Prix du numéro : 10 centimes Bureaux : Rue de la S e r r e , 58

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Prix du numéro : 10 centimes Bureaux : Rue de la S e r r e , 58

iAffiDIMlONflORMIGÈRE

S U I S S E

ABONNEMENTS

Un an Six mois

Suisse. . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

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A N N O N S E S

suisses 20ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Exposition de Bruxelles 1910 Règlement spécial relatif à la vente,

à la livraison d'échantillons et à la dégustation des produits exposés.

Voici les d i s p o s i t i o n s q u i n o u s p a r a i s - s e n t s ' a p p l i q u e r à l ' h o r l o g e r i e :

Art. J"1'. — Tous les produits exposés pourront être vendus livrables après la cloture de l'Expo- sition et porter la mention vendu pendant toute la durée de celle-ci.

Aucune redevance n'est due du chef de ces ventes ; le Comité exécutif lus favorisera par tous les moyens en son pouvoir.

Art. 2. — Les exposants ne pourront délivrer gratuitement des échantillons de leurs produits ou les faire déguster à litre gratuit sans avoir obtenu une autorisation spéciale écrite pour cha- que produit et sans se ci informer rigoureusement aux prescriptions du présent règlement.

Art. 3. — Le droit de vente sera accordé directement aux exposants par le Comité exécutif à la demande des délégués des pays représentés à l'Exposition. Ceux-ci transmettront dans le plus bref délai, au Comité exécutif, la liste de leurs nationaux exposants pour lesquels ce droit est demandé, avec indication des produits destinés à la vente. Les exposants des pays non représen- tés par un délégué spécial adresseront directement leur demande au Comité exécutif.

Art. 4. — La Compagnie de l'Exposition pourra exiger le dépôt préalable d'un tarif des objets qui;

l'exposant est autorisé à vendre et elle aura le droit d'exiger l'application des conditions de ce tarif.

Art. 5. — La redevance fixée aux ternies de 1 article 3 ci-dessus est payable à l'octroi de l'autorisation de vente et remise de celle-ci.

Le brevet de vente devra, si le Comité exécutif I exige, être affiché par les exposants en un en- droit bien visible de leur installation, sinon être toujours à la disposition des agents de la Com- pagnie dans leur installation même.

Art. 6. — Les annonces bruyantes, les appels aux acheteurs et, en général, toutes manifesta- tions de nature à troubler l'ordre ou contraires aux convenances sont interdits.

Le colportage, tant dans les halles que dans les jardins, ne sera toléré que moyennant une autorisation spéciale du Comité exécutif.

Art. 7. — Les exposants qui livreront leurs produits aux termes du présent règlement, ne pourront pas dégarnir leurs étalages, de façon à ne pas dénaturer le but de l'Exposition, ni l'as- pect de leurs installations: ils auront à cet effet une réserve suffisante de marchandises destinées a remplacer au fur et à mesure les produits écoulés.

Art. S. - I n arrêté ministériel déterminera les

conditions à remplir vis-à-vis de l'administration des douanes par les exposants autorisés à vendre leurs produits; ils serotit personnellement et directement responsables envers celle administra- lion e t i a Compagnie de l'Exposition de Bruxel- les en 1910 des infractions commises par eux ou par leurs mandataires aux prescriptions du dit arrêté.

Art. 9. — Les exposants qui se croiraient lésés par le fait d'autres exposants ou de tiers auront à exercer directement leur recours contre ceux- ci ; le Comité exécutif décline toute responsabilité du chef de ces faits de quelque nature qu'il puis- sent être.

Art. 10. — Les dispositions du présent règle- ment ne sont pas limitatives mais simplement énoncialives, les exposants étant s o u m i s e toutes dispositions du règlementgénéral, des règlements spéciaux et des mesures d'ordre qui pourraient être ultérieurement édictées.

Art. 11. — Aux fins d'exécution des clauses et conditions du présent règlement ainsi que du contrat spécial à passer entre la Compagnie et le concessionnaire, celui-ci fera élection de domicile dans l'installation à établir par lui dans l'enceinte de l'Exposition ; il devra en outre faire une se- conde élection de domicile dans l'agglomération bruxelloise, la Compagnie ayant la faculté de faire toute communication ou toute signification à l'un ou l'autre de ces domiciles.

Approuvé par le Comité exécutif de la Compa- gnie de l'Exposition de Bruxelles en 1910, en séance du 23 octobre 1908.

Information

L e s c r é a n c i e r s d e la m a i s o n A r n h e i m , à G o t h e b o r g , q u i n ' a u r a i e n t p a s r e ç u d i r e c t e m e n t la cir- c u l a i r e d e la C h a m b r e c a n t o n a l e d u c o m - m e r c e à L a G h a u x - d e - F o n d s , s o n t i n v i t é s à la r é c l a m e r au S e c r é t a r i a t .

Syndiqués et non syndiqués

Qu'il s'agisse d'une grève ou d'une revendica- tion ouvrière quelconque, les syndicats parlent toujours si haut qu'ils paraissent, à les entendre, représenter la totalité ou tout au moins la grande majorité de la population ouvrière. Il n'en est rien cependant. Et, si l'on en veut la preuve, on la trouvera dans un journal qui n'est pas suspect d'hostilité au mouvement syndicaliste, la Ge- werkschaftliche Rundschau, organe de la Fé- dération des syndicats professionnels, dont nous allons citer quelques chiffres reproduits par les Basler Nachrichten du 8 janvier.

Le recensement professionnel qui a été fait en

1905 a prouvé qu'il y avait eu Suisse (311.430 ouvriers susceptibles de s'organiser, non compris les ouvriers agricoles et certaines catégories qui ne sont pas considérés comme «syndicables».

Sur ce nombre, ou compte 407.871 hommes et 203.559 femmes. Si maintenant nous parcourons la statistique des syndicats pendant les dernières années, nous trouvons les totaux suivants d'ouvriers organisés :

1900 . 1907 . 1908 . .

Hommes . 102.166 . 113.052 . 107.443

Femmes 4955 6216 5772

r . „ _ H « °/° ta t o t a' EnsemlllB das earners 107.121 17,5 119.268 19,5 113.315 18,5 On remarquera le recul qui s'est produit en 1908. C'est le résultat de la crise économique qui a sévi pendant celte année-là et qui a non seulement arrêté le recrutement des syndicats, mais même diminué le nombre de leurs adhérents. On remarquera surtout que le nombre de ces adhé- rents ne constitue même pas le cinquième du total des ouvriers qui pourraient s'organiser. Plus des quatre cinquièmes des ouvriers restent en dehors des associations professionnelles.

La proportion devient encore plus frappante si l'on examine le détail des ouvriers syndiqués par professions. La Rundschau publie, à ce propos, un tableau qu'il nous est pas possible de reproduire en entier, mais auquel nous ferons quelques emprunts.

Les ouvriers et employés de beaucoup les plus fortement organisés sont ceux des administra- tions publiques, tout particulièrement des entreprises de transport. Ainsi, dans les chemins de fer, sur 39.652 employés et ouvriers et des deux sexes on compte, en 1908, 32.678 syndiqués, soit le 8 2 , 4 % - Les chauffeurs et machinistes donnent 2.261 syndiqués sur un total de 3.000.

soit 75,3°/°- Les employés des postes et douanes 8.500 syndiqués sur 14.600 ( 5 8 , 2 % ) . Les em- ployés de t r a m w a y s 1.700 syndiqués sur 3.016 (56'%,).

L'organe des syndicats attribue cette très forte proportion au fait que dans un Etat démocrati- que l'appartenance à un syndicat professionnel entraine beaucoup moins de risques pour les em- ployés de l'Etal que pour ceux d'une entreprise privée. L'appui des citoyens favorables aux reven- dications sociales facilite aux ouvriers des entreprises d'Etat la lutte pour l'amélioration de leurs conditions de travail.

Cela est fort bien et personne ne songe à re- procher aux employés et ouvriers de l'Etat de chercher, comme ceux de l'industrie privée, à améliorer leurs salaires et leurs conditions éco- nomiques. Mais le danger, c'est que ces amélio- rations de salaires ne deviennent un tremplin électoral pour les partis politiques qui se dispu- tent l'appui de puissants syndicats. L'existence de ce danger a été signalée ici même à l'occasion des dernières élections minicipales de la ville de Rerne, au cours desquelles le parti radical et le

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24 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

parti socialiste, pour gagner la faveur des chemi- nots, renchérissaient l'un s u r l'autre dans leurs propositions d'augmenter les traitements des em- ployés de chemins de fer. Et la discussion de la loi sur les traitements, qui se poursuivait au même moment aux Chambres fédérales, fournis- sait à cette propagande électorale d'un nouveau genre un aliment dont l'ensemble des contribua- bles était appelé à faire les frais.

Sur les 107.000 ouvriers organisés en 1908, il y en avait en somme 46.000 qui appartenaient à des entreprises d'Etat (Confédération, cantons ou communes). Les 61.000 autres appartiennent à l'industrie privée, qui occupe 540.000 ouvriers capables de s'organiser. La proportion des syn- diqués pour cette catégorie tombe à 1 1 . 3 % . Les membres des syndicats représentent donc seulement un peu plus du dixième du total des syndi- qués occupés dans l'industrie privée. Les professions qui dépassent cette moyenne sont les arts graphiques ( 3 2 % ) , les ouvriers sur b^is (29°/°)- les peintres et plâtriers (31 °/°). le s horlogers et bijouiiers ( 2 9 . 9 % ) , les métallurgistes ( 1 8 » .

En revanche, de grandes industries restent très au-dessous de la moyenne. Les maçons et ma- nœuvres ne comprennent que 3 , 2 % de syndiqués, les industries textiles 4 . 4 0 % , soit 7863 ouvriers organisés sur un total de 176.927 ouvriers des deux sexes. C'est dans cette branche que se fait sentir surtout l'influence de l'industrie à domicile ; l'indifférence que les travailleurs à domicile opposent au syndicalisme explique en retour l'hostilité du syndicalisme contre l'industrie do- mestique.

On voit par ces chiffres, qui, je le répète, ne sont pas suspects de parti pris, que les syndicats ouvriers ne comprennent encore qu'une très fai-

ble minorité des ouvriers de notre pays. Faut-il s'en réjouir, faut-il s'en affliger? Chacun répon- dra à cette question suivant ses affinités et ses sympathies. D'une part, en présence des atteintes que certains syndicats cherchent à porter, non seulement à la liberté des ouvriers de leur pro- fession, mais à celle du public tout entier, il est bon de bien se rendre compte que ces syndicats n'ont nullement la puissance qu'on leur attribue généralement et que, par conséquent, les autori- tés et le public auraient bien tort de se laisser in- timider par eux et de subir leur tyrannie.

D'autre part, on peut constater que les syndicats les moins nombreux sont généralement les plus violents, et il est assez curieux de relever le fait que c'est précisément dans les industries qui comptent le moins de syndiqués, les industries textiles et surtout celle du bâtiment, qu'ont éclaté les grèves les plus nombreuses et les plus péni- bles. Ce fait viendrait à l'appui de l'opinion de ceux qui affirment que les syndicats nombreux et bien organisés agissent comme des modéra- teurs et sont un instrument non pas de conflits, mais de pacification sociale.

On le voit, les phénomènes sociaux sont extrê- mement complexes. Il faut se garder de les juger superficiellement, et ce n'est que par une élude attentive des faits et des chiffres que l'on peut ar- river à des conclusions qu'il vaut, du reste, toujours mieux éviter de formuler d'une façon trop absolue.

C o m m e l e d i t fort j u s t e m e n t l ' a u t e u r d e l'article q u i e s t d'ut) c o r r e s p o n d a n t d u Jour- nal de Genève, l e s p h é n o m è n e s s o c i a u x s o n t e x t r ê m e m e n t c o m p l e x e s . E n ce q u i c o n c e r n e l e s s y n d i c a t s , o n p e u t d i r e q u e le m o n d e d e l ' i n d u s t r i e , a u s s i b i e n p a t r o n a l q u ' o u - v r i e r , s ' o r i e n t e d e p l u s e n p l u s v e r s u n é t a t q u i , s a n s n o u s r a m e n e r a u x c o r p o r a - t i o n s d u m o y e n - â g e d é t r u i t e s p a r la r é v o - l u t i o n f r a n ç a i s e , n o u s c o n d u i t i n s e n s i b l e - m e n t à u n e o r g a n i s a t i o n q u i l e u r r e s s e m b l e à b i e n d e s é g a r d s .

N o u s a s s i s t o n s à u n e p h a s e d e la l u t t e e n t r e l ' i n d i v i d u a l i s m e e t l e c o l l e c t i v i s m e ; e n t r e le p r i n c i p e d e la l i b e r t é d e l ' h o m m e , d a n s l e d o m a i n e d u c o m m e r c e e t d e l'in- d u s t r i e e t l e s r e s t r i c t i o n s s o u v e n t t y r a n n i - q u e s q u ' y a p p o r t e n t l e s l o i s é d i c t é e s p a r les s y n d i c a t s .

Il e s t t o u t a u s s i t é m é r a i r e d e p r é t e n d r e q u e l e s g r o u p e m e n t s p r o f e s s i o n n e l s m o - d e r n e s s o n t d ' e x c e l l e n t e s i n s t i t u t i o n s , q u e

d'affirmer q u ' i l s s o n t d'affreux i n s t r u m e n t s d e t y r a n n i e . T o u t d é p e n d d e l e u r b u t e t d e la façon d o n t o n c h e r c h e à le r é a l i s e r . F o n d é s , a u d é b u t , p o u r s e r v i r à l ' a m é - l i o r a t i o n d u s o r t d e s o u v r i e r s e t p o u r r é - g l e m e n t e r l e s c o n d i t i o n s d u t r a v a i l p a r d e s m e s u r e s v i s a n t la d u r é e d u t e m p s d e travail e t l e s s a l a i r e s , ils s o n t i n s e n s i b l e m e n t d e v e n u s — s a n s d ' a i l l e u r s p e r d r e d e v u e l e u r b u t p r i m i t i f — d e s c e n t r e s d e p r o p a - g a n d e d e l ' i d é e c o l l e c t i v i s t e . L e u r b u t s u - p r ê m e e t la s u p p r e s s i o n d u p a t r o n a t e t l ' a v è n e m e n t d ' u n e s o r t e d e c o m m u n i s m e i n d u s t r i e l e t c o m m e r c i a l d o n t la f o r m u l e n ' a d ' a i l l e u r s j a m a i s é t é c l a i r e m e n t d o n n é e . . . et p o u r c a u s e .

C ' e s t ce d o n t b e a u c o u p d e « b o u r g e o i s » et d e p a t r o n s n ' a r r i v e n t p a s à se r e n d r e c o m p t e .

Exportation d'horlogerie américaine

V o i c i , d ' a p r è s l e r a p p o r t d u d é p a r t e m e n t d e s f i n a n c e s , l e t a b l e a u c o m p a r a t i f d e l ' i m - p o r t a t i o n e t d e l ' e x p o r t a t i o n d e l ' h o r l o g e - r i e , p o u r l e s m o i s d ' o c t o b r e 1908 et 1 9 0 9 et p o u r l e s d i x m o i s s e t e r m i n a n t a u m o i s d ' o c t o b r e 1908 e t 1909 :

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Réclamée à grands cris, la loi de huit heures de travail soulève des conflits dans les entreprises où elle est légalement appliquée. C'est le cas en Angleterre, dans les mines du Northumber- land et du Durham.

Les mineurs ne veulent pas entendre parler de ce progrès moderne, de celte panacée, réclamée à cor et à cri, quand ce n'est pas autrement, par tout le parti socialiste, comme l'idéal rêvé par les travailleurs.

Les ouvriers ne veulent pas entendre parler d'un système de trois équipes, travaillant cha- cune huit heures. La grève est déclarée contre

les huit heures, alors que, naguère encore, elle était proclamée pour l'obtention de la journée de huit heures '.

Les chances d'entente diminuent de jour en jour et le nombre des chômeurs s'élève actuelle- ment è plus de 70,000.

Un nouveau système postal : les lettres téléphonées en Grande-Bretagne

On a inauguré dimanche dans Londres, un nouveau système de distribution de lettres par téléphone.

Jusqu'ici, Londres n'avait aucune distribution de lettres le dimanche ni les jours de fêtes. Di- manche matin, un certain nombre d'abonnés étaient réveillés en sursaut, à huit heures et de- mie, par la sonnerie de leur téléphone. P l u s que surpris, ils entendaient l'employé du central leur lire une lettre qui leur était adressée avec une mention spéciale.

Ce nouveau système, très commode, qui est entré en vigueur, est assez économique. 1/en- voyeur n'a, en effet, à payer que 3 pence par 30 mots, soit environ un centime par mot.

Le marché du diamant

Le marché du diamant se comporte fort bien, comme on en peut juger par les citations sui- vantes extraites du journal Le Joaillier:

Londres, le 6 janvier 1910. — Le marché de diamants de notre place, déjà ferme, est bien soutenu ; le Syndicat et la Premier vendent leurs produits de façon excellente.

Au commencement d'une nouvelle année on est naturellement incliné à espérer une période de prospérité à venir, et celte fois on doit recon- naître que les perspectives sont brillantes, surtout lorsqu'on se base sur les nouvelles d'Améri- que, car l'importation des Etats-Unis en 1909 a été plus de trois fois celle de 1908 et dépasse tous les chiffres antérieurs.

Paris, le 4 janvier 1910. — L'année 1909 est morte. — Vive 1910. — Beaucoup souhaiteront que l'année qui commence ressemble à celle qui vient de finir surtout pour les derniers six m o i s : car on semble en général fort satisfait et c'est avec calme et assurance que l'on attend ce que nous apportera 1910.

Amsterdam, le 5 janvier 1910. — J e me per- mets de commencer cette lettre en citant quelques chiffres qui, plus que nulle autre chose, sont à même de démontrer que l'année passée a été bien prospère pour le commerce local de dia- mant. L'exporta-lion de taillé de notre ville vers les Etats-Unis s'élevait en 1909 à plus de 29 mil- lions 340.000 florins, ce qui constitue un record et trois fois le montant de l'exportation de 1908.

A peine besoin de dire que l'industrie a suivi ce mouvement de tout près ; comme preuve nous ne voulons mentionner que le montant des moyens financiers dont dispose le A. N . D. B. A la fin de la crise ce montant n'était que d'environ H. 300.000 contre plus de H. 700.000 au 1e r dé- cembre 1909. Et ces chiffres donnent en même temps un aperçu très exact de la situation, puis- que d'un côté ils font ressortir la prospérité du commerce de gros, et de l'autre côté l'activité ininterrompue et les salaires très élevés de la main-d'œuvre.

Association suisse des chefs d'ateliers décorateurs en liquidation

Les liquidateurs soussignés de l'Association suisse des chefs d'ateliers décorateurs en liquidation, siège à La Chaux-de-Fonds, invitent toute personne ayant des créances à faire valoir envers ia dite association, è les faire parvenir accompa- gnées des pièces justificatives jusqu'au lundi, 31 janvier 1910, au secrétariat Rue Leopold Ro- bert 57, à La Chaux-de-Ponds.

La Ghaux-de-Fonds, le 10 janvier 1910.

Les liquidateurs:

W . SKIZ. Cil. SPICHIGEU. EMIL BÖHMER.

Brevets d'invention

R a d i a t i o n « .

Cl. 64, n« 27553 avec 27553/463. Montre.

Cl. 64, n° 31776. Perfectionnement à l'échappe- ment des montres.

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 25

Gl. 64, n° 33814. Montre.

Gl. 64, n° 36633 avec 36633/696. Dispositif de fi- xation de cadran de montre.

Cl. 64, n° 37369. Montre sans aiguilles.

Cl. 65, n° 17447 avec 17447/271. Mécanisme de réveil applicable à des montres de poche et pendules en tous genres.

Cl. 73, n° 44251. Outil à tamponner et à délam- ponner les cylindres d'échappements pour montres.

Gl. 73, n° 44392. Outils à découper des entrées dans des parties de boîtes de montres.

Brevets d'invention

(Communication de l'Office général des Brev.;ls d'invention, A. Mathey-Doret, ingén. conseil, La Chaux-de-Fonds).

Allemagne.

N° 217583. Sablier ou horloge hydraulique. — C. Wilhelm Mohr, Koblenz.

N° 217836. Montre-réveil, comportent plusieurs corps sonores. — J o h a n n Wilhelm Münscher, Hannovre.

Angleterre.

N° 16129-1909. Horloge-contrôle pour employés.

— G. A. Mercier, Londres.

N" 16501-1909. Echappement. — A. Frainier, Morteau (Doubs, France).

N° 16701-1909. Horloge électrique. — F . G.

Webbre, Bristol.

Cote d e l ' a r g e n t

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Argent fin en grenailles . . . fr. 9 5 . — lekilo.

Argent fin laminé fr. 2 . — p a r kilo de plus.

Change s u r P a r i s fr. 100.23

T a b l e a u c o m p a r a t i f

des poinçonnements effectués et des essais faits par les bureaux de contrôle des ouvrages d'or et d'argent

p e n d a n t d e c h a c u n e d e s a n n é e s 1 0 0 8 e t 1 Q O Q .

Bureaux

1. Bienne . . . . 2. Ghaux-de-Fds.

3. Delémonl. . . 4. Fleurier . . . 5. Genève . . . . 6. Granges (Sobre).

8. Neuchàtel . . 9. Noirmont . . 10. P o r r e n t r u y . . 11. St-Imier . . . 12. Schaffhouse . 13. Tramelan . .

Total Plus 1909 Moins 1909 Objets vérifiés en do

Berne, le 8 jan

Bottes de montres poinçonnées Bottes d'or

1908

Pièces

33.774 412.052 7 3,978 12.549 2.235 78.135

— 11.900

— 10.639

— 410 565.679

— uane à l'i vier 1910

1909

Pièces

40.267 438.612

— 5.245 11.846 8.086 96.771

— 17.181

— 10.720

—

— 628.728

63.049

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Le L u n d i 17 j a n v i e r 1910, dès 2 h e u r e s a p r è s - m i d i , dans la fabrique dont il sera l'ait mention ci-après, MM. M A- T H E Z , H O F S T E T T E R & CI E, exposeront volontai- rement a u x enchères publiques, les machines et outils leur appartenant et se trouvant dans la dite fabrique, consistant en : 1 grand balancier avec 2 ciels ; 1 tour pour platines ; 2 machines à fraiser avec renvoi; 1 machine au passage avec renvoi ; 1 dite à percer ; 1 autre plus petite à 2 arbres avec renvoi ; 1 petite taraudeuse ; 1 machine à river dite à arron- dir avec renvoi et accessoires ; 1 transmission complète avec 12 paliers et 14 poulies, ainsi qu'une plus petite avec 2 paliers ; 1 petite raboteuse ; 3 tours de mécanicien avec accessoires, dont 1 petit ; 1 machine à replanter avec renvoi ; 1 lapidaire ; 1 tour d'outilleur Wolf Jahn & Co., avec accessoires et renvoi : 1 petit balancier avec accessoires ; 1 tour d'outilleur Lorch Schmitt, avec pinces, appareil à fraiser et renvoi ; 1 machine avec pied ; 2 perceuses à 2 arbres ; 1 petit tour de calibriste avec chariot et support à main ; 1 machine à sertir ; 2 burins-fixes ; 7 roues à pédale et quantité de me- nus outils pour l'horlogerie ; de l'acier rond et carré : du lai- ton laminé en bandes et déchets ; des fournitures diverses ; 1 sélomètre : 1 micromètre Breguet ; une quantité d'étampes, blocs, matrices, poinçons et quantité d'autres outils.

Le m ê m e j o u r , dès 8 h e u r e s d u s o i r , en l ' H ô t e l d u C e r f , à T r a m e l a n - d e s s u s , l e s m ê m e s , exposeront en vente publique, l a f a b r i q u e d ' h o r l o g e r i e qu'ils possèdent a u d i t l i e u , sise à proximité immédiate de la gare et comprenant 3 b e a u x a t e l i e r s e t u n s o u s - s o l dans lequel est installé une forge, ensemble l'assise du bâti- ment et un terrain en nature d'aisance et jardin, le tout me- surant 576 m".

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