HAL Id: jpa-00234349
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234349
Submitted on 1 Jan 1951
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Sur un formalisme de la théorie des corpuscules de spin
0 ou ħ et leurs équations d’ondes dans les champs
extérieurs
Gérard Petiau
To cite this version:
SUR UN FORMALISME DE LA
THÉORIE DES
CORPUSCULES DE SPIN 0 OU 0127 ET LEURSÉQUATIONS
D’ONDES DANS LES CHAMPSEXTÉRIEURS
Par GÉRARD PETIAU. Institut Henri Poincaré.
Sommaire. - Examen et
discussion des équations d’ondes obtenues après élimination des
fonc-tions d’ondes n’évoluant pas directement dans la théorie du corpuscule de spin zéro ou 0127 de M. Louis de Broglie. Étude de la correspondance entre le formalisme développé et les diverses formes de la théorie du méson. Examen des différents types de champs extérieurs susceptibles d’agir sur le corpuscule et des modes d’introduction de ces champs dans l’équation d’ondes. Application à l’étude
des propriétés du corpuscule de spin zéro dans divers champs extérieurs.
12,
1951,
1. Dans le formalisme introduit par M. L. de
Broglie
(1),
leséquations
d’ondes ducorpuscule
despin
total maximumli,
photon
ou méson suivant la valeur attribuée à la masse propre m o, sereprésentent
par le
système
Les matrices a o =
I , OCOI OC, ti4 forment deux
sys-tèmes
indépendants
de matrices de Dirac telles queSi le
corpuscule
porte
lacharge
e, nousrempla-cerons les
opérateurs
po, p par lesopérateurs
modi-fiéss =
,
V,
A,
potentiels
scalaire et vecteur d’unchamp
électromagnétique
extérieur. Les valeurs propres de la matricesont + i, -
i et o et, par
suite,
seules 8 des 16 fonc-tions d’ondes(j)il,
i2 satisfont à deséquations
d’évo-lution dans le
système (1).
Dès le début du
développement
de la théorie du méson divers auteurs(2)
se sontpréoccupés
del’élimination des fonctions d’ondes non évolutives
(1) L. DE BROGLIE, Une nouvelle théorie de la lumière, t. 1 et 2.
(2) Voir notamment : GUNN, Proc. Roy. Soc., 1948, A 193, p. 559 et la Bibliographie donnée par cet auteur.
des
équations
du méson enpartant,
non pas del’équation
(1),
mais des formes irréductibles de celle-ci écrites commeéquations
dechamps,
lesfonctions
})i1,i2
étantremplacées
par certaines de leurs combinaisons linéairescorrespondant
à des formes tensoriellesremarquables.
Pour effectuer cette élimination à
partir
del’équa-tion
(1)
nous considérerons avec M. Dirac lesmatrices « (.(4 construites à
partir
de matrices du.
second rang, le
système
des matrices de Pauli etun
système
analogue
p en écrivantLes 16 fonctions
(j)i1, i2 (il, ’2
=1, 2, 3,
4)
s’écri-ront maintenant avec deuxpaires
d’indices variant sur i et 2, soient(Di,k,;!,k.,
les indicesil, i2
corres-pondant
aucouple
des matrices(1;
les indiceskj,
k2
au
couple
des matrices p.Nous
développerons
maintenantl’équation (1)
enmettant en évidence les fonctions
correspondant
aux indicesk1,
k2.
Nous écrirons (pu, CPJ2, CP2h CP22 pour
«I»m11,m21,
nall,m,
«I»,n12,m2h (})m1,m22.
Nous obtenons alors lesystème
Ces
équations
mettent en évidence l’évolution desfonctions cpil, 922 et la
possibilité
de l’élimination des fonctions CPl:l et CP:!t.Nous tirons immédiatement y,,, et 921 des deux
dernières
équations
et enreportant
dans les deuxpremières
nous obtenonsOr,
nous avonsDans le cas où il existe un
potentiel
vecteur Aauquel correspond
unchamp
magnétique
H,
nous avonset,
parsuite,
De
même,
nous avonsNous introduisons les matrices
(3)
duspin
liet les matrices de leur
système
Nous avons alors
(3) G. PETIAU, C. R, >lcad. SC., 1 yq 1, 213, p. 8G3.
Reportant
(8)
et(9)
dans(4),
cesystème
s’écritRemarquons
que nous avonsde telle sorte que, dans
(10),
nous pouvonségalement
remplacer 1
Pi
Pj
Si, jpar
Nous introduisons maintenant les fonctions d’ondes
m1,7nQ:k
aveck = 1,
2, m" m2 = 1, 2, telles queRemarquant
que
le
système (10)
s’écritCette
équation
n’étant pas hermitienne(P:J Pl
estantihermitien),
nous lamultiplions
par p,,, et nousobtiendrons ainsi
l’équation
d’ondesmésique
l’enant
compte
de(12),
nous pouvonségalement
l’écrire sous la forme
Les
équations
(15)
ou(16)
sont dessystèmes
de huitéquations
d’ondes. Lesystème
des matrices S n’étant pas irréductible il en est de même de cessystèmes d’équations.
On sait
qu’après
réduction,
lesystème
desmatrices S se ramène à un
système
formé deneuf matrices linéairement
indépendantes,
donc dutroisième rang et en un
système
de rang i. Parsuite,
lesystème
d’équation
(15) [ou
(16)]
sedécom-posera en deux
systèmes
irréductibles,
l’un forméAvec la
représentation
considérée des matrices u,d’où des matrices S on passera du
système
réduc-tible des matrices S auxsystèmes
irréductibles parune transformation
canonique
U telle que l’on aitU étant une matrice
rectangulaire
3 X 4
dans lapremière représentation,
i X4
dans la seconde.On voit facilement que, pour la
première
repré-sentation,
nous devons poserce
qui,
àpartir
des matrices(6),
soientnous donne les matrices réduites
Les matrices
Si,
Si,j
étant ici de rang 3 il y asix
fonctions §
dans cettereprésentation.
Nous passons
également
à lareprésentation
derang 1 du
système
des matrices S par la matricece
qui
nous donneNous avons alors seulement deux fonctions
tf.
Dans ce dernier cas, on voit immédiatement que
le
système (15)
sesimplifie
et s’écritcar,
d’après (21),
Tout terme de
spin
adisparu
de cetteéquation
et lecorpuscule
n’estplus
caractérisé que par le+
système
desmatrices p.
Nous allons examiner ce
système
et montrerqu’il
correspond
au cas du méson scalaire(ou
pseudo-scalaire).
-Développé
en mettant en évidence les fonctionsY;1
et
rf2,
lesystème (22)
s’écritNous pouvons retrouver des
équations analogues
en faisant la même élimination des fonctions d’ondes non évolutives à
partir
deséquations
d’ondes du méson scalaire(ou pseudoscalaire)
écrites sous la formed’équations
dechamps.
Dans ce cas, étant un
invariant,
A o,
u unquadrivecteur (ou
unpseudo-invariant,
et unpseudo-vecteur),
leséquations
d’ondes ducorpuscule
s’écrivent
+
L’élimination de ét
qui
n’évolue pas directementdonne immédiatement
d’où
Posant
par addition et soustraction de
(27),
nous retrouvonsles
équations
(24)
ou(22)
cequi
met en évidence leDans le cas de la
représentation
de rang 3 des matricesS,
nous pouvonségalement
nous rameneraux formes connues déduites des
équations
dechamps
du méson vectoriel.Nous
remplacerons
ici les sixfonctions §j , ’f;?
par lescomposantes
d’espace
de deux vecteurs eneffec-tuant, par le
procédé
de la théorie duphoton,
des combinaisons linéaires sur les,,,iî,,;k.
Nous écrirons ici
Yj étant une matrice telle que
Avec la
représentation
adoptée
ici pour lesmatrices u, nous avons Y) == 72. Le
système
(15)
s’écrit alorsou encore
Ce
système
est àrapprocher
de celui que l’on obtient par l’élimination descomposantes
non évolu-tives dans leséquations
du méson vectoriel.Ces
équations
s’écriventL’élimination de ’"’1 et de ce donne alors
or,
ce
qui
ramène lesystème (35)
à la formePosant
par addition et soustraction des deux
équations (36),
introduisant les matrices p, et p., nous obtenons à
nouveau le
système (32).
Nous avons donc mis en
évidence,
àpartir
deséquations (15)
ou(16),
le passage aux formesirré-ductibles et montré leur
correspondance
avec lessystèmes représentant
les mésons scalaires ouvecto-riels écrits sous forme
d’équations
dechamps.
2. Lesystème (15)
ou(16)
introduit unopéra-teur hamiltonien pour le
corpuscule.
Eneffet,
nous écrivons cetteéquation
A
partir
de cetteéquation,
nous pouvons définirla dérivée d’une
grandeur représentée
par unopéra-teur C ou
Cp,
(si
C et P3commutent,
’CP3,
si C et p3anticommutent).
Si C ne contient pas
explicitement
letemps,
nous avons ainsi .
Il en résulte que nous pouvons considérer deux
définitions pour une
grandeur intégrale première.
io C estintégrale première
si(P3
et Ccommutant).
20 C estintégrale
première
side
dépendant
explicitement
de p, ne commute pasavec P3 et, par
suite,
ces deux définitions sont distinctes.Toutefois,
lapremière
de ces définitions semble mieux en accord avec le formalismegénéral
de la théorie ducorpuscule
despin li
et nous allonsConsidérons la
grandeur
«position » représentée
par
l’opérateur
x. Nous en déduisons lagrandeur
« vitesse » par la dérivation
Par
suite,
nous sommes amenés à considérerl’opérateur
comme
correspondant
à lagrandeur (pvl) (p
densité deprésence représentée
parl’opérateur
P3qui
estintégrale première,
car l’on a, pour p,, C = 1,1. ce - ¿le.
i =
o).
P3possédant
la valeurpropre
- ipour les états voisins du repos, on retrouve
l’expres-sion
classique
de lavitesse,
mais dans le casgénéral,
à la vitesse
classique P s’ajoute
un termesupplé-mo
mentaire
dépendant
du tenseurSl,;
(appelé
«gyro-scopique
» par certainsauteurs).
L’expression (44)
de X sesimplifie
particuliè-rement dans le cas de la
représentation
despin
zéro(rang
2).
On a alors
-et,
par suite, la densitécorrespondante
s’écriraA
partir
de la définition(41)
del’intégrale
pre-mière,
nous pouvonspréciser
lareprésentation
de lagrandeur spin
etjustifier
l’attribution duspin
zéro et t aux deuxreprésentations
irréductibles dusys-tème des
équations
d’ondes.Nous considérons
l’opérateur
« moment orbital »,soit
L=xAp
(47)
et nous calculons le commutateur
avec, pour JC,
l’expression (38)
en l’absence dechamp
extérieur( V
= o, A =o, H =
o).
Nous voyons facilement queOn en déduit que si
S #
o, L n’est pasintégrale
première,
mais queLe
spin
est doncreprésenté
parl’opérateur
jzS etpossède
les valeurs propres o, + h dans larepré-sentation de rang 3
[matrices
(19)]
des matrices S. Il est nul dans lareprésentation
de rang 1 pourlaquelle
ces matricesdisparaissent,
alors lespin
est nul et le moment orbital estintégrale première.
3. Certaines
propriétés
del’équation
d’ondes etde ses solutions
apparaissent
facilement àpartir
del’équation (16).
Considérons d’abord le cas de l’absence de
champ
extérieur.
On sait que, dans ce cas, les fonctions
(j),
solutions del’équation (1),
satisfont àl’équation
des ondes.Il en est de même a
priori
pourles Ç
qui
ne sontque
certains, des
(D.Toutefois,
la démonstration decette
propriété
estplus
directe àpartir
de(16).
En l’absence de
champ
extérieur,
nous écrivonscette
équation
Par
multiplication
par’J’ (p . S) 2
et utilisant lesrnoc
relations
opératorielles
nioc
nous
obtenons,
après
réduction,
l’équation
desondes
On
peut
chercher à étendre ce résultat au casd’un
champ
extérieur caractérisé par unpotentiel
scalaire
V,
indépendant
dutemps tel que
Nous
remplaçons
alors,
dans(50),
po parPo
+ E V
et par le même
procédé
queprécédemment
nousobtenons,
toutes réductionsfaites,
l’équation
L’équation (53)
n’est pas hermitienne et ne lesimple
comme c’est le cas pourl’équation
d’ondesde Dirac.
Toutefois,
(53)
sesimplifie
dans le cas de lareprésentation
despin
zéro pourlaquelle
nousobtenons
Dans ce cas, la définition des ondes tensorielles
nous donne
d’où immédiatement
L’équation (52)
nous montrequ’en
l’absence dechamp
extérieur leséquations
d’ondes(15) possèdent
des solutions ondesplanes
monochromatiques
de telle sorte que l’on peut écrirePour l’onde
tf+
l’équation (15)
donneIntroduisant trois constantes
Cn2
telles que C* C = I, et normalisant par la conditionon obtient immédiatement la solution normée
tf+
sous la forme
De même pour les
amplitudes b
de l’onde àénergie
négative §-,
normée à la valeur + l, lesystème
nous
donne,
lesDnt
étant trois constantes telles queSi nous écrivons
les indices
k, 1
correspondant
aux matrices p, lesindices mi, m2 aux
matrices Si, i,
l’ondeplane
d’impulsion
pgénérale
s’écrit4. Nous allons maintenant examiner les actions
possibles
dechamps
de forces de diverses variances tensorielles sur lecorpuscule
considéré. Nousdiscu-terons ensuite les conditions de l’élimination des fonctions d’ondes non évolutives dans
quelques-uns
des cas que nous serons amenés à considérer.Pour examiner les divers
types
d’interactionsauxquelles
peut
être soumis lecorpuscule
despin
oou
fi,
nous passerons d’abord de la forme(1)
del’équa-tion d’ondes à la forme d’univers
correspondante.
Posant
par
multiplication
de(1)
par icx(Il,
nous obtenonsimmédiatement
Les
quatre
matrices f1J.(que
nous écrivons encorer,",’)
appartiennent
à unsystème
de136 matrices de forme
générale
les
Y’, ’YB,
... .désignant
l’unequelconque
des16 matrices de Dirac :
Pour déterminer les
couplages possibles
ducorpuscule
avec unchamp
de variance tensorielledonnée,
nous devons chercherparmi
les matrices:r 1, u,
cellesqui,
associées d’unefaçon
covariante auxcomposantes
duchamp,
permettent
de construire des invariantsqui
introduits dans leséquations
(74)
ou
(75) représenteront
la masse propre localisée dansle
couplage champ-corpuscule.
Considérons d’abord un
champ
vectorielcarac-térisé par un
potentiel
vecteurA,,,
Nous devons chercher
parmi
les matrices du sys-tème fA,n les ensembles dequatre
matricesayant
la variance tensorielle de vecteurs.Nous trouvons immédiatement
quatre
de cesmatrices, :
Par
suite,
l’invariant leplus général
construitavec le vecteur
A,.
s’écriragl, g2, 93, 94
désignant
quatre
constantes.Toutefois,
onpeut
se demander si lesquatre
matricesvecteurs
(70)
sont linéairementindépendantes.
Cetteindépendance
est réalisée engénéral;
toutefois,
nous allons montrer que la réduction dusystème
des r> à l’une de ses
représentations
d’ordre 5(mésons
despin
zéro)
ou 10(méson
despin fi)
ramène les
quatre
matrices-vecteurs à deux d’entre elles.Pour
cela,
il sufit de sereporter
à la discussion de la réductibilité dessystèmes
de matrices Ir, quenous avons étudiée en détail dans d’autres
publi-cations et notamment dans un article de la Revue
Scientifique (1 945,
83,
p.67-74).
Nous avons montré que ces
représentations
sontcaractérisées par les valeurs
prises
par deuxcommu-tateurs.
qui,
dans lareprésentation
de rang5,
prennent
les valeurset dans la
représentation
de rang 10 les valeursA
partir
de cescommutateurs,
on voitimmédia-tement que, dans la
représentation
de rang5,
d’où
De
même,
dans le cas de lareprésentation
de rang 10, on aDans l’une ou l’autre de ces
représentations,
il nousreste donc seulement deux matrices-vecteurs
indé-pendantes.
Lecorpuscule
pourra donc êtrecouplé
avec deux
potentiels
vecteursAy
etBrr
(pouvant
d’ailleurs êtreidentiques)
et l’interactionvecto-rielle la
plus générale
s’écritou encore en variables
d’espace
temps
Nous avons
posé
iciAvec un
champ
tensorielantisymétrique
du second ordre(tel qu’un champ électromagnétique
ou unchamp
mésique vectoriel)
soit F rlLV" nous pouvonsassocier trois matrices tenseurs
antisymétriques
du secondordre,
soientMais,
dans le cas de lareprésentation
de rang5,
on montre facilement que l’on a
tandis que, dans le cas de la
représentation
derang 10, la seule relation de ce
type
que l’on obtients’écrit
Par suite dans le cas du méson de
spin
zéro(représentation
de rang5)
iln’y
aqu’un
seulcouplage
possible
avec unchamp
tensorielantisymétrique
dusecond
ordre,
soittandis que dans le cas du méson de
spin
li(repré-sentation de rang
Io),
il y a deuxcouplages
possibles
de ce
type,
soientAvec un
champ
invariant(tel
que l’invariant ducinq
matrices invariantesMais dans la
représentation
de rang 5 on a,d’après
(73)
De même dans le cas de la
représentation
derang o on a immédiatement
Dans chacune des deux
représentations
il y auradonc deux
couplages possibles
avec unchamp
invariant le terme
général
de l’interaction de cetype
s’écrivantDans le cas de l’interaction
pseudoinvariante
oupseudovectorielle,
on trouve une seule matricepseudoinvariante
rUJ.Vp0152],
o et deuxpseudo-vecteurs
équivalents
f[tJ.vp],
o,rj, ,,,aj , "
n’existant que dans le cas de lareprésentation
de rang 10.Parmi les interactions
remarquables
auxquelles
peut
être soumis lecorpuscule
considéré,
nousdevons
également
examiner le cas ducouplage
avecun
champ
tensorielsymétrique
du second ordreLe
système
-des r’>B nouspermet
de construire trois matrices-tenseurs covariantes àT [1.. v,
soientMais,
dans le cas de lareprésentation
de rang5,
on a immédiatement
et dans la
représentation
de rang I oPar
suite,
dans lareprésentation
de rang5,
nous avons un seul
couplage
avec unchamp
ten-sorielsymétrique
du secondordre,
soittandis que, dans le cas de la
représentation
de rang 10, nous pourrons avoir deuxcouplages
de cetype,
soient5. Nous allons
préciser
quelques
conséquences
del’introduction de ces divers
types
d’interaction enexaminant
plus
spécialement
le cas du méson scalaire(ou
pseudoscalaire)
correspondant
à lareprésentation
matricielle de rang 5.Considérons les
équations
(25),
nous les écrivons sous formematricielle, posant
90’ (pi, Y2, Y3,-+
Y4 ==
do,
tl, /1,désignant
par ei. j la matrice donttous les éléments sont
nuls,
sauf celuiplacé
àl’inter-section de la
ligne
derang i
et de la colonne derang j
égal
à .La matrice-vecteur
densité-courant,
et la matrice invariante
définissent un
système
de 25 matrices linéairementindépendantes
comprenant :
io deux vecteurs
d’espace
temps
20 un tenseur
antisymétrique
du second ordre30 un tenseur
symétrique
du second ordre40
deux invariantsPar
suite,
lecorpuscule
considérépeut
êtrecouplé
avec deux
champs
vectoriels(Ao,
A), (Bo, B),
un ,champ
tensorielantisymétrique
du second ordreun
champ
tensorielsymétrique
du second ordreT(op]
=T(po:, T[plj
==Tiq/>:, T oo T(pPh
deux inva-riants I et K.L’équation
(1)
dans lechamp
d’interactions leplus
général
s’écrit-+
L’Ilo,
él nous écrivonségalement
. Nous examinerons d’abord le cas où l’interaction
générale
introduite ci-dessus estuniquement
vecto-rielle.
Nous introduirons deux vecteurs
(A,,
A),
(Bo,
B)
qui peuvent
êtreidentiques
et deux coefficients ou«
charges »
g1 et g2.Toutefois,
nous devonsremar-quer
qu’alors
que la densité YI UO se conserve aucours du
temps,
il n’en est pas de même de ladensité 92 V 0
-Nous considérons donc le
système (97)
réduit à la formeL’élimination des
composantes
A estimmédiate,
posant
on obtient
Introduisant les fonctions
et les matrices p,, P2, p3 ce
système
s’écritgénérali-sant
(22),
Si nous éliminons
également
t10’
nous obtenonspour 5
l’équation
du second ordreSi
(A o,
A), (Bo, B)
sont despotentiels
électro-magnétiques,
laquadridivergence
nulle despoten-tiels réduit cette
équation
àSi,
enparticulier,
Aa
=Bo
=: -
potentiel
coulom-bien,
A = o, B = o, nouspouvons facilement obtenir les niveaux
d’énergie
Wcorrespondant
à la solutionL’équation (103) qui
se réduit ànous
donne, posant
l’équation
radialeà
partir
delaquelle
nous obtenons facilement les niveauxNous allons maintenant examiner le cas où la seule interaction
agissant
sur lecorpuscule
est celledue au
champ
électromagnétique
E,
H,
lecorpuscule
étant caractérisé par un momentélectromagnétique
propre
il.
Considérons d’abord le cas d’un
champ
élec-trique
seul :Nous tirons des
équations
ci-dessusd’où les
équations
ce
qui
s’écrit encore avec les fonctions d’ondes définies par(91).
Si le
champ
estélectromagnétique,
div E = o,cette
équation
sesimplifie.
Remarquons
que, bien que cesystème
soitrelati-vement
simple,
l’éliminationcomplète
detto
pour obtenir uneéquation
en J donne des termes beau-coupplus
compliqués.
Dans le cas où le
champ
estuniquement
magné-tique
l’élimination de tl à
partir
del’équation
nous donne
immédiatement
Cette
expression
rapportée
dansnous donnera avec
un
système
en Ç qui,
engénéral,
ne sera pas hermi-tien.Dans le cas
particulier
oùle
champ
magnétique
est constant,
l’expression
ci-dessus de(r - -C"*t)
sesimplifie
et nous écrivonsl’équation
du second ordresous la forme
remarquable
Dans le cas
général,
posant
nous obtenons la forme
plus complexe
6. Nous allons maintenant revenir sur l’intro-duction du second
potentiel
vecteur dans le casgénéral
et examiner dans ce cas l’élimination descomposantes
non évolutives.L’équation (1) complétée
par un terme d’interac-tion en g2 traduisant l’action du secondpotentiel
vecteur
Bo,
B s’écrit maintenantPar la
,même
méthode queprécédemment
nousdécomposons
cesystème
enquatre
équations
en CPlh ?i2, CP2b Y21 et l’élimination de ?12, 021 nousIntroduisant les fonctions
’flJll, /J/2;k
telles quece
système
s’écritet
généralise
au cas dupotentiel
extérieurBo,
Bl’équation
(15).
Pour
simplifier
cetteexpression,
nous introduironsl’impulsion généralisée
On voit
apparaître
sur cetteéquation analogue
à
(16)
une action directe sur lespin
duchamp
magnétique
H = rot B.Dans le cas
particulier
de lareprésentation
despin
zéro cetteéquation
nous redonnel’expres-sion
(92)
ausigne
arbitraireprès
de g2,Le choix ci-dessus de
l’opérateur
IIpeut
êtrejustifié
par les considérations suivantes :Dans le cas de
l’équation
(1),
àl’opérateur
pcorrespond
la densitéLorsqu’un champ
Bagit
sur laparticule,
nouspouvons écrire
de sorte
qu’à
l’opérateur
correspond
maintenantl’opérateur
qui
nous donne immédiatement la densitéLes
problèmes
que nous venons d’examiner nousmontrent la
complexité
deséquations
des mésons dès que l’on veut tenircompte
de l’action dechamps
extérieurs. Le formalisme
développé
ici bien queplus simple
que lesdescriptions
usuelles nefait,
sur bien despoints,
que mieuxapparaître
lesnom-breuses difficultés que rencontre l’étude
théorique
deces
corpuscules.
Je remercie M. le Professeur Louis de
Broglie
pour la bienveillante attention
qu’il
a accordée à cetravail.