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Journal de chimie-physique (Genève); t. I ; 1903-1904

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00240901

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240901

Submitted on 1 Jan 1904

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Journal de chimie-physique (Genève); t. I ; 1903-1904

A. Gradenwitz

To cite this version:

A. Gradenwitz. Journal de chimie-physique (Genève); t. I ; 1903-1904. J. Phys. Theor. Appl., 1904,

3 (1), pp.405-411. �10.1051/jphystap:019040030040501�. �jpa-00240901�

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405 donne des photographies dont il est difficile de tirer une conclusion

certaine.

Il a aussi étudié les renversements produits par les rayons X et

ceux produits par une pression sur la plaque.

Si on range alors ces excitants dans 1’ordre suivant : pression,

rayons X, chocs de lumière, lumière d’une lampe, il a constaté que toute impression de l’un d’eux peut être renversée par un des sui- vants, mais non par un des précédents.

PEEREAU.

JOURNAL DE CHIMIE-PHYSIQUE (GENÈVE);

T. I ; 1903-1904.

W. LOUGUININE et A. SCHUKAREFF. 2013 Étude thermique de quelques alliages

de cuivre et d’aluminium.

--

P. 9 (1)..

Les réactifs généralement employés dans ces recherches sont

sans action sur l’un ou l’autre des métaux qui constituent ces

alliages. On s’est servi d’une solution de brome dans une solution concentrée de bromure de potassium, et encore cette solution ne peut être employée que pour les alliages contenant moins de 50 0/0

d’Al. Pour ceux qui en contiennent plus, il y a dégagement d’hydro- gène.

Le calorimètre en platine contenait la solution de brome; l’alliage

réduit en poudre était contenu dans un tube en verre fermé par un bouchon conique et traversant le couvercle. En retirant le bouchon,

on laissait tomber la poudre dans le calorimètre, et, à la fin de l’essai,

l’extrémité du tube était plongée dans le liquide du calorimètre,

pour assurer la dissolution des parceiles de poudre qui auraient pu rester adhérentes.

Les déterminations préliminaires des chaleurs de formation de CuBr2 et AlBr 3 dissous sont suffisamment concordantes avec

celles de Thomson et Berthelot. Les chaleurs de formation des

alliages sont calculées comme étant la différence Q 2013 Q’ de la cha-

(1) Archives des Sciences phys. et nat. de Genève, t. XV, p. 49 ; 1903.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019040030040501

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leur Q dégagée dans l’action sur les mêmes quantités des métaux isolés et de la chaleur Q’ dégagée dans l’action sur l’alliage.

On a pu étudier les alliages correspondant approximativement

aux formules Cu3Al, Cu2Al, C:u:3A12, CuAl, Cu2A12, CuAJ’3, dont les préparations sont indiquées. L’alliage Cu2AI est formé avec un,

notable dégagement de chaleur et paraît le plus nettement corres- pondre à un composé défini.

P. DUHEM. - Les points d’eutexie et de transition pour les mélanges binaires qui peuvent donner des cristaux mixtes. - P. 34, 97.

Étude théorique d’un mélange liquide de deux composants, qui peut fournir une solution solide : d’abord dans le cas où le mélange liquide peut donner naissance à deux espèces distinctes de solutions

solides, puis dans celui où il peut donner naissance à une solution solide et à un composé défini.

,

Les théorèmes énoncés sont traités par une méthode déjà em- ployée par l’auteur pour l’étude des points d’eutexie et des pro-

priétés du triple point, qui est basée sur la considération des modi- fications virtuelles unilatérales. Elle permet de confirmer et de classer avec rigueur les résultats énumérés par M. W. Bakhuis Roo- zeboom.

J.-H. VAN’T HOFF. - La règle des phases.

-

P. 56.

Conférence faite à la Société de Chimie allemande, le 29 no-

vembre 1902. Traduit de l’allemand par M. A. Jacquerod.

PH.-A. GUYE.2013Études physico-chimiques surl’électrolyse

des chlorures alcalins.

-

P. 121, 2t2 (1).

L’électrolyse des chlorures alcalins dans un appareil à dia- phragme donne lieu à la formation d’un grand nombre de composés secondaires; la réaction est encore compliquée par des phénomènes

de diffusion, d’endosmose électrique, etc. ; mais n’y a-t-il pas un

phénomène dominant, qui permette de suivre la réaction avec une

(1) Archives des Se. phys. et nat. de Genève, t. XV, 612.

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407

précision suffisante dans la pratique? L’auteur définit d’abord ce

qu’il appelle le rendement instantané du courant : c’est la quantité r

de soude (dans l’électrolyse du NaGI) produite à un moment donné

par le passage d’une quantité élémentaire F coulombs d’électri- cité. Or cette quantité ne dépend pratiquement que dela concentration

en soude et est assez bien représentée par la formule r -

( I + ac)3

c étant la concentration en soude et a un coefficient particulier dépendant de la température (2,50 à 500 pour la soude).

L’application de ce principe à différents cas permet de calculer soit la concentration après le passage d’une certaine quantité d’élec- tricité, soit le rendement. Les vérifications tirées d’essais industriels ont conduit à des résultats satisfaisants.

A. GUNTZ. - Sur les fours électriques à résistance. - P. 178.

HEROEUS. - Id.

-

P. 501.

Les fours électriques permettent d’obtenir rapidement des tempé-

ratures réglables jusqu’à 1400°. L’auteur étudie les conditions de bon fonctionnement de ces appareils. Il indique la construction de fours au moyen d’un fil de platine enroulé sur un tube de terre

réfractaire préalablement recouvert d’une brasque d’aluminate de chaux ou de magnésie et noyé ensuite dans la même substance ; le

tout est protégé contre le refroidissement par des couches de carton d’amiante. On évite ainsi la formation de siliciure de platine aux températures élevées. On doit d’abord étudier sur un échantillon du fil employé le rapport RT R de la résistance du fil à la température de

0

fusion à la résistance à la température ordinaire ; la connaissance du

voltage et de l’intensité employés permettra de ne pas dépasser la

limite à laquelle le fil pourrait fondre. Ce rapport varie de 4,08 à 4,40.

On peut calculer approximativement les dimensions de la spirale de platine donnant un résultat déterminé. Si l’on veut chauffer rapide-

ment un tube, on prend un appareil à isolement calorifique faible et

de masse petite ; il y a le plus souvent avantage à augmenter l’isole-

ment calorifique ; on arrive alors à la température voulue un peu

plus lentement, mais avec une dépense moins grande. Enfin, au fur

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et à mesure que cet isolement augmente, la stabilité de la tempéra-

ture diminue.

Si l’on ne doit pas dépasser 5 à 6001, il y a avantage à remplacer

le platine par le nickel.

Heroeus emploie comme résistance du platine laminé, ce qui assure

une répartition meilleure de la chaleur. M. Guntz trouve la dépense

des fours de ce constructeurs palus considérable qu’avec son système.

Celui-ci prétend que cette dépense n’est pas plus grande une fois le régime normal atteint : pour lui, la formation de siliciure de platine

se ferait à nne température supérieure à 1500".

P.-Tu. MULLER et ED. B.BUEH. - Étude optique de la fonction isonitrée, influence des radicaux négatifs.

-

P. 190.

Les propriétés optiques étudiées sont la réfraction par rapport à la raie D et aux raies a, 03B2, Y de l’hydrogène, ainsi que les dispersions

moléculaires relatives à ces raies. Ce ne sont pas des propriétés additives; elles sont cependant augmentées et d’autant plus que les radicaux sont plus négatifs.

E. WASMER et P.-A. GUI’E. - Recherches physicochimiques

sur les éthers lactiques et maliques.

-

P. 2JÍ.

Les propriétés étudiées sont la densité, la réfraction, la dispersion

et le pouvoir rotatoire. La préparation des lactates doubles de zinc et d’ammonium, qui ont servi ensui te à celle des étliers, est donnée

avec détails.

Les rotations moléculaires aug mentent avec la température ; pour les malates d’éthyle acidulés, elles passent par un maximum ; pour les lactates simples, elles croissent et tendent vers un maximum; pour les lactates d’isobutyle acidylés, elles passent également par un maximum. Les dispersions rotatoires conservent dans chaque groupe

une valeur caractéristique.

(6)

409

G.-G. LONGINESCU. - Contribution à rétl1de de la polymérisation

des liquides organiques. - P. 289.

G.-G. LONGINESCU. -- Sur la polymérisation des corps organiques

il l’état solide.

-

P. 291.

G.-G. LONGINESCU. - Sur la polymérisation des corps anorganiques

àl’état liquide et à l’état solide.

-

P. 391.

Essai de vérification de la formule :

·

T et T’ étant les températures absolues d’ébullition de deux corps

organiques, D et D’ leurs densités à zéro., n et n’ le nombre des

atomes de leurs molécules. On peut p écrire T = T’ D’n’

=

cons-

D ilri D’ V n’

tante ; et, cette constante étant voisine de 100 pour tous les corps orga-

niques polymérisé, on pourra se servir de la formule T = n,

pour calculer le degré de polymérisation, s’il y a lieu.

Les facteurs de polymérisation sont en général concordants avec ceux trouvés par d’autres méthodes.

Pour les corps organiques à l’état solide, la constante peut être prise égale à 70.

Pour les corps anorganiques, la relation n’est plus applicable dans

le cas des combinaisons contenant des éléments à poids atomique supérieur à 40. Pour les solides, la constante doit être prise égale à

50. Les degrés de polymérisation sont très élevés, et en particulier

pour les oxydes ROX, comme l’avait déjà signalé Louis Henry (’).

Ce dernier se demande si on arrivera jamais à découvrir les oxydes

normaux, et l’auteur se dema.nde si les solutions colloïdales ne se

rapprocheraient pas de cet état non polymérisé.

Po.-A. GUYE et ST. BOGDAN. 2013 Méthodes rapides

pour l’analyse physico-chimique des liquides organiques. - P. 319.

La viscosité peut être mesurée pour des liquides très visqueux

au moyen d’un appareil analogue à celui d’Ustwald, mais en em-

(1) Études cle Chirnie moléculaire, Bruxelles ; 1819.

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ployant un tube capillaire beaucoup plus large. Les conductibilités

électriques peuvent être mesurées avec une précision suffisante par la méthode de Kohlraush, dans un tube cylindrique de 3 millimètres de diamètre et de 5 à 6 cen timètres de long. Enfin, pour la détermina-

tion de l’abaissement cryoscopique, il suffit de terminer l’éprouvette cryoscopique par un rétrécissement cylindrique de 6 millimètres de diamètre et d’une capacité de 1cm, 5 ; une rondelle en ébonite forme la

partie supérieure de ce rétrécissement et laisse passer le réservoir du thermomètre par un trou en assurant sa position centrale.

H. LE CHATFLIER. --- De la classification en chimie. - P. 483.

La classification des corps doit tenir compte aujourd’hui des nou-

veaux points de vue introduits par les récents progrès de la méca- nique chimique et en particulier par la loi des phases. En particulier

dans la classification des alliages, il serait temps de bien séparer

les masses hétérogènes des masses homogènes et d’adopter une

nomenclature appropriée.

Il propose en particulier une classification des alliages de fer et

de carbone, en admettant l’homogénéité des trois constituants étudiés par M. Osmond : troostite, martensite, austénite.

M’le HOMFRAY et PH.-A. GUYE. - Tensions superficielles et complexité inoléculaire des corps actifs homologues.

Cette étude, poursuivie dans le but d’expliquer les maxima du pou- voir rotatoire dans des séries homologues par une polymérisation

des premiers termes, conduirait au contraire à admettre une disso- ciation dans la phase liquide des corps, qui conduisent à des valeurs élevées du coefficient de température pour la tension superficielle.

--

Ce qui demande à être corroboré par des déterminations portant sur d’autres constantes physiques.

M.-W. TRAVERS et Cn.-F. FOX. - Tensions de vapeur de l’oxygène liquide,

mesurées au thermomètre à oxygène à volume constant à différentes pressions

initiales.

Traduit de l’anglais par M. A. Jacquerod, d’après le texte inséré

dans les Proceed’in.qs of the Royal Society, à Londres.

G. Roy.

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E. WARBURG. - Passage des rayons cathodiques à travers les métaux

(lVlémoire présenté à la Société allemande de Physique, séance du 8 jan- vier 1904 ; voir les Verhandlungen, p. 9-33).

L’auteur expose sa théorie du passage des rayons cathodiques

à travers les métaux, théorie mettant en lumière les points suivants :

i° Les centres de force que présente l’aluminium traversé par des rayons cathodiques exercent sur les électrons une force inversement

proportionnelle à la 1 me ,45 puissance de la distance ;

2° Tout électron, en frappant un centre de force dans l’alumi-

nium, perd en moyenne 4 0/0 de sa vitesse;

3° Les parcours libres moyens des électrons dans l’aluminium sont proportionnels à la 8111e, 9 puissance de la vitesse ; pour la vitesse

correspondant à un potentiel de décharge de 15800 volts, ce par-

cours libre est de 0mm,0018. La théorie de l’auteur, qui se base sur

des hypothèses analogues à celles qu’on formule dams la théorie cinétique des gaz, s’applique également à la réflexion des rayons

cathodiques.

A. GRADENWITZ.

H. STARKE. 2014 Conduction d’électricité à travers les flammes (Mémoire pré-

senté à la Société allemande de Physique, séance du 8 janvier 1904; voir les Verhandlungen, p. 33-44).

L’auteur résume sa théorie des phénomènes que présente la con-

duction d’électricité à travers les tlammes. Dans le cas où la flamme

proprement dite contiendrait deux électrodes non incandescentes,

l’auteur pense que l’ionisation pénètre le volume de la flamme tout

entier, au lieu de se limiter à la surface des électrodes; ce serait en

raison de la grande vitesse des ions négatifs que l a chute des poten- tiels se borne à la cathode pour sa plus grande partie. Le fait que le courant traversant la flamme pour les différences de potentiel supé-

rieures se compose de deux parties, dont l’une est proportionnelle à

la différence de potentiel alors que l’autre en est indépendante, a été invoqué pour réfuter les vues de l’auteur. Mais cette contradiction apparente disparaît dans l’hypothèse suivante :

L’on suppose que l’état de saturation ne se produit dans l’espace

conducteur qu’au moment même la différence de potentiel est

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