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Imprimerie Fragnière SA - 3E, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

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Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 3E, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud moGazine

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2

Magazine bimensuel

paraissant le premier et le troisième r—si —71 f-\

mercredi de chaque mois I I IV_yj / Il IV—/

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera

PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseillers en publicité pour Fri bourg-Illustré

Omer Davaz, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 725.- 1/2 page 390.- 1/4 page 205.- 1/8 page 108.- 1/16 page 60.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 860.- Rabais de répétition et sur abonnements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel Six mois

Fr. 49.70 26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 64.- Envoi par avion: 88.- Compte de chèques postaux 17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Sommaire A l'approche du 500

e

Impôts 81

Avec les musiciens fribourgeois Anniversaires et...

Couleurs du temps Jura: 23* canton suisse Entre l'église et...

Le retour du Grand Bidule Visite au musée de Morat Voulez-vous devenir basketteur?

Un métier: horticulteur Mariés d'aujourd'hui Un salon de coiffure Festivités carnavalesques Jouez avec nous

Rencontre avec Jani France Où la terre est inspiratrice de poésie

Pompiers de la Veveyse Emigration au Brésil et à Genève

Nos compatriotes du dehors Hommage aux disparus

Notre prochaine parution:

8 avril

Notre couverture:

Coiffe t Mélèze» (1064)

Coiffure de boutons de roses et de fleurs de St-Paul garnie de coques avec chute et roulottés d'organdi feuilles givrées. Bouquet assorti.

MODÈLE EXCLUSIF PRONUPTIA DE PARIS.

CALENDRIER

DES MANIFESTATIONS BULLE

20 mars 27 mars

Aula de l'Ecole secondaire, à 20 h. 30: Duo violon et piano, Jacqueline et Philippe Morard (Jeunes, mus.).

Aula de l'Ecole secondaire, à 20 h. 30: Opérette «Le mariage secret»(LesTréteaux Lyriques, Genève).

FRIBOURG-VILLE 21 mars

22 mars 27 mars 29 mars 31 mars

MARLY 21-22 mars

Aula de l'Université, 20 h.: Soirée de gala des Majorettes de la Ville de Fribourg.

Temple de Fribourg, 17 h.: Concert du Dimanche, Orchestre des Jeunes, dir. T. Kapsopoulos.

Eglise St-Paul, Schönberg, 20 h. 45: Concerto pour flûte à bec et orchestre.

Aula de l'Université, 20 h. 30: Récital d'adieu des Compa¬

gnons de la Chanson.

Théâtre du Capitole, 20 h. 30: «La Staar», avec Magali Noël.

Théâtre. Organisation «Scouts de Marly».

500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération

Manifestations

25 mars 1981 FRIBOURG - AULA DE L'UNIVERSITÉ.

Récital Alexis Weissenberg, pianiste.

23-25 avril 1981 UNIVERSITÉ DE FRIBOURG - AUDITOIRE B.

Colloque universitaire international.

Conférences et communications sur le thème des aspects poli¬

tiques, sociaux et culturels des relations ville-campagne depuis le Moyen-Age.

Participation de M. Georges-André Chevallaz, Conseiller fédéral, et de professeurs des hautes écoles de Bâle, Bienne, Lausanne, St- Gall, Paris et Fribourg.

5 mai 1981 UNIVERSITÉ DE FRIBOURG.

Journée de l'Europe.

Rencontre de personnalités ayant joué ou jouant un rôle dans la formation de l'Europe - Séminaires - colloquium, conférences.

11 mai 1981 FRIBOURG - MUSÉE D'ART ET D'HISTOIRE.

Vernissage de la llle triennale internationale de la photographie.

15 mai 1981 FRIBOURG-MUSÉE D'HISTOIRE NATURELLE-PÉROLLES.

Vernissage de l'exposition «Histoire de la cartographie fribour- geoise».

21 mai 1981 BULLE - MUSÉE GRUÉRIEN.

Vernissage d'une exposition sur «l'Histoire de la peinture pay¬

sanne, en particulier des Poyas».

22 mai 1981 TA VEL - SENSELERHEIMA TMUSEUM.

Vernissage d'une exposition sur le mobilier singinois.

23-24 mai 1981 FRIBOURG - JOURNÉES DES VILLES DE ZAEHRINGEN ET DU TOURISME ÉQUES TRE.

Rencontre traditionnelle des villes fondées par la dynastie des

Zaehringen (Bern - Bräunligen - Burgdorf - Freiburg i.B. - Freiburg

in Uechtland - Murten - Neuenburg a.R. - Rheinfelden - St-Peter -

Thun - Willingen) et manifestations internationales de tourisme

équestre.

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le billet bu réacteur

Avez-vous déjà rempli votre déclaration d'impôts? Avez- vous déclaré votre revenu et votre fortune? Le problème des impôts directs et indirects est un sujet qui occupe depuis toujours notre politique finan¬

cière et qui continuera à le faire dans l'avenir. Tout d'abord quelques notions: les impôts directs sont des taxes sur le revenu et sur la fortune;

les impôts indirects sont des taxes à la consommation. Dans les cantons et communes, ce sont les impôts directs qui do¬

minent. Depuis l'introduction de l'impôt de la Défense natio¬

nale en 1941, le rapport entre impôts directs et indirects est un problème de premier plan pour la Confédération.

Des centaines de milliers et même des millions comme dé¬

penses pour payer les fonc¬

tionnaires, acheter des crayons et des machines à écrire, faire imprimer des for-

Impôts 81

mulaires, entretenir ou cons¬

truire des bâtiments adminis¬

tratifs, etc. Inutile de vous dire que pour s'acquitter de cette fabuleuse facture, la Confédé¬

ration vous demande de met¬

tre la main au portefeuille... Ce qui fait que vous aurez 3000, voire 5000 francs à sortir en un an selon votre gain. Dans ces chiffres ne sont pas comprises les taxes sur l'essence, les ci¬

garettes, etc.

De source bien informée, nous savons que des spécialistes de la politique financière ont fait de louables efforts pour que l'addition ne soit pas plus dou¬

loureuse cette année. Bon nombre de salariés ont, l'an passé, sacrifié leurs vacances pour regarder les comptes à la loupe et voir si on ne pouvait pas grapiller quelques francs, ici ou là. Malgré toute la bonne volonté du monde, aucun n'a réussi à améliorer le contenu de son portemonnaie. Autant dire qu'ils entrent dans une période peau de chagrin!

Peau de chagrin ou pas... le contribuable devra payer, car les économies réalisées ne sont en effet pas suffisantes

pour permettre à l'Etat de nous accorder des largesses fisca¬

les. Pourtant, les autorités de¬

vraient nous éviter le pire, sim¬

plement en augmentant les taxes sur les jeux, ce qui per¬

mettrait de réduire quelque peu les impôts de chacun de nous. Voyons cela de plus près et prenons uniquement le pro¬

blème des autoroutes. Pour¬

quoi les étrangers qui traver¬

sent notre pays ne payeraient- ils pas une taxe comme nous les Suisses, lorsque nous al¬

lons en France, en Allemagne ou en Espagne! Il est évident que l'on ne peut comparer les autoroutes de notre pays avec celles que nous utilisons dans d'autres pays d'Europe, mais il y aurait quand même quelques centaines de milliers de francs à récupérer et qui seraient les bienvenus dans la caisse fédé¬

rale.

Berlens: monnaie en argent.

Nous sommes dans une pé¬

riode de ralentissement des af¬

faires, avec un consommateur qui ne met pas facilement la main au portefeuille. Ce n'est donc pas le moment de l'écœurer davantage et d'ag¬

graver sa situation par un tour de vis fiscal. Même si le fisc n'est pas plus féroce que l'an passé, il ne fera pas pour au¬

tant patte de velours cette année. L'impôt 81 sera pour beaucoup de gens aussi lourd que l'impôt 80. Ça ne va pas plus mal, c'est vrai, mais on peut dire que la situation ne s'améliore pas! Et tout particu¬

lièrement pour les contribua¬

bles qui vivent uniquement sur un salaire.

G. Bd

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Les compliments du président de paroisse au prêtre jubilaire.

Noces d'or sacerdotales | à Villaraboud

C'est dans l'allégresse de son village d'origine que l'abbé Robert Dumas, curé de Montet (Broyé), a fêté ses noces d'or sacerdotales. Pour cette journée de reconnaissance et d'amitié, le jubilaire était entouré de ses frères et sœurs. Au cours de la messe, il fut complimenté comme il le méritait par le président de paroisse de Villaraboud.

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T reyvaux

Quand l'amour triomphe! |

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Unis depuis cinquante ans pour le meilleur et pour le pire, M. An¬

selme Roulin et son épouse Va¬

lentine, née Kolly, ont fêté leurs noces d'or entourés de leurs en¬

fants et petits-enfants.

Nos félicitations à ces heureux jubilaires et souhaits les plus sin¬

cères pour une longue vie.

Solution du concours paru dans le No 5 de FI

P A

B

V C

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R E S T A u R A N T

2

S C A S U

A A V V

G E N T 1 L L E

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4

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Le monde de

Assemblée cantonale des musiciens fribourgeois

Un règlement de concours qui devra être pensé et affiné Ce sont quelque deux cents délégués, représentant nonante-cinq fanfares, qui se sont réunis dimanche 22 février, à l'Hôtel de la Gare, à Grolley, pour l'assemblée annuelle de la Société cantonale des musiques fribourgeoises, laquelle était honorée par la présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles MM. Edouard Gremaud, président du Grand Conseil; Hubert Lauper, préfet de la Sarine; Pierre Glasson et Mme Anne-Marie Rohrbasser, parrain et marraine de la bannière cantonale; Roland Ayer, syndic de Grolley; Marius Barras, vice-président d'honneur de la Cantonale, etc., etc., etc. Bien que conduits tambour battant par le président cantonal, M. Bernard Rohrbasser, de Châtel-St-Denis, les débats ne prirent fin qu'après le coup de midi.

Le comité cantonal actuel avec, de gauche à droite, au premier rang, MM. Albert Wandeler, secrétaire; Bernard Rohrbasser, président; Irénée Grand, responsable des vétérans; Gabriel Giroud, nouveau. Au deuxième rang, Nicolas Grand, nouveau; Gabriel Brugger, procès-verbaux; Jean-Pierre Equey, nouveau; Francis Favre, nouveau; et Alphonse Zurkinden, nouveau.

Un bilan très positif sur I« plan musical

Le plat de résistance de cette assem¬

blée était évidemment le bilan de la Fête cantonale des musiques 1980, à Treyvaux. M. Pierre Yerly, président du comité d'organisation, a relevé dans son exposé que cette grandiose manifestation a été une réussite com¬

plète, ceci grâce en premier lieu à la collaboration bénévole de plus de 650 personnes et au bon vouloir du ciel. Nous ne connaissons pas encore le résultat financier, mais nous savons que cette fête a connu un roulement de 1,5 million de francs.

M. Oscar Moret, président de la commission de musique, a fait part des remarques formulées par vingt- cinq sociétés, dont la plupart se sont déclarées satisfaites du nouveau rè¬

glement appliqué pour les concours de

marche et concerts. Certaines petites fanfares ont trouvé que le jury avait été trop sévère à leur égard, alors que d'autres auraient souhaité que les experts puissent discuter ensemble des impressions de chacun sur chaque partition de chaque société. Et M.

Moret d'ajouter: un système irrépro¬

chable n'existe pas. Pour le président cantonal. M. Bernard Rohrbasser, de Châtel-St-Denis, qui a accepté une nouvelle élection pour une période de cinq ans, le règlement de concours de la prochaine fête cantonale devra être pensé et affiné, ceci afin que chaque corps de musique ou fanfare y trouve son compte.

Nouveau comité

Quatre membres dévoués du comité cantonal avaient présenté leur démis¬

sion. Ce sont MM. Marcel Zaugg, Bulle; Paul Barbey. Billens: Lorenz

Schmutz. Ueberstorf; Pierre Thier- rin, Fribourg. Les trois premiers cités, ainsi que M. Pierre Yerly, président du comité d'organisation de la fête canto¬

nale de Treyvaux, ont été proclamés membres d'honneur au cours du ban¬

quet servi au restaurant du Parc de l'armée. Pour les remplacer, l'assem¬

blée a. sur proposition du comité, nommé par applaudissements MM.

Nicolas Grand. Bulle, pour la Gruyère:

Gabriel Giroud. Siviriez, pour la Glane;

Jean-Pierre Equey, Misery, pour le Lac: Alphonse Zurkinden. Guin, pour la Singine; et Francis Favre, St-Aubin, pour la Broyé, lequel remplace Gabriel Rosset, de Montagny, nommé à la commission de musique.

Les délégués ont également accepté la proposition du comité de porter de trois à cinq le nombre des membres de la commission de musique. Celle-ci est ainsi formée de MM. Oscar Moret.

Fribourg, président; Moritz Schmutz, Guin; Bernard Chenaux. Fribourg;

Gabriel Rosset, nouveau secrétaire;

et Erwin Neuhaus, Marly.

Au cours de cette assemblée, plusieurs délégués s'exprimèrent sur des pro¬

blèmes différents. Citons entre autres la lecture du procès-verbal qui prend trop de temps et que M. Jean-Marie Barras, président du Giron de Sarine- Campagne, a proposé au comité can¬

tonal de l'envoyer directement à chaque société. D'autres ont demandé des contacts plus fréquents de la commission de musique avec les dis¬

tricts. Il a été question aussi de la contribution de l'Etat dont la somme est quelque peu dérisoire, de l'organi¬

sation des lotos, etc. Le préfet de la

Sarine a donné quelques explications

très claires sur la réglementation des

lotos dont le bénéfice est destiné

(5)

la £Musique

Les membres de la commission de musique avec, de gauche à droite, MM. Erwin Neuhaus, Marly (nouveau); Moritz Schmutz, Guin; Oscar Moret, Fribourg, président;

Bernard Chenaux, Fribourg; Gabriel Rosset, Montagny (nouveau).

Les nouveaux membres d'honneur de la société cantonale. De gauche à droite, MM.

Lorenz Schmutz, Paul Barbey, Marcel Zaugg et Pierre Yerly.

uniquement à aider les sociétés cultu¬

relles et sportives, et non un voyage de contemporains ou de pompiers aux Canaries.

C'est â la fanfare d'Attalens qu'a été confiée l'organisation de l'assemblée cantonale 1982, alors que celle de St- Martin sera la section vérificatrice des comptes.

Ces longs débats prirent fin par une allocution de M. Edouard Gremaud, président du Grand Conseil, qui se déclara enchanté de cette assemblée au cours de laquelle il a appris une foule de choses. Pour la somme symbolique versée par l'Etat à la société cantonale, ce magistrat a fait promesse d'étudier la question avec qui de droit. Il félicita le comité pour son inlassable dévoue¬

ment, les vétérans et tous les musi¬

ciens de ce pays qui compte actuelle¬

ment nonante-huit fanfares et corps de musique.

Au cours du repas qui fut animé par les excellentes productions de la fanfare locale, M. Roland Ayer, le dynamique syndic de Grolley, s'est exprimé au nom des autorités communales. Ses paroles à l'égard des musiciens fri- bourgeois ont sensibilisé le cœur de tous les délégués et invités.

En guise de conclusion, nous pouvons dire, sans que personne puisse nous contredire, que les harmonies et les fanfares du canton de Fribourg subsis¬

tent avec un éclat qui ne doit sa pérennité qu'aux efforts individuels des membres de nos sociétés. Puis¬

sent celles-ci rayonner longtemps en¬

core de leur magnifique apport culturel et social.

(Texte et photos G. Bd)

Vétérans

1981

Médaille cantonale pour 25 ans d'activité

Médaille fédérale pour 35 ans d'activité

Erwin Aebischer Alterswil Paul Meuwly Alterswil Gilbert Bulliard Arconciel J.-P. Bulliard Arconciel Léon Devaud Arconciel Charles Monnard Atta lens Gérard Rossier Avry-Rosé Werner Buchs Broc Alexandre Tornare Broc Michel Colliard Bulle J.-L. Chaperon Chätel-St-Denis Pascal Pochon Dompierre Robert Marmy Estavayer-le-Lac Ueli Krauchi Flamatt Adolf Jenny FG-Landwehr Prosper Macherei FG-Landwehr René Mauron FG-Union Instr.

Moritz Cotting Giffers Peter Poffet G iff er s André Deschenaux Gruyères Jean Rouiller Gruyères Josef Egger Gurmels Athanas Mooser Jaun Jakob Johner Kerzers Arthur Theraulaz La Roche Clément Barbey Le Châtelard Marcel Maudonnet Marly Walter Schweizer Murten Josef Bächler Rechthalten Paul Philipona Rechthalten Hubert Genoud Remaufens Hubert Tache Remaufens Emile Deillon Romont Charles Ducret Rössens Pius Brügger St. Antoni Francis Favre St-Aubin Louis Ramuz St-Aubin Felix Grossrieder Schmitten Alfons Jungo Schmitten Erwin Lehmann Schmitten Bruno Schafer Schmitten Louis Perrin Semsales Benjamin Tornare Treyvaux Paul Seydoux Vaulruz Meinrad Maillard Villarepos Marcel Michaud Villarepos Marcel Borcard Vuisternens-Rt Jean Oberson Vuisternens-Rt Jean-Claude Javet Vully-Ie-Bas Hans Schmid Vully-Ie-Bas Charles Peissard Wünne wil Rudolf Schafer Wünne wil

Médaille d'or pour 50 ans d'activité

Joseph Grivet Bulle Ami Godel Domdidier Robert Currat Ecuvillens Charles Fontaine Fétigny Marcel Renevey Fétigny Raphaël Kolly Le M our et Albert Sottaz Romont Michel Ayer Sorens Camille Yerly Treyvaux

Germain Perroud Attalens Fritz Wyss Avry-Rosé Josef Käser Bösingen Nikiaus Käser Bösingen Louis Jolliet Broc Michel NiquiHe Broc Joseph Mauron Charmey Bernardin Bielmann Courtion Honoré Auderset Cressier-s-M.

Bernardin Maillard Cressier-s-M.

Alexis Bersier Cugy-Vesin Paul Marmy Cugy-Vesin Marcel Ducry Dompierre Arnold Portmann Düdingen Jules Monney Enney Michel Raboud Estavayer-Gibl.

Joseph Pittet Estavayer-Gibl.

Urbain Andrey Farvagny Jean Oberson Farvagny Albert Wandeler FG-Concordia Raymond Stucky FG-Landwehr Victor Bersier FG-Union Instr.

Pierre Bianchi FG-Union Instr.

Marcel Schaerer FG-Union Instr.

Marius Jaquet Grolley Casimir Ruffieux Gruyères Linus Fontana Gurmels Alois Zosso Heitenried

Alfred Buchs Jaun

Germann Buchs Jaun

Hugo Buchs Jaun

Walter Buchs Jaun Stefan Mooser Jaun Georges Favre Marly Hans Wuillemin Murten Canisius Chassot Orsonnens Meinrad Chassot Orsonnens Albert Defferard Orsonnens Joseph Defferard Orsonnens Victor Defferard Orsonnens Roger Dousse Orsonnens Georges Page Orsonnens Meinrad Page Orsonnens Alfons Niederberger Plaffeien Leopold Brügger Plasselb Leo Stempfei Plasselb Robert Déglise Remaufens Marcel Frioud Ross ens Roger Sapin Rossens Gabriel Vonlanthen Rossens Paul Grivet Semsales Firmin Pittet Semsales André Carrel Siviriez Alois Stadelmann Tafers Canisius Gobet Vaulruz Vétérans honoraires cantonaux pour 40 ans d'activité

Peter Piller Hans Fase!

Raymond Maradan Henri Grandgirard Georges Galley Alfred Gremaud Robert Ducret Paul Pittet Alfred Repond Bernard Romanens Meinrad Romanens Paul Marmy Oswald Bürg y Ernst Leiser Gottlieb Notz Marcel Guillaume Gabriel Oberson Edouard Pidoux Meinrad Bielmann Alphonse Mettraux Eugen Carrel Franz Delaquis François Seydoux

Alters wil Bösingen Courtion Cugy-Vesin Ecuvillens Enney Estavayer-Gibl.

Estavayer-Gibl.

Estavayer-Gibl.

Estavayer-Gibl.

Estavayer-Gibl.

Forel-Autavaux

Gurmels

Kerzers

Kerzers

La Joux

La Joux

Montagny

Murten

Neyruz

Rechthalten

Rechthalten

Semsales

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6

De la Sarine

à la Broyé

Pompiers au boulot

On a bien travaillé l'autre samedi à Grolley où avait lieu le cours de répétition pour commandants du feu et remplaçants du district de la Sarine. Placée sous la responsabilité du cap Henri BuUiard, cette journée consacrée à la motopompe reçut la visite de MM. Hubert Lauper, préfet; Roland Ayer, syndic de Grolley et Roger Bourgknecht, inspecteur cantonal du feu. L'ECAB - qui patronait le cours - avait délégué le cap Félix Böschung, inspecteur cantonal des corps de sapeurs-pompiers.

(Photo FI)

Léchelles

Quand on chante...

C'est une soirée débordante de vie et d'amour du chant qui a réuni, devant un très nombreux public, les chœurs mixtes de Léchelles-Chandon, de Treyvaux et de St- Aubin. Respectivement dirigés par MM. Jean-Luc Maradan, Dominique Schafer et Gérald Ducotterd, ces trois ensembles témoignèrent tous de réelles qualités dans l'interprétation d'œuvres plaisantes et variées. Il appartint à MM. René Wicht, président du chœur mixte de Léchelles et au curé de la paroisse, le Père Emmanuel Rouiller, de remercier en termes chaleureux les artisans d'un tel succès.

(Photo FI)

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Par un radieux dimanche de fé¬

vrier, Mme Maria Joye-Joye a fêté ses quatre-vingts ans dans la joie de sa belle famille qui compte vingt et un enfants, dont seize d'entre eux vivent encore. Ils l'ont entourée avec une ribambelle de trente-trois petits-enfants et sept arrière-petits-enfants, les¬

quels animèrent cette réunion fa¬

miliale de leurs chansons.

Née à Mannens où elle a passé toute sa vie. la jubilaire a. en 1920, épousé Antonin Joye. Veuve de¬

puis 1971, elle écoule des jours paisibles dans le foyer de son fils Norbert, qui a repris le domaine.

Ses neuf filles et ses sept fils ont essaimé dans tous les cantons romands, en oubliant le Valais, mais avec une prédilection pour Genève. Toujours alerte, Mme Maria Joye garde son sourire chaque fois qu'elle rend visite à l'un de ses enfants.

Nous lui adressons nos félicita¬

tions et nos souhaits les plus sincères pour de longues années de bonheur parmi les siens.

Mannens

Un anniversaire dans ia joie pour Maria Joye

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Pourtant situé au centre de Fribourg, le jardin public des Grand-Places est semblable aux vastes plaines de la toundra sibérienne!

En effet, la rigueur de l'hiver 81 a brusquement arrêté ce cœur de ver¬

dure...

Le manège enchanté ne tourne plus, le petit train s'est mis au chaud lui aussi, les balançoires restent inertes, et les pâtés de sables se sont envolés avec le blizzard.

Seuls quelques maigres oiseaux vien¬

nent percer le silence de ce havre de paix!

C'est avec joie que nous apercevrons le printemps pointer le bout de son nez!

Printemps, symbole de chaleur, de joie et de renaissance.

Alors, la pelouse sera douce et verte, les balançoires tangueront gaiement, et les badauds pourront à nouveau goûter pleinement aux charmes qu'offrent les Grand-Places à la belle saison!

D. A.

Le temps de l'espérance...

m

L'hiver exécute des pas de danse: un en avant, deux en arrière... Il finira bien par reculer pour céder la place au soleil et au ciel bleu. La fonte des neiges délave la nature, tout semble reprendre vie, tous les sols se détrempent.

C'est bel et bien la fin de l'hiver. Denise nous l'a promis. Elle qui va de senteur en senteur, à la découverte d'un arbre, d'une racine comme celle qui embellit notre photo, d'une herbe, d'une plante, cherchant des oiseaux qui, demain, viendront nous annoncer le retour du printemps.

Le parfum des narcisses

Ce genre d'amaryllidées à fleurs blan¬

ches ou jaunes, auquel appartient le coucou de nos forêts, dégage un par¬

fum extraordinaire qui, parfois, empê¬

che l'être humain de dormir. Ces fleurs apparaissent dans les champs dès que la neige s'en va.

Un champ de narcisses aux Paccots.

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8

JURA

CANTON SUISSE (XIII)

La préfecture des Franches-Montagnes, à Saignelégier.

Le très beau village de Goumois au bord du Doubs. (Photo Dériaz, Baulmes)

se décrit pas: ouvrez vos yeux, laissez parler votre coeur... et conduisez-vous ici comme dans un sanctuaire, car un tel paysage mérite le respect de tous.

En suivant les traces d'un renard, je me suis trouvé devant l'étang des Royes, une réserve naturelle où l'eau action¬

nait autrefois une tuilerie, une scierie, un moulin, aujourd'hui disparus. Cette région présente un biotope particulier qui permet le développement d'une faune et d'une flore qui doit être respecté par chacun. Aussi on aura soin de ne pas s'écarter du sentier et de tenir les chiens en laisse.

Enfin, je me suis laissé emporter par l'épervier jusqu'aux rochers des Som- mêtres. De ce nid d'aigles on domine la sauvage et profonde vallée du Doubs.

Là. les amateurs de varappe exercent leurs forces et éprouvent leur tech¬

nique tout au long de l'arête rocheuse qui s'incurve vers le Doubs. On accède au sommet par un sentier escarpé, où le panorama récompense l'effort con¬

senti. Les rochers des Sommêtres sont aussi une réserve naturelle.

Et pourquoi ne pas aller taquiner la truite jusqu'à Goumois ou alors folâtrer l'écureuil au Haut-du-Bémont, ce pâ¬

turage d'où la vue s'étend sur l'ensem¬

ble du Plateau franc-montagnard. Au retour de cette escapade dans cette oasis de tranquillité, clignez de l'œil avec le hibou du côté de Muriaux, village essentiellement agricole qui abrite trois artistes célèbres: le peintre Coghuf, le sculpteur Oscar Wiggli et Jeannine Moulin, peintre et céramiste.

G. Bd (A suivre)

La région des Franches-Montagnes s'étire de l'Ajoie au canton de Neuchâ- tel, entre le Doubs et le Mont-Soleil, tout en étant adossée à la France qui forme la frontière avec la Suisse. La population de ce pays merveilleux vit sur un plateau situé à mille mètres d'altitude et qui est couvert à raison de quarante pour cent par des forêts d'épicéas. Elle est fière de sa terre, véritable oasis de verdure, de détente, de calme. Elle est sensible à tout ce qui fait la beauté de la nature, aux brumes matinales et aux grands sapins qui ceinturent les fermes. Même si l'éle¬

vage du cheval est en régression, l'âme des habitants des Franches-Monta¬

gnes vibre toute l'année. Le Marché- concours de chevaux de Saignelégier n'est pas le seul loisir, il y a encore les belles filles, les promenades pédestres à travers les pâturages, la découverte de la gastronomie, la rencontre avec des animaux sauvages, etc.

Prenant mon bâton de pèlerin, je suis allé jusqu'à l'étang de la Gruère où le paysage a un charme tout particulier.

J'ai passé dans le hameau des Cerla- tez, lequel est formé d'une double lignée de fermes typiques où l'on peut admirer les larges façades de part et d'autre d'un écrin de verdure empli de sonnailles des chevaux et des bovins, équilibre parfait des forces de l'homme et de la nature. L'étang de la Gruère ne

Les Franches-Montagnes:

une oasis de verdure et de calme

Le Noirmont. Au premier plan, l'église St-Hubert réalisée par l'architecte Pierre Dumas, de Fribourg. (Photo Dériaz, Baulmes)

(9)

En buvant.,,

trois décis..

Deux jeunes filles avisent un petit lac entouré d'arbres. L'endroit est désert.

Elles se déshabillent rapidement et se baignent dans le plus simple appareil.

Après une demi-heure d'évolutions aquatiques, elles regagnent la berge et se dorent au soleil.

Tout à coup, une voix sèche ordonne:

- Compagnie de camouflage, en avant, marche.

Et la forêt s'en va au pas cadencé.

A six heures du matin, le caporal-chef pénètre dans la chambrée où dorment paisiblement deux douzaines de jeunes recrues et hurle:

- Dans trente secondes, rassemble¬

ment dans la cour pour l'exercice.

Un des troufions ouvre mollement un œil et questionne:

- On a le droit d'y être avant, si on veut?

- Est-ce qu'on vous a déjà offert du travail? demande une dame au grand cœur à un mendiant qui implore la charité.

- Une fois, répond-il. Mais, à part cela, les gens ont toujours été très gentils pour moi.

Un mendiant, de faction près de la place de la Bourse, a beaucoup de succès depuis qu'il s'est mis une pan¬

carte. ainsi rédigée, autour du cou:

«Carte bleue acceptée. Contentez- vous de signer aujourd'hui et je vous enverrai le relevé de vos aumônes en fin de mois.»

Le président de la cour d'assises se dresse, indigné:

- Un stupide plaisantin a enduit mon siège de fluide glacial. Messieurs les jurés apprécieront!

La carte d'invitation à la présentation du film portait cette question: «Quelle est la scène que vous avez préférée?»

A quoi un spectateur répondit: «Celle qui a eu lieu dans le foyer entre le producteur et le metteur en scène après la projection.»

L. P.

Le jour où la célèbre actrice Helen Hayes fit pour la première fois rôtir une dinde pour la manger en famille, elle annonça à son mari et à son fils:

- C'est la première fois que je fais cuire une dinde, je le sais. Si elle n'est pas réussie, je ne veux pas entendre un seul mot. Nous nous lèverons de table, sans commentaire, et nous irons dîner au restaurant.

Puis elle se retira dans la cuisine.

Quand elle revint dans la salle à man¬

ger, elle trouva son mari et son fils attablés, en pardessus et le chapeau sur la tête.

K. S.

Une roche

La voix du citoyen mé...content

«Pourquoi ne pas vous laisser charmer par un film humoristique ou un spectacle de Cabaret Chaud 7», m'a-t-on dit l'autre jour. Cela vous permettrait de prendre la vie à la bonne franquette et de ne plus penser à tous ces maux qui ron¬

gent le cerveau de la plupart des gens. C'est vrai, après tout, pour¬

quoi se faire trop de bile, de mauvais sang, du souci jour et nuit, uniquement pour attraper des cheveux blancs, se mettre dans un état de santé précaire, souffrir de maladies nerveuses et ne pas dormir. Ce mal du siècle qui pénètre dans notre corps comme le ver dans le fruit, ronge sans cesse notre esprit. Il n'est pas rare de voir de nos jours des hommes et même des femmes qui cherchent à noyer leurs soucis dans l'alcool, alors que d'autres, dévorés à longueur de journée par cette cendre intérieure, n'ont plus qu'une seule solution: mettre un terme à leur présence sur cette terre.

Bien entendu qu'il n'est pas tou¬

jours facile de prendre la vie du bon côté, de se libérer d'une an¬

goisse d'ennuis bénins, d'idées imaginaires, d'attaques menson¬

gères, d'éviter tous les tracas de ce monde, cette catégorie de gens qui ne cherchent que le mal des autres. Que faut-il envisager pour remettre un homme sur orbite?

Qu'il abandonne tout ou alors que l'on arrête de le mépriserI La meilleure solution est encore celle de ne pas se laisser ronger le corps par des insectes venus d'ailleurs. La maîtrise de soi est aussi indispensable pour éviter trop de violence à l'égard de son

Ce mal qui ronge

l'esprit prochain. Ne pensez-vous pas qu'il faut des épaules solides pour lutter seul dans un calvaire?

Comme cette mère de neuf en¬

fants qui, le lendemain de la mort de son mari, recevait déjà la visite de promoteurs lui proposant l'achat du domaine agricole pour une poignée de centimes.

Le souci rend tout le monde ma¬

lade et par là même, raccourcit la vie. Alors pourquoi ne pas meu¬

bler son existence d'une façon plus agréable, tant sur le plan professionnel que de la famille et des loisirs. Ce serait un moyen de lutter contre mille problèmes, d'éviter le tracassement inutile de futilités, de vivre d'insomnie, d'inappétence et que sais-je en¬

coreI Les gens heureux sont ceux qui ne se font plus de bile..l Sous cet aspect des choses, plus per¬

sonne n'aura peur d'avoir le can¬

cer, de vieillir ou de mourir.

Le rat des champs

(10)

Culture et

littérature

Le retour

du «Grand Bidule»

Le jazz, on aime ou on aime pas.

Côté public, quand on aime, c'est pour toujours. Côté musiciens, en jouer, c'est fatal: on ne peut plus s'en passer. Fribourg a aussi ses connaisseurs, comme on a pu le constater en février dernier à Bulle.

En effet, lors du concert annuel organisé par l'Union de Banque Suisse, le «Grande Bidule» a fait sa rentrée au pays. Précisons que pour la première fois de la musique moderne figurait au programme de cette traditionnelle manifestation.

Afin d'intéresser les Bullois aux diverses tendances de la musique

actuelle, le «Grand Bidule» n'a pas joué toute la soirée en ensemble, mais s'est «partagé» en plusieurs petites fonctions. Le public a eu aussi l'occasion de découvrir les mille et une possibilités d'écriture en jazz selon les instrumentations en présence. Du quartet au septet, de la section de trombones à celle des saxos, accompagnés par une rythmique, on entendait des pièces du pianiste fribourgeois Max Jen- dly. Celles-ci sur des propres com¬

positions ou des œuvres de Michel Legrand, Django Reinhardt et au¬

tres.

Echo Dean Appel.

Né en 1943 à Bagdad. Ecole des Beaux-Arts, Bagdad.

C'est avec une espèce de gourmandise de l'esprit que j'ai savouré la peinture de Shafiq Alnawab. Mais il serait imprudent de situer cette peinture dans le rêve somptueux d'un Orient de fable; nous sommes en présence de sollicitations abstraites mais largement signifiantes; en ligne générale, les formes sont dures, on sent leur matérialité. Leurs masses sont suspendues, objets sans poids dans l'espace.

Pierre Thée SHAFIQ ALNAWAB

à la Galerie de la Cathédrale ANDRÉ TÉLÉKI

«Téléki voit le jour en 1928 à Bruxelles. Sa mère est Suisse, son père Hongrois, capitaine au long cours.»

«S'il vous reste de l'enfance ce besoin de rêves, de fantastique, où tout est possible, vous n'aurez pas de peine à entrer dans son monde.»

«Téléki est un géomètre de l'harmonie qui a choisi la courbe, le cercle, le trait jamais interrompu comme un dialogue chuchoté. Il raconte.»

L'église de la vallée ronde.

Connaissez-vous le

«Grand Bidule»?

Lancé en 1979 à Fribourg, sous la direction du compositeur américain James F. Mabry III, le «Grand Bi¬

dule» est né à l'instigation de musi¬

ciens fribourgeois, les trompettis¬

tes Guy et Jean-François Michel et le tromboniste Bernard Trinchan, qui ont groupé autour du Max Jendly Jazz Combo les meilleurs interprètes locaux auxquels sont venus se joindre quelques éléments extérieurs au canton, sélectionnés parmi les meilleurs solistes ro¬

mands.

Le «Grand Bidule» s'est produit en divers endroits de la Suisse ro¬

mande. A noter la prestation, en vedette, du big band au concert de

gala du Concours suisse d'instru¬

ments de cuivre (manifestation gé¬

néralement réservée aux ensem¬

bles de musique classique), ainsi qu'au Festival du MAL 1979 (Mu¬

sique Action Lausanne). En mai 1979, le «Grand Bidule» a été l'invité du festival de jazz de Buffalo (New York) où il a enregistré un disque LP aux côtés du trompettiste Clark Terry.

Le répertoire du «Grand Bidule» se compose de pièces modernes de Thad Jones, Dick Grove, Phil Woods, Sammy Nestico, etc., ainsi que de pièces originales de mem¬

bres du «Bidule», James Mabry, Bernard Trinchan et Max Jendly.

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(11)

LES SPORTS 3-

L'Ecole de basketball Le dribble Le basketball figure parmi les sports

les plus exigeants au plan de la dépense énergétique. Le joueur de basketball est avant tout un athlète. Il doit être capable de courir vite et longtemps, de sauter haut plusieurs fois de suite, de supporter des charges considérables et de se maintenir en équilibre parfait, aussi bien au sol qu'en l'air. En plus, le basketball fait appel à l'intelligence des joueurs. L'intelligence et la confiance sont à la base du succès. Une condition physique irré¬

prochable sert de support solide, dura¬

ble et indispensable à ces qualités d'ordre psychique.

La «classe» d'un basketteur se re¬

connaît au fait qu'il possède à la perfection la technique des déplace¬

ments sans ballon, de manière à se trouver constamment au bon endroit, à se démarquer, en un mot: à être disponible par rapport au porteur du ballon.

Le basketball se joue avec les mains.

On reçoit, passe, dribble, tire le ballon et tout cela uniquement avec les doigts. Chaque geste se termine en plus grande vitesse, en souplesse et le dernier contact avec le ballon est sou¬

vent décisif. Pour cela le «touché» du ballon avec les doigts doit être le plus naturel.

Repousser le ballon avec les doigts d'une main contre le sol sur place ou en mouvement, constitue un des élé¬

ments de base du basketball. Il va de soi qu'un joueur doit savoir dribbler, faute de quoi il ne parviendra que très difficilement à passer une bonne défense.

Pour bien dribbler, il ne faut pas regar¬

der le ballon, il faut le «sentir». En effet, la tête doit rester levée pour conserver constamment une vision d'ensemble du jeu. Le ballon rebondit à côté et jamais devant les pieds pour ne pas gêner en mouvement.

Pour mieux protéger son ballon, le dribbleur ne fait jamais face à l'adver¬

saire, mais il lui présente le flanc, bras et main libres à la hauteur de la taille, pas trop près du corps et est toujours prêt à intervenir.

Lors du dribble haut, le ballon et la main qui l'accompagne montent à peu près jusqu'à la hauteur de la taille.

Cette forme de dribble est surtout utilisée lors des déplacements rapides.

Lors du dribble bas, le ballon et la main qui l'accompagne montent jusqu'à la hauteur du genou ou de la cuisse. Le dribbleur l'applique lorsqu'il s'approche d'un adversaire.

On utilise le dribble de côté pour progresser à pas chassés, par exemple lors d'une pénétration courte dans une portion de terrain bien défendue.

Le départ en dribble doit obéir aux règlements qui demandent que le bal¬

lon quitte la main pendant le premier pas exécuté. En pratique, cela repré¬

sente de savoir «pousser» le ballon le plus rapidement au sol lors d'un départ en dribble.

Pour satisfaire aux exigences tac¬

tiques, on doit savoir manœuvrer en dribble. Cela impose des change¬

ments des directions du dribble fréquents, des ralentissements et des accélérations.

Le changement devant les jambes est le plus courant, facile et rapide, mais on n'a pas la possibilité de protéger le ballon.

Le changement en pivotant est très sûr, car la protection du ballon est assurée en permanence. On change la main seulement après avoir tourné avec le ballon et non avant.

Le changement derrière le dos est très rapide et surprenant pour le défenseur surtout s'il est accompagné par une accélération et la pénétration vers le panier. Un léger dribble en arrière précède le mouvement qui amène le ballon de l'autre côté des jambes.

La main doit être suffisamment en arrière du ballon pour éviter la balle portée.

La tactique du dribble d'un joueur représente

- de regarder constamment ce qui se passe alentour

- de ne jamais se laisser coincer vers la ligne de touche

- de ne jamais arrêter de dribbler - de modifier le rythme du dribble

lorsque l'on se rapproche du panier (accélérer)

- de passer au plus vite, quand on est chargé par deux défenseurs.

Tiré du journal de la BPS (A suivre) La lutte sous le panier.

A VOUS LES JEUNES

qui allez choisir le basketball comme votre sport favori...

La pénétration sous le panier avec le dribble bas.

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Quel métier choisir?

Horticulteur/trice ou pépiniériste?

Généralités

L'horticulture (du latin hortus = jardin) est un important secteur spécialisé de l'agriculture, comme la viticulture par exemple. En général, on voit surtout sous ce terme la production des fleurs et autres plantes d'ornement, mais la profession d'horticulteur et d'horticul¬

trice comporte en réalité plusieurs branches nettement distinctes et offre à ceux et è celles qui l'exercent des débouchés professionnels variés ré¬

pondant à une grande diversité de goûts et d'aptitudes. Elle comporte des travaux manuels, techniques, des activités créatrices, des tâches d'orga¬

nisation...

Les entreprises horticoles sont de di¬

mensions et de genres variés. Certai¬

nes produisent essentiellement des plantes en pots et des fleurs coupées, d'autres des plantes vivaces, d'autres encore des arbres d'ornement et frui¬

tiers, certaines enfin s'occupent d'aménager et d'entretenir les jardins des nouvelles constructions, villas, édifices publics, écoles, places de sport. Il existe évidemment des entre¬

prises mixtes, dont l'activité s'étend sur plusieurs domaines particuliers, tandis que d'autres exploitations se centrent au contraire sur une seule production comme, par exemple, la rose, les orchidées, etc.

Principaux travaux et connaissances de base Selon la réglementation officielle ac¬

tuellement en vigueur, on distingue 5 domaines spécialisés parmi lesquels l'apprenti choisit une ou plusieurs op¬

tions. Cependant, d'une façon géné¬

rale, il sera tout d'abord initié aux tâches et connaissances communes de la profession soit, notamment:

- l'usage, la manipulation et l'entre¬

tien de l'outillage et des principales machines;

- les divers genres de labourage du sol: défoncer, bêcher, biner, sarcler;

- comment niveler et répartir les sur¬

faces, établir des carrés (planches);

- comment extirper les mauvaises herbes, divers travaux d'ordre et de nettoyage;

- les travaux de fumure du sol avec diverses sortes d'engrais (solides, liquides, naturels et chimiques):

- les procédés de lutte contre les parasites animaux et végétaux, et les mesures de protection à prendre dans ces cas;

- les diverses techniques d'arrosage telles que: irrigation, bassinage, né- bulisation;

- le contrôle des températures en plein air et dans les serres, aérer, ombrer, entretenir le chauffage;

- le transport des plantes, comment les préparer pour l'expédition et la vente;

- la connaissance générale des plan¬

tes, graines et variétés, ainsi que des divers genres de cultures;

- la connaissance générale des terres, des composts et des terreaux;

- la connaissance des diverses instal¬

lations techniques utilisées dans les entreprises horticoles;

- la connaissance des engrais et pro¬

duits antiparasitaires pour bien comprendre leurs effets chimiques et biologiques.

Ce qui est dit dans cette monographie de l'horticulteur est également valable pour l'orticultrice. Ce n'est que par commodité rédactionnelle que le texte est rédigé au masculin.

Les différentes branches de l'horticulture

(spécialisations)

Branche A: Culture des plantes en pots et de fleurs à couper.

Le magasin d'un fleuriste ou les bancs d'un marché aux fleurs donnent une idée de la grande diversité des plantes de ce type; certaines sont annuelles, d'autres bisannuelles ou vivaces. Des méthodes très étudiées et des soins attentifs permettent de diriger leur croissance de manière à répondre à la demande au moment favorable, indé¬

pendamment des conditions clima¬

tiques. Certains travaux sont quoti¬

diens comme, par exemple:

- ensemencer, repiquer, mettre en pots, rempoter, transplanter, arro¬

ser, aérer, couvrir et découvrir, atta¬

cher et tuteurer, bouturer, fumer, traiter contre les parasites, etc.

- il faut aussi préparer les plantes et les fleurs pour la vente, savoir les emballer, connaître aussi dans les grandes lignes l'art du fleuriste.

Beaucoup de ces travaux, surtout dans les grandes exploitations, sont partiel¬

lement ou totalement mécanisés, no¬

tamment en ce qui concerne les serres où le réglage de la température, de l'humidité et de la lumière se fait au moyen d'installations techniques complexes. Il existe aussi de nombreu¬

ses machines facilitant la manutention (p. ex.: machines è empoter).

L'horticulteur en fleurs coupées pro¬

cède quotidiennement à des livraisons de fleurs fraîches aux grossistes spé¬

cialisés, aux fleuristes ou directement à des particuliers; il réalise des décora¬

tions de balcons et de fenêtres, des arrangements floraux pour des mani¬

festations. Certains horticulteurs font aussi des recherches pour mettre au point de nouvelles variétés de plantes.

Branche B: Culture de pépinières et arboriculture.

Le pépiniériste a pour spécialité la multiplication de tous les arbres et arbustes nécessaires aux jardins d'or¬

nement, aux vergers, aux parcs et promenades publics ou privés: coni¬

fères, arbustes à feuilles persistantes, rosiers, plantes pour haies vives, plan¬

tes grimpantes...

Il en assure la bonne venue en un temps plus ou moins long suivant les espèces (parfois dix ans et plus) jusqu'au moment de leur vente et de leur plantation définitive. Dans la pra¬

tique, il peut se spécialiser plus parti¬

culièrement en arboriculture ornemen¬

tale ou en arboriculture fruitière.

Outre les travaux de base décrits pré¬

cédemment, les soins à donner aux

arbres et arbustes demandent une connaissance approfondie des nom¬

breuses techniques de reproduction et d'amélioration telles que bouturage, marcottage, greffage, taille, émon- dage, tuteurage, etc.

L'arrachage, l'emballage, le transport et la plantation d'arbustes et d'arbres de toutes grandeurs et formes requiè¬

rent des techniques particulières et de l'effort physique. Les pépinières sont en général des exploitations très mé¬

canisées. Les motoculteurs, les trac¬

teurs et autres engins de culture et de transport sont d'utilisation quoti¬

dienne.

Branche C: Culture de plantes vivaces et arbustes.

Il s'agit de plantes permanentes dont les organes externes meurent en hiver mais repoussent au printemps: plantes alpines, fougères, graminées, bruyè¬

res, etc. ou d'arbustes tels que rhodo¬

dendrons, conifères nains, etc.

Afin de répondre à la demande durant toute l'année, les arbustes et plantes vivaces se cultivent de plus en plus en pots et containers. Les bons cultiva¬

teurs d'arbustes et plantes vivaces

sont des spécialistes recherchés.

(14)

14

Branche D: Création et entretien de jardins.

Le paysagiste aménage les jardins de villas, d'ensembles d'habitations, de constructions publiques (écoles, hôpi¬

taux, cimetières, etc.) ou privées. Il construit des rocailles, des jardins- terrasses, des terrains de jeux et de sports, des bordures, des escaliers, des pièces d'eau, des piscines. Il sait allier avec art ses créations aux formes naturelles du paysage environnant. Il choisit les décorations de fleurs qui conviennent à chaque aménagement et à chaque saison, émonde et taille avec soin les arbres et les arbustes, entretient les pelouses et les allées. Il connaît les techniques de travail de la terre, du bois, des pierres naturelles et artificielles, du béton; il sait mettre en oeuvre sur le terrain les plans de l'archi¬

tecte ou de l'architecte-paysagiste, ou ses propres plans d'aménagement. Il utilise un important parc de machines de terrassement et de nivellement, comme aussi d'autres machines spé¬

ciales adaptées â la profession.

Branche E: Culture maraîchère.

Cette branche ne peut être choisie, dans l'apprentissage en horticulture, qu'en liaison avec l'une des branches A à D. Par ailleurs, il est possible de faire en 2 ans une formation d'agriculteur- maraîcher.

La production intensive des légumes se pratique soit sous serres, couches ou tunnels en plastique, soit en pleine terre, suivant les espèces cultivées et les saisons. Il s'agit de répondre aux besoins de la consommation en temps voulu, tout en évitant la surproduction.

Il faut pour cela connaître le climat, les sols et les étapes successives de la vie des plantes afin de pouvoir diriger favorablement leur croissance et at¬

teindre un rendement optimal.

La culture maraîchère demande relati¬

vement peu de surface; elle a recours aux moyens techniques les plus ré¬

cents, et la mécanisation du travail est très poussée. Les travaux de base de la profession sont les mêmes que ceux décrits précédemment, compte tenu du genre différent de production. Le maraîcher acquiert une connaissance poussée des espèces potagères, de l'entretien et des soins qu'elles de¬

mandent; il étudie également les pres¬

criptions légales de qualité et attache une importance particulière à l'utilisa¬

tion des produits de traitement (toxiques). Enfin, il doit connaître et prévoir les possibilités d'écoulement de sa production en chaque saison.

Lieux, conditions de travail, vêtements et instruments

L'horticulteur exerce une grande partie de ses activités en plein air, au gré des saisons, mise à part l'atmosphère chaude et humide des serres à laquelle il faut s'habituer quelque peu. Suivant le type de culture et de travail, il se livrera à des opérations répétitives ou plus variées, à la conduite d'engins aratoires et de transport, à de multi¬

ples contrôles techniques, à des tra¬

vaux d'emballage et d'expédition.

Dans tous les domaines, la mécanisa¬

tion de nombreuses tâches, les instal¬

lations techniques automatisées rédui¬

sent la part de l'effort physique et du travail purement manuel.

L'horaire de travail dépend de la sai¬

son: pendant les mois propices à la culture, il faut prévoir des journées chargées; pendant l'hiver, le rythme est plus régulier.

Les vêtements de travail sont appro¬

priés au genre d'activité: salopettes, tabliers, bottes de caoutchouc, etc.

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Horticulteur/trice, un métier qui

attire toujours plus de jeunes

Outillage et machines: pelles, bê¬

ches, houes, râteaux, plantoirs, séca¬

teurs, machines à empoter, divers types de charrues, motoculteurs, se¬

moirs de tous genres, planteuses, ar- racheuses, rampes d'arrosage, pulvé¬

risateurs, tracteurs, etc.

Dispositions attendues Le travail de l'horticulteur nécessite une bonne santé, de l'attachement pour la nature et le travail en plein air, de l'intérêt pour les sciences naturel¬

les, le sens de l'observation et le goût de l'expérimentation, de l'habileté ma¬

nuelle et technique. Il faut avoir aussi le sens de l'organisation et du com¬

merce, un certain goût du risque. Le

floriculteur et le paysagiste doivent plus particulièrement faire preuve de sens esthétique, aimer les couleurs, les matériaux et les formes. Le dessin professionnel est une branche impor¬

tante en «création et entretien de jardins». Une bonne mémoire est enfin un précieux avantage pour enregistrer sans trop de peine la vaste terminolo¬

gie botanique (en latin) et les nombreu¬

ses autres connaissances profession¬

nelles.

Le niveau d'études requis est au mini¬

mum celui d'une bonne scolarité obli¬

gatoire, une formation scolaire plus poussée est un atout supplémentaire pour des promotions et perfectionne¬

ments ultérieurs.

Formation professionnelle La formation et les examens finals de capacité s'accomplissent conformé¬

ment au règlement fédéral d'appren¬

tissage du 30 septembre 1957.

Sa durée est fixée à 3 ans, soit chez un patron maître d'apprentissage, soit, pour la Suisse romande, au Centre horticole et Technicum de Lullier/Ge- nève (anciennement Châtelaine).

Le contrat d'apprentissage s'établit sur une ou au maximum deux des options A à D mentionnées plus haut.

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Il est possible d'ajouter complémen- tairement à l'une ou l'autre de celles-ci la branche E (culture maraîchère).

Les apprentis chez un patron suivent, à raison d'un jour par semaine, les cours à l'école professionnelle.

La réussite des examens finals d'ap¬

prentissage donne droit au CERTIFI¬

CAT FÉDÉRAL de CAPACITÉ d'«HOR- TICULTEUR/TRICE», avec mention de la spécialisation choisie. Le titre d'horticulteur qualifié est légalement protégé.

En outre, le Centre horticole de Lullier décerne un diplôme à ses meilleurs élèves.

N.B. Il est à noter enfin que des personnes majeures n'ayant pas fait d'apprentissage régulier peuvent se présenter à l'examen de fin d'appren¬

tissage aux conditions suivantes:

- avoir exercé la profession pendant un temps au moins double de celui de l'apprentissage, soit 6 ans;

- avoir suivi l'enseignement profes¬

sionnel ou acquis d'une autre ma¬

nière les connaissances profession¬

nelles et générales requises.

(selon art. 30, al. 1 de la L.F. sur la formation professionnelle du 20 septembre 1963).

Perfectionnement

- Apprentissage complémentaire d'un an pour obtenir le certificat de capacité dans une autre spécialisa¬

tion (A à E).

Pour devenir fleuriste: 1V2 an.

- Maîtrise fédérale d'horticulteur/

trice après 5 ans de pratique quali¬

fiée au moins, et préparation adé¬

quate. L'examen de maîtrise se fait dans l'une des branches de qualifi¬

cation au certificat fédéral. Il est possible de se présenter dans l'une des autres branches après une an¬

née supplémentaire.

- Cours de perfectionnement, régu¬

lièrement organisés par les associa¬

tions professionnelles, afin de per¬

mettre à chacun de compléter ses connaissances.

- Technicum horticole suisse ETS, au Centre horticole de Lullier/Genève.

Durée des études: 6 semestres.

Spécialisation: floriculture / Archi¬

tecture paysagère / Arboriculture ornementale / Culture maraîchère (éventuellement).

Diplôme d'ingénieur-technicien hor¬

ticole ETS.

- Technicum pour branches agricoles spéciales ETS, à l'Ecole supérieure de viticulture, d'oenologie et d'arbo¬

riculture, Lausanne et Changins.

Formation d'ingénieurs-techniciens ETS en: Viticulture-oenologie / Ar¬

boriculture, technologie des fruits et légumes. Durée: 6 semestres. Divers cours de spécialisation.

- Technicum intercantonal ETS de Rapperswil, section «aménagement de l'environnement, architecture paysagère et de jardins», créé en 1972.

Perspectives professionnelles

Elles sont particulièrement favorables à notre époque où le développement technique et l'urbanisation ont conféré aux espaces verts non seulement une fonction décorative, mais un rôle vital.

L'importance de l'environnement créé de main d'homme s'accroît dans la mesure où reculent les espaces non cultivés. D'autre part, l'évolution des principes d'alimentation, le fait de pouvoir disposer, grâce aux tech¬

niques modernes, de fruits et de légu¬

mes frais pendant toute l'année don¬

nent également de bonnes perspec¬

tives de production à la culture maraîchère et à l'arboriculture fruitière.

Les horticulteurs et horticultrices qua¬

lifiées sont des spécialistes très re¬

cherchés. Les principaux débouchés professionnels sont les suivants:

- après l'apprentissage ou après la maîtrise:

Horticulteur proprement dit, dans une ou plusieurs spécialités fleuriste / rosiériste / pépiniériste / marchand-grainier / producteur de semences / entrepreneur de jardins / arboriculteur professionnel / jardi¬

nier de maisons bourgeoises / chef de service: parcs publics, jardins botaniques et d'essais, d'hôpitaux et d'hôtels / chef de cultures / assistant technique dans une fa¬

brique de produits antiparasitaires / représentant en semences, engrais et matériel horticole / maître dans l'enseignement professionnel / col¬

laborateur dans une station de re¬

cherches et d'essais horticoles, etc.

- après le technicum:

Gérant, directeur d'une exploitation horticole, conseiller technique dans l'industrie des engrais et des pesti¬

cides / technicien dans une station de recherche et d'essais, dans une coopérative fruitière, maraîchère /

conseiller dans un service de vulga¬

risation / maître dans l'enseigne¬

ment professionnel...

L'enseignement de l'Ecole d'horticul¬

ture sert parfois de point de départ aux études et fonctions de génétiste, ingé¬

nieur horticole, ingénieur agronome, ingénieur forestier, conseiller tech¬

nique.

Associations professionnelles (Suisse romande)

- Association des horticulteurs de la Suisse romande (A.H.S.R.) 2, avenue Agassiz, 1001 Lausanne - Groupement des Paysagistes ro¬

mands (G.P.R.)

2, avenue Agassiz, 1001 Lausanne - Association romande des Fleuristes

(A.R.F.)

2, avenue Agassiz; 1001 Lausanne

- Union maraîchère romande (U.M.R.) c/o Centre horticole, 1254 Lullier/

Genève.

Source:

Association des horticulteurs de la Suisse romande, et divers documents professionnels.

Horticulteur / trice,

un métier passionnant

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