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POSTBAC LOIS DE PROBABILITES discrètes DOC-Ex JF.Ferraris – Mathématiques – Stats/Proba – Lois discrètes - Page 13 sur 24

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POSTBAC LOIS DE PROBABILITES discrètes DOC-Ex

JF.Ferraris – Mathématiques – Stats/Proba – Lois discrètes - Page 13 sur 24

1.8 La loi multinomiale

1.8.1 Contexte

Il s’agit d’une extension de la loi binomiale aux situations plus complexes que succès/échec : si le nombre d’événements partitionnant l’univers d’une expérience vaut au moins 3 (et si les tirages ou essais sont effectués tels que les probabilités de ces événements sont constantes), alors on parlera de loi

multinomiale.

1.8.2 Distribution

Soit X X1, 2,...,Xr r variables aléatoires comptabilisant des succès au cours de n essais, avec

( ) {

0 1, ,...,

}

Xi Ω = n et soumises à des probabilités de succès constantes p p1, 2,...,pr.

Ces variables répondent par hypothèse à des événements incompatibles : si, au cours d’un essai, une variable enregistre un succès, alors cela ne peut être un succès de plus pour les autres.

Dans ce cadre :

( ) ( ) ( )

(

1 1 2 2 ...

)

! !... !! 11 22...

1 2

k k kr

r r r

r

p X k X k X k n p p p

k k k

= ∩ = ∩ ∩ = = . avec k1+ + + =k2 ... kr n

Remarque : si l’on considérait n tirages ou essais simultanés, on serait dans le cadre des combinaisons et partitions traité en partie 1.2)

1.8.3 Paramètres et résultats

Les espérances sont : E X

( )

i =npi et les variances sont : V X

( )

=np qi i .

Les covariances des couples

(

X Xi, j

)

sont : np pi j .

1.8.4 Approximation par une loi normale

Dans les cas où les valeurs ki sont suffisamment grandes, le théorême central limit nous permet de dire que les variables i i

i i

X np np q

− sont distribuées approximativement par la loi normale centrée réduite.

Des variables Xi indépendantes nous feraient conclure que

( )

2

1 r

i i

i i i

X np K = np q

=

− suit alors une loi du χ² à r degrés de liberté, mais la contrainte k1+ + + =k2 ... kr n enlève un degré de liberté, et c’est en fait

( )

2

1 r

i i

i i

X np

K = np

=

− qui suit une loi du χ² à r – 1 degrés de liberté. Cette remarque implique ensuite la

méthodologie du test du χ². (travaux de Bienaymé) 1.8.5 Exemple

Une urne contient 5 boules rouges, 8 blanches et 15 noires. On effectue 6 tirages successifs avec remise.

Quelle est la probabilité d’avoir obtenu 2 boules rouges, 1 blanche et 3 noires ?

Soit les événements E1 : « une boule rouge sort », E2 : « une boule blanche sort » et E3 : « une boule noire sort ». Au fil des 6 tirages, les variables X1, X2 et X3 enregistrent les nombres de boules de chaque couleur. p

( (

X1= ∩2

) (

X2= ∩1

) (

X3=3

) )

=2 1 3! ! !6! 285    2 288    1 152830,0007

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