion des raies Li et Lui.

Il faut également exclure la possibilité d’un

mélange E8 + M1. La raie ZIII étant faible, le,

(4)

pourcentage de E2 doit être peu élevé. Par voie de

conséquence, l’intensité de la raie LI serait trop forte, le pourcentage de M1 étant important.

La figure 4 concrétise cette discussion. Nous

FIG. 4.

-

Valeurs du rapport de LI à I,II en fonction du

rapport de LI à LIII pour un mélange (E + M 2) et

pour un mélange (Ml + E2).

avons porté en abscisse les valeurs du rapport LIILIIi et en ordonnée celle du rapport Li/Ln.

La courbe A représente les variations de LI/LII

en fonction du rapport LIILIII pour un mélange Eï + M2 (de 0 à 10 % de M2) et la courbe B la

même variation pour un mélange E2 --E- M, (de 2 %

à 5 % de E2). On voit qu’aucun mélange dipôle- quadripôle ne peut expliquer les rapports expéri-

mentaux Li /Lii/Liii.

6.2. NATURE El DE LA TRANSITION.

-

Le fait, déjà mentionné que la raie y de 30 keV a une

intensité égale à 22 % du rayonnement X, sous-

traction faite du pic d’échappement, nous permet

de déterminer la multipolarité de la transition de 30,7 keV. Si l’on suppose que toute la désin-

tégration nourrisse le niveau excité de 30,7 keV

et qu’il n’y ait pas de population directe du niveau fondamental on pourra écrire :

ou

Ottotai étant le coefficient de conversion total de la transition.

La valeur expérimentale NY/Ng

=

22/100 con-

duit à la valeur (Xtotai

=

3,5. Si l’on se place dans

le cas général, il peut y avoir population directe

du niveau fondamental et par suite :

Les valeurs de llLtotal sont respectivement :

pour un E2 : 594, pour un M2: 1506, pour un

Ml : 17,7. Quant aux multipolarités d’ordre supé-

rieur à 2, les coefficients de conversion ont des valeurs encore plus élevées. Pour un El, oeztotai

est égal à 1,31.

On est conduit à penser qu’il s’agit d’une tran-

sition dipolaire électrique anormale. Elle obéit, en effet, aux critères des transitions E1 anormales de Church et Weneser [12], et comme dans tous les

cas rencontrés la raie LII est la plus intense (voir

par exemple réf. [13]).

7. Coefficients de conversion.

-

Lors de l’étude des niveaux d’énergie de 116 Ta, nous avons

montré [4] que la transition de 100,2 keV est une

transition El. La raie K de cette transition a une

énergie de 32,6 keV et le spectre y de la désinté-

gration de 176W ne met en évidence que le rayon- nement de 100 keV.

Nous avons utilisé ce fait établi pour déter- miner les coefficients de conversion oez du rayon- nement de 30,7 keV de 179W. Nous avons préparé

deux sources, l’une ’de 1793W, l’autre de 176W et avons mélangé les deux activités pour n’obtenir

qu’une seule source g que nous avons placée dans

un spectrographe 1800 à aimant permanent ayant

un champ de 46 gauss. L’exposition a duré 76 m (soit 2 périodes de 179W et 0,54 période de 176W).

Dès le début de l’exposition (temps t

=

0) nous

avons relevé le spectre y d’un échantillon du

mélange 176W

--

179W (fig. 5).

FiG. 5.

-

Spectre y du mélange l’9W

-

176W. Spectre [1]

relevé au temps t = 0. Spectre [2] relevé au temps

t

---

105 minutes.

Cette expérience permet, d’une part, de con-

naître le rapport au temps t

=

0 des intensités des rayonnements y de 30,7 et 100,2 keV. Sous-

traction faite de la contribution du pic d’échap-

pement, nous avons trouvé :

On peut, d’autre part, déterminer le rapport de

(5)

651

l’intensité de la raie Lui de 179W à celle de la raie K de 1"6iV. Compte tenu des corrections d’efficacité [14] et de rayon, nous avons obtenu :

ILIU/IK

=

0, 6 0 8.

Ce rapport permet de déterminer la valeur du

rapport des intensités électroniques au temps t

=

0 puisque :

soit :

La connaissance des rapports des intensités des

photons et des intensités des électrons au temps

t

=

0 permet de déterminer aLIII pour la tran- sition de 30,7 keV puisque :

03B1LIII - 179 = NY-176 I0-LIII = 185 x 0,608 = 1 87 03B1K- 176 NY-179 IO-K 93 0,65

Comme ocg

-

0,285, et comme nous avons

évalué nos erreurs à 20 %, OCLIII

=

0,53 ± 0,11.

Pour une transition El normale de 30,7 keV

OCLIII

=

0,50. On voit donc que OCLIII a la valeur

tabulée, ce qui est en accord avec la systématique

d’Asaro [15] qui montre que dans une transition

dipolaire électrique anormale, OCLIII conserve la valeur normale.

Sachant que les rapports expérimentaux LI’LIII LIII sont 0,67/1,0/0,4 (tableau 1), on peut

donner comme valeurs des coefficients de conver-

sion :

.

On remarquera que la même anomalie se retrouve dans les raies M. Le rapport

8. Désintégration directe au niveau excité.

-

Les valeurs trouvées pour les coefficients de con- version permettent d’évaluer OLtotal à 2,83. On a

montré dans la section 6.2 que (Xtotai était égal à 3,5 lorsque la désintégration s’effectuait totalement de l’état fondamental de 1’9W au niveau excité de 179Ta. Dans ces conditions, on peut estimer qu’il y a très peu, ou même pas, de désintégration

directe de niveau fondamental à niveau fonda- mental.

9. Coefficient d’anomalie.

-

Si l’on définit [15]

le coefficient d’anomalie comme étant le rapport : - 1 LIexp - OtLthéorl + I .«LII ezp - 03B1LII théor I

f 03A3 03B1(L)théor

cette transition a un coefficient d’anomalie de

l’ordre de 1, ce qui d’après la systématique d’Asaro

établie sur les calculs de Weisskopf [16], entral-

nerait un retard de 3 X 105. La transition aurait alors une période de 1,4 X 10-7 s.

10. Conclusions.

-

Comme nous l’avons men-

tionné, les spins prévisibles sont

Puisque la transition de 30,7 keV est une tran-

sition El, le spin ) + (402) serait inexplicable.

Nous retenons, par suite p les spins 2 p 2 + (404) et 9 2 - 514 . ( ) Reste à déterminer quel quel est le est le spin p de l’état fondamental. Rock [7] a montré que le spin

de l’état fondamental de 179W avait pour valeur

7 - et la configuration (514).

2 g ( )

Comme nous avons prouvé que la désintégration

s’effectue très préférentiellement ou totalement du niveau fondamental de l’9W au niveau excité de 179Ta, nous devons admettre que ce niveau excité a le spin 9- et 2 la configuration (514), la

similitude des parités et des configurations (AK

=

0) favorisant la population du niveau de

30,7 keV.

De plus, les règles de sélection de Nilsson et Rasmussen [17] pour les transitions E1, impliquent

que les transitions E1, pour lesquelles AK

=

1,

AN

=

1, Onx

=

1, AA

=

0 sont interdites.

C’est précisément le cas, si l’on admet que la transition de 30,7 keV relie le niveau de spin

9 (514) au niveau fondamental de spin

7 + (404).

2 + (404).

L’interdiction explique l’anomalie. On remar-

quera que la même interdiction et la même ano-

malie se retrouvent dans les noyaux 177Lu [18] et

(6)

On peut enfin utiliser comme confirmation, le

fait que la valeur de log f t est très basse, de l’ordre de 4,6.

Ces conclusions nous permettent de proposer le

schéma de désintégration de 179W de la figure 6.

Nous tenons à remercier M. R. Foucher pour certains échanges de vue extrêmement profitables.

Manuscrit reçu le 10 mai 1963.

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