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(1) ´Enoncer le th´eor`eme des r´esidus

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Academic year: 2022

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(1)

Universit´e Pierre et Marie Curie Ann´ee universitaire 2012/2013

Licence Sciences et Technologies Unit´e LM367

Examen de Janvier 2012, 1i`ere session.

Exercice 1. (5 points).

(1) ´Enoncer le th´eor`eme des r´esidus.

(2) Soient P et Qdeux polynˆomes tels que degP ≤degQ−2. Supposons que les racines de Qsoient simples. Calculer de deux mani`eres:

R→+∞lim Z

C(0,R)

P(z) Q(z)dz . (3) En d´eduire que:

X

atel queQ(a)=0

P(a) Q0(a) = 0.

Exercice 2. (7 points). Soit f une fonction holomorphe au voisinage du disque ferm´e D(0, r), de centre 0 et de rayonr >0. On note:

f(z) =

+∞

X

n=0

anzn

son d´eveloppement en s´erie enti`ere. On note u(z) =Re(f(z)) = 1

2(f(z) +f(z)).

(1) Montrer qu’on a:

Re(a0) = 1 2π

Z

0

u(re)dθ et an= 1 πrn

Z

0

u(re)e−inθdθ sin≥1. (2) En d´eduire, pourz∈D(0, r), l’identit´e:

f(z) =f(0) + 1 2π

Z

0

u(re) 2z re−zdθ , (3) Calculer 1

2π Z

0

2z

re−zdθ, en d´eduire, pour A∈Cdonn´e, l’identit´e:

f(z) =f(0) + 1 2π

Z

0

u(re)−A 2z re−zdθ . (4) On suppose maintenant que A= max

|z|=ru(z). Montrer que:

|f(z)| ≤ |f(0)|+ (A−u(0)) 2|z|

r− |z| siz∈D(0, r).

Exercice 3. (8 points). Soitf une fonction enti`ere, c’est `a dire holomorphe sur C. On suppose

f(0) = 0 et f0(0) = 1

et quef ne s’annule pas en dehors de 0. On d´efinit la fonctiong∈ O(C) par:

g(z) = 1 f(z)−1

z. (1) Montrer que 0 est une singularit´e ´eliminable deg.

On note encoregle prolongement par continuit´e deg`a C. Quelle est la valeur deg(0)?

(2) On suppose de plus que la fonction f est injective. Montrer qu’il existe > 0 tel que

|f(z)| ≥si|z| ≥1. En d´eduire que la fonctiongest born´ee. En d´eduiref.

(3) En utilisant les r´esultats des questions pr´ec´edentes, trouver toutes les fonctions enti`eres injectives.

1

(2)

2

Universit´e Pierre et Marie Curie Ann´ee universitaire 2012/2013

Licence Sciences et Technologies Unit´e LM367

Correction de l’examen de Janvier 2012,1i`ere session Exercice 1.

(1) c.f. cours.

(2) l’in´egalit´e sur les degr´es implique qu’il existe C >0 tel que, pour toutR assez grand, on ait, pour tout u∈C(0, R) :

P Q(u)

≤ C

R2. On a alors Z

C(0,R)

P Q(u)du

≤2πR C R2, donc

R→+∞lim Z

C(0,R)

P Q(u)du

= 0. D’autre part, le th´eor`eme des r´esidus entraine que, pour tout Rplus grand que le maximum des modules des racines de Q, on a:

Z

C(0,R)

P

Q(z)dz= 2iπ X

atel queQ(a)=0

P(a) Q0(a). En effet f :z7→ P

Q(z) est holomorphe surC\Q−1(0) et∀a∈Q−1(0),Res(f, a) = P(a) Q0(a) caraest racine simple. Faisant tendreRvers +∞, on obtient:

X

atel queQ(a)=0

P(a) Q0(a) = 0.

Exercice 2.

(1) La formule de la moyenne pourf s’´ecritf(0) = 1 2π

Z

0

f(re)dθ. Donc

2Re(f(0)) = 1 2π

Z

0

f(re)dθ+ 1 2π

Z

0

f(re)dθ= 1 2π

Z

0

2Re(f(re))dθ .

On peut aussi red´emontrer cette formule en justifiant la commutation s´erie et int´egrale comme ci-dessous.

On a 2u(re) =

+∞

X

n=0

anrneinθ+ ¯anrne−inθ avec convergence normale sur [0,2π] (car f holomorphe sur un voisinage de D(0, r) entraine que r est strictement plus petit que le rayon de convergence de la s´erie enti`ereX

n

anzn). On peut commuter s´erie et int´egrale et pourn >1, on a

2 Z

0

u(re)e−inθdθ=

+∞

X

k=0

Z

0

(akrkei(k−n)θ+ ¯akrne−i(k+n)θ)dθ= 2πanrn. (2) La premi`ere question entraine

f(z) =f(0) +

+∞

X

n=1

anzn=f(0) +

+∞

X

n=1

1 πrn

Z

0

u(re)znr−ne−inθdθ . Comme

+∞

X

n=1

max

θ∈[0,2π]|u(re)znr−ne−inθ|=||u||∞,C(0,r)

|z|

r

1−|z|r

(3)

3

si |z| < r, la s´erie de fonctions θ →

+∞

X

n=1

u(re)znr−ne−inθ converge normalement sur [0,2π]. On peut permuter s´erie et int´egrale:

f(z) =f(0) + 1 2π

Z

0

2z

re−zu(re)dθ .

(3) La formule ou le raisonnement pr´ec´edent appliqu´e `a la fonction constante ´egale `a 1 donne 1

2π Z

0

2z

re−zdθ= 0. Ce qui entraine f(z) =f(0) + 1

2π Z

0

u(re)−A 2z re−zdθ . (4) siA= max

|z|=ru(z) alors

| 1 2π

Z

0

u(re)−A 2z

re−zdθ| ≤ 1 2π

Z

0

A−u(re) 2|z|

r− |z|dθ ≤(A−u(0)) 2|z|

r− |z|

d’apr`es la question (1). L’in´egalit´e triangulaire entraine

|f(z)| ≤ |f(0)|+ (A−u(0)) 2|z|

r− |z| siz∈D(0, r).

Exercice 3.

(1) Les hypoth`eses entrainent quef(z) =z+z2f(2)(0)

2! k(z) aveck enti`ere ´egale `a 1 en 0. La fonction m´eromorphega donc 0 comme singularit´e isol´ee (carf0(0) = 1 entraine que 0 est un z´ero isol´e def).

En particulier 1 f(z)−1

z = z−f(z)

zf(z) = −z2f(2)2!(0)k(z) z2[1 +zf(2)2!(0)k(z)]

= −f(2)2!(0)k(z) 1 +zf(2)2!(0)k(z) admet la limite −f(2)(0)

2! lorsque ztend vers 0. La singularit´e est donc ´eliminable et l’on poseg(0) =−f(2)(0)

2! . Notons que pour montrer que la singularit´e est ´eliminable, il suffisait de dire que 0 est un pˆole simple et que le r´esidu, somme des r´esidus des deux fonctions m´eromorphes, est nul.

(2) f est holomorphe non constante donc f est une application ouverte: f(D(0,1)) est un voisinage def(0) = 0, il existe donc >0 tel que D(0, )⊂f(D(0,1)). Mais f injective entraine que f−1(D(0, ))⊂f−1(f(D(0,1)))⊂D(0,1). Donc siz 6∈D(0,1) alorsf(z)6∈

D(0, ).

On peut aussi utiliser le fait quef0(0) = 1 entraine quef est un diff´eomorphisme local, il existe donc 1> η >0 telle quef|D(0,η):D(0, η)→f(D(0, η)) soit un diff´eomorphisme. Il existe donc >0 telle queD(0, )⊂f(D(0, η)) et comme pr´ec´edementf injective implique

|z| ≥η⇒ |f(z)| ≥.

Commef−1(0) = 0, la seule singularit´e de g est 0 et est ´eliminable. Le prolongement par continuit´e degest donc une fonction enti`ere telle que∀z∈C\D(0,1),|g(z)| ≤ 1

+ 1.

La fonctiong ´etant continue sur ¯D(0,1), elle est born´ee par M sur ¯D(0,1). Et g est une fonction enti`ere de module born´e par max(M,1

+ 1) sur C. Le th´eor`eme de Liouville entraine que g est ´egale `a une constante c. On a alors f(z) = z

cz+ 1. Et f holomorphe entrainec= 0.

(4)

4

(3) Soitfune fonction enti`ere injective, alorsf0(0)6= 0 (th´eor`eme de cours) etz7→ f(z)−f(0) f0(0) v´erifie les hypoth`eses de la question pr´ec´edente doncz = f(z)−f(0)

f0(0) etf(z) =f0(0)z+ f(0) est une fonction affine.

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