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Bulletin de l'Institut du Pin [1932, n°29] · BabordNum

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(1)

76 ?(

N° 29. (2e Série) /-(.ri issant le lô cle chaque mois. 15 Mai 1932.

Abonnement (France... 35 fr.

au Bulletin (unanj j Etranger. 50 fr.

Adresser lemontant des Abonnementsk l'Institut duPin.G. G. Bordeaux 9237

Le Numéro.

BULLETIN

DE

France...

Etranger.

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L INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

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SOMMAIRE

1. Articles originaux

Pages Pages

A I 54 Les forêts du Maroc, par M. Boudy

(suite et fin) 97

C I 95 Notes bibliographiques sur le pinène et les terpènes qui s'y rattachent par M.

G. Dupont (a suivre).. 101

G 1 16 Rapport surles différentsprocédés employés

actuellement pour laconservation des poteauxen bois, parM.IIugron (fin)... 115

II. Petite Documentation CII164 Sur unnouvel alcoolsesquiterpénique, par

MM. A. Blumann et F. Hesse. 119

CII 165 Petite Documentation. 120

D II232234 Petite Documentation 120

J

MODE DE ClARSSIFICflTION DE NOS DOCUMENTS

A. Généralités.

B. Récolte et traitement des résines.

C. Essences de térébenthine, terpènes etdérivés.

D. Constituants solides des résines et leurs dérivés.

/ Articles originaux. IIDocumentation.

E. Dérivéschimiquesdubois.

F. Cellulose de bois.

G. Documents divers.

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29 (2e Sériel Paraissant le 15 dechaquemois. 16 JVIai 1932,.

BULLETIN

DE V *■V

L'INSTITUT DU PIN

Sous le contrôle de l'Institut des Recherches agronomiques

et rattaché à la Faculté des Sciences de Bordeaux

Ai 54

LES FORÊTS DU MAROC

par M. BOUDY,

Directeur du Service des EauxetForêts du Maroc.

(suiteet fin)(*)

Actuellement, enphase, c'est le retardqui frappe:

peu de chose est fait, car tout dépend de la poli¬

tique générale, mais on approche d'une époque qui

réclame des moyens et le développement du Ser¬

vice forestier dans la montagne.

Il faut une politique de l'Atlas, après celle du littoral, c'est-à-dire avant tout une conception de politique géographique dominant les principes de protection et d'exploitation à appliquer.

L'un et l'autre de ces principes d'ailleurs, ne

peuventjouer efficacement que s'ils tiennent comp¬

te des éléments frontières, des marches du pays à aménager, c'est-à-dire des essences forestières de lutte, du rôle que peuvent jouer ces éléments in¬

complètement différenciés (au point devue de leurs caractères individuels : âge, tempérament, utilité

ou collectifs : constitution en massifs, peuplements, etc.), mais qui sont hautement actifs et largement

extensibles.

Ces éléments, ce sont les thuya, le chêne-vert : l'un occidental, l'autre oriental, en contact avec les trois groupements fondamentaux du littoral et de la montagne.

Ce qui les unit, c'est la communauté du rôle : rôle de couverture, couverture active des peuplements

(*) Voir Bulletinil0 28. 2" série.

en régression et des massifs en stagnation; à leur

rôle de résistance, ils ajoutent celui de récupéra¬

tion, de colonisation.

Le thuya est essentiellement résistant et tenace,

le chêne-vert rustique et plastique.

Les deux essences sont au service de la politique

de lutte, de couverture et de récupération, de résis¬

tance et d'envahissement; mais ce sont des armes

naturelles, àefficacité maxima, parce que bien adap¬

tées à leur.rôle.

Ce qui les .unit, enfin, c'est leur signification vis-

à-vis du sol et de l'homme, c'est-à-dire du pays : leur rôle dans la circulation et l'occupation du pays (non dans l'alimentation et l'utilisation du ter¬

ritoire) leurs caractères non de nature ou de situa¬

tion, mais de fonction et de signification géographi¬

que et politique.

D) Thuya.

Lethuyaest avant tout l'essence despassages, des

lisières. Au nord et au sud de son aire, en bordure (ou en pénétration) des peuplements de chênes-liè¬

ges et d'arganier, c'est une essence de versants, de crêtes et de crevasses, d'arêtes, de cassures, de ré¬

cifs, de ravins.

Au Nord : sa ligne s'infiltre entre le chêne-liège

des terrains meubles et celui des sols durs, et, dans

cette dernièrezone, elle se ramifie dans les plis sur¬

creusés de la Meseta, où il capte, en s'y infiltrant,

les dernièrestraces d'humidité atmosphérique.

Il joue dans cette région, isolé ou groupé, le rôle

de fixateur de berges, de versants de ravins, par

son enracinement, ses fourrés, ses perchis.

Au Sud : sa ligne se casse en échelons successifs

(4)

98 BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN 29 -Mai 1939

sur les crêtes atlantiques et, sur le versant nord du

Grand Atlas, escalade les contreforts de la chaîne

où elle arrête, en se dressant, les dernières vapeurs

atlantiques.11 estessentiellement occupant de récifs

boisés, de crêtes, de ravins, de défilés; il est un obs¬

tacle à la circulation, par la densité de ses fourrés

(Amsittcn).

Le thuya ne s'élève pas au-dessus de 1.500 mè¬

tres.

C'est, au total, une essence qui présente une résis¬

tance exceptionnelle aux traumatismes, par le fer

ou le feu, traumatismes auxquels elle oppose une réaction spéciale : parexemple formation de brous-

sins, de loupes; l'arbre est du type noué, fasciculé

(comme l'arganier), apte à se décomposer en élé¬

ments vivaces (lanières d'é^orces, rejets proventifs, têtards), en outre, sa graine est légère, facilement

disséminable, à croissance rapide (mais le jeune sujet fragile, est entièrement à la merci des ani¬

maux).

Ses groupements sont situés de telle façon que l'homme n'y habite pas, n'y campe pas, y circule

peu; ces groupements constituent une barrière na¬

turelle, non barrière fixe, rigide, définitive, mais

vivante, mobile, fixatrice.

Des deux côtés, au Nord et au Sud, c'est à l'en¬

tretien de la barrière, de la couverture, qu'il faut

veiller. On ne peut ni abandonner l'arbre à lui-mê¬

me et le protéger simplement (comme l'arganier),

ni le traiter et l'exploiter (comme le chêne-liège),

mais il faut veiller sur lui pour lui permettre de

bénéficier de ses aptitudes propres à se maintenir,

à s'étendre, à se régénérer et à se reproduire, d'où l'importance de l'étude de la souche, du rejet, du

têtard.

Sur les versants, où le peuplement s'étale, se densifie et forme manteau protecteur du sol, la

faille peut fournir des brins utilisables commercia¬

lement.On aura à étudieries utilisations particuliè¬

res de ces bois (bois de service des indigènes : ron¬

dins, poutrelles, madriers, perches, gouizes; bois

d'industrie : distillation, carbonisation; bois d'œu¬

vre fins : marquetterie, artisanerie indigène et dé¬

coration européenne : loupes).

Comme il n'y a pas un intérêt économique aussi capital que pour les autres à l'exploitation de cette

essence, que le peuplement humain n'y est pas lié

par son campement, saculture ou même son pâtu¬

rage, qu'elle a surtout à jouer un rôle physique, de

premier ordre il est vrai, sur les versants d'altitude

moyenne (moins de 1.500 mètres), il faudra, rien

que pour lui permettre de maintenir et d'entretenir

son aptitude à remplir ce rôle, étudier à fond le point particulier de sa régénération par rejets, seu¬

le possible actuellement, et du débouché de ses pro¬

duits : loupes, sandaraque, charbon de bois et ag¬

glomérés ou goudron.

E) Chêne-Vert.

Le chêne-vert, c'est l'essence colonisatrice, l'es¬

sence d'occupation des bordures, dans les « mar¬

ches » des territoires du chêne-liège et de l'arganier,

sur les frontières du pays des conifères (cèdre et.

thurifère), où il s'adapte suivant des modes divers,,

selon sa plasticité naturelle :

Au centre, aupied du cèdre et du thurifère, il for¬

me une bande plus ou moins compacte, un anneau immense, dont les éléments sont plus ou moins lâ¬

ches, dispersés.

Au Nord, au contact avec le chêne-liège, il re¬

pousse, il envahit le chêne-liège en le refoulant ert formation serrée (à l'est; à l'ouest, c'est le thuya, qui pénètre le chêne-liège).

Au Sud, très disséminé à l'ouest où le thuya se substitue à lui au contact de l'arganier, il s'égrène

en montagne où il s'élève jusqu'à se mêler au thu¬

rifère.

En tout cas, c'est l'essence des collines, des con¬

treforts, des mamelons, cirques montagnards. Sou¬

vent (sauf dans la zone du maximum de pluviosité

dans le Moyen Atlas), il est malmené, rabougri, dé¬

formé, recroquevillé.

Il joue un rôle non de défense active, directe

comme le thuya, mais d'occupation protectrice de

colonisation : c'est le coloniseur, infiniment souple,, rustique, plastique; l'essence de taillis (de dimen¬

sions très variable), à rejets et à drageons très vi¬

goureux; taillis humble, mais mobile, dru, résistant

et envahissant.

Il occupe principalement la partie moyenne de

la montagne, ou plutôt les contreforts, les bastions,

les redans des chaînes des Moyen et Grand Atlas,

les paliers habités, pâturés, saccagés.

Intermédiaire en situation, il l'est aussi par sa fonction : il borde, limite les essences plus exigean¬

tes que lui, en leur faisant une concurrence âpre

sur leurs limites^

(5)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN 29 - Mai 1932 99

Il a un rôle trop complexe, trop étroitement lié

à son tempérament naturel et à son état d'agglomé¬

ration, pour que l'homme puisse intervenir utile¬

ment sur le développement de ces groupements (pas d'action efficace à entrevoir sur les sujets pris

individuellement, ni sur leur répartition ou leur

nombre total).

C'est uniquement le mouvement, la tendance gé¬

nérale du groupement (envahissement ou fixation) qu'il faut ou favoriser (en vue de la protection des montagnes, de la fixation des terrains des bassins

fluviaux de moyenne et petite montagne), ou réfré¬

ner (contre l'envahissement des essences plus pré¬

cieuses, du chêne-liège notamment).

Donc, ici, il n'y a pas de « politique forestière »

proprement dite à envisager : c'est l'arbre seul qui compte, comme pour le thuya, l'arbre en tantqu'ar¬

mature ou plutôt, ici, en tant que remplissage de

l'armature boisée du pays; il est àrepousser sur les

lisières où le thuya joue mieux son rôle, à favori¬

ser au contraire partout où il y a à remplir, à occu¬

per des surfaces, des zones vides ou dépeuplées.

Très exceptionnellement il fournira des bois de

service (traverses dans le nord); il fournit actuelle¬

ment beaucoup de charbon dans le sud, non seule¬

mentpourla consommation locale domestique, mais

aussi pour l'exportation : cette utilisation est à évi¬

ter, actuellement, comme contraire à son rôle essen¬

tiel de colonisateur.

En somme, pour marquer son rôle au plus pré¬

cis, il est à vocation de reboisement, à cause de sa rusticité et de sa plasticité, de sa fonction « occu¬

pant des terrains pauvres », essence dereboisement, primaire et définitive en même temps : il y a

toute une étude à entreprendre, où le point de vue

économique (fabrication du charbon) doit être asso¬

cié au point de vue de l'utilité naturelle (conserva¬

tion des terrains dégradés, récupération des sols

déboisés, des pays abandonnés).

Si l'on veut dessiner d'après leurs caractères ins¬

crits naturellement sur le sol, accentués ou modi¬

fiés par l'action de l'homme, la figure des groupe¬

ments forestiers essentiels du Maroc, on arrive schématiquement à la représentation suivante :

A) A l'Ouest, sur le littoral, nord et sud, des ter¬

ritoires, des peuplements : le territoire du chêne- liège, le territoire de l'arganier : essences haute¬

ment individualisées par leur ancienneté; peuple*

ments protégés (arganier), ou restaurés (chêne-liè¬

ge); surfaces couvertes, étendues, compactes, pres¬

que d'un seul tenant, plates ou presque : 300.000

hectares de chêne-liège, 550.000 hectares d'arganier,

Associations pauvres, formations ouvertes à élé¬

ments stables, peuplements anciennement adaptés

à l'usage humain, ou nouvellement aménagés pour

son utilité'(liège), du type parc ou verger, peuple¬

ments évolués dans le sens social del'économie gé¬

nérale, soumis étroitement aux sujétions géographi¬

ques, climatiques, mais constituant enfin des élé¬

ments de fixation et de développement du peuple¬

ment humain (meseta, plaines du Gharb et du Sous).

J3) A l'Est, en montagne, un pays, des régions,

des massifs : le pays du cèdre, la région du thu- rifère, des massifs de chêne-vert et zéen, de cyprès,

de pin d'alep, de pin maritime; gigantesque man¬

teau jeté sur l'Atlas, revêtement vivant du sol, d'épaisseur et de contexture variables, présentant

des trous, des lacunes diversement étendues ou

orientées, disposé et constitué surtout suivant le

relief et, par suite, suivant les lignes de ce relief,

les axes fluviaux, les bassins et les chaînes, et aussi les groupements humains : Forêt articulée, type prébois, de forme et de composition étroitement

liées au sol, au relief, à l'organisation politique, lo¬

cale et fragmentaire, de la tribu : 200.000 hectares

de cèdre, 150.000 hectares de cupressinées (gené¬

vriers, cyprès), qui constituerait d'importantes ré¬

serves de forces vives (l'eau, l'homme), propres à

être groupées et orientées', dans un cadre d'écono¬

mie régionale et de politique générale, en vue de l'équipement économique du pays et de sa direc¬

tion politique, par le moyen de centres d'action îayonnants, disposés au sommet d'un réseau des¬

tiné à capter les ressources naturelles et à orienter

l'activité humaine du pays.

C) Sur les lisières et les confins des territoires, et dans les vides et les lacunes du pays définis ci- dessus, un cadre ou armature et un remplissage

constitués par des boisements : boisements de thuya, de chêne-vert, répartis suivant des lignes ou des zones, constituant à la fois des éléments de

(6)

100 BULLETIN LE L'INSTITUT LU PIN 29 - Mai 1932

couverture, boisements dont la répartition est ca-<

ractérisée non par leur étendue (comme celle des peuplements étroitement soumis aux sujétions cli¬

matiques et à l'usage social : arganier, chêne-liège),

ni par leur plan (lié au relief du sol et à la vie poli¬

tique de la tribu : cèdre, thurifère), mais par leur

fonction naturelle : 650.000 hectares de thuya,

650.000 hectares de chêne-vert, jouant un rôle d'ar¬

mature et de colonisation du terrain, et permettant,

en défendant leurs limites et en peuplant leurs vi¬

des, l'existence et le développement des groupe¬

ments svlvico-pastoraux fondamentaux (arganier- chêne-liège, conifères de montagne).

11 n'y a pas en conséquence dans ces essences un type de forêt bien différencié : elles sont essentielle¬

ment à vocation de boisement, de reboisement, fixa¬

teur et récupérateur des terrains déboisés.

Conclusions.

En résumé, l'aménagement général des forêts du Maroc, entamé dans les territoires du littoral et sur leurs lisières, n'est pas encore amorcé sur les con¬

fins extérieurs et n'a pas pénétré dans le pays mon¬

tagnard, dans son massif central. Il doit se pour¬

suivre sur toute la surface couverte par les peuple¬

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ments de chêne-liège et d'arganier, se propager sui¬

vant les lignes et dans les zones occupées par les

boisements de thuya et de chêne-vert, et pénétrer

dans le centre et suivant les axes des massifs de cèdre et de thurifère.

Cette propagation et cette pénétration doivent:

marcher ensemble : tendre à mettre en contact les

énergies éparses (hydro-sylvico-pastorales) de la montagne avec celles plus concentrées (agricoles,, industrielles, commerçantes) du littoral, à travers

les cloisons qui les séparent, en récupérant au maximum dans les zones intermédiaires et sur les

lignes de contact, les résidus dégradés des énergies

naturelles dépensées sous forme fluviale ou éolienne (par freinage de la force des eaux et du vent) au détriment de la forêt, et en utilisant dans la me¬

sure du possible, en l'orientant vers l'exploitation rationnelle, le travail humain (indigène) perdu jus¬

qu'ici ou mal employé dans les faits de nomadisme,

de migrations, d'exploitations peu ou mal adaptées

à la vocation des sols et aux besoins humains.

C'est sous cet angle qu'on doit observer les pro¬

blèmes fondamentaux que posent la conservation et l'exploitation des forêts du Maroc.

(.Fin.)

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(7)

BULLETIN DE L'INSTITUT DU PIN 29 - Mai 1932 101

NOTES

BIBLIOGRAPHIQUES

G i 95

SUR LE

Pinte El les Tentes gni s'y raltacM

Par M. G. DUPONT (sudeY

f) Action des acides et des hydratants

sur le pinène.

Généralités.

Les acides et les hydratants peuvent agir sur le pinène de diverses manières :

Ils peuvent polymériser le pinène. C'est sur¬

tout le cas des déshydratants énergiques.

La molécule d'eau ou d'acide HX peut, dans

lamolécule de pinène agissant sous saforme active:

se fixer sur la double liaison 3,4; l'ion H s'atta- chant alors au carbone 3 et X au carbone 4, pour donner de l'hydrate de pinène (homonopinol de Wallach) ou un éther-sel de cet hydrate I. Ce sel,

£ciiebornvle

du?

or

Se] <L

-îevvcWjla

assez instable, peut s'isomériser en sel de bornyle

ou d'isobornyle III, (par l'ouverture de la chaîne tétracarbonée en 5.7, et passage de la liaison 5.7 en

4.7, ou de fenchyle IV (par ouverture de la chaîne tétracarbonée en 5.6, et passage de la liaison 6,5

en 6.4) :

Cette transformation du chlorhydrate tertiaire

en chlorhydrate secondaire, par déplacement de

la liaison pontale, est tout à fait comparable au passage à l'éther de l'alcool pinacolique, par fixa¬

tion de HC1 sur le tétraméthyléthylène symétrique,

réaction que nous pouvons formuler :

dH

—CH*

CJ<

cir CK CH3

La double liaison 3.4 et le pont 5.7 agissant

à la manière de deux doubles liaisons conjuguées, peuvent fixer HX aux extrémités de la chaîne (H

sur le carbone 3, X sur 7) en donnant l'a-terpinéol

ou un éther-sel d'a-terpényle V :

Vil Ces éthers-sels, très instables, perdent d'ailleurs aisément HX en donnant du dipentène VI ou du terpinolène VIL L'isomérisation de ces carbures,

sous l'action de l'acide, pouvant d'ailleurs conduire

aux terpinènes.

Enfin, la fixation de deux molécules HX, à la fois sur la double liaison et sur le pont, con¬

duira à la terpine (VIII) ou à un éther de la teb-

pine.

oH

K H

(*) Voir Bulletinn°s 26.. 27 et 28, 1932.

OH vin

(8)

102 BULLETIN DE L'INSTITUT LU PIN 29 -Mai 1932

Action des hydracides halogénés sur le pinène.

Action de l'acide chlorhydrique.

Généralités :

La fixation de HC1 sur la double liaison du pi¬

nène donne tout d'abord un chlorhydrate tertiaire

ou chlorure de pinène I (chloro-4-pinane) qui, très

instable, conduit, par le mécanisme signalé précé¬

demment, d'une part au chlorure de bornyle ou de l'isobornyle II (c'est là la réaction largement

dominante), d'autre part aux chlorures de fen- chyle III et d'isofenchyle IV.

CVlorure l>orv\yle

('So)

Ckloroveà

isoîehxlujle

En outre, en présence de l'humidité, l'acide chlorhydrique peut réagir à la fois sur la double

liaison et sur le pont 5.7 en donnant du dichlor- hydrate de dipentène V :

T0

Les proportions des divers produits dépendent,

évidemment des conditions de la réaction.

L'action de HC1 à très basse température et en milieu anhydre donne le chlorhydrate tertiaire

très instable.

A la température ordinaire, l'action de HC1 sec donne principalement du chlorure de bornyle (et

d'isohornvle), mélangé de chlorhydrates liquides,

de fenchyle) et de dipentène. En présence d'humidité, on obtient une pro¬

portion beaucoup plus forte de dérivés du type dipentène : par agitation avec une solution saturée

d'acide chlorhydrique, on obtient surtout du di- chlorhydrate de dipentène à côté d'un peu de chlo¬

rurede bornyle (215). Avec une solution étendue aquo-alcoolique ou acétique, on obtient en

quel¬

ques heures de la terpine (216).

Chlorhydrate de pinène

Berthelot (217) a signalé qu'à —30°, l'essence de

térébenthine donne, avec l'acide chlorhydrique sec,

un produit liquide, qui s'échauffe spontanément quand on le sort du mélange réfrigérant. Aschan

(218) montre qu'à —15°, en présence d'un peu d'éther anhydre, cette réaction donne naissance

à un chlorhydrate tertiaire qui se décompose spon¬

tanément au-dessus de --10°, et s'échauffe forte¬

ment en donnant surtout du chlorure de bornyle;.

Meerwein et Van Emster (219) à —60°, Dupont et

Brus (220) à —10° en présence de B203 et en so¬

lution dans l'ether de pétrole, ou l'éther anhydre,

ont obtenu ce même dérivé.

Ce chlorhydrate tertiaire, traité par l'aniline, a fourni à Aschan un mélange d'hydrocarbures cons¬

titué d'a-pinène, de dipentène, de limonène et d'un

carbure inconnu, probablement le

y-pinène

:

\Yutir&

Brus(220), par l'action de l'éthylate de sodium,

a pu mettre en évidence la formation de pinène,

de limonène et de terpinolène.

(215) Berthelot : Ann Chim. (3). 37.224.

(216) Flavitski : Ber., 1889, 12. 1022.

(217) Beiihelot : Ann. de Phijs. et Ch.. 1S54, 4(T, 5.

(218) Aschan : Ofv. Finska vel. Soc., 1914, 57, 35.

(219) Meerwein et Van Kmster : Ber., 1922, 55, 2500.

(220) Brus : Thèse, loc. cit., p. 118.

22

(9)

BULLETIN DE L'INSTITUT BU PIN 29 - Mai 1932 | 103

Wallach (221) en faisant agir PCI5 sur le méthyl- nopinol (obtenu lui-même par l'action de CH:} Mgl

sur la nopinone) a obtenu un chlorhydrate C10 H17

Cl qu'Aschan considère comme isomère du chlor¬

hydrate de pinène.

Chlorure de bormjle ou d'isobornyle

Ces corps ont une importance considérable par suite de leur utilisation dans la synthèse du cam¬

phre; nous n'aborderons pas ici leur étude.

Chlorhydrate liquides

Ces chlorhydrates, extraits par pression du chlo¬

rhydrate solide brut, ont fait l'objet de très nom¬

breux travaux (222). Kind en 1803 (223) signale déjà la formation de ces produits liquides à côté

rlu chlorhydrate solide qu'il venait de découvrir.

De nombreux chimistes étudient ce corps en même temps que le chlorhydrate solide (222), mais Soubeyran et Capitaine (224) établissent les pre¬

miers sa composition C10 H17 Cl et, par la chaux,

libèrent un carbure qu'ils appelèrent térébilène.

Les travaux de Deville (225), Berthelot (226), Til- den (227), Wallach (228), Riban (229), Marsh et

Gardner (230), confirmèrent l'existence de ce chlo¬

rhydrate liquide sans préciser beaucoup sa nature.

Barbier (231) prépara, par chlorhydratation à

sec de l'essence à 30°, un produit liquide E/40 =

120°; d0 =1.016, desquels la potasse régénère des

carbures bouillant à 157°. Barbier et Grignard (232) reprirent l'étude du produit obtenu en mi¬

lieu alcoolique et montrèrent que, par l'intermé¬

diaire des magnésiens, il conduisait à un mélange

de fenchol, de bornéol et d'isobornéol.

Aschan (233) par l'action des bases sur le chlor¬

hydrate tiyé de l'essence américaine, obtint des carbures à bas point d'ébullition et crut pouvoir y caractériser un carbone nouveau le pinolène, dont

le chlorhydrate serait identique à celui de l'a-fen- chène.

(221) Wallach : Ann., 1909, 368, 1,

(222) Voir historique complet Cacliat, Thèse de doctorat en phar¬

macie, Paris, 1926.

(223) Iiind : Trommsdorff's J. d. Pharm., 1803, 11, 135.

(224) Souheyran et Capitaine : J. de Phys. et Chim., 1840, 26, 1.

(225) Deville : Ann. ch. phys., 1840, 75, 38.

(226) Berthelot : Ann. ch. phys.. 1852. 37, 224; 1854, 40, 5.

(227) Tilden : Ber., 1879. 12, 1131.

(228) Wallach : Ann.. 1887; 239, 1.

(229) Riban : Ann. ch. et phys., 1875, 6, 31.

(230) Marsh, Gardner : Ch'em. Soc., 1891, 59, 728.

(231) Barbier : B. Soc. chim., 1883, 40, 323.

(232) Barbier et Grignard : B. Soc. chim., 1904, 31, 951; 1910,

7, 342.

(233) Aschan : Ber., 1907, 40, 2750; Ann., 1912, 387, 1, 38.

A partir de l'essence d'Alep (pinène pur), Delé- pine et Cachat (234) ont obtenu, à froid un chlo¬

rhydrate liquide aD =+38° et, à 100° un chlorhy¬

drate liquide aD+=38° et en solution alcoolique un

liquide très peu actif. Ils ont montré que ces chlor¬

hydrates liquides étaient un mélange de chlorures

de bornyle, d'isobornyle, de fenchyle, de chlorhy¬

drate de limonène, du dichlorhydrate de dipentène

et de terpinolène et de limonène et dipentène libres.

Brus (235) indique les proportions approximatives suivantes :

'Chlorhydrate solide, au moins 40 %.) -Dichlorhydrate de dipentène : 8 à 10 %.)

Carbures (pinène, dipentène, terpinolène), 2 %.) Chlorures de fenchyle et bornyle inséparables : le reste.-

Acides bromhydrique et iodhydrique.

L'acide bromhydrique réagit d'une façon tout à

fait comparable à l'acide chlorhydrique en donnant du bromure de bornyle et d'isobornyle (f. 94°) à côté de bromhydrates liquides (236) (206).

Avec l'acide iodhydrique, on n'isole que diffici¬

lement, en refroidissant fortement, un iodhydrate

de bornyle F. —3°, Eb. 15—118-119°.

Action du pinène sur certains composés halogènes

1. Aschan, d'une part (238), Kondakow et Sapri-

kin d'autre part (239) ont montré que les pinènes

étaient susceptibles d'enlever à divers composés halogénés 1 mol. d'hydracide en donnant naissance

aux chlorhydrate, bromhydrate, ou iodhydrate de bornyle.

Parmi les combinaisons halogénées possédant

cette propriété, Kondakow signale :

a) les halohydrates de camphène qui donnent du camphène du chlorure, bromure ou iodure de

bornyle, en quelques heures à 160°.

b) les halohydrates de triméthyléthylène, qui, à 130°, donnent de l'amylène, et le sel halogéné de bornyle à côté de quelques produits secondaires.

c) les sels halogénés de diverses aminés (de la

(234) Delépine et Cachat : Bull. Soc. chim., 1926, 39, 1745.

(235) Brus : Thèse, loc. cit., 115.

_(236) Pesci : Gaz., 18, 223; Wallach et Conrady : Ann., 1889, 252, 156.

(237) Deville : Ann. de Chem., 37, 182; Wagner et Brickner ;

Ber., 1899, 32, 2310; Aschan : Ber., 1900, 33, 1006.

(238) Aschan : Ofv. af. Finska Vet. Soc., 1915, 58, 19.

(239) Kondakow, Saprikin : Bull. Soc. chim., 1925, 37, 726.

23

(10)

104 BULLETIN 1)E L'INSTITUTLU PIN N° 29 -Mai 1932

triméthylamine, de l'aniline, des bases pyridi- ques) ou ceux d'hydroxylamine ou même d'ammo¬

niaque. Dans ces cas, les sels debornyle se trouvent plus ou moins abondamment accompagnés de camphène provenant de l'action inverse des bases libérées sur les sels de bornyle.

II. Action sur le chlorure de sulfuryle. Nous

avons déjà signalé (194) que cette action donnait

naissance à du dichloropinane C10 H15C12 liquide qui, par entraînement à la vapeur, donne du chlo¬

rure de bornyle, du trichioropinane et un composé

monochloré non saturé C10 H16 CI.

III. Le chlorure d'Aluminium à froid, produit la polymérisation du pinène (240). Il en est de même

du chlorure de bore (241) et du trichlorure d'an¬

timoine (242).

Le chlorure mercurique donne, avec le pinène,

une combinaison 2 C10 H16, HgCI2 (?) (243).

..Le chlorure de chromijle donne une combinai¬

son C10 H1(î, 2 Cr02Cl2 (244) précipité volumineux

brun qui perd HC1 à 80°, se détruit à l'air; l'eau

le décompose en donnant une aldéhyde C10 Hie,0,

une cétone C!) H14 O et une combinaison C10 H16 OC1 cristallisée, F. 168° (245).

Nous avons vu que l'action de PCI5 sur le pinène

conduit à des composés dichlorés à côté de cyinène

et de dipinène.

Action des autres acides minéraux.

Acide sulfurique et acide phosphorique concentrés

Les acides sulfurique ou phosphorique forts po-

lymérisent ou isomérisent le pinène. La polyméri¬

sation conduit à un dipinène mal défini, bouillant

entre 315-320° (voir polyterpènes). L'isomérisation

provoque l'ouverture du noyau tétracarboné et la

transformation en terpènes monocycliques.

Deville, le premier, en 1840, a signalé l'obtention

d'un dipinène en traitant l'essence de térébenthine française par l'acide sulfurique jusqu'à perte du pouvoir rotatoire (246). Il confondit (à tort, nous le montrerons), ce corps avec le colophène prove¬

nant de la décomposition pyrogénée de la clophane.

(240) Sleinkopf, Freund : Ber., 1914, 47, 413.

(241) Berthelot : Ann. de Chim., (3), 38, 41.

(242) Riban : Ann. d. Chim., (5), 6, 42.

(243) Maumené : C. R., 93, 77.

(211) Henderson, Smith : Soc., 55, 45; Henderson, Gray, Smith : Soc., 83, 1301.

(245) Henderson, Heilbron : Soc., 93, 294.

(216) Deville : Ann. de Chim. et Phys., 1840, (2), 75, 66.

Il obtint, peu après (247), la même polymérisa¬

tion à l'aide de l'anhydride phosphorique. On peut également l'obtenir avec l'acide phosphorique (258).

L'addition à l'essence de térébenthine de 1/20

de son poids d'acide sulfurique concentré donne : 1° Une partie entraînable à la vapeur d'eau con¬

tenant du pinène du limonène, du cymène, un peu:

de camphre, et beaucoup de terpinène et de terpi-

nolène.

Unepartie non entraînable, contenant du dipi¬

nène et un dérivé sulfuré qui se détruit à 200-250a

en donnant SO2, H20, du camphène, du cymène,,

du terpinène, du terpinolène, du bornéol, etc. (248, 249, 250, 251, 254). Chauffé à l'autoclave à 150°

avec de la potasse alcoolique, ce produit donne, à côté du colophène, du camphène, du terpinolène,,

du terpinène, du dipentène, du bornéol et du fen- chol, tandis que passe en solution aqueuse du bor- nyl- et du fenchyl-sulfonate de K (251).

L'acide sulfurique à 50% transforme, à 80°, le- pinène en « terpilène », mélange de terpinène, de dipentène et de terpinolène (250) (252).

L'acide sulfurique alcoolique donne à chaud le

même mélange accompagné de cymène (253).

Mélangé à 1,5 mol. d'alcool absolu, et Ov,33 de SO4 H2 à 20 %, il donne à chaud, du bornéol et du fenchol (255). Avec une dilution plus grande (3 vol-

alcool +0,12 vol. H2 0+0,2 vol. S04H2 alcoolique

à 19 %) à l'ébullition, le pouvoir rotatoire croit d'abord puis baisse, au pouvoir rotatoire maximum correspond un alcool C10H15O et un éther C10H17 OC2 H5 (255).

A froid l'action de l'acide sulfurique alcoolique

conduit au bout de 10 à 14 jours, à une formation abondante de terpine (256) ou au terpinéol (257).

L'acide sulfurique étendu d'eau, à froid, conduit à l'hydrate de cis-terpine C10 H18 (OH)2, H20 par- hvdratation simultanée du pont et de la double liaison :

C'est là le procédé industriel de préparation de

ce corps qui tire son importance principale de ce

qu'il est un produit intermédiaire de la fabrica-

(247) Deville : Ann. de Chim. et Phys., (3), 27, 85.

(248) Boucliardat, Lafont : C. R., 105"1177.

(249) Deville : Ann. de rhim.. 1840, 75, 39.

1250) Wallach : Ann.. 1887, 239. 35.

(251) Bouchardat, Lafont : C. R., 1897, 125, 111.

(252) Armstrong, Tilden : Ber., 12, 1754.

(253) Wallach : Ann., 227, 283; 230, 262; 239, 11.

(254) Brooks, Humphrey : Am. Soc., 40, 844.

(255) Smirnow : Cent. Bl., 1910,I, 30.

(256) Flavit'Ski : Ber., 12, 1022.

(257) Flavitski : Ber., 12. 1406, 2354.

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