HAL Id: jpa-00241423
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Submitted on 1 Jan 1908
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Journal de chimie-physique;T.V; 1907
G. Roy
To cite this version:
G. Roy. Journal de chimie-physique;T.V; 1907. J. Phys. Theor. Appl., 1908, 7 (1), pp.907-919.
�10.1051/jphystap:019080070090701�. �jpa-00241423�
907
DOUNIER. - Détermination du facteur d’ionisation de l’eau dans les dissolutions d’acide chlorhyclridue. - P. 687.
Le facteur d’ionisation de l’eau dans les dissolutions d’acide chlor-
hydrique est une constante indépendante de l’intensité du courant, du titre de la dissolution et peut être aussi de la nature de l’anode.
Ce facteur est égal à O,S6~, c’est-à-dire que 0,662 de l’hydrogène
recueilli proviennent de l’électrolyse de l’eau ; l’autre tiers (0,338) provient seul de l’électrolyse de l’acide chlorhydrique.
BOIZARD.
JOURNAL DE CHIMIE-PHYSIQUE;
T.V;1907.
KONOVALOFF. 2013 Sur l’action mutuelles des corps
endissolution d’après les
données de leur tension de vapeur. - P. 1, 237.
-
Les dissolutions sont considérées comme des systèmes soumis à
l’action des mêmes forces que celles qui déterminent la formation des cOlnbinaisons chimiques ; on a alors cherché à exprimer les ten-
sions partielles en fonction de la tension normale et du produit des
masses chimiques, par une formule de la forme :
1J étant la pression partielle du dissolvant, quand il y a
xmolécules de ce dissolvant pour un nombre total de molécules égal à 1; P, la
tension du dissolvant pur, et K une constante. La valeur des expo- sants m et n peut être connue directement par l’équation chimique,
si elle est simple, ou par la considération du maximum de h -
qui a lieu pour :
Les liquides étudiés ont donné le plus souvent 7n
~2, î?
-1, et on peut écrire et vérifier la formule sous la forme :
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070090701
908
Dans ce cas, la tension au point critique peut se calculer par la f ormule :
Pour les liquides anormaux, la valeur de Ii’’ doit elle-même être
remplacée par une fonction de ~.
Des considérations de même ordre permettent d’étudier les solu- tions OLl il y a association et pour lesquelles les méthodes physico-chi- 111iques donnent des poids moléculaires anormaux et de reconnaître les cas où il y a formation de composés définis (acide trichlor- acétique et éther). On a pu étudier aussi le pouvoir ionisant des combinaisons oxygénées et expliquer la symétrie des isothermes des tensions partielles pour des compositions en proportions inverses.
J. DUCLAUX. 2013 Recherches
surles substances colloïdales.
-P. 29.
La composition d’un colloïde est complexe et en relation continue
avec celle du liquide intermicellaire. Tout précipité colloïdal (c’est-
à-dire capable de donner une solution’ colloïdale dans l’eau pure), produit par le mélange de deux sels cristalloïdes, contient, en pro- portions variables d’une façon continue les quatre radicaux des deux sels. On doit les considérer comme combinés, car ils ne réagissent plus, soit entre eux, soit avec l’extérieur d’après leurs propriétés
ordinaires.
Le composé qui peut s’enlever par purification joue le rôle de sta-
bilisateur, et la quantité des autres solutions nécessaires pour la pré- cipitation du colloïde varie avec la proportion de cette
«partie
active
» .(Fe2CI" dans le cas de l’hydrate ferrique, FeCy’Kl dans le
cas du ferrocyanure de cuivre, 1125 dans le sulfure d’arsenic.)
La pression osmotique mesurable par rapport au liquide intermi- cellaire, en employant des membranes de collodion, peut être carac-
Jtérisée par une pression limite pour laquelle il y a solidification du colloïde. Cette pression limite dépend de la proportion de partie
active et diminue avec elle.
La charge électrique d’un granule est due à l’ion qui est seul de
son signe dans la composition du colloïde ; FeCy6 dans le ferrocya-
nure de cuivre, Fe dans l’hydrate ferrique, et cette charge est neu-
tralisée dans les couches extérieures du système complexe ou micelle
909
par les ions de signe opposé (K ou Cl). Les actions des sels surajou-
tés ou des variations dans le liquide intermicellaire se font sur les ions extérieurs et suffisent à expliquer les propriétés coagulantes
’
diverses. Dans la coagulation par un sel, il peut y avoir deux effets ô
diminution de la stabilité (par neutralisation de la partie active)
et effet direct par neutralisation des charges dues aux ions de plus
en plus nombreux qui prennent place dans le liquide intermicellaire.
v. BRONIEWSK1. 2013 Résistance électrique et dilatation des métaux. - P. 01 et 608.
Les formules établies dans un mémoire précédent 1’) ne sont
valables que pour les métaux monoatomiques.
Le fer et le nickel se comportent comme des corps monoatomiques .
seulement au-dessus de leur température de transformation (890’°
pour le fer, 3 ~ 8° pour le nickel). Les autres métaux monoatomiques
aux températures ordinaires pourraient-ils devenir polyatomiques ’?
La discussion des résultats, encore peu nombreux., se rapportant
à la résistance, à la dilatation, au pouvoir thermoélectrique et à la .
chaleur spécifique conduit aux conclusions suivantes : quelques mé-
taux restent probablement polyatomiques jusqu’à leur température de
fusion et même au-dessus (Bi, Sb, In, d’autres Fe, Ni et proba-
blement Co ne se dissocient qu’à haute température; mais la plu- part des métaux subissent leur transformation complète ou presque
complète déjà entre
-100 et
-190°.
La bibliographie très complète, qui accompagne le mémoires, per- met de reconnaître trois étapes dans les idées sur la variation de résistance électrique avec la température :
1. De Lenz (1835) à Benoît (1873), on étudie la variation de résis- tance aux températures ordinaires ;
II. De Benoît (1873) à Callendar (1887), la limite des températures,
étudiées s’étend de 1 000 à ~00° ;
111. Enfin, depuis Callendar, l’application à la thermométrie a sus- cité un grand nombre de travaux sur ce sujet.
En étudiant de plus près les métaux polyatomiques, on peut les classer en deux catégories : ceux pour lesquels l’espace entre les
atomes est constant et ceux pour lesquels cet espace est variable.
L’étude des métaux présentant des impuretés permet de se servir
(1) N’oir
cevoltime, p. 227.
910
de la loi de Matthiessen pour établir les limites vers lesquelles tendent
les résistances des métaux purs.
TH. RENARD et GL’YE. - Mesures de tensions superficielles
à l’air libre.
-P. 81.
La méthode de Ramsay et Shields pour la détermination de la constante capillaire des liquides est peu employée, par suite de la
complication due à l’emploi du vide. Quelques auteurs avaient déjà indiqué que cette complication pouvait être évitée.
La réalisation d’un appareil de détermination à l’air libre est beau- coup plus simple ; les auteurs ont employé des éprouvettes de
2 centimètres de diamètre fermées en haut par un bouchon qui laisse
passer un thermomètre, un tube coudé permettant à la pression atmosphérique de s’exercer et une tige de verre à laquelle est soudé
le tube capillaire ou qui soutient ce tube, qui est alors maintenu à
sa base par un bouchon plongé dans le liquide. Ce système est alors
installé facilement dans une étuve à température réglable.
La comparaison des résultats obtenus sur 30 échantillons par les deux méthodes permet d’assurer que, dans la plupart des cas, on peut éviter la complication de l’emploi du vide et que les résultats concordent à près, sauf pour les liquides altérables à l’air
200
(hygroscopiques ou oxydables).
~
P. DUTOIT. - Revue de la Chimie Physique
en1906.
-P. 113.
HÉRALD Sur la relation entre les coefficients d’afûnité et l’hydrolyse
des sels de cétones isonitrosées.
-P.
On a précisé la définition des pseudo-acides donnée par Hantzsch et caractérisé les cas où il y a hydrolyse vraie ou changement de
constitution des molécules chimiques dans la solution.
La mesure des coeflicients d’annuité des cétones a nécessité l’emploi
des sels d’ammonium ou d’aniline et il a fallu déterminer les cons-
tantes se rapportant à ces composés et établir une table des conduc-
tibilités limites des acides à plus de 12 atomes de 0° à 501.
911
W. LOUGU1NINE et J. R.£BLUKOFF . - Étude des effets thermiques produits,
lors de dissolutions dans le tétrachlorure de carbone. - P. 186.
Détermination des termes correctifs à apporter aux chaleurs dé-
gagées par l’addition du brome aux substances non saturées étu- diées dans les mémoires précédents (’ ) .
Il a fallu ainsi déterminer les chaleurs de dissolution et les cha- leurs spécifiques des solutions de ces substances dans le CCF et aussi la chaleur spécifique du tétrachlorure de carbone pur employé
comme liquide calorimétrique. Cette dernière donnée a été trouvée
égale à 2,049.
PH.-A. GUYE. - Revue des recherches modernes
surla densité des gaz.
-P. 202.
Pu.-A. GUYE. - Hun1phry Davy. - P. 203.
0. MAN VILLE. 2013 N’ariations de la température de combinaison de l’oxygène et
du carbone amorphe, lorsqu’on soumet
cedernier à l’intluence de la tempéra--
ture et à l’action d’oscillations de températures P. 29 î.
La variation des propriétés du carbone amurphe avec l’origine,
la température de fabrication, la pureté, etc., avait déjà été signalée.
1B10issan en particulier a déjà précisé un certain nombre de particu-
larités du carbone amorphe et défini la température de combustion
lente et la température d’inflammation.
Les charbons du type fusain sont avantageux pour cette étude,
parce qu’ils sont plus purs que le noir de fumée et surtout parce
qu’ils sont fabriqués à des températures basses (~~0° au lieu de 800°)
et que l’effet dû aux variations de température peut être étudié à des températures plus basses et plus facilement réalisables.
Le charbon de fusain concassé était toujours purifié par échauffe- ment dans le vide; il dégage des gaz de 165 à 250°, et ne donne plus
lieu à aucun dégagement de gaz jusqu’à 4000.
L’étude de la combustion lente fut faite en soumettant le charbon à un courant lent d’oxygène sec dans un tube chauffé par un bain
(1) Voir
cev olume, p. 22 ~.
912
d’huile. On recueillait par les réactifs appropriés l’acide carbonique
et l’oxyde de carbone formés.
La température de formation de l’acide carbonique est liée à la température déjà subie, et la définition de cette température com- porte une série de déterminations expérimentales. Si, en effet, on chauffe un certain échantillon de charbon dans le courant d’oxygène,
on constate la formation de CO‘-’, à une température T ; en laissant
refroidir l’appareil, on trouve que le dégagement de C02 cesse à
une température T’, mais si on chauffe de nouveau l’acide carbo-
nique apparaît à une température T, T; en laissant refroidir et
continuant la série des variations de température, on trouve toujours
une température
Tqui est la même, quel que soit le sens de la varia- tion. C’est cette température T qui est considérée comme celle de formation de l’acide carbonique pour l’échantillon considéré, dans l’état où il a été pris. Le même phénomène se présente pour la for- mation de l’oxyde de carbone.
Du fusain concassé en grains de 1 millimètre de diamètre et privé
des gaz occlus commence à donner de l’acide carbonique à 145°, de l’oxyde de carbone à U0° ; concassés en grains de il donne
du C02 à 120’ et CO à 190° ; en poudre fine, de l’acide carbonique
à 65, et CO à 140’.
Mais il y a plus : ces températures se modifient si on fait subir au
charbon des oscillations étendues; le dernier échantillon cité, après
11 oscillations entre 20 et 360°, ne donne plus l’acide carbonique
que à 210° et l’oxyde de carbone à lE00°, une série de nouvelles oscil- lations du mème charbon allant jusqu’à 450’ le conduit à un état où la formation de C02 a lieu à 2430 et de CO à 3101.
L’étude de ces variations a été poursuivie très loin en modifiant
les conditions expérimentales : exposition dans le vide à des tempé-
ratures variables, échauffement ou refroidissement brusques, déter-
minations des proportions de et de CO formés.
H. DEMIERRE et A. DUBOUX. - Étude de la réaction entre le sulfocyanure
de baryum et l’acide broinacétique
enmilieu acétonique. - P. 3i0.
Cette réaction, qui n’a pu être suivie par l’étude des conductibilités, semble, d’après des déterminations purement chimiques, être une
réaction du 2e ordre et se faire avec l’allure des réactions ioniques.
913
F.-H. Sur ~la viscosité de quelques solutions salines. - P.
Étude comparative de l’action sur la viscosité de l’eau des sels de
potassium et de sodium.
La viscosité des solutions de certains sels de potassium commence
par décroitre avec la concentration croissante, elle présente un mi-
nimum pour une concentration d’autant plus faible que la tempéra-
ture est plus élevée. L’iodure de potassium produit ce phénomène
au plus haut degré, le bromure de potassium le montre aussi ;
d’autres sels de potassium aug mentent toujours la viscosité de l’eau dans laquelle ils sont dissous. Les sels de sodium produisent tou- jours une augmentation de la viscosité, et le mélange des sels de po- tassium à ceux de sodium modifie l’allure des courbes en indiquant toujours une diminution de la viscosité par suite de la présence de
l’ion IL.
La formation d’hydrates ne suffit pas à expliquer l’allure des
courbes, et on ne trouve d’explication correcte qu’en admettant pour l’ion k une action spécifique diminuant la viscosité de l’eau. L’action des sels de potassium sur la viscosité de l’eau serait alors le résultat de l’action complexe des anions et des molécules non dissociés qui augmentent la viscosité et de celle des cathions qui la diminuent, et devient prédominante dans certains cas. Cela expliquerait aussi pour-
quoi, méme quand la viscosité n’est pas abaissée, la formule d’Arrhe- nius ne s’applique pas aux sels de potassium.
Sur la tension superficielle des solutions dans la
zonecritique.
-P. 3G4.
On a étudié par la méthode des ascensions capillaires à l’air libre
la tension superficielle de solutions de concentrations variables
(acide butyrique et eau, aniline et alnylène), à des températures
voisines de la température critique. A une même température, la va-
riation de la tension superficielle est nulle pour des concentrations très différentes. Pour les températures inférieures à la température critique, la courbe des tensions superficielles en fonction des con- centrations présente une interruption correspondant à la forma-
tion de deiix couches, mais elle reste la même avant et après cette
interruption.
914
Les ascensions capillaires sont, dans la zone critique, inversemens
proportionnelles àla densité; les tensions superficielles sont par suite
indépendantes des concentrations et égales pour les deux couchet dans la zone critique.
Sur la tension superficielle à la limite de deux
coucnes. -P. 3"f2.
La tension superficielle à la limite de deux couches a été déter- minée par la méthode des gouttes, en étudiant pour un même vo- lume le nombre de gouttes du liquide inférieur coulant dans le
liquide supérieur et réciproquement.
On a tenu compte des observations de Leduc et Sacerdote sur les écarts à la loi de Tate et pris les précautions qui en résultent
pour le choix du diamètre des tubes à employer.
La tension superficielle de contact est à peu près égale à la diffé-
rence des tensions superficielles des deux phases ; or, comme au point critique cette différence est nulle, le nombre des gouttes de
l’une des phases dans l’autre devient indéterminé, et, pour faire’les
mesures au voisinage de cette température, on est conduit à employer
un tube très fin, puis toute déterinitiation devient impossible.
MAURICE pnUD’HOIlBIE. - Relations entre la conductibilité moléculaire des électrolytes et la dilution.
-P. 386.
In. -- Sur les demi-électrolytes.
-P. 49
La formule
obtenue par analogie avec celle qui représente, en fonction du temps,
l’action d’une faible quantité d’acide sur l’inversion du sucre de canne, se vérifie en l’appliquant à l’ionisation des électrolytes, où A
est la proportion d’électrolyte ionisé, v le volume moléculaire, a et 11
des constantes. Les valeurs de a caractérisent les sels en particulier,
celles de n restant les mêmes pour les groupes entiers de sels de même composition.
L’emploi de cette formule permet, dans un certain nombre de cas,
915 de calculer la dilution correspondant à la conductibilité moléculaire limite.
La conductibilité moléculaire limite peut être calculée dans le cas
des demi-électrolytes en partant des valeurs obtenues pour l’ammo-
niaque et l’acide acétique.
BRINER. - Recherches
surFélectroiyse du chlorure de sodiumn dans
unappareil à diaphragme. 2013 P.
L’étude expérimentale de l’électrolyse du chlorure de sodium a été suivie en fonction du temps et par conséquent du nombre de coulombs déjà employés, en dosant tous les produits susceptibles
de prendre naissance ; cela dans quatre expériences, aussi iden- tiques que possible, mais ayant duré de plus en plus longtemps.
Les résultats précisent et confirment ceux de iVll~T..horster et Jorre. Le rendement en chlore s’éloigne au début de celui en soude,
à cause de la formation d’acide hypochloreux et d’hypochlorites qui donnent, même pour certaines concentrations des chlorates, puis les
deux courbes de rendement se rapprochent. Le rendement en oxy-
gène augmente constamment; il dépend de la concentration en
soude, qui prend de plus en plus part à Félectrolyse.
L’application des formules de Guye j ’ ), pour la marche par cuvée telle qu’elle a été pratiquée conduit à la formule :
où F - nombre de coulombs employés est le volume du 1..d
ou
=fi, es e vo ume u lqUI e
cathodique, cc une constante égale ici à 0,66. L’accord entre les P (poids de soude) calculés et les résultats de l’expérience est tout à
fait satisfaisant.
~v. SPRING. - Sur la densité et l’état allotropique de certaines variétés de soufre. - Remarque
surla détermination de la densité des corps
enpoudre
fine. - P. 410.
Étude destinée à fixer l’état physique de soufre obtenu par préci- pitation à l’état de lait de soufre. Le précipité était lavé, soumis à la
(1) J. cle série, t. Ill, !J. 406,1904.
916
. dialyse et desséché dans le vide, et formait une poudre très fine, ne
retenant pas d’eau. Afin d’éviter la perte de quelques parcelles de poudre en l’introduisant dans l’eau après pesée, Spring se proposa de ne déterminer le poids de matière sur lequel il a opéré qu’aprés
la pesée dans l’eau. Ayant mis une certaine quantité de poudre dans
une corbeille de platine pleine d’eau, en chassant les bulles d’air par le vide, la poudre s’était trouvée en suspension dans l’eau; il put
s’en échapper même tin peu,quand la corbeille de platine accrochée au plateau d’une balance fut plongée dans un vase plein d’eau; il effectua
alors une première pesée ; mais il s’aperçut que l’équilibre n’exis-
tait plus le lendemain et le poids de la corbeille augmenta pendant
onze jours. Le résultat des pesées faites jour par jour permet une étude de la vitesse de sédimentation, qui peut être représentée par
une expression identique à celle qui traduit la vitesse de transforma- tion chimique dans le cas où iine seule substance entre en activité.
A étant le poids total de la substance ; x, le poids déjà déposé.
Le soufre obtenu en précipitant le polysulfure de potassium
par HCI, est totalement soluble dans le sulfure de carbone, presque
blanc, de densité 2,0511 à 10°. Celui qui provient de l’action de H2S
sur le chlorure ferrique contient 3,~0 0 0 de soufre insoluble dans le CS2 et de densité l ,~8~? à 1~° ; la partie soluble a une densité égale à 2,0555 à 10°.
Les deux variétés solubles sont donc identiques et se rapproclient
du soufre I’110111IJIque; cependant leur capacité calorifique est plus faible; mais, méme à froid, ils se transforment pour s’en rapprocller,
et la transformation a lieu rapidement à chaud. Le soufre insoluble
se transforme aussi, mais se rapproche du soufre prismatique.
Pu.-A. A propos de l’unité de tension superficielle.
-P. 12Î.
D. sur l’action catalytique des acides.
-P. }1~;.
_
illtude de la catalyse apparente dans les dissolvants autres que l’eau et recherche des compusés intermédiaires permettant l’explica-
tion de ces réactions.
917
M. DUBROCA. - Sur la solubilité réciproque de l’essence de térébenttline et du sulfate neutre de méthyle. - P. 463.
Le sulfate de méthyle du commerce ne convient pas pour ces
essais, il a dû être purifié par plusieurs distillations fractionnées dont la 4e laisse encore des traces d’acide sulfurique libre ; cepen- dant il ne donne plus de coloration avec l’essence de térébenthine
aux concentrations moyennes, et on peut alors déterminer les tem-
pératures d’apparition et de disparition du trouble. La courbe de
séparation présente l’allure ordinaire des mélanges doubles où le liquide est homogène aux température supérieures à la température critique. La loi des diamètres rectilignes se vérifie, et on a trouvé
pour la température et la concentration critique en essence de téré- benthine :
L’âge des produits, la durée de séjour du mélange dans les tubes
scellés altère la courbe d’une façon caractéristique, dans le méme
sens que la présence d’une petite quantité d’essence de pétrole.
B. SZILARD. - Sur les hydrates colloïdaux de thorium, de zirconium et d’uranyle.
-P. 488.
ID.
-Action de 1°azotate de thorium et de l’azotate d’uranyle
surles albumines.
P. 495.
ID.
-Sur les hydrates colloïdaux hétérogènes d’uranyle, de thorium,
de zirconium, de plomb., d’yttrium, de fer et de cuivre.
-P. 636.
Les terres rares donnent facilement des sels colloïdaux. Il semble que la présence d’une petite quantité d’électrolyte ne soit pas néces- saire pour la formation d’un colloïde. La préparation d’un certain nombre de colloïdes de terres rares avec ou sans électrolyte est in- diquée en détail.
L’albumine à l’état coagulé se dissout au chaud, en grande pro-
portion dans les solutions d’azote de thorium; moins bien dans dans celle d’azote d’uranyle, dans les deux cas il reste un résidu inso- luble.
Dans la plupart des colloïdes préparés jusqu’ici, le radical métal-
lique était le même dans la partie soluble que dans la partie insoluble
J. de Phys., 4e série, t. VII. (Novembre 1908.) 60
918
du colloïde ; cette condition n’est pas nécessaire, et le nombre des
combinaisons possibles est d’autant plus grand que l’on considère un
plus grand nombre de corps. Avec deux corps insolubles et les élec-
trolytes correspondants, on peut composer quatre colloïdes. Avec trois corps et trois électrolytes correspondants, on peut faire neuf
colloïdes.
’L’auteur indique la préparation de huit des colloïdes possibles en
combinant deux à deux les hydrates de thorium, d’urânyle et de
zirconium avec les azotates correspondants. Il a étudié plus parti-
culièrement les caractères des colloïdes hétérogènes, c’est-à-dire
ceux où le radical n’est pas le même dans les deux parties constituant le colloïde.
P.-TH. MLLLER et H. ALLEMANDET. - Sur
uneélectrode à alcali.
-P. 533.
Étude détaillée de la force électromotrice d’une pile dont le dépo-
larisant est formé d’oxyde jaune de mercure HgO, en solution alca- line étendue et de la forme
en faisant varier la nature de l’alcali en contact avec l’oxyde de
mercure.
A. PIUTTI et G. MAGLI. - Sur l’influence de la température et de la concentra- tion
surle pouvoir rotatoire des solutions aqueuses de quelques aspartates mono-alcooliques.
-P. ~~’~.
La variation du pouvoir rotatoire, avec l’élévation de la tempéra-
ture pouvant aller même jusqu’à un changement de signe a été cons-
tatée pour un grand nombre d’éthers aspartiques. Tous les aspartates monoalcooliqués étudiés ont présenté un changement de signe du pouvoir rotatoire entre 10 et 90°.
Cependant l’étude des changements du pouvoir rotatoire avec la
concentration montre que celui-ci est directement proportionnel au poids moléculaire et à la concentration de leurs solutions.
Rejetant les explications données dans de pareils cas (changement
de nature chimique, ou de l’attraction moléculaire); les auteurs
pensent trouver cette explication dans la variation de l’ionisation
919
avec la température et la mise en liberté d’anions agissant en sens
inverse de la substance elle-même.
Les aspartates mono-alcooliques sodiques ne présentent pas de changement de signe dans la valeur du pouvoir rotatoire, sauf pour
un seul; mais, d’après les courbes, ce changement se présenterait
au-dessous de 0° et n’est pas mesurable pratiquement.
~