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Sur le calcul des sections efficaces de diffusion coulombienne entre corpuscules de spins 0, ħ/2 ou ħ

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(1)

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Sur le calcul des sections efficaces de diffusion

coulombienne entre corpuscules de spins 0, ħ/2 ou ħ

Gérard Petiau

To cite this version:

(2)

SUR LE CALCUL DES SECTIONS EFFICACES DE DIFFUSION COULOMBIENNE

ENTRE CORPUSCULES DE SPINS

0, 0127/2

OU 0127 GÉRARD

PETIAU,

Institut Henri Poincaré.

Sommaire. 2014 Introduction d’une

représentation simple pour les

systèmes

de matrices irréductibles

de la théorie des corpuscules de spin o et 0127. Application au calcul covariant des sections efficaces de diffusion coulombienne électromagnétique ou mésique (vectorielle, scalaire ou pseudoscalaire) entre deux corpuscules A et B de spins

o, 0127/2

ou 0127.

TOME 14.

N° 3. MARS 1953.

LE

JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET .

LE

RADIUM

1.

Quelques propriétés

des

6quations

d’ondes des

corpuscules

de

spin

o et fi.

Représentations

ireductibles

simples.

- Nous

rappellerons

que les

corpuscules

de

spin

o ou 1ï sont

représentés

par

les fonctions

d’ondes 4D (x,

y, z,

t), solutions

de sys-t6mes

d’6quations

aux dérivées

partielles,

lin6aires

. et du

premier

ordre,

de la forme

Les r, forment un

systeme

de

quatre

matrices li6es par les relations

générales [1]

Dès- relations

supplémentaires

entre ces matrices

restrelgnent

celles-ci aux cas

particuliers

des

repre-sentations

irr6ductibles

correspondant,

soit aux

corpuscules

de

spin

o, soit aux

corpuscules

de

spin

fi. La

representation

g6n6rale

la

plus

simple

des matrices lIL satisfaisant a la relation

(2)

a 6t6 introduite par M. L. de

Broglie [2]

dans sa th6orie

du

photon

dans

laquelle

on pose

Les matrices

y

y;;)

forment deux

syst6mes

de matrices de Dirac

indépendants

Nous supposerons, dans ce

qui

suit,

pour faciliter

1’6criture,

que les matrices

yrl)

et

yt;)

sont écrites dans la meme

representation,

mais cette

hypoth6se

n’est pas

indispensable.

Dans les

premiers exposes

de la th6orie du

photon

donn6s par M. Louis de

Broglie,

cette

hypoth6se n’6tait

pas

adopte.

Les matrices Fv- de la forme

(3)

constituent un

syst6me

r6ductible. Nous

indiquerons plus

loin

une m6thode

permettant

d’utiliser cette

repre-sentation

simple

dans les cas

d’irréductibilité

associ6s aux

spins

o et

A.

Nous

d6signerons par f

une matrice

quelconque

du

systeme

des 16

matrices

hermitiennes

deduit de

quatre

ytl,

soit

Nous avons

Désignant .

par

yA+

la matrice

transposée de yA

(3)

138

on montre

qu’il

existe une matrice R hermitienne

telle que l’on ait .

Les

matrices ’Y

se

r6partissent

au moyen de R en deux groupes :

io Les matrices

’Y B1,

soient

’Y11-

et

i’ltJ.’J,

telles que

2o Les matrices

y-’,,

soient

telles que

La

representation

(3)

des l’.L 6tant d’ordre

seize,

le

systeme

(1)

determine seize fonctions d’ondes de

type

spinoriel

(Di,i.

(il, 22

= 1, 2, 3,

4).

On

peut remplacer

ces fonctions d’ondes par de

nouvelles fonctions de

type

tensoriel 4JA

(b°,

lW’,

4J’>"’, Wi>vfii,

tJ)[.LVpü’)

en

d6veloppant (Di,i,_,

sur Ie sys-teme

complet

des seize matrices

y-IR-1.

On 6crit ainsi

et

reciproquement

Tenant

compte

de

(7)

et

(8),

on a

Par

suite,

si l’on

decompose Pzli2

en une

partie

symetrique P(ili2)

et une

partie antisymetrique Wj,,,j

par

rapport

a

1’6change

des

indices i,

et

i2,

soit

nous aurons

Les fonctions

spinorielles

symetriques fl(il’2,

s’expriment

done

uniquement

au moyen des

fonc-tions d’ondes tensorielles

4 )A,,

les fonctions

antisy-m6triques Wj;,;j

au moyen des fonctions tenso-rielles (D A,.

L’6quation

d’ondes

(1)

avec la

representation (3)

des matrices

r[J.,

soit

nous donne

multipliée

par la matrice

(R-(’),,i,

le

systeme

On voit imm6diatement que si

la matrice

yP.i,’>

est du

type

y’1

et que si

la matrice

vy-

est du

type yA’2.

Par

suite,

’Y B

prenant

toutes les valeurs

succes-sive!3 du

systeme (5),

1’equation (15)

nous donne,

en

prenant

les traces successives, deux

systemes

tensoriels

independants

ne faisant intervenir

res-pectivement,

le

premier

que les

fonctions

le second que les fonctions +Af..

Ces

systemes

s’6crivent

Les

systemes

(I)

et

(II)

constituent les

systemes

maxwellien et non maxwellien de la th6orie du

photon

de M. Louis de

Broglie

pour une masse

propre mo evanescente et pour une masse propre mo

convenable,

independamment

l’un de

l’autre,

les

systèmes

d’6quations

admis

généralement

pour

representer

les mesons de

type

« vectoriel » et de

type

«

pseudoscalaire

».

La

representation

matricielle

(3)

conduit done simultanement aux

systemes

(I)

et

(II)

et cette association interdit son

utilisation

dans le calcul des

phénomènes

dans

lesquels

interviennent des

corpuscules

repr6sent6s

par un seul de ces

sys-temes,

c’est-a-dire soit de

type vectoriel,

soit de

type

pseudoscalaire.

Les

systèmes (I)

et

(II)

se rattachent facilement

aux valeurs propres du

spin

total du

corpuscule.

En

effet,

on montre sans difficulté que le

spin

est

représenté

par les matrices

Le

spin

total s’ecrit alors

on voit que

(4)

-

Tenant

compte

de la

relation de

Pauli pour deux

systêmes

de matrices de

spin

-on 6crit encore

(17)

Par

suite,

si

et si

Ceci montre que les fonctions

symétriques O;,;;>

auxquelles correspondent

les fonctions tensorielles (D4 sont associ6es a la valeur 2 h2 de 82 et que les- fonc-tions

antisymétriques

4Yj;,;,j,

ou les fonctions

(DA2,

sont associees a la valeur o de

S2;

la formule

justifie

les valeurs du

spin s

= 1î et s = o attribuees

- aux

corpuscules

représentés

par les

systèmes

(I)

et

(I I).

Pour obtenir a

partir

d’une

representation

de la forme

(3)

des

f!J.,

soit le

systeme

(I),

soit le sys-t6me

(II)

isolement,

nous avons 6t6 amene a pro-poser

[3]

une modification

simple

des matrices

(3)

telle que dans Ie passage des fonctions d’ondes

spinorielles

aux fonctions d’ondes

tensorielles,

"les

fonctions (D Ai, ou 4DA

disparaissent.

Ceci

exige

que

«Ð it i!t

se rdduire alors

uniquement,

soit a sa

partie sym6trique,

soit a sa

partie

antisy-m6trique.

Nous sommes ainsi conduit a introduire les deux matrices de

projection

On voit immediatement que

Plus

generalement,

désignant

par

T’e,

la matrice

g6n6rale

du

systeme

d6duit des

rP.,

soit

on voit facilement que

-

Multipliant l’équation (14)

par

1)+ on n-, on

obtient

les

systèmes

équivalents

a

(I)

et

(II) ,

-Posant

ces

systemes

s’ecrivent encore

et constituent des

représentations

matricielles

simples

des

syst ernes

(I)

et

(II).

-Les matrices

(fj’J.)+

et

(PU-)-

caract6risant respec-tivement les

corpuscules

de

spin

1ï et de

spin

o

s’6crivent I

Toutes les matrices du

système

d6duit

des

(pF)±,

soient

(A,):f: s’expriment

sous la forme

La trace d’une matrice

(Px,u)--k

s’obtient

immedia-tement sous la forme

En

particulier,

en évaluant la trace de la matrice i.

ï-::I::.,

on a

2.

Étude

de la diffusion coulombienne.

-Nous allons maintenant examiner comment se

présente

d’une

facon

g6n6rale

le

problème

de la diffusion coulombienne entre

particules

de

spin

quelconque

et

analyser

complètement

Ie cas de la diffusion entre

particules

de

spin

o, /f

et 1£.

Nous examinerons

d’abord,le

cas de la diffusion

électromagnétique

ou

m6sique

vectorielle. D’une

fagon

generale,

nous considérons un

cor-puscule

représenté

par les solutions d’une

équation

d’ondes lin6aire que nous 6crivous

Nous ne

pr6cisons

pas la forme des

matrices

(5)

140

qu’impose

la th6orie

g6n6rale

des

equations

d’ondes relativistes.

Nous admettons que

l’op6rateur

P,,

p

d6finit

un

quadriyecteur

densite-courant pour

lequel

nous avons

1’equation

de conservation

Nous admettons

egalement

que

1’equation (33)

poss6de

des solutions

repr6sent6es

par des ondes

planes

a

énergie positive

de la forme

avec

M

pouvant

etre distinct de mo.

L’amplitude

u est alors solution de

l’équation

Pour une transition entre deux 6tats

repr6sent6s

par les ondes

planes

a

energies positives

On a

Nous allons maintenant montrer que, par une

extension immediate de la théorie de l’interaction

électromagnétique

coulombienne

(ou mesique

vec-torielle),

on obtient dans le cas de deux

corpus-cules A et B

repr6sent6s

par des

equations

d’ondes du

type

(33),

un element de matrice d’interaction

g6n6ralisant

1’616ment de matrice de

Miller.

Nous considerons un

corpuscule

A

poss6dant

la

charge e.B

(ou

le

couplage

caractérisé par la

cons-tante 9A avec un

champ

mesique

vectoriel),

passant

de 1’6tat

A,(KA,,, K,t,,,

p-.Bo) represente

par l’onde

plane

a

energie positive

a 1’etat

Al (K’B.l’

KAl’ jJ-,,) represente

par 1’onde

plane

a

energie positive

en 6mettant un

corpuscule

de

champ

neutre

Co

(ko,

ko,

po).

Ce dernier est absorbe par Ie

corpuscule

B

qui

passe de 1’etat

Bo(Kl3u’ Kl3o’

[-LBo;

UBo)’

à l’ état

Bl

(KB1,

Kll1,

«iD,;

Uni)

Dans un second processus, il y aura d’abord emission de

e’o

(ko, - k,, lj-,)

par B et ensuite

absorption

de

par A.

La conservation de

l’énergie

dans le processus

global

et de la

quantite

de mouvement dans’ les processus 616mentaires nous donne les relations

A 1’emission ou a

l’absorption

de

co repr6sent6

par une onde

photonique (ou m6sique

vectorielle)

de

type,

soit

transversal,

soit

longitudinal, correspond

les elements de matrice

n,

n’,

n"

designant

trois vecteur unitaires formant

un triedre associ6 au

quantum

eo(ko), (kon)

=

I ko I.

Tenant

compte

des relations d6duites de

(37),

on

obtient,

après

simplifications,

un element de

matrice

global qui

s’ecrit

Posant

nous 6crivons encore

Le

premier

terme est l’extension immediate de 1’element de matrice de Moller. Le second terme

constitue ce que l’ on

appelle

le

potentiel

de

coinci-dence et l’on

peut

attribuer a son introduction un

caractere artificiel

permettant

de le

negliger

dans la suite du calcul.

La formule de Moller est donc valable dans l’interaction coulombienne entre deux

corpuscules

de

spin

quelconque repr6sent6s

par des

equations

d’ondes de la forme

(33) lorsque

1’6mission ou

(6)

par

1’intermediaire d’un

quadrivecteur

densite-courant satisfaisant A une

equation

de

conserva-tion de la forme

(34).

La section efficace de diffusion coulombienne des

particules

A et B se calculera a

partir

de 1’616ment de matrice

en evaluant

l’expression

1 :jel(l)

.

Nous supposons ici les

particules

A et B discer-nables.

Posant

nous ecrivons encore

Pour 6valuer

S.,o.,l;’°v

et

S’B.B,;Ax

en fonction des elements

dynamiques

initiaux et

finaux,

il faut

nous

rappeler

que u.Bo’ UA1, UB,,, uB, sont des

ampli-tudes d’ondes

planes

a

énergie

positive,

norm6es dans le volume unite.

Mais alors que dans le cas du

corpuscule

de

spin 11,

cette norme, définie par,

ne souleve aucune

difficult6,

il n’en est pas de meme dans la th6orie des

corpuscules

de

spin

o ou h. En

effet,

dans cette derni6re

th6orie,

on montre

qu’en

l’absence de

champ

ext6rieur

l’equation

entraine,

a titre de

conséquence,

1’equation

avec

11 en resulte les deux

equations

de conservation

Dans le

premier

cas, la

grandeur

conservative

peut

etre considérée comme un flux d’electricite

en caract6risant 1’« existence » du

corpuscule

par

une constante

intrinsèque,

ou

charge

de telle sorte

que celui-ci soit mis en evidence par la densite de

presence

e4)*PO4)

et le courant

- ec.p*(3tÐ.

Dans le second cas, la

grandeur

conservative

peut

etre consideree comme un flux

d’6nergie

et 1’existence du

corpuscule

caract6ris6e par une

constante ou

pseudocharge g

de telle sorte que celui-ci soit mis en evidence par la densite

d’énergie g+*W

et le flux -

gcw*p’W.

11 en resulte deux

possibilités

de normer les fonc-tions d’ondes selon que l’on considère 1’existence du

corpuscule

mise en evidence par rune ou 1’autre

des densités de

presence (D*P,(D

ou 4D*(D.

Si l’on

d6signe

par u+

I’amplitude

de 1’onde

plane

a

energie

positive

normee par la condition

par v+,

I’amplitude

de la m6me onde

plane

A

6nergie

positive

norm6e

pat

la condition

on a entre ces

amplitudes

la relation

et cette relation

permettra

de passer d’une norme

a l’autre.

Dans Ie cas du

corpuscule

de Dirac de

spin -

-nous savons que l’on

peut

dans Ie cas de

S,,_,;’x

remplacer

les

amplitudes

u+- des ondes à

energie

positive

par une

amplitude correspondant

à 1’onde totale en introduisant un

projecteur

11 tel que

et,

par

suite,

Si l’on

adopte

la

representation

(48)

des

pv-,

on

obtient imm6diatement en th6orie du

corpuscule

de

spin

o et 1i le

projecteur

et l’on a encore

Nous remarquerons que ce

projecteur

II commute avec Y}+ et Ar;-.

- L’introduction de ce

projecteur

va nous

per-mettre de ramener le calcul de

SI.A,;),’,,

a un calcul

(7)

142

Nous

remplacerons

d’aoord les fonctions U

I-P.qr

les

expressions

IiH

correspondantes,

doil

à

Si les fonctions u sont norm6es

à

l’aide de

cette

hypoth6se

ayant

6t6 admise dans nos Notes

précédentes

[4],

on obtient I

Si Fen

admet,

au

contraire,

que les fonctions u

sont normées à 1’aide de

l’int6grale

il faut introduire le facteur de passage des fonc-tions u+ aux fonctions 1)+

ce

qui

nous donne

Dans ce

qui

suit,

nous

adopterons

la norme

(61)

et

l’expression (63)

de

S’OAi?Y..

Nos résultats

differeront

t done par les facteurs

K,%,, KA,

Kp.oKD1

de

>x p.jj

ceux que nous avons

indiqu6s précédemment

[3].

3. _Galcul

des

sections

efftoaces de

diffusion

coulombienne. - Nous introduisons les covariants

On a notamment

Les relations

(38)

donnent alors

Nous évaluerons d’abord

A.Ai

pour les trois

cas de

spin corpusculaire

2013 ?

o et fl. Dans Ie cas

du

corpuscule

de

spin

-?

on a

en

posant

Dans le cas des

spins

o et h, on a

d’ou,

pour le

spin

pour

le

spin h

La section efficace

correspondant

a la diffusion du

corpuscule

A dans

l’angle

solide

DUKA,

autour de la direction

KB1’

tandis que Ie

corpuscule

B recule dans la direction

KB1’

a pour

expression

ou

ou nA, nn == I, 2, 3 suivant . le

spin

o, it-

ou h des

corpuscules

A et B.

Au moyen des

expressions (67), (68), (70)

et

(71),

nous obtenons facilement

SAuBo;AtB;

pour les

différents-cas de

spin

des particules

A et

B,

celles-ci restant

discernables.

(8)

143

qo Pour A- et B tous deux de

spin

o,

30 Pour A et

B,

tous

deixx

de

spi-n h

40

Pour A de

spin

o, B de

spin ri,

2

5o Pour A de

spin li-,

B de

spin

it-60 Pour A de

spin A,

B de

spin

o

On voit imm6diatement que ces

expressions

et, par

suite,

les sections efficaces

correspondantes

ne

sont pas

indépendantés.

On a les relations

- 4. Interactions coulombiennes

par des

champs mesiques

de

types

scalaires et

pseudo-scalaires. 2013 Dans ces

interactions,

les elements

de matrices d’dmission ou

d’absorption

sont f ormes

au moyen des invariants et des

pseudo-invariants

de la thdorie des

corpuscules

consideres.

On voit facilement

qu’il

existe dans le cadre de

la th6orie des

corpuscules

de

spin

o et 1ï. les deux

invariants

représentés

par les matrices

et dans le cas du

spin h

seulement,

le

pseudo-invariant

représenté

par la

matrice

On démontre pour les

champs

scalaires associ6s à des vecteurs ou â des

pseudovecteurs

des th6or6mes

d’équivalences

analogues h

ceux que l’on rencontre dans la th6orie des interactions scalaires et

pseudo-scalaires des

corpuscules

de

spin

2

On

peut

donc ne considérer que les interactions

associ6es aux invariants et

pseudo-invariants

Wi

(i

= I , 2,

3).

-

On obtient alors immediatement les éléments de matrice de diffusion coulombienne par un

champ

m6sique

neutre,

scalaire ou

pseudoscalaire

dans le cas des

particules

discernables .

-et dans le cas d’indiscernabilité

entre A1

et B1 (IIA

= jmB)

Le calcul des sections efficaces de diffusion se

ram6ne donc a 1’evaluation des

expressions

de la

forme .

(9)

144

Dans le cas des

spins

o

et 1i,

on a

On verine sur la

seconde

de ces

expressions

l’impossibilite

que

nous avons

deja signal6e

d’un

couplage pseudoscalaire

direct entre un

champ

pseudoscalaire

et une

particule

de

spin

o

(de nature

scalaire ou

pseudoscalaire).

Dans le cas d’indiscernabilite entre A et

B

(P.A = P-B)’

le calcul des termes croisés’ conduit

aux

expressions

On obtient ainsi :

-10 Dans le cas du

champ

scalaire

2° Dans le cas du

champ -

pseudoscalaire

Au moyen de ces diverses

expressions,

on construit

sans dinlcultés les formules

globales

donnant les

sections efficaces de diffusion coulombienne par un

champ

mésiquè

scalaire ou

pseudoscalaire

entre deux

corpuscules

A .et B dont les

spins

sont

o,

it-2

ou 5.

Manuscrit recu le 17 novembre 19 5 2.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] PETIAU G. 2014 Thèse, Paris, I936; Mém. Acad. Sc. Belgique,

I936, 16.

[2] DE BROGLIE L. 2014 Une nouvelle conception de la lumière,

Paris, I934; Une nouvelle théorie de la lumière, t. I,

Paris, I940.

[3] PETIAU G. - C. R. Acad.

Sc., I952, 234, I534. [4] PETIAU G. - C. R. Acad.

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