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Th´ eor` eme 2:

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Formulaires: Th´ eor` emes limites et statistiques

Proposition 1:

Soient m et σ deux r´eels. Soient n variables al´eatoires ind´ependantes X1,· · · , Xn admettant toute la mˆeme esp´erance m et la mˆeme variance σ2. Xn, qui est

X1+· · ·+Xn

n admet une variance et on a :E Xn

=m et V Xn

= σ2 n .

Th´ eor` eme 2:

Loi faible des grands nombresSoientmetσdeux r´eels. Soit (Xn)n∈N?

une suite de variables al´eatoires ind´ependantes admettant toute la mˆeme esp´erancem et la mˆeme variance σ2. Pour tout r´eel ε strictement positif, on a :

n→+∞lim P

Xn−m > ε

= 0.

Th´ eor` eme 3:

Th´eor`eme central limite (Premi`ere forme)Soientmun r´eel etσun r´eel strictement positif. Soit (Xn)n∈N? une suite de variables al´eatoires de mˆeme loi, mutuellement ind´ependante admettant une moyenne m et un ´ecart-type σ. Pour tout entier strictement positif n, on pose :Mn =

(X1 +· · ·+Xn)

n −m

√σ n

. Pour tout (a, b) dans (R∪ { −∞,+∞ })2 tels quea < b, on a :

n−→+∞lim (P(a 6Sn 6b)) =P (a6N 6b) avec N une variable al´eatoire suivant une loi normale centr´ee r´eduite

Th´ eor` eme 4:

Th´eor`eme central limite (Seconde forme) Mˆeme chose que la premi`ere forme mais on remplace σ par

v u u t 1 n

n

X

k=1

Xk− X1+· · ·+Xn n

2

.

Th´ eor` eme 5:

Th´eor`eme de De Moivre-Laplace Soient p un ´el´ement de ]0,1[ et (Xn)n∈N une suite de variables al´eatoires telle que, pour tout entier naturel n, Xn suit une loi binomiale de param`etres n etp. Pour tout (a, b) dans (R∪ { −∞,+∞ })2 tels que a < b, on a :

n−→+∞lim P a6 Xn−np pnp(1−p) 6b

!!

=P (a6N 6b)

avec N une variable al´eatoire suivant une loi normale centr´ee r´eduite

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(2)

Proposition 6:

Loi Loi approchante Condition classique

H(N, n, p) B(n, p) N >10n

B(n, p) P(np) n >30, p60,1 et np610

B(n, p) N(np, np(1−p)) n>30, np>15 et np(1−p)>5

P(λ) N(λ, λ) λ>10

D´ efinition 7:

Soient X une variable al´eatoire dont la loi d´epend d’un param`etre θ et (X1;X2;· · ·;Xn) un n-´echantillon de X. Soit Tn un estimateur de θ. On appelle biais de Tn la quantit´e, si elle existe, E(Tn)−θ. On appelle risque quadratique deTn la quantit´e, si elle existe, E (Tn−θ)2

.

Proposition 8:

Soient X une variable al´eatoire admettant une esp´erance m et (X1;X2;· · ·;Xn) un n-´echantillon de X. On note Xn la moyenne empirique de X. Xn est un estimateur sans biais de m. Si X admet une varianceσ2 alors le risque quadratique de cet estima- teur vaut σ2

n .

Proposition 9:

Soient X une variable al´eatoire admettant une esp´erance m et une variance σ2 et (X1;X2;· · ·;Xn) un n-´echantillon de X. On noteSn2 la variance empirique deX et Sn02 l’estimateur corrig´e de la variance X, c’est : Sn2 = X12+· · ·+Xn2

n − Xn2

et Sn02 = n n−1Sn2. Sn2 n’est pas un estimateur sans biais de la variance de X, Sn02 est sans biais.

Proposition 10:

Soient X une variable al´eatoire admettant une esp´erance m et une variance non nulle et (X1;X2;· · ·;Xn) un n-´echantillon de X.

Xn−u1−α2

Sn

√n, Xn+u1−α2

Sn

√n

est un intervalle de confiance de m avec un niveau de confiance de 1−α (On a not´e u1−α2 le quantile d’ordre 1−α2 de la loi normale centr´ee r´eduite.)

Proposition 11:

SoientXune variable al´eatoire admettant une esp´eranceminconnue et une variance non nulle et (X1;X2;· · ·;Xn) un n-´echantillon de X. Soit µ un r´eel. Soit ω un r´esultat obtenu. Si Xn(ω)−µ

Sn(ω)

√n

appartient `a

−u1−α2, u1−α2

, on dit que la moyenne deX vaut bien

µet qu’ on accepte H0. Sinon, on dit que la moyenne de X ne vaut pas, a priori,µ. On refuseH0 et le risque de se tromper est de α.

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