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Submitted on 1 Jan 1890
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Méthode pour la détermination de la tension superficielle du mercure
H. Sentis
To cite this version:
H. Sentis. Méthode pour la détermination de la tension superficielle du mercure. J. Phys. Theor.
Appl., 1890, 9 (1), pp.384-386. �10.1051/jphystap:018900090038400�. �jpa-00239120�
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MÉTHODE POUR LA DÉTERMINATION DE LA TENSION SUPERFICIELLE DU MERCURE;
PAR M. H. SENTIS.
On fait flotter sur le mercure une
longue
et étroiteplaque
defer dressée avec soin, dont les dimensions sont a, b, c. La
plaque déprime
le mercure tout autourd’elle;
mais sonpoids
pi est assez faible pourqu’elle
nepénètre
pas dans leliquide.
On abaisse la"
Fi g. i .
pointe
d’unsphéromètre
d’abordjusqu’au
contact du milieu de laplaque, puis, après
avoir écarté celle-ci,jusqu’au
contact du mer-cure. On retranche la distance que l’on vient de mesurer de l’é-
.
paisseur
e de laplaque,
et l’on a laprofondeur
h de ladépression
au-dessous du niveau
général
du mercure.I~’après
leprincipe
d’Archimède, le
poids
p, de laplaque
estégal
aupoids
du mer-cure
déplacé, lequel
se compose de deuxparties :
l’une ayant pour base ab et pour hauteur h, l’autrequi remplirait
ladépression
en-tourant la
plaque.
Or lepoids
de cette dernièrepartie
estégal
àla composante verticale de la tension
superficielle
tout lelong
dupourtour de la
plaque 2 (a
-~-b)
F cosx. D’autre part, lelong
d’uneparoi plane,
on a, entre lesquantités /i,
x, F et la densitéD,
larelation
dont on trouve la démonstration dans les Traités de
Physique.
Onpourra donc éliminer oc.
Toutefois,
il y a. lieu de tenir compte dece que, dans les coins de la
dépression,
la forme de la surface secomplique
et la formule(i)
n’estplus applicable.
Onprendra
unepetite plaque
à peuprès
carrée, de dimensions c, d,e’,
et dont lepoids
est telqu’elle déprime
le mercure à la mêmeprofondeur
hArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090038400
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que la
précédente.
On voit aï5ément sur lafigure qu’en
retran-chant ~~ de p, on est
dispensé
de considérer le ~~.ercurequi
rem-plirait
lesangles
de lapremière dépression
et que lelong
du pour-tour 2 (a -- c 2013 ~ --
d)
la formule(i)
estapplicable.
On a doncl’équation
et, en éliininant u entre les
équations (i)
et(2), il
vientLe terme
(ab - cd) fi D
devant représenter unpoids
apparent, ilfaudra retrancher de sa valeur absolue le
poids,
fortpetit du
reste;du volume d’air
(ab - cd) h.
J’ai
opéré
avec deuxplaques
defer,
pourlesquelles
on a, . enmillimètres et en
milligrammes
h était de omlll, 016 en moyenne moindre pour la
petite plaque que
pour la
grande,
cequi
conduit àajouter
1 gmgr à la valeurprécé-
dente p2 pour avoir le
poids
d’uneplaque qui correspondrait
à lavaleur de ~z = omm, 770, trouvée à 20° pour la
grande plaque.
Onen déduit F
= 3c~in~~’, ~ 3.
Pour constater le contact du
sphéromètre
avec une desplaques,
on abaisse la vis
jusqu’à
cequ’un
courantélectrique puisse
passer,puis
on la soulève lentementjusque
cequ’il
cessede passer.
C;’estla rupture et non l’établissement du courant
qui
fournit des me- sures concordantes. On ne peutemployer
le mêmeprocédé
pour le mercure,puisque
lapointe
dusphéromètre,
en se relevant, sou-lève le
liquide.
Onplace
alors l’oeil defaçon
quel’in>age
d’une386
ligne
noire vienne se former sur le mercure, à l’endroit où va af- fleurer lapointe,
et l’on s’arrête aussitôtclu’on aperçoit
la moindredéformation de cette
image.
La sensibilité de ceprocédé
est d’ail-leurs de même ordre que celle du
précédents,
et l’on retombepresque
toujours,
dans les deux cas, sur la même division dusphé-
r0111ètre.
On admet que la tension
superficielle
du mercure diminue avecle teinps. Voici ce que
~j’ai
observé à cetégard : quand
le mercurevient d’être récemment filtré, les
plaques
sont extrêmement mobileset l’on a de la
peine
à les avoir en repos dans uneposition
conve-nable pour les mesures; bientôt elles ne se
déplacent plus qu’avec
une certaine difficulté et, en même temps, on constate des valeurs de l~
plus grandes,
cequi correspond
à une diminution de F. Il s’est formé à la surface du mercure une couche solideélastique qu’on
ne peutdistinguer
tout d’abord; mais, si l’on amène douce-ment la
grande plaque près
de laparoi
de la cuvette, on voit se former entre elle et cetteparoi
uneplage
finement striée d’un blancd’argent qui,
en se détendant comme un ressort, la repousseau loin aussitôt
qu’on
l’abandonne à elle-même. Si, en prenantplusieurs
fois laplaque
à la surface du bain, on brise cette couche(dont
on peut alors discerner les débris flottants sur lemercure),
on retrouve la valeur initiale de l~.
1’toutefois,
il m’a paru que, si Fonagite
un peu fortement le mercure de manière àmélanger
lacouche solide avec les couches
sous-jacentes,
la valeur de la de-vient un peu
plus grande. D’ailleurs,
à lalongue,
cette couchesolide adhère
plus
ou inoins à laplaque
de fer et, la surface de ladépression
se trouvant déformée, les conditions nécessaires à notreexpérience
ne sontplus
réalisées.----.
J. STEFAN. 2014 L’évaporation et la dissolution étudiées au point de vue
de la diffusion; traduit des Wiener Berichte, 2I novembre I889.
l.~a~s un Mémoire
publié
en1873,
l’auteur décrivait desexpé-
riences faites par lui sur
J’évaporation
dans des tubes étroits. Ces observations conduisaient à la loi suivante : la vitessed’évapora-
tion est inversement