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Sur la création de paires de corpuscules dans les processus de collisions entre corpuscules de spin ħ/2

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(1)

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Submitted on 1 Jan 1952

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Sur la création de paires de corpuscules dans les

processus de collisions entre corpuscules de spin ħ/2

Peter Havas

To cite this version:

(2)

438.

SUR LA

CRÉATION

DE PAIRES DE CORPUSCULES DANS LES PROCESSUS DE COLLISIONS

ENTRE CORPUSCULES DE

SPIN 0127/2

Par PETER HAVAS.

Department of Physics, Lehigh University, Bethlehem, Pennsylvania, U. S. A.

Sommaire. - Dans un travail récent, M. Petiau a étudié la création

par choc de paires de corpus-cules, décrite comme le passage d’un corpuscule E de Dirac d’un état d’énergie négative inobservable à un état d’énergie positivé. Il n’a considéré que des couplages entre les particules en collision et E qui, par conséquent, passe par un état intermédiaire. Il est établi dans cette Note que l’existence possible

d’un couplage entre les particules en collision elles-mêmes peut donner lieu à des états intermédiaires

additionnels du système, dont la contribution à l’élément de matrice est du même ordre dans les constantes de couplage. Les modifications qu’il faut donc apporter aux calculs de M. Petiau sont

indiquées.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

13,

OCTOBRE

1952,

Dans un travail très intéressant

publié

récem-ment dans ce

journal [I],

M. Gérard Petiau a étudié la création de

paires

de

corpuscules,

représentée

par le passage à un état

d’énergie

positive

d’un

Fig. 1. - Processus considérés dans [1].

élément E d’une

distribution

de

corpuscules

de

Dirac de

spin f

d’énergie négative

inobservables,

2

par collision de deux

particules

A et B de

spin 2

2

Il a fait ses calculs suivant le schéma

général . de

la

théorie des

perturbations

et a considéré deux

pro-cessus liant les états initial et final.

Suivant

lui,

« dans le

premier,

la

particule

A

initialement dans l’état

Ao d’énergie, impulsion

et

, masse propre réduites

KAa, KA0,

[J-A,

représenté

par une onde

plane

à

l’énergie

positive

d’ampli-. tude normée dans le volume unité

Uio,

entre en

couplagé

coulombien par

l’action

d’un

champ

de

particules

neutres

Co

de

spin

zéro ou. It- de masses

propres réduites N Ca, avec la

particule

E

initiale-ment dans l’état à

énergie

négative

inobser-vable

E1 (- K1, - Kl,

Me;

U1)

qui

passe à

l’état

intermédiaire à

énergie

positive Ep, (Kp,, Kpl,

Me;

Ul,,),

tandis que A passe de

Ao

à l’état final

Ai (KA1, KA,,

P-A;

UA,).

L’intervention d’un second

couplage

coulombien par l’action d’un

champ CI

de

particules

neutres,

de

spin

zéro ou

h,

de masses propres réduites [J.cl, amène ensuite E et B de

Ep,

à

,E2

K2 K2,

[J-c;

U2)

et de

Bo

(K:o’ KBo,

[J-I;

UBo)

à

B1

(KHi"

Ku1,

lui:;

U’L,).

Dans

le

second processus, il y a d’abord

couplage

coulombien par action du

champ CI

entre B et E

qui passent

de

Bo à B1 et

de

Es

au second état intermédiaire à

énergie

posi-tive

Ep" (K,,,, Kplf,

,ue;

U p’)’

.puis

ensuite

couplage

coulombien par le

champ Co

entre E et A

qui

passent

de

Ep"

à

E,

et de

Ao

à

A,

».

Ces processus sont

représentés

schématiquement

sur la

figure

1

(2).

Ces processus sont du

quatrième

ordre dans les

constantes de

couplage;

mais il

peut

y en avoir

d’autres

et,

dans la théorie des

perturbations,

il

Fig. 2. - Processus additionnels du même ordre.

(1) Remarques sur le travail de même titre de M. GÉRARD PETIAU, J. Physique Rad., 195I, 12, 9 1 1.

(2) Cette figure est une adaptation simplifiée de la figure i

de [1], avec correction de quelques fautes d’impression.

(3)

439

faut étendre la sommation sur tous les processus

de même ordre.

Les processus additionnels sont dus à l’existence

possible

d’un

couplage

entre A et B par l’action d’un

champ C2

de

particules

neutres,

de

spin

zéro ou

h,

de masses propres réduites [J-c9. Ces processus sont

représentés

sur la

figure

2. Dans

le

pro-cessus

(III),

il y a d’abord

couplage

coulombien

par action du

champ C2

entre A et B

qui passent

de

A o

à

Ai

et de

Bo à

un état intermédiaire B’

(Xa, Kp,

MB;

UB,),

puis couplage

coulombien par le

champ Ci

entre E et B

qui passent

de

,E1

à

E2

et de B’ à

Bi.

Dans le processus

(IV),

il y a

couplage

entre E et B

qui passent

de

Ei

à

E2

et de

Bo

à un

second état intermédiaire B"

(KB’’,

KB",

MB;

UB,,),

et ensuite

couplage

entre A et

B,

qui

passent

à leurs états finaux

respectifs.

Les processus

(V)

et

(VI)

sont

analogues,

avec

échange

des rôles de A et B et des

champs

Co

et

Ci.

Notons que l’inclusion de ces processus a fait entrer les trois

particules

symétriquement

dans

l’élément de matrice. Tous les

diagrammes

d’impul-sion ont été obtenus à

partir

de

(I)

par permu-tation des rôles de

A,

B et E dans les deux

inter-actions

coulombiennes

nécessaires pour amener de l’état initial à l’état final. Sauf pour le

signe

de l’état initial de

E,

ils sont les mêmes que dans le

cas de la

diffusion

simultanée de trois

particules.

Naturellement,

on

peut imaginer

que les

parti-cules A et B sont telles

qu’elles

ne sont pas

couplées

par action d’un

champ C2,

ou que ce

couplage

est

beaucoup plus

faible que les

autres,

et

qu’on

peut

donc

négliger

les processus

(1 1 1):" (V 1).

D’autre

part,,

il se.

peut

que ce soit le

couplage

par action de

Co qui

n’existe pas. En ce-cas, les seuls processus

possibles

sont

(III)

et

(IV).

De

même,

on n’a

que

(V)

et

(VI)

si c’est le

couplage

par

action de

Ci

qui

manque. Il est facile de voir que dans ces deux cas, on

peut

toujours

utiliser tous les résultats

de

[1]

pour les

particules

discernables

(problème

1 du travail

cité)

si l’on

échange

le rôle des

parti-cules E et B

(ou

A)

et aussi des

champs

C2

et

Co

(ou

Ci)

dans toutes

les

formules en vertu de la

symétrie

des processus

envisagés (3).

,

Un

exemple

d’un tel cas est la création d’une

paire

électron-positron

par collision d’un neutron

et d’un

proton

(si

l’on suppose que les nucléons. ne sont

couplés

que par un

champ

neutre), puisque

le

couplage

de l’électron avec le neutron est

négli-geable

par

rapport

au

couplage

avec le

proton.

Des remarques

analogues

sont

applicables

si A

et B sont

identiques,

mais discernables de E

(problème

II de

[1]).

Les résultats de

[1]

doivent être modifiés si l’interaction par

action

de

C2’n’est

pas

négligeable

par

rapport

à celle par action de

Co

(identique

avec

Ci

dans ce

problème).

Par

contre,

des cas où il n’est certainement pas

possible

de n’omettre aucun des processus sont ceux où la

particule

E est indiscernable de l’un ou des

deux

particules

en collision

(problèmes III

et IV

de

[1]).

Considérons,

par

exemple,

le

problème

III de

[1] :

A et E

identiques,

mais discernables de B. Dans ce

cas, il y a

couplage

entre B et E dans les

pro-cessus

(I)

et

(II).

Mais,

E étant indiscernable de

A,

évidemment il existe un

couplage

entre B et A

aussi,

identique

au

couplage

entre B

et

E;

autre-ment

dit,

C2

est

identique

à

Ci.

Il est donc

inévi-table

d’inclure

les processus

(III)-(VI).

Pour illustrer la différence

des

deux

méthodes,

nous donnons ici les formules

respectives

pour l’élément de matrice. Nous utilisons la notation de

[1],

avec les

simpli-fications

adaptés

à notre

problème :

Partant de

l’expression

(15)

de

11],

la méthode

de ce travail donnera :

où le deuxième terme est dû à la nécessité

d’anti-symétriser

par

rapport

aux indices

Ai

et 2.

(Ici

et

dans

H2(i)

nous

n’indiquons

pas

explicitement

que

l’énergie

et

l’impulsion

d’une

particule

dans un état

intermédiaire d’un terme

d’échange

sont différent

de celles du terme direct

correspondant.)

L’élimina-tion des états intermédiaires de cette

expression

nous donne les

formules

(64)

et

(66)

de

[1]

dans

les cas

pseudoscalaire

et scalaire

respectivement.

Incluant les processus

(III)-(VI),

nous obtenons

les

expressions

additionnelles suivantes :

(3) En faisant cet échange, on doit tenir compte du fait que ce sont --

Ki et -

Ki qui correspondent à KBo et KRa

(4)

440

L’élément de matrice total est

Comme il faut calculer la trace du carré de H’(’) pour

obtenir les sections

efficaces,

il est évident que

nous sommes amenés à des

expressions beaucoup

plus complexes

que les formules obtenues dans

[1],

et nous ne les donnerons pas ici. En

principe,

elles

peuvent

être obtenues sans difficulté par la belle méthode de calcul des traces dans la forme donnée

par M. Petiau

[2].

Des modifications

analogues

doivent être

apportées

au

problème

IV.

Elles

s’appliquent

aussi aux

problèmes

I et II si aucun des

couplages

n’est

négligeable

En accord avec

[1]

nous n’avons considérés que

des

champs

neutres. Des modifications

addition-nelles seront nécessaires pour des

champs chargés.

Dans toute la discussion ci-dessus nous avons

supposé,

suivant M.

Petiau,

que les interactions

entre deux

particules

peuvent

être décrites par des

éléments de matrice de Moller

généralisés.

Dans les

processus de second

ordre,

ces interactions ont lieu par

simple échange

de

quanta

virtuels et en éten-dant la sommation sur tous les états

intermédiaires,

on

arrive,

en

effet,

à des éléments de

Miller

géné-ralisés de la forme donnée dans

[1]

si l’on a des

champs

scalaires ou

pseudoscalaires.

Si l’on a des

champs

vectoriels,

les éléments de matrice sont de la forme donnée dans

[1]

pour le cas de

couplage

vectoriel,

mais d’une forme

plus compliquée

si l’on a un

couplage

tensoriel

[3].

. Si les

processus

sont d’un ordre

plus grand

que

le

second,

c’est-à-dire si nous n’avons pas diffu-sion

simple

de deux

particules,

la situation devient

beaucoup plus

compliquée.

C’est parce que l’inter-action n’a pas lieu seulement par

échange

simple

de

quanta;

il se

peut

que l’émission et

l’absorption

d’un

quantum

virtuel n’aient pas lieu en succession

immédiate,

mais

qu’après l’émission

d’un

quantum

le

système

passe par d’autres états intermédiaires

avant

l’absorption.

Ce

problème

a été étudié par l’auteur dans le cas

.spécial

d’interaction

électro-magnétique [4], [5].

Il a montré que, dans ce cas,

l’effet

de ’tous

ces états

intermédiaires

additionnels

se

réduit,

en

fait,

à l’introduction des éléments de matrice de

Moller

généralisés

sans

emploi

de

quanta

virtuels.

-Dans les travaux si intéressants de M. Petiau

sur la théorie de

Bremsstrahlung

[6]

et sur la

création

de _ paires

de

corpuscules

[1]

qui

traitent des processus de troisième et de

quatrième

ordre

respectivement,

de tels éléments de matrice de

Miller

généralisés

ont été

employés

pour décrire des interactions autres

qu’électromagnétiques.

Cela a

conduit

l’auteur

à essayer de démontrer

qu’un

tel

emploi

est

légitime

pour des processus d’ordre

quelconque.

Il a trouvé que la méthode

employée

dans

[5]

peut

bien être

généralisée

pour de tels

pro-cessus entre

particules

couplées

par des

champs

arbitraires. Dans les cas considérés par M.

Petiau,

on

arrive,

en

effet,

à des éléments de matrice de la

forme donnée par lui. Ces résultats’feront le

sujet

d’une

publication

ultérieure.

Manuscrit reçu le 18 mars 1952.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] PETIAU G. - J.

Physique Rad., I95I, 12, 9II; voir aussi

C. R. Acad. Sc., I95I, 232, I9I0.

[2] PETIAU G. 2014 J.

Physique Rad., I95I, 12, 565.

[3]

Voir, par exemple, VAN HOVE L. -

Phys. Rev., I949,

75, I5I9.

[4] HAVAS P. 2014

Phys. Rev., I944, 66, 69. [5] HAVAS P. -

Phys. Rev., I945, 68, 2I4.

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