Bureaux: R u e de la S e r r e , 58

Vingtième Année. — N° 103 P r i x du n u m é r o : 10 centimes.

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Jeudi 28 Décembre 1905.

Bureaux: R u e de la S e r r e , 58

WIEDER OREOGEEE

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S U I S S E ^{>^â}

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ABONNEMENTS

Un an Sii mois:

Suisse . . . . Fr.6a— Fr.3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tons les bnreaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanelis à li Cbam-de-Foodi

A N N O N 6 E S

suisses 20 cl., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne-

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Chambre cantonale

du commerce, de l'industrie et du travail

Enquête s u r les salaires des ouvrières dans l'industrie horlogère

La Chaux-de-Fonds, le 26 décembre 1!I05.

M

Nous avons l'honneur de vous confirmer l'envoi de notre circulaire du 26 octobre 1905 et du formulaire d'enquête qui l'accom- pagnait.

Jusqu'ici, l'enquête l'aile auprès des pa- trons, se résume dans le tableau suivant :

Patrons consultés .

i V,

Ont répondu 158 Réponses attendues . . . 289

Nous vous rappelons que l'enquête a pour but de. recueillir des renseignements qui permettent de répondre à la question suivante :

Quel e s t le s a l a i r e réalisé, d a n s l ' i n d u s t r i e h o r l o g è r e du canton de Neuchâtel, p a r c h a c u n e de n o s o u v r i - è r e s t r a v a i l l a n t à la j o u r n é e ou a u x pièces, d a n s u n e j o u r n é e n o r m a l e de t r a v a i l ?

La circulaire'du 26 octobre el le formu- laire d'enquête, ont été adressés à tous les patrons horlogers soumis aux lois fédé- rale s u r le travail d a n s les f a b r i q u e s et cantonale s u r la p r o t e c t i o n d e s ou- v r i è r e s . Les patrons de la première caté- gorie qui n'occupent pas d'ouvrières, sont priés de bien vouloir le dire, afin qu'on ne les classe pas au nombre de ceux qui n'ont pas cru devoir donner une réponse quel- conque.

Dans le but de faire aboutir l'enquête, nous adressons cette deuxième et dernière circulaire aux patrons qui n'ont pas encore fourni les renseignements demandés.

Nous espérons que vous voudrez bien tenir compte de la présente invitation et nous vous prions d'agréer, M., l'assurance de notre parfaite considération.

A u n o m d u B u r e a u :

Le Secrétaire général de la Chambre, F. IIUGUENIN.

Chez les ouvriers horlogers

L'Union générale fondée

Le congrès des Fédérations ouvrières horlo- géres, qui eut lieu dimanche passé à la Chaux- de-Fonds, et auquel furent représentées toutes les fédérations, à l'exception de celle des pierristes, a accompli une œuvre qui ne manquera pas de provoquer un nouvel essor dans l'organisation ouvrière horlogère. L'Union générale est fondée, et son entrée en activité fixée au 1 " juillet. 190(5.

Quelques points étant à régulariser avec -la Fédération suisse des syndicats professionnels (F. S. S. P.) et quelques Fédérations el la nou- velle Union au sujet des cotisations et secours en cas de conflits, le congrès a estimé qu'il valait mieux ajourner les effets de l'Union générale, afin que les Fédérations aient le lemps de régu- lariser leur situation. En attendant le bureau des comités centraux est chargé de préparer tout ce qui concerne la mise en vigueur des statuts de l'Union générale, ainsi que son adhésion à la F. S. S. P. Le congrès fut ouvert à 10 '/s heures au Cercle ouvrier, par le camarade Reimann. La F. S. S. P. s'était fait représenter par son secré- taire Arnold Calame. Les statuts furent discutés et n'ont subi que peu de changements, de sorte qu'ils ont été acceptés, en votation finale, à l'una- nimité.

Un point qui a donné matière à discussion c'est le remplissage de la Solidarité par des[avis offi- ciels et des correspondances.

Et maintenant, où l'Union générale est chose faite, où il n'y a plus de divergence sur son rôle, où chacun sait que dès le 1e r juillet prochain on verra entrer en fonction cet important organisme dans le mouvement ouvrier horloger, il est bon que chacun sache, que la prospérité de l'Union générale ne dépend pas seulement de décidions, mais avant tout de l'activité de tous les membres.

Il est très facile de faire de belles déclarations de principes, il n'est pas moins facile de voter la suppression du patronat mais dont la réalisation reste pour le moment sur le papier. Ce qui sera plus difficile, c'est l'organisation des ouvriers et ouvrières, et de faire d'eux des gens disciplinés.

L'éducation et un contact pour ainsi dire per- manent, ou du moins très facile à organiser entre les organes de l'Union générale el les masses, seront certainement les seuls moyens pour assu- rer le succès.

En ce qui concerne les rapports entre ouvriers et patrons, ils s'expliquent par 'quelques ligne?, car ils sont très simples. Aujourd'hui le patron est un intermédiaire entre le producteur, soit l'ouvrier, et le consommateur. Moyennant le travail de l'ouvrier, il s'assure un bénéfice qu'il prélève sur le produit fabriqué par les salariés.

L'ouvrier est donc un tributaire du patron, qui se sert de lui aussi longtemps qu'il en tire un profit. Celui-ci cessant, l'ouvrier est mis à la

porte. C'est le jeu qui se produit journellement.

Or que voulons-nous?

Nous demandons la suppression des intermé- diaires entre le producteur et le consommateur, nous voulons une juste répartition du travail el de la richesse; nous voulons que l'ouvrier soit mis à l'abri de la misère par suite de chômage, maladie, accident, invalidité et vieillesse; nous voulons que l'ouvrier jouisse d'une existence convenable.

Mais la suppression du patronat, en un mot des intermédiaires ne se décrète pas, parce que nous avons affaire è un système social qui se - base précisément sur le patronat. 11.faut en con- séquence transformer ce système par une série de mesures, et pour le transformer il faut éduquer les masses, afin qu'elles sachent d'où viennent le mal et l'insécurité sociale de l'ouvrier.

Mais n'ous ne pouvons, d'autre part, pas jeter tous les patrons dans le même panier, pareequ'il y en a de bons, de raisonnables, et de mauvais, de véritables exploiteurs.

P o u r ces raisons nous ne pouvons taxer tous les patrons de voleurs et vampires. Nous avons souvent affaire à un patronal qui ne demande que de s'entendre avec les syndicats el fédérations, bien plus, nous avons des patrons qui réclament eux-mêmes les conventions collectives du travail.

De tels faits sont à prendre en considération, ce qui ne permet pas de traiter d'une manière générale les patrons de voleurs, exploiteurs et vampires.

Dans l'intérêt des organisations ouvrières mêmes, nous devons faire cette distinction. Il y a là une question de justice, de raison et d'intérêt général. Les Fédérations ouvrières horlogères ont constamment suivi celte ligne de conduite, el elle a permis des succès durables, de sorte qu'elle sera aussi celle de l'Union générale.

Le but de l'Union générale est avant tout d'as- surer aux ouvriers moyennant une organisation sérieuse l'amélioration constante des conditions d'existence, c'est dire par étapes.

L'ouvrier doit se mettre une fois pour toutes dans la tète que Te monde n'est dominable que par la triple organisation sur le terrain politique, syndical et coopératif el que l'union, la discipline et le' bulletin de vote décident du succès final.

L'Union générale ne saura assurer la sauvegarde des intérêts ouvriers que quand les ouvriers se conformeront à ce qui vient d'être dit.

Nous espérons qu'ils le comprendront el qu'il ;"'•

en sera ainsi. ' !

La question du paupérisme à Londres

La grande question à résoudre actuelle-

ment est celle du paupérisme. C'est une

question tellement complexe que la solution

parait loin encore. L'armée des sans-travail

est certainement une. menace nationale et

' 824

• > à » a

LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

• h M M ^ Mt^ ^ ^ ^ ^t t m^m l a m i l l m

ce qui la rend plus lugubre encore, c'est qu'elle comprend un n o m b r e considérable de femmes et d'enfants. Il n'y a pas de ville en E u r o p e , où l'on donne autant d'argent aux pauvres qu'à Londres. D'après les sta- tistiques, les sommes ainsi versées seraient suffisantes à adoucir le sort des nécessiteux, si les. dépenses administratives étaient moindres. Il importe que toutes les classes bénéficient de la générosité publique.

Vouloir classer les malheureux nous pa- rait répugnant à l'idée philanthropique,

r Les processions de sans-travail qui cir- culent dans Londres inquiètent les per- sonnes bien pensantes, parce qu'elles se renouvellent continuellement et que ceux qui eh forment les chaînes ne semblent pas pouvoir, sortir de l'ornière. Les sept types principaux, qui constituent les sans-travail sont répartis ainsi:

1° Les hommes qui se marient très jeunes et qui, à 25 ans, ont 3 ou 4 enfants et des parents à aider ;

2° Les femmes dont les maris sont de- venus fous ;

3° Les veuves avec des enfants en bas âge ; 4° Les vieux soldats qui ne peuvent plus travailler ;

5° Les hommes qui approchent de la cin- quantaine, qui ont femmes et enfants et qui doivent faire place à plus jeunes qu'eux ;

fi° Les filles mineures mariées trop jeunes et que leurs maris a b a n d o n n e n t ;

7° Les jeunes femmes qui ont des enfants maladifs et dont les maris sont atteints de maladies de poitrine.

Comme on le voit la question est encore loin de toute solution, mais il faut recon- naître que les philanthropes s'agitent et q u ' u n b o n vouloir général, auquel s'associent les municipalités, permettra, sinon de résoudre la question, du moins d'adoucir la situation actuelle;

(Du correspondant de L o n d r e s du Monde Economique.)

Formalités à remplir dans la cession d'un brevet

1905. Leipzig. Praktische Maschinen Kons"

trùkteur, n" i, 5 janvier, p. 32. — Gomme on le sait, la plupart des Etats européens, (Allema- gne, Angleterre, France, Espagne, Portugal, Suisse, Pays-Bas, Serbie, Danemark, Suède et Norvège), ainsi que quelques autres puissances (Etats-Unis, Brésil, Japon, Tunis et République Dominicaine) ont formé une convention pour la protection de la propriété industrielle. Par les ar- ticles 2 et 3 de cette convention, les sujets d'un des Etats contractants jouissent (au point de vue du brevet d'invention, marques de fabrique, etc.) des mêmes avantages que les citoyens de l'Etat en question où doit être pris le brevet,' ceci sous réserve que toutes les règles et formalités exigées seront remplies.

L'article 4 de cette convention confère le droit à un inventeur, ayant déposé légalement une de- mande de brevet dans un pays, de pouvoir effec- tuer 12 mois après dans un autre Etal une 2

^e

de- mande pour le même brevet avec la priorité de la date de la l

^{r c}

demande.

Mais le bureau allemand des brevets vient de prendre une décision qui parait contraire à l'es- prit de l'article 4. Voici le fait :

Un citoyen américain X... dépose dans son pays une demande de brevet le 6 novembre 4903.

et qui est accordé le 23 août 1901.

Il a été cédé ensuite à deux autres personnes y et a. Au 5 novembre 1904, le dépositaire forme

une demande de brevet en Allemagne pour le même objet et sans l'assentiment d e j ' et 2 à qui il a été cédé auparavant.

L'office allemand a alors refusé, en faisant va- loir que seule une demande collective formée par tous les délenteurs du brevet pouvait avoir droit à la priorité prévue par l'article 4.

Celte manière de voir met par suite les inven-

teurs dans l'obligation de.stipuler d'une façon évidente que dans la cession d'une licence à un tiers, celui-ci se réserve le droit de pouvoir pren- dre pour lui seul un brevet dans les uutres Etats sans avoir à demander l'assentiment des divers détenteurs.

Moniteur de l'industrie et de la construction.

Nos relations commerciales avec l'Autriche-Hongrie, l'Espagne, la

France et le Portugal

L'arrangement provisoire avec VAutriche- Hongrie a été ratifié par l'assemblée fédérale le 22 décembre cri. En ce qui concerne l'Espagne, le Conseil fédéral a été autorisé à prolonger jus- qu'au l?

^r

juillet prochain, la validité de l'arran- gement provisoire expirant le I

e

'' mars ou éven- tuellement à le modifier. La convention commer- ciale conclue pour cinq ans avec le Portugal a élé sanctionnée également. Enfin, autorisation a été donnée au Conseil fédéral d'appliquer le tarif d'usage à la France, dès le 1

er

janvier jusqu'au 1

er

avril 1906.

Les Anglais et le système métrique Les historiens sont décidément sans pitié pour les vérités admises jusqu'ici. Tout le monde croyait que le système métrique était d'origine purement française et avail élé créé de toutes piè- ces par l'Assemblée consliluanle, en 1790.

Or, voici qu'on vient de découvrir une lettre de James Watt, dalanl de 1783 — sepl ans de priorité! — et par laquelle le savant anglais pro- posait aux pouvoirs publics de son pays l'adop- tion d'un sysléme décimal, analogue en tous points à celui que la France allait bientôt adop- ter. Les Constituants n'auraient-ils été que des plagiaires?

Cette découverte esl d'aulant plus piquante que, jusqu'ici, les Anglais se sont refusés, par amour-propre national, à adopler le sysléme mé- trique, parce qu'ils le considéraient comme une importelion étrangère.

Ce que le libre-échange a fait pour le Royaume-Uni

Le libre-échange a probablement sauvé l'Angle- terre de la guerre civile le jour où l'impôt sur le blé fut rapporté. Le bon marché des denrées ali- mentaires est la sauvegarde de la société. Si le peuple a faim et si les salaires sont insuffisants, la société est en danger. En Angleterre, rien de semblable n'est à craindre des progrés écono- miques réalisés depuis Gobden, malgré l'arilhmé- tique de M. Chamberlain. En 1903, le chiffre total de l'exportation s'élevait à 291,000,000 de liv. st., et en 1904 à 300,000,000. Il est probable qu'en 1905, ce chiffre sera dépassé. Si l'on con- sidère seulement les 9 mois de l'année courante et si on les compare aux 9 mois de l'année 1902, le lolal surplus est de33.000,000 de liv. st., dont 1 million 250,000 liv. st. de matières premières et le reste de produits britanniques.

Le mouvement de la population de la France en 1904

Le résume de l'état-civil de la France pour 1904 n'est pas plus satisfaisant que les résultats des derniers recensements et que les statis- tiques des années précédentes, dit le Monde Economique. Bien plus, la situation semble s'aggraver de jour en jour: le pourcentage de la natalité constitue le taux le plus faible re- levé en France depuis le début du XIX

^e

siècle.

C'est-à-dire que depuisqu'il existe un état-civil régulier et fournissant des chiffres rigoureuse- ment dignes de foi, les naissances n'avaient jamais été aussi peu nombreuses, proportion- nellement au total de la population, que l'année dernière.

Mais entrons dans le détail des chiffres:

On a célébré en France, en 1904, 298,721 ma- riages, 7725 de plus qu'en 1903, mais 4748 de moins qu'en 1902. La proportion des jeunes mariés a été de trois pour deux cents habitants, en chiffres ronds.

Pour les mariages, 38 départements sont en diminution, en 1904. et 52 en augmentation.

L'Union Commerciale de Neuchâtei Extrait du XXX

me

Rapport annuel

Cours

Lorsqu'on 1875, les quelques membres, fonda- teurs de l'Union Commerciale rédigèrent l'article ci-dessous de leurs Statuts :

«La Société a pour but le développement général de ses membres, particulièrement en matières commerciales, et d'établir entre eux des liens d'amitié.

«Elle concourt à son but:

« En faisant donner des leçons qui pourront être utiles à ses membres dans la vie pratique... »;•

se doutaient-ils de l'extension considérable que prendraient ces «leçons» dans la suite ( — Nous ne le croyons pas ; mais nous nous demandons

:

: A quoi faut-il attribuer ce beau développement de nos cours? La réponse ne se fait pas attendre: A leur utilité toujours plus grande.

En effet, ils s'imposent de plus en plus à l'at- tention des jeunes gens et même des employés de tout âge, et chaque année le contingent d'élèves devient plus fourni.

L'intérêt que nous portent les Autorités, le nombre toujours croissant des élèves, sont les meilleurs encouragements pour nous engager à poursuivre la voie qui nous a été désignée par nos prédécesseurs dés 1875.

La Commission des Eludes, en mars dernier, s'esl vue, avec un vif regret, privée de son prési- dent ensuite du départ de M. Albert Junod, pro- fesseur, nommé secrétaire pour l'enseignement commercial, à Berne.

C'est une perte pour la Commission des Etudes, car M. Junod, très versé dans les questions d'en- seignement commercial, avait su mener à bien une organisation aussi complexe qu'est celle de nos Cours.

M. Junod, bien qu'éloigné de nous, s'intéresse encore vivement à nos deux Sociétés commer- ciales ; nous avons pu nous en rendre compte à plusieurs reprises.

Nous lui adressons encore de chaleureux re- merciements et l'expression de toute notre recon- naissance pour ses bons et utiles services. ,.

La Commission des Eludes a adressé au Dépar- tement fédéral du commerce un rapport qui con-.

lient d'utiles renseignements et qui mettra bien au courant les personnesqu'intéresse cette branche importante de notre activité. Nous publions ce rapport in extenso.

Brevets d'invention

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES DESSINS ET MODÈLES

Déliôtti

N° 12710. 1

^er

décembre 1905, 7

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/« h. p. — Ou- vert. — 10 modèles. — Cadrans de montres décorés. — Picard cfc C

n

, Fabrique Germi- nal, Chauxde-Fonds (Suisse). Mandataire:

A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.

N° 12719. 25 novembre 1905, 5 h. p. Ouverl. — Boites de montres décorées. — A. Türler, Zu- rich (Suisse).

N° 12723. 4 décembre 1905, 77* h. p. — Ouverl.

— 1 modèle. — Breloque. — Alphonse Be- noit, Besançon (Doubs, France). Mandataire : A. Malhey-Doret, Chaux-de-Fonds.

N° 12728. 9 décembre 1905, 8 h. p. — Ouvert.

— 6modéles. — Cadransde montres. — Frits Barbezat-Neukonun, Fleurier (Suisse)..

N° 12734. 11 décembre 1905, 4'/^ h. p. — Ouvert.

— 3 modèles. — Calibres de montres. — John Méroz, Travers (Suisse).

P r o l o n g a t i o n * .

N" 7024. 16 novembre 1900, 6% h. p. — (IP pé- riode 1905/1910). — 93 modèles. — Fonds de boites de montres décorés. — Huguenin frè- res, Locle (Suisse). Mandataire: A. Mathey- Doret, Chaux-de-Fonds; enregistrement du 13 décembre 1905.

N" 7636. 22 novembre 1900, T'/s h. p. — (II

^e

pé- riode 1905/1910). — 164 modèles. — Fonds de boites de montres décorés. — Huguenin frè- res, Locle (Suisse). Mandataire : A. Mathey- Doret, Chaux-de-Fonds: enregistrement du 13 décembre 1905.

R a d i a t i o n s .

N" 2548. 3 octobre 1895. — 2 modèles (solde de 18). — Anneaux, pendants, tètes de pendants et couronnes de montre.

N" 7576. 12 octobre 1900. — 1 modèle. — Mou-

vement de montre.

LA FÉDÉRATION HORLOGÉRE SUISSE

:i>v<< ISX.< ....-J •• a .

825

Brevets d'invention

Gommunicalion de l'office de-brevets d'invention pour l'obtention des brevets suisses et étran- gers. Mathey-Doret, Ingénieur-Conseil, La Ghaux-de-Fonds, rue Léopold-Robert n° 50.

Allemagne.

N° 167,075.. Ressort pour montres et mouvements divers. — Siemens & HalskeAkt-Ges., Berlin.

N° 167,236. Système de fixation de cadrans. — Otto Lehmann, Tegel b. Berlin.

Etals-Unis d'Amérique.

N° 804,493. Porte et garde-montre. — John D.

McCarthy, Jersey City, N. J.

N° 804,653. Avertissseur. — William A. Garris, Westchester, P a .

N° 804,727. Barillet pour montre. — George F . J o h n s o n , Springfield, III.

N° 804,728. Barillet de montre. — George F . Johnson, Springfield, I I I .

N° 804,739. Pivot pour montres. — Edmond Kuhn, Bast Orange, N. J.

N° 804,028. Contrôleur de temps et avertisseur combinés. —: Harry G. Quick, Los Ange- les, Cal.

N° 805,218. G a r d e - m o n t r e ou prolecteur. — Frederick E. Mead, Repressa, Cal.

N° 805,233. P e n d a n t de boite de montre. — Louis P . R œ r i g , Adrian, Minn.

Angleterre.

N° 15,627/1905. Horloge électrique. — G. B. Bo-

| well, Kensington, Londres.

N" 16,210/1905. Dispositif de remontage dans les horloges électriques. E. Du Bois, Brighton.

France.

N° 357,465. Pièce d'horlogerie. — E. Schwein- gruber, St-Imier (Suisse).

Nouvelles diverses

De la Mer Caspienne au Golfe Persique.

— Le projet de canal entre la mer Caspienne et I

le golfe Persique, qui vient d'être élaboré par un Allemand, M. Va'chter, est destinée faire contre- poids au projet anglais qui a pour but de rendre le Tigre navigable jusqu'à Diarbékir, d'où par- tirait une ligne de chemins de fer vers Smyrne.

On assure que l'exécution du projet allemand de cette voie fluviale, d'une longueur de 600 kilo- mètres, ne rencontrerait pas, en utilisant tous les progrès modernes, de difficultés techniques.

Le Tigre étant navigable jusqu'à Bagdad, il ne s'agirait que de relier cette ville à Euzeli sur la mer Caspienne, par l'intermédiaire du Djiloalla, affluent du ^ i g r e , et du Kisil l ' s e n , qui se jette dans la mer Caspienne. Le projet de M. W c l i t e r prévoit la construction, dans les montagnes qui divisent les deux bassins, d'ifn vaste réservoir, de la dimension des lacs suisses, afin de pourvoir à la navigabilité constante du Kisil-Usen, qui sèche généralement en été. C'est de la situation de ce réservoir que dépend l'avenir du projet. Mais c'est une question technique qui semble devoir être résolue aisément.

La construction de ce canal, jointe à la pro- longation des lignes de chemins de fer russes en Perse, à partir de Hamadàu,-mettrait à néant les projets anglais de construction d'un chemin de fer transasiatique par Smyrne, Kandahar, Quetba jusqu'à Hong-Kong, lequel serait destiné, dans la pensée de ses auteurs, à faire concurrence au Transsibérien.

t -

Indicateur-Davoine

L'édition 1906 de 1'« Îndicateur-Davoine» vient de paraître.

Cette utile publication, dont le succès va crois- sant d'année en année, et qui'rend de si grands services à notre industrie horlogére, a été amé- liorée dans cette édition, d'une façon notable.

L'c<Indicateur-Davoine», qui en est à sa 18e

édition et qui entre dans sa 60e année, a été à nouveau revu et corrigé avec soin. Il contient d'abord les renseignements publiés déjà dans l'é- dition de 1903 (adresses de l'industrie horlogére suisse et des pays limitrophes; :des fabriques de bijouterie, de joaillerie et pièces à musique ; le

tableau des droits de douanes'pour tous tes p a y s ; un résumé des dispositions légales sur le contrôle des matières d'or et d'argent : des renseignements officiels ; le personnel des légations et consulats suisses et étrangers j un vocabulaire français et allemand, etc. L'indicateur contient aussi les noms des fabricants d'horlogerie inscrits au regis- tre du commerce, (un signe spécial indique les fabricants abonnés au téléphone) et le tarif des postes et télégraphes.

Ce bottin est universellement connu. Peu à peu sa renommée s'est répandue à l'étranger. Actuel- lement, il se trouve chez les horlogers de toutes les parties du monde.

Nous félicitons son éditeur M. A. Gogler pour les][services qu'il rend de ce fait à notre industrie horlogére, et nous ne saurions trop recomman- der à tous ceux qui, directement ou indiiecte- ment, s'occupent à un .litre quelconque de i'in- dustrie horlogére, 1'« Indicateur-Davoine», qui donne à notre commerce et à nos industries ce que ne saurait leur offrir aucun autre ouvrage similaire.

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. «On nous informe que le volume des fabri- cants d'horlogerie» de l'annuaire suisse Chapa- lay & Motier, est déposé dans tous les bureaux de poste et dans les principaux hôtels de la ré-' gion horlogére.

Afin d'éviter des confusions, nous prions nos abonnés, lors d'un chan- gement, d'adresse, de bien vouloir

nous indiquer l'ancien domicile. 2

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