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Prix du numéro : 10 centimes. Bureaux : Rue de la Serre , 58

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Prix du numéro : 10 centimes. Bureaux : Rue de la Serre , 58

MffiDEMTIOMOELOGÈRE

S U I S S E

ABONNEMENTS

..' Un an Six mois

Suisse. . . . Fr. 6.— Fr.3.—

Union postale » 12.— » 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance.

Paraissant le Mercredi et le Samedi à la tax-de-Fonds On s'abonne a tous les bureaux de poste.

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 et., o Ares et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Les tarifs ouvriers et la fabrication Depuis plusieurs années déjà, les fabri- cants d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds se plaignaient des entraves apportées, par les syndicats ouvriers, à la modernisation des procédés de fabrication et des métho- des de travail.

On se souvient des résistances, actuelle- ment vaincues, qui s'opposèrent à l'intro- duction des machines. La division du tra- vail, conséquence inévitable de l'emploi des procédés mécaniques de fabrication, était battue en brèche par de n o m b r e u x ouvriers respectueux des traditions, et ne pouvait être introduite dans nos comptoirs, qu'au prix de luttes incessantes.

Enfin, le m o u v e m e n t d'augmentation des salaires et de hausse des tarifs, commencé dans le canton de Neuchatel et qui devait se poursuivre méthodiquement dans les autres régions horlogères, subissait un temps d'arrêt, par le fait de résistances imprévues et de circonstances économiques défavorables.

Les producteurs de montres de la Chaux- d e - F o n d s se trouvaient, ainsi, placés dans des conditions d'infériorité, vis-à-vis de leurs confrères de la plupart des autres parties du J u r a horloger et cette situation, (jui préoccupait vivement les autorités lo- cales de la grande cité montagnarde et la Société des fabricants d'horlogerie, avait d o n n é lieu à de n o m b r e u x pourparlers avec la Fédération des ouvriers horlogers.

Une solution serait à la veille d'inter- venir et notre confrère Y Impartial l'an- nonce dans un article dont nous repro- duisons la plus grande partie.

«On se rappelle sans doute, dans nos milieux industriels, qu'au cours de la dernière assemblée réglementaire de la section locale de la Fédéra- tion des ouvriers horlogers au Temple commu- nal, M. Edmond Breguet, président de cette as- sociation avait assuré ses auditeurs que le comi- té s'occuperait sans tarder des mesures à pren- dre pour sauvegarder l'avenir de la fabrication horlogère à La Chaux-de-Fonds.

«A la suite de cette promesse, M. Breguet, avec M. A. Bourquin-Jaccard, président de la Société des fabricants d'horlogerie, eut une pre- mière entrevue avec le Conseil communal, repré-

senté par son président, M. Paul Mosimann. Ce- lui-ci donna entre autres indications celle que le recensement de 1908 pour notre ville, dont les chiffres sont maintenant mis au net, accuse une diminution de population de 800 habitants. Ce recul, qu'on n'aurait pas soupçonné aussi impor- tant, prête à de sérieuses réflexions. D'autant plus que les chefs de famille ou les célibataires qui ont quitté La Chaux-de-Fonds sont en ma- jeure partie des ouvriers horlogers et quelquefois de très bon ouvriers. Set exode, de gens néces- saires en temps normal à nos exploitations in- dustrielles, a bien de quoi, en effet, inquiéter ceux qui se préoccupent de l'avenir de notre ville.

«Après cet échange de vues avec M. Paul Mo- simann, trois réunions eurent lieu, les 12, 19 et 25 février, entre une délégation du comité de la Société des fabricants d'horlogerie et le comité de la section locale de la Fédération ouvrière. Il s'agissait de discuter comment on pourrait met- tre en pratique utilement les vœux exprimés à l'assemblée de la Fédération.

«La convention de septembre 1906 devait évi- demment recevoir certaines modifications. Il fal- lait régler, dans un commun accord, les points spéciaux sur lesqjels porteraient ces changements que la situation des affaires montrait comme in- dispensables.

«Dès la première réunion, M. A. Bourquin- Jaccard fit une importante déclaration de prin- cipe, disant qu'il n'entrait en aucune façon dans les vues des fabricants d'horlogerie, de réduire les affaires. Mais les nécessités de la concurrence, l'évolution incessante des procédés mécaniques, imposent impérieusement à la fabrication locale, de ne pas se trouver en état d'infériorité vis-à-vis des autres localités de la région horlogère suisse.

«Or, il a été reconnu que les circonstances économiques extrêmement fâcheuses de ces deux dernières années, avaient empêché la Fédération des ouvriers horlogers de réaliser le but qu'elle s'était proposé, soit l'unification générale des ta- rifs et des procédés de fabrication.

«Dans ces conditions, les fabricants d'horlo- gerie de la place, désirent que des changements interviennent, dans le sens qu'aucun obstacle ne les prive des moyens de production qu'employent les usines d'autres contrées.

«Chaque article liligeux de la convention de 1906 a été discuté. Il ne nous appartient pas de donner le détail des modifications consenties, mais nous pouvons dire, qu'après les arrange- ments intervenus, il n'y aura vraisemblablement plus aucune raison pour que nos fabricants ne soient à même de lutter à armes égales avec la concurrence d'ailleurs, en particulier de la ré- gion de Bienne et de Soleure. »

*

* *

L'évolution horlogère de la Chaux-de- F o n d s , a trop lardé. Dans maintes occa- sions et il y a des années déjà, nous avons,

à cette place même, signalé le danger que ferait courir, à la Chaux-de-Fonds, l'esprit de routine de ses ouvriers et le peu d'ar- deur qu'apportaient ses fabricants à évo- luer avec le progrès.

Nous disions m ê m e que si l'on n'y pre- nait garde, un déplacement de la fabrica- tion se produirait au bénéfice des centres horlogers où l'on a su, à temps, se moder- niser et q u ' u n déplacement de la fabrica- tion pourrait bien être accompagné d'un déplacement du centre d u commerce de l'horlogerie.

Dès lors, des manufactures de montres, bien outillées et où l'on fabrique d'après les procédés les plus m o d e r n e s ont été créées et l'on peut dire que la Chaux-de- F o n d s est entrée résolument dans le mou- vement des transformations nécessaires.

Etant données les ressources de toutes sortes dont dispose la grande cité horlo- gère, on peut être certain que le temps perdu en luttes stériles et en résistances vaines contre le progrès industriel, n'aura marqué q u ' u n temps d'arrêt dans son dé- veloppement normal et régulier.

Les faux bulletins de marche

Le département des finances et des douanes s'est préoccupé de la situation causée par l'émission à Berlin de 40,000 fac-similés de bulletins de marche pour montres, de l'observatoire du Locle, affaire que nous avons signalée.

Le ministre de Suisse à Berlin a été chargé de faire toutes démarches diploma- tiques et autres que comporte ce faux.

Il résulte de celte nouvelle que l'affaire n'est point envisagée à Berne comme étant aussi anodine q u ' o n l'a dit.

Encore de la concurrence déloyale Plusieurs j o u r n a u x polonais publient une annonce, dont n o u s devons la traduction à notre correspondant de Varsovie; en voici le texte :

Occasion exceptionnelle !

Montre du système «Chronomètre» pour 3,75 roubles, remplaçant une montre de la valeur

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114 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

de 200 roubles. Je vous propose une montre

«Chronomètre» qui, quant à sa façon de bel as- pect, ne le cède en rien aux montres d'or, quant à la qualité et durée du mécanisme de la montre

« Chronomètre », je donne une garantie de 6 ans.

Cette montre d'homme en vrai or suisse, avec 3 cuvettes, plate comme sur le dessin, est très répandue et très recherchée en Europe et ces temps derniers remplace complètement les mon- tres or. Je conseille à chacun de profiter de l'oc- casion et d'acheter cette montre ; prix de cette montre 6,75 roubles, deux pièces 13 roubles.

Quiconque voit cette montre croit qu'elle coûte 200 roubles. Prix d'une montre de dame 8,75 rb., prix d'une montre homme lépine en or nouveau 4,75 rb., montre acier plate, lr e espèce, cadran doré 3,90 rb., montre argent massive, 3 cuvettes, lre espèce, 12, 15, 18 roubles. Montre noire lé- pine, avec calendrier perpétuel montrant la date, 4,50 rb., qualité extra supérieure 6 rb.

Nous avons noté des prix bas, pour donner à chacun le moyen de profiter de ces montres, pour port et douane nous comptons 85 kop. Prix d'une chaîne, en vrai or nouveau 95 kop., 1,75, 2,50 et 3 rb. On expédie en remboursement postal et sans acompte, on peut adresser les commandes en langue polonaise.

L'auteur de cette annonce, indique un domicile en Suisse, dans une localité du canton de Vaud. Il est du n o m b r e de ces industriels oui furent expulsés de Pologne pour cause d'irrégularités et a légèrement modifié l'orthographe de son n o m pour la circonstance.

Droits de douanes aux Etats-Unis Le droit de 2 cents dont seront frappés les dis- ques de phonographes et les rouleaux de musi- que perforés, sera perçu au profit de l'auteur.

Les bureaux de travail de 1908 Durant l'année 1908, les bureaux de travail du canton ont dépensé une somme totale de 76.000 francs, soit en secours, soit en supplément de sa- laires, pour vjjnir en aide aux chômeurs.

Le bureau de travail du Locle entre dans cette statistique pour 4000 fr., celui de La Chaux-de- Fonds pour 56.000 fr.

Il y a lieu de remarquer, en ce qui concerne le chiffre du Locle, qui peut paraître minime, que la commune a fait beaucoup directement par l'emploi d'ouvriers dans'ses chantiers, et que de son côté l'assistance a déboursé 20.000 francs de plus qu'en 1907.

L'Etat a pris à sa charge le 45 °/o de cette dé- pense, soit environ 35.000 fr.

'Durant la crise de 1903, moins intense et moins longue, la dépense avait été de 25.000 fr.

pour l'ensemble des bureaux de travail (il n'y en avait en ce moment qu'à La Chaux-de-Fonds, au Locle et à La Sagne) et l'Etat avait versé 8400 francs.

Secrétariat ouvrier suisse

Il y a quelque temps, de nombreuses plaintes avaient été portées contre le secrétariat ouvrier suisse, dont les membres s'occupaient beaucoup plus des petits intérêts du parti socialiste, confé- rences, articles de journaux, etc., que de ceux de l'ouvrier. Le département fédéral du commerce avait été obligé d'intervenir, et la subvention fé- dérale avait même été retenue en partie. Au- jourd'hui, la question paraît liquidée. Le Conseil fédéral a même augmenté la subvention, à condi- tion que le secrétariat fasse son devoir et ne dis- pose pas de son temps au profit d'un parti. M.

Jean Sigg, de Genève, a promis qu'il n'écrirait plus dans le Peuple, organe socialiste paraissant à Genève. L'enquête conduite par le Conseil d'Etat genevois, avec le concours du comité di- recteur du secrétariat sur la question de savoir si M. Sigg avait accompli son devoir d'adjoint au secrétariat, conformément aux règlements, n'a donné lieu à aucune intervention des autorités fédérales.

La crise et les recettes douanières Les recettes des douanes sont de nou- veau en recul. Dan3 la première décade de

janvier, elles avaient d o n n é une augmen- tation de 118,000 francs; mais dans la se- conde nous sommes de nouveau en recul pour 265,000 fr. Ceci fait que du commen- mencement de l'année au 20 février, les douanes fédérales ont enregistré une dimi- nution totale de recettes de 695,000 fr.

On n'a pas encore les signes précurseurs d'une reprise sérieuse des aflaires.

La suppression des prix marqués en chiffres connus dans les catalogues d'horlogerie

La Chambre syndicale de l'horlogerie de Paris vient d'être saisie, dans une de ses dernières as- semblées, par un de ses vice-présidents, M. O.

Carry, le fabricant d'horlogerie bien connu, d'une intéressante proposition relative à la sup- pression des prix marqués en chiffres connus dans les catalogues d'horlogerie.

Nous relevons, en effet, dans le procès-verbal officiel de l'assemblée du 17 novembre 1908 de la Chambre syndicale de l'horlogerie de Paris les lignes suivantes:

«M. Carry expose que les fabricants d'un pays voisin indiquent, dans leurs catalogues et prix courants, le prix de leurs articles au moyen d'un code spécial de lettres, employé par tous, et qui rend ainsi ces prix absolument confideutiels pour les seuls horlogers leurs clients, qui connaissent le mot en usage. M. Carry demande à la Cham- de prendre cette initiative, afin que pareille me- sure se généralise en France. Après une discus- sion à laquelle prennent part MM. Hour, prési- dent, Olivier, Carry, Paul Lévy, la proposition est renvoyée à la commission du commerce en gros, pour être étudiées.»

Les horlogers détaillants, qui depuis longtemps protestent contre l'envoi de catalogues dont les prix sont marqués en chiffres connus, verraient avec plaisir la proposition de M. O. Carry ap- prouvée par la commission et souhaiteraient de voir se répandre cet usage de l'emploi d'un mot de dix lettres qu'eux seuls connaîtraient, en rem- placement des chiffres habituels spécifiant le prix coûtant, lesquels tombent'trop souvent sous les yeux de gens qui non rien à voir dans les prix de revient de leurs marchandises et ne se font pas faute de les divulguer.

La France Horlogère.

Bureaux de placement

C'est lundi que se réunissait, à Genève, la commission du Conseil national chargée d'exa- miner l'arrêté fédéral concernant les bureaux de placement. La décision prise par les Etals servira donc de base à la discussion de la com- mission du Conseil national, composé de M.

Mûri (Argovie), président; Borella, Bugnon, Henri Calame, Daucourt, H. Fazy, Fritschi, Hofmann, Iselin, Scherrer-Fi'illemann et Schu- biger.

L'arrêté fédéral est ainsi conçu :

« La Confédération , en vue d'encourager le service de placement, alloue des subsides aux établissements publics de placement (offices du travail ou bureaux de placement des cantons et des communes); aux associations cantonales de secours en nature en tant qu'elles participent au service public de placement et dans la mesure où elles y participent ; à l'Association des offices suisses du travail. »

En cas de grève, ces établissements en avise- raient les intéressés, mais poursuivraient leur activité sans se préoceuf er davantage de cette suspension de travail.

La question du chômage a été ajournée.

Loi postale

La commission du Conseil national pour la nouvelle loi postale a terminé ses travaux. Par six voix contre cinq, elle a renoncé à introduire la carte-letlre à 5 centimes. Elle a rétabli la dis- position délégua1-1 au Conseil fédéral sous ré- serve de ratification par l'Assemblée fédérale, le droit de réduire certaines taxes établies par la loi Elle a décidé de réduire à trois quarts de cen- time la taxe de transport des journaux par ex- emplaire de moins de 75 grammes au lieu de 50 grammes. Le système d'expéditiou actuel sans adresse continuera à être autorisé.

En ce qui concerne la franchise de port la commission a adhéré aux décisions de la com- mission du Conseil des Etals. Le Conseil fédéral remettra aux sociétés de bienfaisance un subside qui remplacera la franchise de port accordée jus- qu'ici.

Les envois de mouvements démontés et la Chambre de commerce de Besançon

Dans sa séance du 4 janvier, la Chambre de commerce a pris les délibérations suivantes :

Entrée en France de la petite horlogerie allemande par pièces démontées

« La Chambre du commerce de Besançon avait déjà eu l'occasion de signaler le développement que permait la fabrication de la petite horlogerie en Allemagne, et appelé l'attention sur les dan- gers qui pouvaient en résulter pour l'industrie française de l'horlogerie de petit volume. Au- jourd'hui, les craintes sont devenues des réalités dont il est extrêmement urgent de se préoc- cuper.

«Déjà les chambres syndicales de Besançon, Monlbéliard et Morteau, réunies en congrès, ont étudié sérieusement cette affaire, et transmis un rapport détaillé aux pouvoirs publics, ainsi qu'à la Commission des douanes de la Chambre des députés. Il résulte de ce rapport, que les fabri- cants allemands de petite horlogerie, pour ne pas payer, à l'entrée en France, les droits affé- rents à la montre finie, emploient l'habile procé- dé dont avaient usé auparavant leurs collègues de gros volume, procédé qui consiste à faire entrer, sous le bénéfice de fournitures d'horloge- rie, les pièces détachées et séparées, qui seront ensuite réassemblées et réglées en France, dans de petits ateliers composés d'ouvriers allemands.

La Chambre a eu sous les yeux un échantillon de chacune de ces pièces détachées, telles que les Allemands les expédient en France.

« Ce procédé, qui permet d'esquiver une tari- fication constituant, pour notre industrie horlo- gère une stricte et nécessaire protection, doit être rendu impossible dans le plus bref délai, si l'on ne veut pas aggraver les dommages déjà sé- rieux qui en sont résultés. La fraude signalée, se produisant surtout sur la montre populaire à bon marché, porte évidemment sur des quantités considérables. Le trésor public est ainsi frustré dans des proportions qui ne permettent pas à l'administration des finances de rester insensible devant ces faits. La Chambre de commerce ajoute avec énergie que les nombreuses fabriques d'horlogerie du Doubs et la population ouvrière employée à cette fabrication subissent des pertes de travail qui pourraient devenir irréparables, si les Allemands continuaient à déverser leurs produits sur le marché français, sans payer l'in- tégralité des droits établis par le Parlement et.

qui, nous le répétons, constituent le minimum de protection que nous puissions demander. Il est donc pressant de prendre des mesures éner- giques, et nous prions instamment l'administra- tion supérieure d'accorder à cette affaire toute l'attention et toute la sollicitude qu'elle comporte.

« Le rapport précité des trois syndicats indique, par les vœux suivants, quelle est la nature des mesures qu'il y a lieu de prendre, savoir :

1° «Que MM. les ministres du commerce et des finances saisissent immédiatement de la question M. le Directeur général des douanes, afin que des ordres sévères soient donnés dans tous les bu- reaux frontières et de Paris, pour mettre fin à l'abus que nous venons de signaler ;

2° « Qu'il soit fait une application stricte du ta- rif actuellement en vigueur, concernant l'article 498, horlogerie petit volume, mouvements de montres sans boites (A).

(A) « Sont taxées comme les mouvements et porte-échappements complets et classées sous'

les rubriques n°" 498 ou 497, suivant quelles sont ou non empierrées, les platines et faus- ses platines seules de ces mouvements ou porte- échappements ;

3° « Que si le service des douanes se trouve em- barrassé pour discerner le genre des pièces qui lui est présenté, qu'il soit autorisé à soumettre les dites pièces à des experts choisis parmi les présidents ou membres des Chambres syndicales intéressées de Besançon, Morteau, Montbéliard ;

4° «Que seuls devraient être ouverts spéciale- ment à l'horlogerie les bureaux de douane sui- vants: Delle, Morteau, Besançon, Pontarlier, ce qui permettrait aux vérificateurs des douanes de trouver auprès d'horlogers compétents les ren-

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geignements qui leur sont nécessaires sur la na- ture des pièces présentées à l'acquit.»

Montre mémorandum

La montre memorandum, appelée à rendre des services multiples aux personnes pressées et ménagères de leur temps, nous semble d'une utilité incontestable.

1° Supposons que nous partons en course, au- tomobile, touriste, etc. Vous placez les aiguilles du petit cadran memorandum sur l'heure du dé- part, et en arrivant au but, par un simple regard jeté sur votre montre, vous voyez exactement le

temps employé.

2° Vous avez un rendez-vous, ou vous devez recevoir à une heure déterminée, et entre temps vous avez des courses à faire ou des visites ; vous mettez vos aiguilles memorandum sur l'heure de votre rendez-vous; et en regardant votre montre, vous vous rappelez votre rendez-vous; et en' même temps, la différence entre l'heure réelle et celle indiquée par le cadran memorandum, vous dit exactement le temps dont vous pouvez encore disposer.

3° Un patron veut se rendre compte exacte- ment du temps qu'un ouvrier mettra à exécuter un travail quelconque. En mettant l'ouvrier en travail, il fixe les aiguilles memorandum sur l'heure que lui indique la montre, et quand l'ou- vrier lui rapporte le travail terminé ; la différence entre les deux cadrans lui indique le temps exact employé par l'ouvrier pour l'exécution de ce travail.

On pourrait ainsi multiplier-?( à l'infini, les exemples où une pareille montre rendrait des services incontestables.

Ce qui rend cette nouveauté intéressante; c'est son prix de revient excessivement bon marché, quf met notre montre memorandum à la portée de toutes les bourses.

L'inventeur de cette montre, est un hor-

loger d'Orient, Vallée de .loux, M. Ch*

Ls R e y m o n d .

(Communiqué.)

L i s t e d e s d e s s i n s e t m o d è l e s

l'i-oloiig-ntioiiM.

N° 10368. 23 décembre 1903, 7 h. p. — (IIe pé- riode 1908-1913). — 1 modèle. — Calibre de montres. — Société anonyme de la fabrique d'horlogerie LeCoultre & Gie, Le Sentier (Suisse). Mandataire : A. Ritter, Bale ; enre- gistrement du 10 février 1909.

N* 10376. 29 décembre 1903, 10 h . a. — (IIe pé- riode 1908-1913). — 2 modèles. — Calibres de montres. — Eag. Clémence-Beurret, successeur de Clémence frères, La Chaux-de- Fonds (Suisse) : enregistrement du 10 février S 1909.

N° 10381. 30 décembre 1903, 63/*h. p. — (IIe

période 1908/1913..— 2 modèles ( s u r ? ; . — Calibres de montres, ponts pour rouages de sonneries, volants régulateurs pour rouages de sonneries. — Stolz frères, Le Locle (Suisse).

Mandataire: A. Ritter, B à l e ; enregistrement du 15 février 1909.

N° 40451. 25 janvier 1904, 8 h . p. — (IIe période 1909/1914). — 2 dessins. — Certificats pour montres. — Gompagny des montres Invar, La Chaux-de-Fonds (Suisse): enregistrement du 12 février 1909.

R a d i a t i o n s .

N° 10300. 2 décembre 1903. — 1 modèle. — Coq à bague pour montres à balancier visible.

N° 10306. 5 décembre 4903. — 3 modèles. — Fond de boîte de montre décoré, bijouterie, médaille.

N° 10326. 11 décembre 1903. — 6 modèles. — Fonds dé boîtes de montres décorés.

Mouve- N° 10327. 11 décembre 1903. 1 modèle,

ment de montre genre Roskopf.

N° 10330. 12 décembre 1903. — 1 modèle. - ^ Mécanisme négatif de remontoir et de mise à.

l'heure.

N° 10331. 12 décembre 1903, — 1 modèle. — Montre avec seconde au centre.

N° 15951. 17 octobre 1908. — 1 modèle. — Cu- vette fixée à un mouvement de montre de po- che.

Nouvelles diverses

L'année 1 9 0 9 s e r a t e l l e u n e a n n é e heu r e u s e ? — L'annuaire du Bureau des longitu- des, paru ces jours, semble le promette aux su- perstitieux.

Il n'y aura, en effet, pour eux, en 1909, qu'une journée d'anxiété, celle du vendredi 13 août, alors que 1908 les alarma par deux vendredis 13, en mars et en novembre.

Mais, par contre, les « ponts» sont introuva- bles aux abords des fêles fixes légales et de l'an actuel: le 14 juillet tombe un mercredi et l'As- somption un dimande, la Toussaint un lundi et Noël un samedi.

Il est vrai que ces deux dernières fêtes étant l'une précédée, l'autre suivie d'un dimanche, 1909 promet encore de beaux loisirs aux ama- teurs de chômage.

Cote d e l ' a r g e n t

du 5 Mars 190g

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Argent fin laminé fr. 2 . — par kilo de plus.

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