Prix du numéro : 10 centimes Bureaux : Rue de la S e r r e , 58

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MlEDERMMOBLOGERE

S U I S S E ^>Md-

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses a l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Doit-on frapper le plaqué or d'un droit de garantie ?

Consulté sur celle question par le Syn- dical de la Fabrique d'horlogerie de Besan- çon, le Syndical de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie de Paris vient de répondre négativement. Voici, du reste, le rapport très détaillé présenté en celle occasion, à la dernière assemblée générale de la B J. O., par M. Fltlinger, président de la Commission de contrôle de ce groupement et que nous lisons dans V Union professionnelle.

Rapport de la commission de contrôle Le Syndicat de la Fabrique d'horlogerie de Besançon, frappé de la concurrence faite par les articles en plaqué or aux articles en or, a décidé d'étudier si, pour défendre nos industries, il n'y aurait pas lieu d'appliquer un droit sur le plaqué or et nous a demandé de lui fuire connaître notre avis à ce sujet.

La Commission de contrôle pense qu'il n'y aurait aucun avantage à frapper le plaqué or d'un droit quelconque et que, loin d'être favorable à nos industries, cette mesure ne pourrait que leur faire le plus grand tort.

L'établissement de ce droit entraînerait tout naturellement l'apposition d'un poinçon de ga- rantie, ce qui ne pourrait que diminuer la valeur que le monde entier re:onnait aux poinçons français ou donner du prix à un article qui, in- trinsèquement, n'en a pas.

D'un autre côté, le plaqué or n'est pas un pro- duit défini, mais un simple procédé defabrication ; le procédé actuel est même appelé à disparaître dans un temps assez rapproché, pour être rem- placé par un dépôt galvanique auquel on arrive à donner à peu près l'épaisseur que l'on veut ; ce procédé, encore peu connu en France, paraît de- venir d'un usage de plus en plus courant à l'é- tranger; et alors, comment fera-t-on la distinc- tion entre la simple dorure et la dorure faite par ces nouveaux procédés?

Le plaqué or, U-l qu'il est fait actuellement, varie énormément en richesse; il en existe dans lequel il n'entre que « deux grammes » d'or par kilogramme, et d'autres dans lesquels la quantité d'or s'élève jusqu'à 120 grammes par kilogram- me ; il semblerait impossible de faire supporter les mêmes droits à des articles aussi différents.

Mais comment pourrait-on reconnaître pratique- ment la proportion d'or employée?

De plus, s'il est assez facile au fabricant de connaître la proportion d'or qui existe dans le plaqué au début des apprêts, il est bien difficile, sinon impossible, de savoir combien il en reste lorsque l'article est terminé ; toute opération de fabrication, et particulièrement le ponçage et le

poli, attaquant principalement la surface et dimi- nuant par suite la quantité d'or; d'où impossibi- lité, pour le public, de savoir exactement ce qu'il achète, malgré le poinçon qui prétendrait le lui garantir. La fraude aurait beau jeu à s'exercer sur ces articles, une remise à neuf permettant par un simple coup de poli, d'enlever la plus grande partie de l'or, après que la pièce aurait été contrôlée et compensant largement le faible droit qui aurait été perçu.

Enfin, si le droit était équivalent au droit actuel sur l'or, la plupart des articles actuellement fabriqués: bagues, broches, brisures, épingles, etc., étant d'un poids très faible, ne paieraient qu'une somme insignifiante (0 fr. 05 ou 0 fr. 10) qui n'influerait en rien sur la vente, de sorte que la mesure, au lieu de protéger notre industrie, lui ferait un tort considérable en donnant au pu- blic l'impression que l'article ainsi poinçonné a une réelle valeur et se différencie tellement des articles similaires en métal doré que l'Adminis- tration et les fabricants bijoutiers eux-mêmes l'assimilent aux articles en or.

Ce rapport a été approuvé par le Syndicat de la B. J. O., et M. Templier, président, a été chargé de faire connaître au Syndical de la Fabrique d'horlogerie de Besançon l'avis de son groupement.

La consultation qui vient d'être l'aile en France dans les milieux intéressés, à pro- pos du plaqué or dans ses rapports avec la garantie officielle à donner aux acheteurs d'objets qui en sont constitués, nous remet en mémoire un passage de la requête de l'Association des orfèvres-bijoutiers suisses, visant l'interdiction de la vente, en Suisse, d'objets en or à un titre inférieur au 18 k.

Voulant combattre à l'avance, l'argument attendu que tout le monde ne pouvait se payer de la bijouterie au litre 18 k. la re- quête disait :

« Un autre groupe d'opposants feindra peut- être de prendre la défense des petites bourses.

Ils prétendront que c'est « antidémocratique» de les priver de l'acquisition de bijoux en or bas.

Quiconque se connaît tant soit peu en affaires, sait très bien que l'acheteur qui, pour une cause ou pour l'autre, désire dépenser peu pour la parure, serait bien mieux servi si le vendeur lui conseillait des objets en doublé, au lieu de l'in- duire en erreur avec des or bas ».

La Fédération Horlogère, a déjà fait bon marché de cette affirmation, que le vendeur d'articles en or bas — et la requête place

dans cette catégorie les articles au 14 k. — induisait l'acheteur en erreur, ce qui ne serait pas le cas, s'il leur offrait du plaqué o r !

Faut-il le répéter encore ? L'or, quel que soit son titre, a une valeur intrinsèque connue et verifiable, alors q u ' u n acheteur d'articles en plaqué, n ' e n peut vérifier ni lé titre de l'or ni son épaisseur. C'est bien ce que proclame le Syndicat de la bijouterie de Paris, quand il refuse de s'associer à l'idée d'un poinçon de garantie sur le pla- qué, qui n'est pas un produit défini mais un simple procédé de fabrication destiné à disparaître pour être remplacé par un dépôt galvanique... ce qui le transforme en simple métal fortement doré.

Et puis, nous produisons de la bijouterie en or, alors que nous ne sommes pas or- ganisés pour la fabrication de la bijouterie en plaqué, qui n o u s vient d'Allemagne... et que la requête recommande aux petites bourses 1

Il ne n o u s déplait pas de constater que, même en France, pays où la vente d'ob- jets d'or au titre 18 k. est seule autorisée, on soit jrappé de la concurrence faite par les articles en plaqué or, aux ar- ticles en or.

C'est donc à l'augmentation de la con- currence d'articles en plaqué de fabrication étrangère que l'on aboutirait, si l'on excluait de la vente au détail, en Suisse, les articles de bijouterie à un titre inférieur au 18 k.

Il en résulte que l'Association des orfèvres- bijoutiers, en recommandant le plaqué aux consommateurs qui ne peuvent se payer du 18 k. travaille contre l'intérêt du public qui ne saura pas ce qu'il achète, mais aussi contre l'intérêt des bijoutiers suisses, qui verraient la vente des articles au 18 k. di- minuer, comme cela'est constaté en F r a n c e .

Le résultat de l'enquête faite dans les milieux de l'orfèvrerie et de la bijouterie en France, a abouti à une constatation dont n o s bijoutiers suisses auraient raison de

tenir compte.

Contrôle des boîtes genre « guichet >

La question de l'assimilation aux boites savonnettes, des boites dites à guichet, vient de recevoir une solution qui d o n n e pleine satisfaction aux demandes des fabri- cants de boites argent et, par contre-coup, aux fabricants de boites or qui produisent ce genre.

Nous en félicitons le Bureau fédéral des matières d'or et d'argent, qui a ainsi tenu compte de certaines exigences de la fabri- cation.

Voici la reproduction du document offi- ciel qui consacre le nouveau régime des boites guichets, au point de vue du poin- çonnement.

* * *

Instructions concernant le contrôle des boîtes de montres genre a guichet»

(Du 10 juin 1913)

Le Bureau fédéral des matières d'or et d'argent

•vu les requêtes de la Fédération des fabricants de boîtes argent et de la Chambre suisse de l'Hor- logerie faisant ressortir les exigences actuelles de la fabrication ;

en modification et complément des dispositions de la circulaire du 10 août 1912 et préalablement à la revision de l'article 47, 2^mo alinéa, du règle- ment d'exécution sur le contrôle et la garantie du titre des ouvrages d'or et d'argent du 15 no- vembre 1892 ;

sur le préavis des bureaux de contrôle des ou- vrages d'or et d'argent,

arrête :

1. Les boites de montres d'or et d'argent genre

«guichet» dont le plein des couvercles n'excé- dera pas, dans sa plus grande largeur, le 30°/»

du diamètre du fond seront considérées comme boites lépines.

2. Les présentes instructions entreront en vi- gueur le 1" juillet 1913.

Berne, le 10 juin 1913.

Bureau fédéral des matières d'or et d'argent, Le Directeur, Savoie.

Vu et approuvé,

Département fédéral des Finances, Motta.

Technicum du Locle

— Extrait du rapport annuel 1912-1913 — (Suite et fin.)

Ecole de mécanique

Nous avons signalé déjà les difficultés que l'on éprouve à travailler dans l'atelier de mécanique, décidément trop restreint. Et on doit rendre grâce à l'adresse de maîtres et élèves qui ont su éviter jusqu'à présent tout accident grave. Espérons que cette situation sera modifiée, car l'Ecole de méca- nique, par son riche développement et ses cons- tructions remarquables, mérite l'intérêt tout par- ticulier de nos autorités.

Voici la liste des principaux travaux exécutés : 1™ et 2™ années : petit outillage, modèles en bois pour le dessin, appareils de démonstration, étaux, dont l'un ordinaire et l'autre rapide, série d'appareils pour la mise en équilibre (réglage) avec l'outillage nécessaire à cette construction, divers outils de fraisage.

3mo et 4me années : équerres, filières avec cous- sinets, tarauds, deux tours de mécanicien, deux dynamomètres servant à étudier les ressorts de barillets, un tour revolver pantographe complet pour monteurs de boîtes, un pantograveur (avec moteur) qui permet de fraiser lettres et chiffres d'après gabarit et en obtenant une réduction de V« à '/a».

Rappelons que l'école vient de vendre aux

« Ateliers d'Apprentissage de la Ville de Berne » un exemplaire de sa machine à diviser automa- tiquement la droite, appareil qui a été conçu et exécuté chez nous.

Ecole d'électrotechnique

^ Les collections d'appareils se sont enrichies d'un four électrique d CErlikon qui sera utilisé pour la trempe, la soudure électrique et aussi, éventuellement, la fonte des métaux précieux.

Des changements ont été apportés ;au labora-

toire de chimie où une nouvelle table d'expérien- ces, bien comprise, a été montée.

Diverses maisons nous ont fait des dons ; les objets reçus nous rendent de bons services et nous remercions cordialement ceux à qui nous les devons ; ce sont :

Allgemeine Elektriziläts- Gesellschaft, Berlin, une horloge électrique, avec signal, courant con- tinu 150 volts.

MM. Sprecher et Schuh, Aarau, un interrup- teur maxima et un interrupteur minima.

M. G. Peter, au Locle, une série d'isolateurs.

— Les élèves de 1™ et 2me année ont été occupés à la construction de moteurs à courant continu et de moteurs pour meuleuses. Ils ont opéré la transformation des anciens moteurs triphasés.

Les grands changements apporté* au labora- toire d'électricité ont été exécutés par les élèves de 3me et 4mc année qui ont aussi fait le montage du tableau général fourni par MM. Sprecher et Schuh d'Aarau. Comme il est organisé mainte- nant, le laboratoire d'électricité rend de grands services ; on y fait des travaux, des mesures et des essais sérieux, répondant à ce que nos jeunes gens seront appelés à produire quand ils auront quitté le Technicum. Les ouvrages entrepris en horlogerie électrique méritent une mention spé- ciale.

Signalons que les élèves mécaniciens et élec- trotechniciens occupaient jusqu'à l'automne der- nier en commun un vestiaire et un lavabo. Ils étaient beaucoup trop nombreux et cela occasion- nait des désagréments. Le Conseil communal a installé, et nous l'en remercions bien, dans la dernière place disponible au sous-sol, un vestiaire et un lavobo pour les électrotechniciens. Cela nous a rendu grand service.

Ecole d'art industriel

L'école a fait l'achat d'un four à gaz servant à l'émaillage et qui se trouve être bien pratique;

on l'emploi fréquemment. Elle a acheté aussi des séries de modèles qui ont pris avantageusement place dans la collection des graphiques.

En gravure (M. F. Eckert), les élèves graveurs et ciseleurs ont travaillé avec zèle. Le champ parcouru est : taille douce avec ramolayé sur champlevé à la main et à l'eau forte. Ramolayé du monogramme découpé. Niel simple et à filets d'or incrusté. Champlevé pour l'émail opaque et transparent. Les élèves bijoutiers ont fait des exercices en rapport avec leur futur métier. Tous se sont exercés à la gravure de lettre.

En bijouterie et sertissage (M. D. Pasquero), le travail a été aussi sérieux. La partie technique est enseignée avec soin afin que les élèves puis- sent ensuite satisfaire aux exigences que la mode impose à l'ouvrier joaillier. Les élèves graveurs ont aussi exécuté de nombrouscs pièces intéres- santes, pendentifs, broches, appliques de filigra- nes sur fonds, etc. Le maître a été content de ses apprentis ; nous pouvons dire que les résultats sont fort encourag?ants.

Une jolie collection des ouvrages de l'année en bijouterie et sertissage a été réunie.

Le cours d'émaillage, donné par M. E. Musper aux élèves avancés et aux externes, a duré lout le semestre d'été, à raison d'un après-midi par semaine. Le cours d'hiver s'est donné le soir et a été suivi par les élèves avec autant de zèle que de succès au travail.

Le cours de modelage de M. E. Musper a été aussi bien fréquenté, à la satisfaction du maître.

Le cours du soir, bijouterie et sertissage (M.

D. Pasquero), a dû être scinde en deux sections, vu le grand nombre des inscriptions. Si la patien- ce a fait défaut chez quelques adultes, les élèves du Technicum ont été réguliers dans la fréquen- tation. Les résultats sont bons.

Le dessin décoratif s'est fait surtout d'après nature, et souvent en plein air. Le dessin des plantes permet de réunir quantité de documents qui sont le trésor du graveur et du bijoutier. En hiver, on a fait des compositions, surtout en vue de la décoration de la montre.

Ecole de monteurs de boîtes

Cette année fut prospère grâce à la clientèle régulière et fidèle de l'école qui lui a donné du bon travail, en abondance. L'atelier a livré 3807 boîtes, soit 748 pièces de plus que dans l'exercice précédent.

Nous avons dit plus haut le développement très grand que cette section a pris. Il a été tel que MM. les membres du corps enseignant ont été surmenés du premier au dernier mois. Toutes les places d'élèves sont prises, et nous avons du

renvoyer à l'automne l'entrée de quelques élèves nouveaux.

C'est en dehors de ses heures de présence que le personnel devait faire les travaux fatigants de fonte et de dégrossissage. Maintenant, nous avons un employé spécial pour cela et tout va bien.

Le rapport constate ensuite, que l'im- pression excellente, pour de nombreux travaux présentés à l'examen de fin d'an- née, fait bien augurer de l'avenir de l'établissement.

Nous ajouterons que le Technicum du Locle, grâce à sa forte et consciencieuse direction, est aux premiers rangs des éta- blissements similaires en Suisse.

Cadrans et aiguilles lumineux

Le récent procès intenté à la maison J u n g h a n s , de Schramberg, par la Banque du Badium, de Zurich, avec l'appui de la Chambre suisse de l'Horlogerie et qui a abouti à la radiation de son brevet suisse, donne un intérêt tout particulier à la circu- laire dont le texte suit, adressée par la Banque du Badium aux intéressés.

Matières lumineuses au Radium ou au Mésothorium.

(Substances radiféres.)

Si nous nous permettons de donner quelques explications à ce sujet, c'est pour le seul but de rendre attentifs les cercles intéressés à la grande variation de la durée de leur luminosité.

Nous avons constaté, que beaucoup d'intéressés ne savent pas, que ces matières ne proviennent pas seulement du Radium, mais aussi du Méso- thorium.

Le Radium, connu depuis un certain nombre d'années, présente une activité, une puissance rayonnante, qui a été calculée à une demie-durée de 2000 ans.

Le Mésothorium,découverte de Mr. le profes- seur Dr. Hahn, ne date que de quelques années seulement. Sa puissance lumineuse est par contre d'une demie-durée de 5 '/* années environ (Voir entre autres le volume du professeur Dr. Paul Grüner à Berne; ,, Petit traité sur la radioacti- vité " Editeur A. Francke à Berne). On entend par ,, demie-durée ", que la force rayonnante est réduite de moitié, après le temps en question.

Au début, l'activité du Mesothorium est intense et c'est cette propriété qui donne la préférence momentanée aux matières au mésothorium ! Il est encore remarquable, que le prix du Mesotho- rium est comme 1 à 3, vis-à-vis du Radium.

Voici les prix du jour de ces deux matières : 1 Milligr. de Mésothorium revient à Frs. 170.—

1 » » Bromid de Radium » » 500.—

Peu de temps après la découverte du Mésotho- rium, nous nous mettions en rapport avec Mr. le professeur Dr. Hahn, afin de rendre pratique les qualités du Mésothorium. Il nous fut répondu, que cette substance n'avait pas les mêmes qualités que le Radium, pour pouvoir l'utiliser aux matiè- res lumineuses. Nous ne nous sommes donc pas occupé à la fabrication de ces matières au Méso- thorium. Cependant, depuis une année environ, les matières lumineuses au Mésothorium, ont été fabriquées en Allemagne et se vendent aussi en Suisse, de sorte que nous aussi, avons com- mencé à fabriquer ces matières au Mésothorium.

Ce dernier fait est d'une importance particulière pour l'industrie horlogère. Le point capital est bien celui d'examiner si la matière lumineuse répond à la qualité désirée.

Nous somme certains, que la durée lumineuse des matières au Mésothorium n'est pas du tout suffisante pour une bonne montre ! Elle l'est encore moins, pour une montre de marque connue ! Car tout acheteur d'une bonne montre exigera avec raison de son horloger, que la lu- minosité garde sa force pour plus que quelques années. S'il s'agit d'une montre de bonne mar- que, elle devrait garder sa luminosité au moins pour une durée de 10 à 15 ans. Si non, les réclamations en masses tomberont sur l'hor- loger, lequel les transmettra à son fournisseur et il arriverait par la suite, que les montres- radium seraient discréditéesdans le grand public !

Si les bonnes matières au Radium présentent une luminosité un peu moins éclatante que les

matières au Mésothorium, ce n'est que pour le commencement. Ces matières au Radium, ont une luminosité constante et durable, tandis que les matières au Mésothorium perdent leur luminosité trop vite. La petite différence de prix, qui existe entre les deux matières ne devrait pas influencer l'emploi de la matière au Radium.

Ces quelques explications ont été données dans le but de ne pas être exposé plus tard à des en- nuis ou des reproches, et nous conseillons à tout intéressé de s'informer auprès de personnes com- pétentes sur notre précédent exposé. Nous recom- mandons de réclamer partout et toujours une garantie écrite, afin de savoir si la matière em- ployée a été fabriquée à la base du Radium ou du Mésothorium.

Dr. O. Rentschler-Banque de Radium Zurich.

Les montres à marques

et la douane française Nous avons mis au courant les intéressés, dans notre n u m é r o du 4 courant, des me- sures prises par la douane française contre les montres de provenance suisse portant des marques et expédiées par des maisons ayant une succursale, une maison de vente en gros ou en détail, un simple dépôt ou un représentant en France. Nous ajoutions que la Chambre suisse de l'horlogerie, avait sollicité la prompte intervention du Département fédéral du commerce.

Il résulte d'une communication du Dé- partement, que la mesure précitée a été rapportée et que les bureaux de douane frontière ont reçu l'orde de laisser passer les montres en question et ce, jusqu'à ce q u ' u n e solution définitive de la question soit intervenue comme suite aux pourpar- lers actuellement en cours, entre la Légation

de Suisse à Paris et l'administration fran- çaise.

suffisamment détraqué le mécanisme de l'offre et de la demande et atteint la con- fiance — principe essentiel du crédit — pour q u ' u n retour instantané à l'équilibre soit possible. A l'heure actuelle, malgré les chiffres du commerce extérieur tou- j o u r s encore favorables un peu partout, en dépit des recettes satisfaisantes des chemins de fer et de l'occupation intense des principales branches de production, il ne faut pas s'illusionner : la conjoncture a souffert et une ère de relâche est ou- verte.

Le mouvement ouvrier

Le Bureau central de la F. O. I. H. communique que le conflit de l'établissement de M. Tiècne- Gammeter à Soleure est terminé. Mardi dernier, le 10 juin, a eu lieu une conférence à la maison communale de Soleure, sous la présidence de M. Hans Kaufmann, membre du Conseil exécutif de ce canton, et en présence de la direction de la fabrique Tièche-Gammeter, d'une délégation du comité central et du comité local, ainsi que des représentants des ouvriers de la fabrique. Après un débat qui dura plusieurs heures (de 10 '/«

heurses du matin à 8 '/•» heures du soir) on par- vint à un accord, qui fut écrit et signé en 6 exem- plaires.

L'organisation ouvrière est reconnue par écrit, toutes les affaires concernant les tarifs seront discutées dorénavant avec une délégation du syndicat ; du côté ouvrier, les congés donnés furent retirés, aucune représaille ne doit avoir lieu, etc.

Par contre, le Bureau communique qu'un con- flit a éclaté à Büren surl'Aar, quia contraint tout le personnel de la fabrique Williamson & Cie à donner le congé samedi dernier, 7 juin.

Information

Bibliographie

Une liste c o m p l è t e de t o u s les h o r l o g e r s a l l e m a n d s se trouve en possession de la Leip- ziger Uhrmacher-Zeitung, éditeur Wilhelm Die- bener Leipzig. Elaborée très soigneusement au cours de plusieurs années, contrôlée et tenue à jour par un personnel spécial, elle constitue ce qu'il y a de mieux et de plus sûr dans ce domaine.

C'est aux personnes horlogers et grossistes d'Al- lemagne mentionnées sur cette liste que sera expédiée date du 1er juillet un numéro de propa- gande de la Leipziger Uhrmacher-Zeitung bien connue. Une excellente occasion est ainsi offerte aux fabricants suisses pour faire connaître leurs articles. Les intéressés peuvent s'adresser à cet effet à l'éditeur de la Leipziger Uhrmacher-Zeitung M. W. Diebener, Leipzig.

Un nouveau cadran solaire Un cadran solaire parisien, s'il vous plaît...

C'est une idée des plus originales, soumise par M. Jules Vacquier, horloger, au préfet de la Seine, président de la commission municipale du du Vieux Paris.

Il s'agit de profiter d'une réfection du pavage de la place Vendôme pour y tracer un gigantesque cadran solaire, dont la célèbre colonne serait l'aiguille.

Ce projet avait eu un commencement d'exé- cution au début du dix-neuvième siècle, mais les pavés furent dispersés un jour d'émeute, et l'idée s'oublia. M. Jules Vacquier veut la faire revivre.

En somme, ce serait curieux et unique, la colonne Vendôme marquant l'heure,

Et de son ombre sur l'asphalte Inscrivant les pas du soleil I

Nouvelles diverses

Exportation au C a n a d a . Un représentant de machines-outils, à Montréal, entrerait volon- tiers en relations avec des maisons suisses, fabri- quant des machines-outils, des tours, des barres d'acier, de l'aluminium en feuilles et du papier d'étain. Ces articles, à son dire, trouveraient un marché au Canada. Correspondance anglaise ou française.

S'adresser pour renseignements au service d'in- formations du Département fédéral du commerce, à Berne.

C o n c o u r s d e c h r o n o g r a p h e s à l'Obser- v a t o i r e d e B e s a n ç o n . — Le sixième concours spécial de chronographes organisée l'observatoire national de Besançon a donné les résultats suivants :

Cinq chronographes ont été classés, dont les trois premiers avec des nombres très satisfaisants de points (233.8, 228.9 et 223,1), tous les trois de MM. L. Leroy & C'°, régleurs MM. M. Quôlos pour les deux premiers, G. Grogg pour le troisième.

Le nombre des pièces ayant participé à ce concours a diminué, et plusieurs d'entre elles ont été retirées avant la fin des épreuves.

Il faut dire que cette fois un seul chronographe était réservé pour l'Automobile-Club de France, au lieu des trois habituels ; c'est sans doute ce qui a restreint l'émulation de MM. les fabricants.

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Cote de l'argent

du ij Juin igi3

Argent fin en grenailleB . . . fr. 107,— le kilo Argent fin laminé fr. 2.— par kilo déplus.

Change sur Pari» fr. 100.25 Le nouveau tarif américain

et les inscriptions

Nous devons les renseignements qui suivent, à la maison A.Wittnauer & Go, de New-York, dont on connaît les efforts faits, en diverses circonstances, en faveur de l'importation de notre horlogerie aux Etats-Unis :

Suivant le nouveau tarif les cadrans et les platines des mouvements doivent être marqués:

S w i s s ou S w i t z e r l a n d , comme c'est le cas avec le présent tarif.

En outre le nom du fabricant et le nombre de pierres et d'ajustements doivent aussi apparaître sur les platines comme c'est le cas actuellement, la seule modification que le nouveau tarif admet est que le nombre de pierres et d'ajustements peut être gravé en chiffres ou en toutes lettres, suivant le choix du fabricant, tandis que le pré- sent tarif demande ces inscriptions en chiffres et en lettres. Comme sur les petits mouvements cette clause donnait beaucoup d'ennuis vu que les inscriptions étaient longues, à l'avenir on pourra adopter le nombre en chiffres et l'abrévia- tion de Jewels et adjustements soit : 21 JL's — 5 Adj.

Il est cependant possible que des modifications surviennent au dernier moment et nous ne con- seillons pas de suivre ces indications dès mainte- nant. Il est certain que les inscriptions seront main tenues avec ou sans la modification ci-dessus.

Situation générale

Nous extrayons de la revue du Bank- verein suisse à Londres les remarques sui- vantes :

Jusqu'ici la vie économique n'a pas pro- fité de l'apaisement politique. Et c'est très naturel. La hantise de complications européennes a pesé trop longtemps sur l'activité commerciale et industrielle, les éléments d'ordre politique paraissent avoir

La Direction du «Livre d'or universel Seleclio Mérite-Invenlions-Progrès » envoie de Paris à des maisons suisses une circulaire conçue en ces termes :

«Nous avons l'honneur de vous informer que vous avez été proposé pour figurer au «Livre d'or universel Seleclio» dans la partie honorifi- que dont la publication est absolument gratuite (nom, quaiité et adresse) et seulement par mérite.

«Pour éviter des erreurs possibles dans la ré- daction nous vous envoyons une demande d'ins- cription, avec prière de la remplir en y joignant les indications que vous croirez les plus utiles dans votre intérêt.

« Dans l'attente d'une réponse veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.

«La Direction. » Le prospectus donné en annexe répète que la publication est gratuite, mais que pour l'être elle ne doit pas dépasser un nombre restreint de ca- ractères. Au delà de cette limite, la ligne est taxée à 3 francs. Quiconque est proposé pour figurer au Livre d'or est entièrement libre de choisir le texte qui lui convient et peut aussi faire paraître son portrait — contre bon argent sonnant. Chaque exemplaire du Livre qui, avec beaucoup d'àpropos, s'appelle le Livre d'or, est vendu à raison de 20 francs. En revanche, il est juste de dire que la Direction offre un diplôme gratuit à tout acquéreur du Livre. Pour obtenir le diplôme sans faire l'achat du Livre, il faut se résigner à payer 6 francs.

Après en avoir fait l'acquisition, l'un ou l'au- tre serait peut-être tenté de se nommer «diplômé à Paris ». Dans ces conditions le diplôme ne se- rait évidemment pas payé bien cher. Seulement il faut bien se dire qu'une tentative de ce genre tomberait sous le coup de la loi fédérale de 1890,

Les renseignements obtenus à Paris sur cette entreprise dont le caractère frauduleux saute aux yeux font savoir qu'à la tète se trouvent deux personnages, dont l'un, un certain de Pravata, s'est fait un nom dans le domaine des exposi- tions truquées.

(Communiqué par l'Office central suisse pour les expositions, Zurich.)

Hofre précieuse liste des adresses de fous les J4orlogers allemands

qui est vérifiée et complétée avec les plus grands soins d'année en année, ne peut être fournie aux intéressés. Ce- pendant vous pouvez en tirer parti si vous consentez à faire paraître une annonce dans le numéro spécial de la

«Leipziger Uhrmacher-Zeitung» qui sera publié le '1^er juillet prochain avec ie tirage gigantesque unique en son genre, de 21.000 exemplaires. Nous garantissons qu'il parvient à 2 1 . 0 0 0 p e r s o n n e s de n o t r e b r a n c h e et que chaque horloger et grossiste allemand en reçoit un numéro. Ne manquez pas cette occasion, écrivez nous de suite et nous vous ferons volontiers et sans frais des propositions pour une réclame efficace dans ce numéro exceptionnel de propagande.

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avec l'ordre du jour suivant :

1. Lecture du protocole de la dernière assemblée générale.

2. Rapport du Conseil d'Administraiion =ur l'exercice 191-2.

3. Rapport des Contrôleurs.

4. Approbation de-s comptes cl du bilan.

5. Attribution du comple de profils et pertes et (ixa ion du dividende.

fi. Renouvellement du Conseil d'administration.

7. Nominatiou de 2 contrôleurs pour 1913.

8. Divers.

Conformément à l'art. 27 des statuts, le bilan, le comple de profils et partes et le rapport des contrôleurs sont dépo- sés à partir de ce jour chez Monsieur E m i l e M e y e r , rue de la Serre N° 58, à L a C h a u x - d e - F o n d s , à la disposition de MM. les sociétaires. H 21947 C 1991

Au nom du Conseil d'administration:

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