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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

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'-'" Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Le subventionnisme et les fabriques d'horlogerie C'est une vérité ancienne déjà et devenue banale à force d'être répétée, que les cam- pagnes se dépeuplent au profit des villes et que les petites localités restent en général stationnaires, quand elles ne diminuent pas d'importance, attirée qu'est leur population industrielle vers les grands centres.

Ce phénomène a été maintes fois constaté dans nos viHagesmi'paysans mi-horlogers, qui n'ont pas modernisé leur fabrication.

La manufacture du centre voisin absorbe une partie plus ou moins grande de leurs ouvriers, les logements se vident, la pro- priété foncière diminue de valeur, l'impôt ne produit plus ce que l'on en attend; c'est le commencement de la décadence!

Les petites communes sont souvent dans une situation prospère et, dans les cantons ou la commune bourgeoise existe à côté de la commune d'habitants, la première a sou- vent des biens propres, en terrains, forêts et capitaux placés, ce qui constitue, pour l'ensemble, un état de prospérité que mainte grande commune pourrait envier.

Etre riche et se dépeupler est, pour une localité grande ou petite, le comble de la contradiction. Voir tous les matins et tous les soirs un nombre plus ou moins grand de travailleurs prendre le train ouvrier pour le grand centre voisin ou en descendre, c'est le comble de l'humiliation.

Aussi la question s'est-elle posée, aux autorités communales et de bourgeoisie de maint endroit de petite ou moyenne impor- tance, de savoir comment il fallait s'y pren- dre pour enrayer l'exode de la population, et ramener l'industrie qui s'en allait.

La réflexion n'a pas été longue et la logi- que simpliste des édiles des localités en mal d'émigration horlogère leur a dicté le raisonnement suivant:

„Pour retenir la fabrication horlogère, il

„la faut transformer. Cette transformation

„comporte la création de fabriques outillées

„à la moderne. Pour ce faire, des capitaux

„sont nécessaires. Comme les capitalistes se

„plaisent mieux dans les grands centres que

„dans les petits, nous devons attirer à nous

„des industriels capables, mais n'ayant pas

„des capitaux suffisants pour construire et

„outiller une fabrique et nous leur fourni- r o n s ces capitaux, sous une forme à conve- n i r . "

Et c'est ainsi qu'on a pu voir, dans les journaux de la régionfhorlogère, des annon- ces de communes offiîant, à l'industriel qui voudrait y construire une fabrique, le bois, la pierre ou le terrain gratis, ou une somme fixe destinée à la

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Les offres abondent. Il ne manque pas d'industriels, de mécaniciens ou d'inventeurs sans capitaux, que la perspective de devenir propriétaires d'une fabrique pour la moitié ou le quart de son prix réel attire. Car, di- sons - le tout de suite, les industriels en belle situation financière se mettent rare- ment sur les rangs.

Qu'arrive-t-il une fois la fabrique cons- truite? 11 s'agit de la meubler, de l'outiller, de la mettre en marche. Et pour ce faire, il faut de l'argent, un fonds de roulement, du crédit enfin.

Si ce crédit ce trouve, — et il se trouve généralement — le nouveau manufacturier*

commence ses opérations avec une grosse dette sur le dos. Au bout d'un temps rela- tivement court, c'est la débâcle. Et la com- mune se trouve embarrassée d'un bâtiment si elle est demeurée propriétaire de l'im- meuble pendant un temps déterminé; ou avec son argent perdu sans compensation pour l'ensemble des habitants, si elle a subven- tionné à fonds perdus.

On pourrait multiplier les exemples de ce que nous avançons, et des exemples récents.

* * !

Mais, dira-t-on, la commune est seule frappée, seule responsable de son impru- dence et il n'y a pas, dans tout cela, une parcelle des intérêts généraux de notre industrie qui en puisse être compromise.

Erreur profonde; et nous allons le prou- ver. Après la débâcle, de nouveaux ama- teurs se présentent, qui flairent une opéra- tion avantageuse; et, comme la commune, mise en éveil par la première expérience, est devenue plus circonspecte, elle examine

à la loupe les nouveaux amateurs, et; donne la préférence à celui qui offre les meilleures garanties de capacités, d'expérience, et de solvabilité. ÉÉÉbT-

La fabrique marche alors, p r o d u i ^ ^ n d . sa place sur le marché, pour un œrtaiii:

temps du moins et, grâce a elle, la popula- tion ouvrière revient à son nid. C'est alors que le mal commence.

L'un de nos abonnés le définit très bien, dans les lignes suivantes, qu'il nous a adresséèsîl y a quelques jours : • ••

«Ayant été très intéressé par la campagne entreprise par la Chambre suisse de l'Horlogerie., pour le relèvement du prjx de vente des montres, je prends In liberté, (quoique n'étant pas produc-

teur de montres) de vous indiquer non pas'ùn;<:

remède, mais l'une des causes qui, à mon point - de vue, a joué un grand role dans l'uvilissement des prix. • -t. . . ..;,. : ; ..t ,-•_,

«C'est le fait que des communes, pour rillirer l'industrie che/, elles, font des avantages assez considérables à des fabricants pour-monter des fabriques; et alors ces fabricants, ayant par le., fait moins de frais généraux,, en profilent pour vendre leurs produits d'autant meilleur marché et ce que l'on croyait devoir être une cause de prospérité, devient justement le contraire et l'une' des causes de la décadence de notre belle indus- trie horlogère. » ; • .

Ce que dit notre correspondant est abso- lument juste. • .. ••

Parmi les communes qui pratiquent le subventionnisme sous cette forme, il en est.

qui possèdent déjà des fabricants d'horlo- gerie ou même des fabriques. Elles contri-, buent donc à placer les nouveaux venus, dans une situation plus favorable que les.

fabricants indigènes. Ce n'est certes pas le- rôle naturel d'une autorité communale, de privilégier un contribuable au détriment d'autres. . .,

Si l'horlogerie n'existe pas encore dans la commune, le mal atteint les fabricants, des communes où existe cette industrie et, dans les deux cas d'ailleurs, atteint l'indus- trie horlogère dans son ensemble. . ,

A notre avis, des subventions communales ne se justifient que si elles s'appliquent, à des industries pour lesquelles nous sommes tributaires de l'étranger et qui n'existent pas encore chez nous.

Et nous déclarons que l'horlogerie étant l'une de nos principales industries d'expor-

, !. • . : •

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• '

V

•

328 LA FEDERATION KORLOGEKK SUISSE tatiôn, le subventionnisme communal lui

cause le plus grave préjudice, puisqu'il est l'une des causes certaines de l'abaissement des prix de vente à l'étranger.

En outre, comme il avantage, considéra- blement certains industriels au détriment des autres, il nous apparaît comme une sorte de forme officielle de la concurrence déloyable.

Le rôle naturel des. administrations com- munales cöhsiste-t-il a légitimer, à rendre légale pour ainsi dire la concurrence dé- loyale?

.Nous ne le pensons pas et nous affirmons que la sauvegarde des intérêts de l'industrie horlogère comporte la suppression de cette manie du- subventionnisme communal, qui n'est que très rarement, d'ailleurs, une cause de développement des localités qui le pra- tiquent, mais qui est toujours préjudiciable à nos intérêts généraux.

Un exemple à suivre

A Moulier, l'assemblée bourgeoise du 19 moi a répondu par une fin de uon-recevoir à la de- mande de céder gratuitement les pierres et les bois nécessaires pour la construction d'une nou- velle fabrique dans le village. Elle a pris celle décision par'26 voix contre 313, les opposants ayant fait valoir l'article de la loi qui exige les deux tiers des volants pour toute diminution de fortune. ' ; _ . . , . .

• .Ut-.' .;' ' ' . '

La nouvelle loi des Etats-Unis

sur les marques de fabrique

; III .

Il est..à.. prévoir que l'entrée en., vigueur.

de la nouvelle loi aura pour effet d'aug- m p $ e 1 ^ i | ^ : d ^

de# dépôts de marques provenant des Etats- Unis* Actuellement leur nombre est minime,, err^égard à l'importance du commerce de cevpays. Et on le comprend, car- l'enregis- trement n'avait conféré jusqu'ici au pro- priétaire de la marque, — à l'exception de la,.présomption de propriété, — aucun avan- tage-qu'il ne possédât déjà par le fait de la priorité d'usage.. Bon nombre de maisons américaines ne déposaient, leurs marques dans leur pays que pour pouvoir justifier de leur protection dans le pays d'origine, chose nécessaire pour le dépôt de ces mar- ques dans plusieurs Etats étrangers.

On doit aussi admettre que les dépôts de marques provenant des autres pays seront plus nombreux, maintenant qu'il est pos- sible, d'atteindre les contrefaçons commises dans :1e. commerce interne des Etats-Unis, d'obtenir du contrefacteur une réparation plus complète, et d'empêcher l'importation de marchandises munies -de marques con- trefaites.

Les propriétaires de marques, nationaux ou étrangers, qui n'ont pas effectué le dépôt de ces dernières conformément à la loi de

1881; feront bien de remplir cette formalité sans retard. Il leur est, en effet, avantageux d'obtenir par la. priorité d'enregistrement une ^présomption de propriété sur leurs marques, plutôt que d'avoir à faire valoir leurs droits, par une opposition ou. une action en radiation, contre les personnes qui auraient déposé avant eux les mêmes marques pour des produits de même espèce.

Màis

;

qu'en est-il des personnes dont lès marques ont déjà été enregistrées sous le régime précédent? Est-il vrai, comme cer- tains l'ont fait entendre/que le réenregis-

trement de ces marques soit nécessaire pour, la conservation -4u droit de propriété, et que le moindre retard puisse avoir pour conséquence la perte de ce droit? M. Greeley s'oppose fortement à cette manière de voir, qui ne trouve aucun appui dans le texte de la loi de 1905.

On doit, il est vrai, reconnaître qu'il est impossible d'étendre, sans réengistrement, aux marques déposées, sous le régime, de la loi de 1887 les avantages conférés par la toi nouvelle. Leur enregistrement ne peut produire un effet autre que celui qu'il avait au moment où. il. a; été effectué. Mais la protection acquise demeure entière. M. Greeley dit à ce sujet (p. 11) : " Il n'est nullement nécessaire de procéder à un réenregistre- ment, car les. certificats d'enregistrement délivrés en vertu de laloi de 1881 conservent toute leur force comme preuve documentaire prima facie du droit à la marque enregistrée, et ils suffisent pour,obliger le Bureau des brevets à refuser l'enregistrement de mar- ques semblables déposées par des tiers. „ Et plus loin (p. 23) :'.•". En ce qui concerne le droit de propriété et le droit d'actionner les contrefacteurs, il est douteux que la nouvelle loi ajoute quoi que ce soit d'essen- tiel aux droits que les propriétaires étran- gers de marques eriregjstrées en vertu de la loi de 1881 possèdent déjà sans réenre- gistrement. „

Nous croyons donc que la question du réenregistrement doit être tranchée d'après le but que l'on poursuit. S'il suffit au.pro- priétaire de pou voir,'faire valoir son droit à la marque vis-à-vis des tiers, et d'empêcher qu'un autre ne puisse l'usurper, l'enregis- trement n'a pas" besoin d'être renouvelé- Si, au....c9ntr^i

i

re,^il nr-gtênd obtenir du contre- fadeur des domnl^es-intérêts. majorés, ou

x Etats-Unis.: de mar- empêcher l'entrée

chandises munies dj il devra procéder au qui croira pouvoir ment primitif fera j

marques contrefaites, éenregistrement. Celui n tenir à l'enregistre- ien, en tout cas. de munir ses produits (je la mention constatant l'enregistrement de lja marque; autrement jl pourrait se voir refuser toute allocation de dommages-intérêts, même dans une action intentée sur la base du droit commun.

Voilà comment nous comprenons la loi de 1905 d'après son texte et les explications qu'en donne M. Greèley. Mais la prudence nous oblige à terminer en disant avec cet auteur : " Le sens des dispositions de la nouvelle loi, et leurs effets, ne pourront être déterminés d'une nïanière certaine aussi longtemps que cette loi n'aura pas été portée devant les tribunaux et n'aura pas fait l'objet d'une interprétation judiciaire. „

Les opérations du trust de l'acier aux Etats-Unis

Le « Steel Trust» a pbblié récemment son rap- port annuel pour l'exercice clos au 31 décembre dernier. Il est assez intéressant, écrit la Légation de Belgique à Vashin^ton au bulletin commer- cial belge, de comparer les chiffres du dernier exercice avec ceux de l'année précédente. Ils se ressentent naturellement des mauvaises condi- tions du marché duratit la première moitié de l'année 1904. Les recettes brutes, qui avaient été de 53<i millions dedollatrs en 1903, sont tombées à 444 millions en 1904, mais, par contre, les frais d'exploitation ont été ramenés de 409 mil- lions en 1903 à 353 mjllions en 1904. On a réa- lisé, sur la main-d'œuvre surtout, une économie considérable. Les frais généraux d'administra- tion, taxe, etc., ont été également diminués:

44'/a millions en 1904 au lieu de 15*/* millions en 1903. On est arrivé ainsi à obtenir un béné-

fice net qui, tout en étant loin d'égaler celui de l'exercice précédent, est pourtant encore très considérable: 73 millions de dollars (en chiffres ronds), nu lieu de 109 millions en 1903. Celte diminution des bénéfices a empêché le Irusl de prélever une somme aussi forte que par le passé pour amortissements extraordinaires et amélio- ration du matériel ; ce compte n'est celle année que de 12 Va millions, tandis qu'il avait été de 24 millions en 1903. En déduisant encore 1 '/»

million pour le fonds d'amortissements des obli- gations des compagnies auxiliaires, le bénéfice nel de l'exercice 1904 est ramené à 59 millions, au lieu de 83 millions en 1903. Sur celle, somme, il a fallu prélever 2'/s millions'pour le service de l'amorlissement des obligations émises par le trust; ce service n'avail absorbé l'année précé- dente que 23 millions, parce que c'est dans le courant de l'année 1903 seulement qu'une partie du capital-actions a été convertie en-capital-obli- gations. La liquidation de divers comptes spé- ciaux et la dépréciation sur l'inventaire ont né- cessité encore une autre déduction de 1 million de dollars (5 millions en 1903). Tous ces prélè- vements opérés, il n'est resté à réparlir que 30 millions, au lieu de 55'/«millions pour l'exercice précédent. Cette somme a suffi pour distribuer aux actions privilégiées le même dividende de 7 p. c. que les deux aunées précédentes. Ce ser- vice a exigé 25 millions de dollars, soit 5 mil- lions de moins que l'année précédente, parce que, comme on vient devoir, le capital-actions privilégiées a été diminué. Quant aux actions ordinaires, elles n'ont rien obtenu, tandis qu'en 1903 leur dividende avait été de 1 p. c. pour cha- cun des deux premiers trimestres et de '/

2

P- c- pour le troisième. C'est è partir du quatrième tri- mestre que le dividende .avait été tuspendu. Le coupon des actions privilégiées une fois payé, il n'est resté, au 31 décembre 1904, que 5 millions de dollars à reporter à nouveau, au lieu de 12 millions en 1903 el 34 millions 1902. Le trust a, en 1904, réduit de 21 millions ses dépenses pour salaires des ouvriers et traitements des employés.

Celte économie a donc fourni à elle seule les quatre cinquièmes de la somme nécessaire pour distribuer le dividende de 7 p. c. aux actions pri- vilégiées. Un mouvement de reprise très sensible s'est dessiné à partir du commencement de Tau.-- tortillé 1904 pour l'industrie du fer elfde-'i'steimjf'v l'exercice en cours a commencé sous les auspiçèsL beaucoup plus favorables. Les résultats en ont.

immédialemênl été largement escomptés à la bourse. Les actions privilégiées, qui étaient co- tées à 58 le 21 mars 1904, ont atteint maintenant le cours de 95, tandis que les actions ordinaires, qui étaient tombées il y a un an à 11, sont re- montées è présehl à 30, bien qu'aucun dividende ne leur ait été distribué depuis quinze mois. Du- rant l'année 1904, le trust a réussi à exporter plus de 1 million de tonnes de produits, mais à des prix bien inférieurs à ceux du marché in té- '.

rieur.

National Association of Goldsmith Une des sections de celte Société, qui s'occupe avec lanl de zélé des intérêts des horlogers- bijoutiers détaillants anglais, dit le Moniteur

de la bijouterie et de l'horlogerie, vient de

tenir.sa réunion annuelle. On s'y est occupé de questions intéressantes, notamment des maisons de gros qui ont des boutiques de détail ou qui vendent directement au public. On a décidé de . lutter plus que jamais contre celte concurrence déloyale el de dénoncer tous.les cas qui seraient signalés. Il sera publié une liste de toutes les maisons de gros dont la bonne foi sera certaine.

Une longue discussion s'engagea sur la néces- sité de maintenir les prix des réparations de montres, d'horloges el de bijouterie. M. Cham- bers considère, que le moment est venu de prendre des décisions fermes. Le commercé de Thorloger-bijoulier est discrédité par des an-

nonces de ce genre'qu'on voit si fréquemment à la vitrine de quelque étameur ou marchand de fonds : Nettoyage de montres, 1 fr. 25; grand ressort, 0 fr. 60; verres de montres el clefs, 0 fr. 10. M. Chambers montre une carte imprimée avec la liste des prix minimum adoptés par la

« Greenock Walelmalhers' and Jewelers' Asso-

ciation ». Cette carte a rendu les plus grands

services. Le secrétaire de l'Association soutient

la proposition de M. Chambers. Il affirma qu'il

était' impossible d'estimer les perles d'argent

subies par l'horloger et le bijoutier, par suite

des concessions qu'ils étaient obligés de faire à

.

LA FÉDÉRATION

H O U L U G Ë R E

SUISSE

•

dos clients qui leur opposaient les prix ci-dessus.

Ces concessions sont néfastes à leurs intérêts et abaissent le niveau de leur profession, et de belle de l'ouvrier qui a passé tant d'années, de sa vi«

à apprendre un des métiers les plus délicats qui existent. En s'associant, ils peuvent remédier au mal. Il faut faire savoir au public à qui il doit confier ses réparations, pour qu'elles soient le mieux exécutées,'Gela ne peut être obtenu que par des cerlilicats décernés par l'Association et une Société responsable comme le « British Horological Institute » . '

La hausse indéfinie du Diamant

Pour- la huitième' fois dan&-"qualre a n s , le syndicat de la De Beers Mining Company, qui contrôle 95 pour.cént de la production de dia- mant du monde entier, a haussé de 5 % le prix des pierres brutes; depuis 1-901, le prix des dites pierres se trouve donc, avoir^subi u n e hausse totale de 4-5 %'• Dajià'ces conditions, étant donné que la valeur des 'diamants taillés jusqu'ici est d'au moins un milliard de' dollars, l'augmenta- tion de cette valeur correspondant aux diverses ha.usses édictées par le.syndicat De (ieers repré- sente une valeur d'au moins 450 millions-. Or, un grand nombre d e - m a r c h a n d s de diamants sont d'avis que ceshajjsses sont arbitraires.^..,.

Les acheteurs He'cliamhnls né peuvent exercer aucune sorte dé; recours contre les prix qu'il plait au dit syndicat-tfimposer: En "effet, depuis la c< Consolidation » dçs mirves Sud-Africaines,' qui prçfdq-isenl la presque totalité des diamants alimerftont le marché,"il n'est po'ùr ainsi dire pas une seule de ces pierres arrachées à la' terre qui ne passe par les mains de l'une ou. l'autre des cinq maisons de Londres qui contrôlent la situation. .

Quant aux arguments fournis par le syndical De Beers pour justifier les diverses hausses ,pàr lui décrétées, ce syndicat prétend que la produc- tion de diamant du Sud-Africain a beaucoup baissé et que; par conséquent, les frais d'extrac- tion sont.devenus plus élevés.

)W 329

« L a vérité est» disait aujourd'hui M. Stern, de Stern brothers, à Ne\v-Ybrk, que la demande pour les diamants s'est grandement accrue pen- dant ces dernières années. Tandis que, il y a peu de lomp3 encore, seules les personnes possédant une grande fortune portaient des diamants, beau- coup de gens disposant de moyens modérés le*

demandent aujourd'hui cl paraissent disposées à payé le prix demandé. -

« Une autre considération qui engage un grand nombre de personnes à acheter des diamants, c'est qu'elles entrevoient que le prix de ces pierres ne sera jamais moindre qu'actuellement.

Il est notoire que la production est contrôlée par un syndicat très puissant et il est à peu prés absolument certain que les prix continueront à augmenter par fractions importantes jusqu'à ce que la valeur des diamants ait doublé. »

Revue métallurgique.

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Horlogerie et Bijouterie

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Mandatare: A. Ritter, Bàle.

Nq 12053. 5 mai 1905, |!Z*jfjj h. a. — Ouvert. — 2 desins. — Cadrans. — Théodore Braun /ils, ... Renan (Suisse).

N° 12056. 5 mai 1905, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Mouvement pour montre. —' Arisle I Bonrquard, Bien ne (Suisse).

N° 12009.,5 mai 1905, 3'/-. h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de inquires. — Ad- Schlii- fli, Selzach (Suisse).

N»-12071. 9 mai 1905, 7 ' / ^ I j . p . — Ouvert. — 3 modèles. — Cajibres de montres. — Humbert Etienne.- Trnmelan (Suisse). Mandataire: A.

Malhey-Doret, Chaux:dc-Fonds.

N° 12073. 9 mai 1905, 8 h. p. — Ouvert. — 2 modélrs. — Mouvements de montres. — Fa- brique' dHorlogerie Berna S. A., ancienne maison Droz et O , St-Imier (Suisse). r .:

N" 12081. 12 mai 1905, T h . p. — Ouvert. — 2 modèles. — Calibres de montres. — Paul Sandoz-Reymond, St-Imier (Suisse), Manda' taire: A. Malhey-Dorct, Chaux-de-Fonds.: ••.. .,,;

N» 12083. 10 mai 1905, 12 h. m. — Cacheté. '-—' 1 modèle. — Boites de montres décorées. — L. DaboisFavre, Locle (Suisse).

N" 12084. 13 mai 1905, 5 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de montre extra p,lat.. TT- Louis Weber. Villerei (Suisse). Mandataires:

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N" 7028. 14 avril 1900, 7 '/. h. p. — (IIe période 1905/1910). — 1 modèle. —, Calibre, de mon- tre. — Société Anonyme Vi>£. Chs.-Léon SclimidSc O , Chaux-de-Eonds(Suisse). Man- dataire: A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fondi ; enregistrement du 13 mai 1905.

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