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1, le th´eor`eme des r´esidus appliqu´e `a f dans C convexe, donne γRf(z)dz = πe−a

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

UNIVERSIT´E PARIS 6 LM366. 2006-2007 FONCTIONS D’UNE VARIABLE COMPLEXE

Corrig´e de l’examen du 7 Juin 2007

Exercice 1. — La fonction f : C z 1+eiazz2 est m´eromorphe, de pˆoles simples i et −i, et R´es(f, i) = e2−ai , R´es(f,−i) = e2ai. Si R > 1, on note γ1,R : [−R, R] t t C , γ2,R : [0, π] t Reit et γR le lacet obtenu par juxtaposition de γ1,R et γ2,R. Comme Ind(−i, γR) = 0 et Ind(i, γR) = 1, le th´eor`eme des r´esidus appliqu´e `a f dans C convexe, donne

γRf(z)dz = πea. Or

R→+∞lim |

γ2,R

f(z)dz| ≤ lim

R→+∞πR 1

R21 = 0 car |eiaz| = eaIm(z) 1 sur γ2,R. f restreinte `a IR ´etant int´egrable, lim

R→+∞

γ1,R

f(z)dz=

+∞

−∞

eiax 1 +x2dx.

Doncπea= lim

R→+∞

γR

f(z)dz=

+∞

−∞

eiax

1 +x2dx+ 0.

Exercice 2. — 1.Si θ∈[0,2π],

n,m∈IN

|amanrn+mei(mn)θ|= (

n∈IN

|an|rn)2<+ car il y a convergence normale sur le disque D(0, r). Donc la famille double (amanrn+mei(mn)θ)m,n∈INest normalement sommable et

|f(re)|2= (+∞

n=0anrneinθ)(+∞

m=0amrmeimθ) =

n,m∈INamanrn+mei(mn)θ. 2. Comme la famille double (amanrn+mei(mn)θ)m,n∈IN est normalement som- mable et que [0,2π] est de mesure finie, on peut commuter sommation et int´egrale (th´eor`eme de Fubini) : 2π

0 |f(re)|2 = 2π 0

n,m∈INamanrn+mei(mn)θ =

n,m∈INamanrn+m2π

0 ei(mn)θ =

n∈IN|an|2r2n. Comme 2π

0 |f(re)|2 2πmax|z|=r|f(z)|2, on d´eduit l’in´egalit´e voulue.

Exercice 3. — 1. Si f(Δ) n’est pas dense dans C , il existe un disque ouvert non vide D(a, α) disjoint def(Δ). La fonctiong : Δz→ f(z1)−a est donc holomorphe born´ee parα−1 et{0}est une singularit´e isol´ee ´eliminable.gadmet un prolongement en une fonction holomorphe ˜g surD(0, r) etf = 1˜g+aest m´eromorphe surD(0, r).

2. Th´eor`eme de l’application ouverte : Si U est un ouvert connexe de C et f est holomorphe surU et non constante alors f(U) est un ouvert de C .

3. Soit U un ouvert non vide de Δ disjoint de Δ = D(0, )\ {0} (0 < < r).

Comme f est injective (donc non constante), f) etf(U) sont deux ouverts non vides disjoints etf) est non dense. La question 1 appliqu´ee `afentraˆıne que la singularit´e est au plus polaire.

4. La fonction C z g(1z) est holomorphe et injective (comme compos´ee d’in- jections) donc la question 3 entraˆıne que 0 est une singularit´e polaire. Or g(z) =

+∞

n=0anzn est la somme sur C de sa s´erie de taylor en l’origine, donc g(1z) =

+∞

n=0anzn. La singularit´e ´etant au plus polaire, il existe k IN tel que n k entraˆınean= 0. Doncg est un polynˆome injectif, c’est `a direz→az+b aveca= 0.

Exercice 4. — 1.On a|E(z)|=| −z2exp(z+z2

2)| ≤ |z|2eln12 2|z|2, si|z| ≤1 2. Donc si|z| ≤ 1

2,|E(z)−1|=|

[0,z]

E(u)du| ≤ |z|

0

2t2dt≤ |z|3. 2. Soit R≥0. Comme

+∞

n=1

1/|an|3 <+, il existen0 IN tel que n≥n0 entraˆıne

1

(2)

2

R

|an| 1

2. D’apr´es la question pr´ec´edente,

nn0

|maxz|≤R|E(z/an)1| ≤

nn0

R3

|an|3 <+. Donc la s´erie

+∞

n=1

(E(z/an)1) converge normalement surD(0, R), ceci pour toutR≥0.

3. D’apr´es le cours la question 2 entraˆıne que le produit infini F(z) =

+∞

n=1

E(z/an) converge normalement sur tout compact vers une fonction holomorpheF sur C , dont la suite des z´eros est (an)n∈IN et dont la d´eriv´ee logarithmique est

F(z) F(z) =

+∞

n=1

E(z/an) E(z/an) =

+∞

n=1

1

z−an + 1 an + z

a2n

.

Exercice 5. — 1. Comme ρ > 0, posant g = f −w, alors |z| = r entraˆıne

|f(z)−g(z)| =|w|< ρ <|f(z)|. Le th´eor`eme de Rouch´e entraˆıne que f et g ont le mˆeme nombre de z´eros dansD(0, r). Donc pour toutw∈D(0, ρ), il existe un et un seul nombrez∈D(0, r) tel que f(z) =w.

2. La fonction z zf(z)

f(z)−w est m´eromorphe au voisinage de D(0, r), de pˆole simplez0∈D(0, r), la racine de f−w. Le calcul du r´esidu se fait comme en cours : f(z)−w= (z−z0)h(z), avechholomorphe sans z´eros au voisinage deD(0, r), donc

zf(z)

f(z)−w = z

z−z0+zh(z)

h(z) . Le r´esidu de cette fonction enz0vautz0. Appliquant le th´eor`eme des r´esidus pour le disqueD(0, r), 1

2iπ

∂D(0,r)

zf(z)

f(z)−wdz=z0=g(w).

3. Si |z|= r, alors |w| < ρ≤ f(z), donc zf(z) f(z)−w =

+∞

n=0

zf(z)

f(z)n+1wn et cette s´erie converge normalement sur|z|=rcar

+∞

n=0

max|z|=r| zf(z)

f(z)n+1wn| = +∞

n=0

1

ρn+1wnmax

|z|=r|zf(z)| < +. On peut commuter int´egrale et s´erie :

g(w) = 1 2iπ

∂D(0,r)

zf(z) f(z)−wdz=

+∞

n=0

1 2iπ(

∂D(0,r)

zf(z)

f(z)n+1dz)wn.

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