• Aucun résultat trouvé

1 D´ efinition de la notion d’int´ egrale g´ en´ eralis´ ee

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1 D´ efinition de la notion d’int´ egrale g´ en´ eralis´ ee"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB2−2011-2012

D. Blotti`ere Math´ematiques

Chapitre XV

Int´ egrales g´ en´ eralis´ ees

Table des mati` eres

1 D´efinition de la notion d’int´egrale g´en´eralis´ee 2

2 Th´eor`eme de dichotomie dans le cas positif 4

3 Interpr´etation g´eom´etrique de l’int´egrale g´en´eralis´ee 5

4 Crit`ere de Riemann 6

5 Propri´et´es de l’int´egrale g´en´eralis´ee 7

6 Deux ´etudes d’int´egrales g´en´eralis´ees 7

6.1 Etude d’une int´egrale g´en´eralis´ee `´ a l’aide d’une int´egration par parties . . . 7 6.2 Etude d’une int´egrale g´en´eralis´ee `´ a l’aide d’un changement de variable . . . 8

7 Le th´eor`eme de comparaison dans le cas positif 8

8 Le faux probl`eme : cas o`u il existe un prolongement par continuit´e 9

(2)

1 D´ efinition de la notion d’int´ egrale g´ en´ eralis´ ee

On d´efinit ici la notion d’int´egrale g´en´eralis´ee, qui s’appuie `a la fois sur la notion d’int´egrale et sur la notion de limite (de fonctions).

Tout au long du chapitre, on portera un soin particulier aux types des intervalles que l’on consid`ere. Jusqu’`a pr´esent, nous avons vu une d´efinition de l’int´egrale, pour des fonctions continues par morceaux sur des intervalles ferm´es born´es (i.e.du type [a, b]).

Nous allons g´en´eraliser, lorsque cela sera possible, cette notion d’int´egrale au cas des fonctions continues par morceaux sur des intervallesd’un des autres types :

• semi-ouvert (i.e.du type [a, b[ ou ]a, b]) ;

• ouvert (i.e.du type ]a, b[).

Notation :On noteRla droite num´erique achev´ee, d´efinie par : R=R ∪ {−∞,+∞}.

On a une relation d’ordre naturelle surR, qui ´etend la relation d’ordre usuelle surR.

D´efinition (int´egrale g´en´eralis´ee sur un intervalle semi-ouvert)

1. Soient a∈Retb∈Rtels que a < b. Soitf: [a, b[→Rune fonction continue par morceaux sur [a, b[.

(a) Pour toutX ∈[a, b[, l’int´egrale

I(X) = Z X

a

f(t)dt

est bien d´efinie, car la fonction f est continue par morceaux sur l’intervalle ferm´e born´e [a, X].

(b) On dit que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtest convergente si I(X) =

Z X a

f(t)dttend vers une limite finie quandX tend versb et on dit qu’elle est divergente sinon.

(c) Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dt est convergente, on note Z b

a

f(t)dtle nombre r´eel d´efini par : Z b

a

f(t)dt= lim

X→b

Z X a

f(t)dt.

2. Soient a∈Retb∈Rtels que a < b. Soitf: ]a, b]→Rune fonction continue par morceaux sur ]a, b].

(a) Pour toutX ∈]a, b], l’int´egrale

I(X) = Z b

X

f(t)dt

est bien d´efinie, car la fonction f est continue par morceaux sur l’intervalle ferm´e born´e [X, b].

(b) On dit que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtest convergente si I(X) =

Z b X

f(t)dt tend vers une limite finie quandX tend versa et on dit qu’elle est divergente sinon.

(c) Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dt est convergente, on note Z b

a

f(t)dtle nombre r´eel d´efini par : Z b

a

f(t)dt= lim

Xa

Z b X

f(t)dt.

⋄ Exemple 1 :Etudier l’int´egrale g´en´eralis´ee´ Z +

1

e−tdt.

(3)

⋄ Exemple 2 :Etudier l’int´egrale g´en´eralis´ee´ Z +

1

√1 t dt.

⋄ Exemple 3 :Etudier l’int´egrale g´en´eralis´ee´ Z 1

0

√1 t dt.

Th´eor`eme 1 (relation de Chasles pour les int´egrales g´en´eralis´ees)

1. Soienta, a∈R,b∈Rtels quea < a< b. Soitf: [a, b[→Rune fonction continue par morceaux sur [a, b[.

(a) L’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtconverge si et seulement si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtconverge.

(b) Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dt converge, alors on a : Z b

a

f(t)dt

| {z }

int´egrale g´en´eralis´ee

= Z a

a

f(t)dt

| {z }

int´egrale classique

+ Z b

a

f(t)dt

| {z }

int´egrale g´en´eralis´ee

.

2. Soienta∈R,b, b∈Rtels quea < b < b. Soitf: ]a, b]→Rune fonction continue par morceaux sur ]a, b].

(a) L’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t) dt converge si et seulement si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t) dt converge.

(b) Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dt converge, alors on a : Z b

a

f(t)dt

| {z }

int´egrale g´en´eralis´ee

= Z b

a

f(t)dt

| {z }

int´egrale g´en´eralis´ee

+ Z b

b

f(t)dt

| {z }

int´egrale classique

.

⋄ Preuve du th´eor`eme 1

⋄ Exemple 1 (suite) : De l’´etude faite dans l’exemple 1, on d´eduit que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

0

et dt converge et que :

Z + 0

e−tdt= Z 1

0

e−tdt

| {z }

[e−t]10= 11

e

+ Z +

1

e−tdt

| {z }

=

D´efinition (int´egrale g´en´eralis´ee d’une fonction continue par morceaux sur un intervalle ouvert) Soienta, c∈Rtels que a < c.Soitf: ]a, c[→Rune fonction continue par morceaux sur ]a, c[.

Soitb∈Rtel que a < b < c.

1. On dit que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z c

a

f(t)dtest convergente si : les int´egrales g´en´eralis´ees

Z b a

f(t)dt

| {z }

probl`eme ena

et Z c

b

f(t)dt

| {z }

probl`eme enc

sont convergentes

et on dit qu’elle est divergente dans le cas contraire.

2. Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z c

a

f(t)dtest convergente, on note Z c

a

f(t)dtle nombre r´eel d´efini par : Z c

a

f(t)dt= Z b

a

f(t)dt+ Z c

b

f(t)dt.

(4)

Remarque 1 :A l’aide du th´eor`eme 1 (relation de Chasles pour les int´egrales g´en´eralis´ees), on peut d´emontrer` que les points 1. et 2. de la pr´ec´edente d´efinition ne d´ependent pas du pointbentreaetc choisi.

⋄ Exemple 4 :Soitf la fonction d´efinie par :

f:R → R

t 7→



 1

2 si 0≤t≤2 0 sinon.

1. Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

−∞

f(t)dtest convergente et calculer sa valeur.

2. Tracer la courbe repr´esentative de f dans un rep`ere orthonorm´e. Commenter.

2 Th´ eor` eme de dichotomie dans le cas positif

Th´eor`eme 2 (r´esultat de dichotomie dans le cas positif )

1. Soient a∈Ret b∈Rtels que a < b. Soitf: [a, b[→Rune fonction continue par morceaux sur [a, b[. On suppose que l’hypoth`ese suivante est v´erifi´ee.

(H1) ∀t∈[a, b[, f(t)≥0.

SoitI la fonction d´efinie par :

I: [a, b[ → R X 7→ I(X) =

Z X a

f(t)dt.

(a) On suppose que la fonctionI est major´ee sur [a, b[. Alors I(X) tend vers une limite finie quandX tend versb; l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z b a

f(t)dtest donc convergente. De plus on a : Z b

a

f(t)dt≥0.

(b) On suppose que la fonction I n’est pas major´ee sur [a, b[. AlorsI(X) tend vers +∞quand X tend versb; l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z b a

f(t)dtest donc divergente.

2. Soient a∈Retb∈Rtels que a < b. Soitf: ]a, b]→Rune fonction continue par morceaux sur ]a, b]. On suppose que l’hypoth`ese suivante est v´erifi´ee.

(H2) ∀t∈]a, b], f(t)≥0.

SoitI la fonction d´efinie par :

I: ]a, b] → R X 7→ I(X) =

Z b X

f(t)dt.

(a) On suppose que la fonctionI est major´ee sur ]a, b]. Alors I(X) tend vers une limite finie quandX tend versa; l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z b a

f(t)dt est donc convergente. De plus on a : Z b

a

f(t)dt≥0.

(b) On suppose que la fonctionI n’est pas major´ee sur ]a, b], alorsI(X) tend vers +∞ quand X tend versa; l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z b a

f(t)dt est donc divergente.

(5)

Remarque 2

1. Ce th´eor`eme est admis. On souligne simplement que, dans le premier point, l’hypoth`ese (H1) implique la croissance de la fonctionI. C’est un point important de la d´emonstration. Le th´eor`eme 2 est `a rapprocher du th´eor`eme d’analyse suivant. Toute suite croissante major´ee est convergente et toute suite croissante non major´ee diverge vers +∞.

2. L’hypoth`ese (H1) peut ˆetre affaiblie. On peut la remplacer par l’hypoth`ese plus g´en´erale :

(H1) f(t)≥0 pour tout t∈[a, b[, sauf ´eventuellement pour un nombre fini de points de [a, b[.

sans que la conclusion du th´eor`eme ne soit modifi´ee. De mˆeme, on peut remplacer la condition (H2) par : (H2) f(t)≥0 pour tout t∈]a, b], sauf ´eventuellement pour un nombre fini de points de ]a, b].

3 Interpr´ etation g´ eom´ etrique de l’int´ egrale g´ en´ eralis´ ee

Le plan est muni d’un rep`ere orthonormal (O;−→ i ,−→

j). L’unit´e d’aire est l’aire du carr´e de cˆot´e OI, o`u I est l’unique point du plan tel que−→OI =−→i.

On a vu, dans le cours de calcul int´egral, une interpr´etation g´eom´etrique du nombre Z b

a

f(t)dt, dans le cas o`u f est une fonction continue et positive sur [a, b] (a, b∈Rtels quea < b). On le rappelle : l’int´egrale

Z b a

f(t)dt est l’aire du domaine du plan d´elimit´e par la courbe repr´esentative def et l’axe des abscisses et les deux droites d’´equationsx=aetx=b.

Cette interpr´etation g´eom´etrique de l’int´egrale d’une fonction continue et positive sur [a, b] (a, b∈R tels que a < b). s’´etend au cas de :

• l’int´egrale g´en´eralis´ee d’une fonction continue et positive sur [a, b[ (a∈R,b∈Rtels quea < b) ;

• l’int´egrale g´en´eralis´ee d’une fonction continue et positive sur ]a, b] (a∈R,b∈Rtels quea < b) ;

• l’int´egrale g´en´eralis´ee d’une fonction continue et positive sur ]a, b[ (a∈R,b∈Rtels quea < b).

Pour all´eger l’´etude, on ne consid`ere ici que le cas d’une fonction continue et positive sur un intervalle [a,+∞[ (a∈R). Les autres cas se traitent de fa¸con analogue.

Soit f: [a,+∞[→ R une fonction continue et positive sur [a,+∞[ (a ∈ R). On note D le domaine du plan d´elimit´e par la courbe repr´esentative def, l’axe des abscisses, la droite d’´equationx=a.

Ce domaineD´etantouvert `a droite, son aire peut ˆetre finie ou infinie.

D’apr`es le th´eor`eme 2, on sait que la limite :

X→lim+

Z X a

f(t)dt

existe et qu’elle est soit ´egale `a un nombre r´eel, soit ´egale `a +∞. Dans les deux cas, cette limite co¨ıncide avec l’aire du domaineD. Ainsi, si lim

X+

Z X a

f(t)dt est finie (i.e. si l’int´egrale Z +

a

f(t)dtest convergente), on a l’´egalit´e de nombres r´eels :

Z + a

f(t)dt= lim

X→+

Z X a

f(t)dt= Aire deD.

⋄ Exemple 5 :Soitf la fonction d´efinie par :

f: ]0,+∞[ → R

t 7→ 1

t2. Calculer l’aire du domaine du plan gris´e ci-dessous.

Cf

D b

1

(6)

4 Crit` ere de Riemann

Rappel :Soitα∈R\ {1}.

1. Pour toutt∈]0,+∞[, le nombre 1

tα est d´efini par : 1

tα =tα=eαln(t). 2. La fonction

fα: ]0,+∞[ → R t 7→ t−α= 1

tα est continue et positive sur ]0,+∞[.

3. La fonctionfα admet pour primitive la fonction : Fα: ]0,+∞[ → R

t 7→ 1

1−αt1−α= 1 1−α

1 tα1

Th´eor`eme 3 (crit`ere de Riemann) :Soitα∈R\ {1}. 1. Soitα∈]− ∞,1[.

(a) L’int´egrale g´en´eralis´ee Z 1

0

1

tα dt est convergente.

(b) L’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

1

1

tα dtest divergente.

2. Soitα∈]1,+∞[.

(a) L’int´egrale g´en´eralis´ee Z 1

0

1

tα dt est divergente.

(b) L’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

1

1

tα dtest convergente.

3. Les int´egrales g´en´eralis´ees Z 1

0

1 t dtet

Z + 1

1

t dt sont divergentes.

⋄ Preuve du th´eor`eme 3

⋄ Exemple 6 :Donner la nature des int´egrales g´en´eralis´ees suivantes, en appliquant le crit`ere de Riemann.

1.

Z 1 0

1 t3 dt

2.

Z + 1

1 t3 dt

3.

Z + 1

√1 t dt

4.

Z + 2

1 t5 dt

(7)

5 Propri´ et´ es de l’int´ egrale g´ en´ eralis´ ee

Th´eor`eme 4 (propri´et´es de l’int´egrale g´en´eralis´ee)

Soienta∈Retb∈Rtels quea < b. Soientf: [a, b[→Retg: [a, b[→Rdeux fonctions continues par morceaux sur l’intervalle [a, b[.

1. Lin´earit´e de l’int´egrale g´en´eralis´ee Soient λ, µ∈R. Si les int´egrales g´en´eralis´ees

Z b a

f(t)dt et Z b

a

g(t)dt sont convergentes, alors l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z b a

λf(t) +µg(t)dt est convergente et on a l’´egalit´e :

Z b a

λf(t) +µg(t)dt=λ Z b

a

f(t)dt

! +µ

Z b

a

g(t)dt

! .

2. Croissance de l’int´egrale

On suppose que l’hypoth`ese (H) suivante est satisfaite.

(H) ∀t∈[a, b[, f(t)≤g(t).

Si les int´egrales g´en´eralis´ees Z b

a

f(t)dtet Z b

a

g(t)dtsont convergentes, alors on a l’in´egalit´e suivante : Z b

a

f(t)dt ≤ Z b

a

g(t)dt.

⋄ Preuve du th´eor`eme 4

Remarque 3

1. Le th´eor`eme 4 reste vrai

• si l’on remplace partout [a, b[ par ]a, b] (a∈R,b∈Rtels quea < b) ;

• si l’on remplace partout [a, b[ par ]a, b[ (a∈R,b∈Rtels quea < b).

2. On peut relaxer l’hypoth`ese (H) et la remplacer par l’hypoth`ese :

(H) f(t)≤g(t), pour toutt∈[a, b[, sauf ´eventuellement pour un nombre fini de points de [a, b[

sans changer la conclusion du th´eor`eme.

⋄ Exemple 7 :Etudier l’int´egrale g´en´eralis´ee´ Z +

0

2

1 +t2+ 3e−tdt.

6 Deux ´ etudes d’int´ egrales g´ en´ eralis´ ees

6.1 Etude d’une int´ ´ egrale g´ en´ eralis´ ee ` a l’aide d’une int´ egration par parties

♥ Exemple 8 :Soientλ∈]0,+∞[. Soitf la fonction d´efinie par :

f:R → R

t 7→

λ e−λtsit≥0 0 sinon.

1. Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z 0

−∞

|t|f(t)dtconverge et calculer sa valeur.

2. Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

0 |t|f(t)dtconverge et calculer sa valeur.

3. En d´eduire que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

|t|f(t)dtconverge et calculer sa valeur.

(8)

6.2 Etude d’une int´ ´ egrale g´ en´ eralis´ ee ` a l’aide d’un changement de variable

⋄ Exemple 9

1. Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z 0

−∞

1

2 +t2 dtconverge et calculer sa valeur.

2. Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

0

1

2 +t2 dt converge et calculer sa valeur.

3. En d´eduire que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

−∞

1

2 +t2 dtconverge et calculer sa valeur.

7 Le th´ eor` eme de comparaison dans le cas positif

Th´eor`eme 5 (th´eor`eme de comparaison dans le cas positif )

Soienta∈Retb∈Rtels quea < b. Soientf: [a, b[→Retg: [a, b[→Rdeux fonctions continues par morceaux sur l’intervalle [a, b[.

On suppose que l’hypoth`ese (H) suivante est satisfaite.

(H) ∀t∈[a, b[, 0≤f(t)≤g(t).

1. Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

g(t)dtest convergente, alors l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtest aussi conver- gente et on a :

Z b a

f(t)dt ≤ Z b

a

g(t)dt.

2. Si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtest divergente, alors l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

g(t)dt est aussi diver- gente.

Remarque 4

1. Le th´eor`eme 5 reste vrai

• si l’on remplace partout [a, b[ par ]a, b] (a∈R,b∈Rtels quea < b) ;

• si l’on remplace partout [a, b[ par ]a, b[ (a∈R,b∈Rtels quea < b).

2. On peut relaxer l’hypoth`ese (H) et la remplacer par l’hypoth`ese :

(H) 0≤f(t)≤g(t), pour toutt∈[a, b[, sauf ´eventuellement pour un nombre fini de points de [a, b[

sans changer la conclusion du th´eor`eme.

3. Ce th´eor`eme est un outil tr`es utile pour ´etudier une int´egrale g´en´eralis´ee d’une fonction positive,lorsque l’on ne peut pas calculer de primitive de la fonction f. Il s’agit essentiellement du r´esultat de dichotomie dans le cas positif (cf. th´eor`eme 2) revisit´e. La formulation du th´eor`eme 5 le rend plus commode `a appliquer.

⋄ Preuve du th´eor`eme 5

♥ Exemple 10

1. D´emontrer que :

∀t∈[1,+∞[, 0≤et

2

2 ≤et2. 2. En d´eduire que l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z + 0

et

2

2 dtest convergente. On admet que : Z +

0

et

2 2 dt=

√2π 2 . 3. Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z 0

−∞

et

2

2 dtest convergente et que : Z 0

−∞

et

2 2 dt=

√2π 2

`

a l’aide du changement de variableu=−t.

4. Que peut-on alors dire de l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +

−∞

et

2 2 dt?

(9)

8 Le faux probl` eme : cas o` u il existe un prolongement par continuit´ e

Propri´et´e : Soienta, b∈Rtels quea < b.

1. Soitf: [a, b[→Rune fonction continue sur [a, b[.

On suppose que f admet un prolongement par continuit´e `a tout l’intervalle [a, b], i.e. quef(t) tend vers une limite finie quand ttend versb.

Alors l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtest convergente.

2. Soitf: ]a, b]→Rune fonction continue sur ]a, b].

On suppose que f admet un prolongement par continuit´e `a tout l’intervalle [a, b], i.e. quef(t) tend vers une limite finie quand ttend versa.

Alors l’int´egrale g´en´eralis´ee Z b

a

f(t)dtest convergente.

⋄ Preuve de la propri´et´e

⋄ Exemple 11 : Montrer que l’int´egrale g´en´eralis´ee Z 1

0

sin(t)

t dtest convergente.

Références

Documents relatifs

1 D´ efinitions des int´ egrales convergentes 2 2 Propri´ et´ es des int´ egrales convergentes 5 3 Int´ egrale g´ en´ eralis´ ee d’une fonction.. a valeurs

[r]

En fait, cette repr´ esentation des martingales locales dans une filtration Brownienne est caract´ eristique, ind´ ependamment de ce que le processus soit a priori un processus d’Itˆ

Ce th´ eor` eme est un outil tr` es utile pour ´ etudier une int´ egrale g´ en´ eralis´ ee d’une fonction positive, lorsque l’on ne peut pas calculer l’int´ egrale de la

Exercice 2 A l’aide des sommes de Riemann de la fonction propos´ee, calculer la limite des suites suivantes :.. Morel - xymaths.free.fr Int´egrale de

`a l’i.p.p. sur cet intervalle mais a condition de bien justifier l’existence du crochet). La fonction Γ interpole donc sur les r´eels positifs la fonction factorielle qui n’a de

Existe-t-il une fonction born´ee d´efinie sur [0, 1] qui soit limite de cette suite.. Soit f une application continue de [a, b]

Si f est une fonction vectorielle d´ efinie sur un intervalle compact [a, b] de R , on appellera suite associ´ ee ` a f toute suite (ϕ n , θ n ) de couples de fonctions en escalier