• Aucun résultat trouvé

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud "

Copied!
34
0
0

Texte intégral

(1)

Parution bimensuelle • 13 août 1980 • 35" année • N° 15 Fr. 2.50

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud

- 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

a.. maGozine

* ' J * ^ ï'

5

* S £

(2)

Magazine bimensuel

paraissant le premier et Is troisième /""n /^\ ~7 \ fN f~\

mercredi de chaque mois I I I v—v—^Z_ll I vV

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ

Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré

Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page 1/2 page 1/4 page 1/8 page 1/16 page

Fr. 693.- 372.

196.

103.- 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel

Six mois Fr. 44.70

26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Sommaire Nouvelles économiques Où irez-vous manger?

Le huitième district Verdure 80

Escale en Afrique Culture et...

La mode actuelle Tourisme fribourgeois Flashes du canton Entre l'église et...

Il fut une époque...

Jubilé à La Roche Fête de chant à Châtel La Singine et son folklore F.C. Arconciel dans le vent Fête cantonale

de gymnastique à Bulle Les jeux de notre magazine

Des arts aux spectacles Parlons patois!

Etes-vous pour

l'émigration au Canada?

Rencontres folkloriques de Fribourg

Un drame qui remue les esprits

Nos disparus

Notre prochaine parution:

mercredi 3 septem¬

bre

Notre couverture:

Vannes célestes ouvertes sur la Gruyère

Une fête cantonale de gymnastique arrosée comme jamais, mais du soleil dans le cœur. Remise de la bannière cantonale à la Société fédérale de gym¬

nastique, section de Bulle. Au centre, le banneret, M. Jules Bulliard, entouré de demoiselles d'honneur. A l'arriére plan, le château de Bulle.

Photo G. Bd

Nos compliments à la doyenne de Villaraboud

Madame Augustine Jaquet, doyenne de Villaraboud. a fêté son nonantième anniversaire, entourée de sa famille et de ses amis. Son caractère très ouvert fait l'admiration de la population.

Veuve depuis 16 ans de Louis Jaquet, elle vit aujourd'hui chez des amis, M. et Mme Pierre Mauron è Prévonloup. Ses enfants et petits-enfants, dont Jean- Claude, directeur de l'école d'infir¬

mières de Fribourg ne l'oublient pas et lui rendent souvent visite.

Avec tous nos souhaits de bonheur.

COURRIER DES LECTEURS

Monsieur le rédacteur,

Je suis un vieux abonné à votre journal que j'apprécie beaucoup. Après l'avoir lu, je le passe à plusieurs personnes et ensuite à mes enfants à Genève. Tout ce monde lit «Fribourg-lllustré» avec un plaisir toujours renouvelé.

Joseph Spielmann Château-d'Oex

A la rédaction de FI,

Nous attendons avec une rare impatience chaque édition de votre magazine fort bien conçu et présenté. Il est réjouissant de constater qu'il s'améliore sans cesse et qu'il devient à chaque numéro plus intéressant à lire. Nous vous encourageons à continuer dans cette ligne qui nous convient parfaitement.

J. K. Genève

Félicitations et vœux sincères...

Lorsque Henri et Anna Prélaz-Déner- vaud s'unissaient pour le meilleur et pour le pire, il y a de cela cinquante ans, toute une vie de labeur, parsemée de joie et d'épreuves les attendaient.

Ce bel anniversaire a été fêté au milieu de leur belle famille qui compte sept enfants et quinze petits-enfants.

A ce couple très estimé par la popula¬

tion de Rue. nous souhaitons qu'il puisse vivre encore de multiples an¬

nées de bonheur.

(3)

3

PRIX DE L'ÉNERGIE

Montage préliminaire à Aigle du PDC d'Yverdon.

L'augmentation du prix du pétrole, survenue ces der¬

nières années et à prévoir dans le futur, permet de développer de nouvelles énergies, trop chères jusqu'ici pour diverses raisons: éloignement géogra¬

phique, environnement/cli- mat, technologies complexes, etc. Ces nouvelles sources exi¬

gent maintenant déjà des in¬

vestissements considérables, qui ne peuvent âtre rentables commercialement que par des augmentations du prix de l'énergie. Le consommateur est donc directement con¬

cerné par cette évolution, qui lui procurera par ailleurs plus d'indépendance dans le choix des énergies lui convenant le mieux, l'équilibre entre les sources disponibles devenant meilleur.

Dans ce choix du consomma¬

teur. le gaz naturel bénéficie, dès le départ et pour long terme, de nombreux avanta¬

ges. En plus des critères déjà cités qui s'harmonisent avec les motivations de la popula¬

tion, il convient de relever que les infrastructures sont en constant développement. Si ces infrastructures sont coû¬

teuses, elles présentent en re¬

vanche les avantages décisifs de la durabilité, puisqu'elles sont conçues pour plusieurs générations, et de la polyva¬

lence, car elles pourront trans¬

porter et distribuer d'autres types de gaz.

Il serait toutefois illusoire de penser que le gaz naturel, ainsi transporté, venant en partie de nouvelles sources exploitées dans des conditions particu¬

lièrement difficiles ou produi¬

tes grâce à des technologies toujours plus avancées, pour¬

rait ne pas être affecté par les hausses de prix. Cependant.

les augmentations du prix du gaz ne devraient pas être res¬

senties aussi fortement que celles grevant les autres énergies.

En effet, le prix du gaz rendu chez le consommateur n'est pas seulement lié au coût de l'énergie elle-même, mais, pour une part importante, aux frais de transport provenant principalement des charges d'amortissement, d'entretien et d'exploitation des condui¬

tes. Or, cette charge devrait rester relativement stable, puisque la plus grande partie des investissements pour les gazoducs est déjà réalisée et le financement assuré générale¬

ment à partir de capitaux em¬

pruntés à long terme. De plus, l'augmentation des ventes donne la possibilité d'étaler ces coûts sur un plus grand nombre d'unités thermiques ayant un effet de freinage, compensant en partie la hausse du prix du produit.

Trancheuse au travail pour la préparation de la fouille et bar-

dage des tubes dans la Broyé.

L'exploitation des gisements de charbon se concentrant dans les grands

«bassins charbonniers» du globe, généralement séparés par des chaînes montagneuses, peut avoir lieu - dans les cas particulièrement favorables - à ciel ouvert, parce que les filons affleurent la surface des terrains; c'est partiellement le cas aux USA, Canada. Australie, Inde, etc. Mais une part importante des couches carbonifères situées dans tous les continents plongeant jusqu'à des profondeurs de 1500 m et plus, elles exigent le recours aux techniques minières. Elles supposent de longs travaux préparatoires couvrant entre autre le forage des puits et des galeries d'aération, ainsi que les étayages et les voies de taille. Rien d'étonnant donc à ce que la mise en valeur d'un nouveau puits exige parfois 10 ans avant sa mise en exploitation.

Dans les filons horizontaux ou à faible pente, on recourt aujourd'hui à l'exploitation par grandes tailles, alors qu'on applique les tailles à front incliné sur le pendage, lorsque les filons sont en pente ou quasi verticaux.

Avec ces techniques pratiquement libres de pertes d'extraction, les machines modernes enlèvent quotidiennement plusieurs mètres de filon sur une largeur de taille entre 150 et 300 m. La régression de l'extraction partiellement mécanisée par haveuses et marteaux de mine - due aux progrès réalisés au début des années 60 dans la technique du rabotage - a certes réduit quelque peu, pour un temps, la part de l'extraction par moyens tranchants, mais elle a été plus que compensée depuis par le développemént remarquable de l'extraction en continu des gros filons avec emploi accru de haveuses-chargeuses à cylindres.

Pendant que des gratteurs à chaîne rabotent sur la largeur de la taille, le convoyage du charbon - dans les galeries d'une mine entièrement mécanisée - est assuré quasi totalement par rubans transporteurs, jusqu'à des postes collecteurs où il est chargé sur chariots qui sont acheminés en circuit continu jusqu'au puits d'extraction. Par deux énormes récipients - comparables à deux immenses cages - d'une capacité dépassant 30 tonnes chacun. 1000 tonnes de charbon passe par heure par le puits - è une vitesse de 18 ou 20 mètres par seconde, les commandes étant actionnées par ordinateur.

ASPECTS DE L'EXTRACTION DE CHARBON

Malgré les grands progrès réalisés, le travail sous terre reste pénible et éprouvant. Plus la profondeur est grande, plus il fait chaud. Tous les 30 mètres environ, la température croît de 1 °C, au point qu'il ferait déjà 40 °C à une profondeur de 1000 m. Une activité continue n'est donc possible qu'avec adduction suffisante d'air frais. Dans le jargon des mineurs, ce système complexe est appelé «aérage». Pour ce faire, il faut deux puits:

l'un pour l'introduction de l'air frais dans les galeries, l'autre pour l'évacuation de l'air usé sous l'effet de ventilateurs - avec des puissances jusqu'à 3000 KW-, ce sont les plus grands utilisés dans l'industrie. Ce circuit «d'aérage» est réglé par ordinateur opérant le dosage précis par commande des «écluses», ce qui assure à tous les postes de travail souterrains une adduction suffisante d'air frais.

Dans une mine, il y a évidemment des zones qu'il est impossible - pour

diverses raisons - d'aérer par courant d'air. Dans ces cas. une part de l'air

frais indispensable est acheminée par des tuyaux appelés «bures

d'aérage», alimentés par de petits ventilateurs. Des prescriptions légales

déterminent actuellement - dans les mines des pays industrialisés évolués

- la dose «d'aérage» par poste de travail. En République Fédérale

d'Allemagne par exemple, il s'agit de 6 m3 par minute et par mineur - soit

cent fois plus que ce dont a besoin un homme effectuant un travail très

pénible. A cet égard, un autre fait est révélateur: en République Fédérale

d'Allemagne, des prescriptions minières précisent qu'un mineur ne doit

travailler en équipe pendant 8 heures d'affilée qu'à une température allant

jusqu'à 28 °C. S'il s'agit de travailler à une température dépassant cette

limite, il faut réduire la durée du travail selon une échelle fixée par les

prescriptions en vigueur.

(4)

BUFFET

DE LA GARE Châtel-St-Denis

Menu du jour + service assiette Carte variée

Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, etc.)

Sur commande:

Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf ainsi que nos desserts maison

Salles pour sociétés, noces et banquets Marcel Dewarrat, Chef de cuisine

f*St

Le plaisir de la table

Hôtel de la Croix Verte

Echarlens

Restauration soignée

Menu du jour, petite et grande cartes

Notre spécialité: TRUITES DE MONTAGNE

Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Prière de réserver vos tables svp. Grand parking

M. et Mme Frossard-Riegler Tél. 029/5 15 15

«DES REMPARTS»

Grand-Rue 4

vous propose ses délicieuses glaces

maison et ses nombreuses spécialités \ Famille R. Ecoffey

1680 Romont

Cinq verres par personne pour le repas d'une Confrérie en Gruyère.

NOUVEAU: 3 sortes de légumes des gourmets pour les menus de fêtes

L'assortiment des légumes des gourmets de HERO a été enrichi de trois nouvelles spécialités. Les voici:

Plat de légumes oriental: un mélange attractif et alléchant de petits pois, grains de maïs doux, champignons de Paris émincés, petits dés de poivrons, riz.

Carottes Baby extra fines des gourmets: les carottes miniature déjà bien connues.

Légumes d'été des gourmets comprenant des carottes Baby, des petits pois et des haricots coupés.

La ménagère a toute latitude d'affiner ces légumes selon son goût personnel. A ce propos nous vous renvoyons aux indications figurant sur les étiquettes.

Ces trois spécialités des gourmets sont en vente aussi bien dans la boîte 1/2 que dans la boîte 1 /1, et les prix se situent entre Fr. 1.90 et Fr. 5.40 selon la grandeur de la boîte et la qualité.

Comme tous les articles HERO, ces légumes sont exempts de produits de conservation et de colorants.

ATetra Brik / PAK \

L'emballage optimal qui respecte les qualités intrinsèques des produits

qu'il contient

s'associe à tous les plaisirs

Buvette - Restaurant Gîte d'AHières La Berra (à 20 min. à pied par Cerniat)

(à 75 min. par La Roche-Montsofloh Jambon de campagne

Fondue Grillades

Petite restauration

Etes-vous un fervent de la salade?

... vous êtes alors certainement parmi ceux qui la préparent amoureusement et créent toujours de nouvelles sauces à salade. Ils font preuve de fantaisie et savent que, grâce à leur sauce, de nombreuses crudités se révèlent un véritable plaisir du palais.

En votre qualité d'artiste saucier, vous connaissez certainement Saladessa, légère ou corsée, de THOMY. Ces sauces à salade de base, sans huile, peuvent être complétées, selon les goûts, d'huile, de yogourt, de crème, de mayonnaise, de bouillon, de roquefort, etc. et mettent ainsi une agréable diversité dans la réalisation des salades.

But idéal de sortie pour sociétés avec possibilité de dormir Ouvert toute l'année

M. et Mme G. Sallin Tél. 029/7 14 10 ou 037/46 58 40

HOTEL DU LION D'OR Relais routier

1699 ST-MARTIN M. Schrago-Balocchi Jambon è l'os, Charbonnade Salles pour sociétés 2 jeux de quilles autom.

0 Tél. 021/93 87 85 Fermé le lundi \

SNACK-BAR DISCO «Ld FàldlSG»

Connaissez-vous une recette originale à base de Saladessa?

Dans l'affirmative, envoyez donc votre suggestion à la maison Thomi + Franck SA,

«Saladessa», case postale, 4007 Bale, en indiquant votre nom et votre adresse. En retour, vous recevrez une petite surprise, (apr)

- Petite restauration - PIZZAS MAISON - Croque-monsieur

Mme Michèle Jaunin Tél. 037/22 85 20

Le rendez-vous des gens sympas (sans alcool)

Neuveville 37 Fermé le lundi

HOTEL

RESTAURANT GRUYERIEN

MORLON (àdeux min. de Bulle) Menu du jour, carte variée

Spécialités:

Tournedos et

Filets mignons aux morilles Jambon de campagne

Café et dessert avec la véritable crème de la Gruyère

Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires Chambres tout confort

Fam. Yerly Tél. 029/2 71 58

Dancing:

Tous les soirs,

orchestre-attractions-danse- dîner aux chandelles

Demandez notre menu gastronomique

du dimanche

Restaurant:

Spécialités à la carte Tournedos aux morilles Fr. 15 —

Service compris Scampis à l'Indienne Fr. 15 —

Service compris Fondue chinoise ou bourguignonne Fr. 16—

Service compris

Spécialités de flambés

et toute une gamme

d'autres mets.

(5)

to huitième i« nviiivm«

district Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

«iiinwi

«F/fi» le saucier toujours à la tâche.

Fribourgeois d'Yverdon:

Santé et conservation/

Adresse du président de l'Association Joseph Bovet:

M. Raymond Perroud Roggenburgstrasse 29 4055 Bâle

Tél. 061/43 67 73

pique-nique au sec malgré la pluie...

Comme le veut la coutume, et Dieu sait si les traditions sont vivantes chez nous, les Fribourgeois d'Yverdon et environs se sont réunis dans la salle communale de Cronay pour leur pique-nique annuel. Plus de cent personnes ont répondu à l'appel de notre Comité pour partager en commun ce repas. L'ambiance a heureusement très vite fait oublier le temps pluvieux de ce dimanche. Merci aux organisateurs du dîner (dont le rôti était offert) et des jeux de l'après-midi. Mention toute particulière à notre président Monsieur Patrice Schmutz au dévouement inlassable. Que les pages du Fribourg-lllustré nous rappellent ces bons moments, juste pour nous remettre l'eau à la bouchel

F.C.

Pique-nique à table, c'est mieux que sur l'herbe mouillée.

(6)

i« nviiivm«

Quelques membres de l'Union fribourgeoise de Vevey en compagnie de M. et Mme Martial Pasquier, président du Cercle fribourgeois de Renens.

Deux compatriotes trhors les murs».

district oi»ir ii>i

Là-haut, sur la montagne

037/24 75 75

Un coup de fil suffit pour souscrire un abonnement à Fribourg-lllustré.

Dans le ciel bleu du Pays de Gruyère, à l'ombre des rochers et du soleil, notre regard s'étend sur un chalet, un trou¬

peau, les pâturages, la forêt, les ani¬

maux sauvages, qui, à la tombée de la nuit, s'en iront à la recherche de nourri¬

ture. Sur un tronc d'arbre, l'armailli des grands monts appelle ses chèvres, alors que le chien s'en va quérir les génisses qui se sont un peu trop éloignées du chalet. Le calme de l'alpe semble endormir toute la montagne...

Photo G. Bd

(7)

8

A BÀLE

Déjà deux millions de

personnes pour des fleurs

QueI magnifique spectacle floral que ce parterre de fleurs dans la nature.

Malgré le temps maussade de ce prin¬

temps, l'exposition «Grün 80» a déjà atteint la plupart de ses objectifs. En effet, depuis son ouverture le 12 avril, prés de deux millions de personnes ont franchi l'enceinte de la 2e Exposition suisse d'horticulture et de paysagisme qui reste ouverte jusqu'au 12 octobre.

Selon les organisateurs, la recette des

entrées dépasse à ce jour les 12 mil¬

lions de francs, et, en même temps, la somme budgétisée. M. Hans-Peter Ryhiner, directeur de «Grün 80» n'a pas caché sa satisfaction. Cependant, il ne parlera de succès financier que lorsqu'il sera en possession du résultat final. Il faut noter que, jusqu'au 1er juillet, près de 57 000 cartes perma-

La tour de *Grün 80» et son petit village de boutiques.

Des plantes de tous les pays du monde.

Un arrangement floral qui a obtenu la médaille d'or.

Fribourg-lllustré Un magazine feuilleté par

60 000 lecteurs

nentes ont été vendues, alors que le budget n'en prévoyait que 25 000. En tenant compte de tous ces éléments, il semble que la seconde étape de l'exposition devrait rapporter encore quelque 17 millions de francs.

Satisfaits du résultat d'ensemble, les organisateurs ont reconnu que l'exposition d'horticulture n'avait pas atteint tous ses buts. Avec la présen¬

tation du thème l'homme et la nature, c'est parfois toute l'exposition qui a été mise en question. La grande partie des visiteurs avait également espéré encore davantage de fleurs, tandis que certains objectifs didactiques avaient souffert au stade de la réalisation.

«Grün 80»: une exposition qu'il faut

avoir vu au moins une fois dans sa vie.

(8)

Culture Spectacles

En 1963, le Gouvernement a nommé quatre Conseils des Arts scéniques responsables de l'organisation et du financement des spectacles - théâtre, musique, opéra, ballet: le PACT, «Per¬

forming Arts Council of the Transvaal», le CAPAB, «The Cape Performing Arts Board», PACOFS, «Performing Arts Council of the OFS», et enfin le NAPAC,

«Natal Performing Arts Council». Les activités de ces quatre conseils sont coordonnées par le Conseil sud-afri¬

cain de coordination des arts scé¬

niques, SACPAC. Les artistes sont engagés pour une période d'une ou deux années, sous contrat. Ils cotisent aux assurances-maladie et à la caisse de retraite, et ont droit à des congés payés. Ils bénéficient des mêmes avantages que les fonctionnaires.

Le ballet

Longtemps, le ballet sud-africain fut marqué par l'influence européenne.

Les jeunes danseurs allaient parfaire leur formation en Grande-Bretagne, et nombre de professeurs dont l'action fut déterminante pour l'histoire de la danse sud-africaine furent des Euro¬

péens: Helen Webb, arrivée au Cap en 1922, Mme Ravodna et son frère Edouard Espinosa, en 1917.

Pendant plusieurs décennies, la car¬

rière de danseur professionnel fut très dure pour les Sud-Africains: ils n'étaient pas rémunérés et devaient assurer eux-mêmes leurs frais de déplacement! En 1960, Yvonne Moun- sey, une danseuse de Pretoria qui s'était fait un nom dans la troupe de George Balanchine, fut frappée à son retour au pays par le peu de débouchés offerts aux jeunes danseurs. Elle fonda une troupe, qui devint par la suite le

«Johannesburg City Ballet».

Jusque-là, cependant, la plupart des tentatives en vue de fonder des trou¬

pes professionnelles avaient échoué. Une scène de Raka, le célèbre ballet sud-africain du chorégraphe Frank Stall, tiré du poème épique de N.P; Van Wyk Louw.

Le théâtre

Le théâtre sud-africain est né en 1781, lorsque des soldats français en garni¬

son au Cap montèrent une pièce dans une caserne aménagée pour l'occa¬

sion. Les dames de la ville prêtèrent leurs robes et leurs bijoux aux jeunes gens à qui revenait l'interprétation des rôles féminins! La pièce était de Beau¬

marchais et s'intitulait «Le Barbier de Séville».

A partir de 1845, les soirées théâtrales et musicales entrèrent dans les mœurs sud-africaines; l'arrivée d'acteurs pro¬

fessionnels - James Lycett, Sefton Parry et Disney Roebuck - réduisit peu à peu le nombre des troupes d'amateurs.

Dès 1887, l'Afrique du Sud connut une forte immigration et le nombre des théâtres subventionnés augmenta en proportion de l'accroissement de la population.

En 1925, un Belge, Paul de Groot, et deux Sud-Africains, Hendrik et Ma¬

thilde Hanekom, organisèrent une tournée de troupes afrikaners, n'hési¬

tant pas à aller dans les campagnes, touchant un public qui ne connaissait pas un mot d'anglais. Ainsi naissait le théâtre en langue afrikaans.

Après la deuxième Guerre mondiale, le théâtre commercial de langue anglaise connut un essor rapide, notamment à Johannesburg. C'est encore dans le Transvaal, en raison de la forte densité démographique, que la vie théâtrale est la plus active. A Johannesburg, on dénombre sept salles importantes. Au Cap, on en compte cinq.

En général, les compagnies afrikaners et anglaises travaillent séparément, bien que parfois sous la même direc¬

tion artistique.

LES PEUPLES

D'AFRIQUE DU SUD (VIII)

Les tisserands teignent souvent leurs fils eux-mêmes, en employant le plus souvent des colorants naturels.

La fondation des quatre Conseils des Arts scéniques en 1963 permit de créer quatre compagnies importantes:

l'Orange Free State Ballet Group (1963), rebaptisé en 1965 le «PACOFS Ballet», le «NAPAC Ballet» (Natal Per¬

forming Arts Council Ballet (1965), le

«PACT Ballet» (Performing Arts Coun¬

cil of Transvaal), et le CAPAB (Cape Performing Arts Ballet). Le PACOFS Ballet concentre ses efforts sur des productions expérimentales; le PACT Ballet s'est particulièrement distingué avec Raka, une création sud-africaine du chorégraphe Frank Staff sur un poème épique de N.P. van Wyk Louw.

Le CAPAB possède un répertoire allant de La reine des neiges. Le lac des cygnes, Petrouchka, L'oiseau de feu, Coppélia, Roméo et Juliette, à The Rakes Progress. En plus de ses 180 représentations annuelles, cette troupe donne quarante cours-démons¬

trations dans toute la province.

En ce qui concerne l'avenir, l'objectif principal reste la création d'une troupe nationale qui effectuerait des tournées à l'étranger, ce qui mettrait un frein à l'exode permanent des meilleurs artis¬

tes sud-africains vers les capitales européennes.

(A suivre)

Tirée de la revue Panorama. Reproduction

autorisée pas l'ambassade de l'Afrique du

Sud, à Berne.

(9)

10

Culture et littérature

«L'internationale»

par

James Guillaume

LIRE...

OU RELIRE Ecrite par un Neuchâtelois, acteur

et témoin d'un mouvement impor¬

tant de l'histoire de la classe ouvri¬

ère européenne, cette œuvre est depuis longtemps introuvable.

Editée à Paris dès 1905, tirée à un petit nombre d'exemplaires, elle demeure peu connue du public suisse romand. Cette réédition met à la portée de tous ceux qui s'intéressent à l'histoire politique et sociale, un des plus important témoignage écrit sur cette période.

La Suisse a occupé une place cen¬

trale dans l'histoire de «l'Interna¬

tionale», puisqu'elle y a tenu la plupart de ses congrès. Ainsi, ce livre n'est pas seulement un docu¬

ment indispensable sur les pre¬

miers pas du mouvement ouvrier dans notre pays, mais aussi sur ses débuts en France, en Belgique, en Italie, en Espagne et dans d'autres pays. Cet ouvrage relate la nais¬

sance et le développement de

«l'Internationale», mais aussi les luttes de tendances et scissions, où James Guillaume est un des princi¬

paux acteurs.

Janus Gui/hume

L'Internationale Fkx u/tuwts d souihnm

Vehtmr /

A travers ces documents et souve¬

nirs, apparaissent les figures de nombreux militants: les ouvriers jurassiens Schwitzguébel et Spichi¬

ger; le révolutionnaire allemand J.

P. Becker; les communards réfu¬

giés en Suisse: Kropotkine qui col¬

labora avec Guillaume, Anselmo Lorenzo... Avec eux et à travers les pages de cet ouvrage, c'est tout un monde qui revit, celui de «l'Interna¬

tionale».

Aux Editions Grounauer à Genève Documents et souvenirs, volume I (1864-1872)

Je veux rentrer à la maison Avec cet ouvrage, recommandé aux hommes également, Christiane Collange relance le débat sur le travail féminin. Quatre fils, 25 ans de journalisme, elle a passé sa vie à concilier obligations familiales et professionnelles. Elle sait donc de quoi elle parle! Si l'on a déjà beau¬

coup disserté sur le sujet, ici l'on ne rencontre point d'agressivité, mais le cri d'une femme équilibrée qui refuse d'être coupée en deux. Ce qu'elle explique parfaitement dans la présentation de son livre: «Je me refuse de choisir entre mon destin de femme qui travaille et ma vie de mère de famille. Je n'accepte de mourir à longueur d'années ni d'ennui domestique, ni de fatigue professionnelle. Je ne veux voir mes enfants, ni deux heures par jour en courant, ni douze heures par jour en criant. Je ne crois ni au travail libérateur, ni au sacrifice féminin inconditionnel. J'ai envie de vivre...»

Un livre d'humeur certes, mais il permet à chacun de faire sa propre réflexion, et le sujet en vaut la peine!

Par Christiane Collange

Aux Editions Grasset et Fasquelles.

Il est agréable de rire, rire, rire avec un livre retrouvé: «Sens dessus- dessous» de Raymond Devos. Les uns diront qu'il date. C'est vrai!

Sens

dessus-dessous de

Raymond Devos

Parler d'un ouvrage édité il y a quatre ans ne paraît pas d'une actualité brûlante. Pourtant le rire et l'humour sont éternels et toujours on en éprouvera le besoin.

De plus, lorsqu'ils s'allient à Ray¬

mond Devos, ils deviennent subti¬

lité, esprit.

On peut lire ses sketches sans les voir mimer: privilège réservé seule¬

ment aux grands auteurs co¬

miques. Si Devos joue merveilleu¬

sement sur scène, chaque sketch recueilli dans ce livre, reste une remarquable réussite d'écriture.

Deux cent vingt-trois pages d'hu¬

mour, dont on devrait s'obliger à déguster chaque jour une tranche, histoire de ne pas trop se prendre au sérieux...

Aux éditions Stock.

RAYMOND

DEVOS Sens dessus

La Marche aux enfants

par

Edmond Kaiser Excellente occasion que les vacan¬

ces pour entreprendre la lecture d'un ouvrage de 578 pages. Mais n'ayez crainte, vous ne vous lasse¬

rez pas en compagnie d'Edmond Kaiser. Avec passion, vous lirez - presque sans vous arrêter - la vie du fondateur de terre des hommes, ou plutôt celle de tous ces êtres qu'il a côtoyé.

«Un récit authentique et boulever¬

sant», vous dit la publicité. Non!

Cette «marche» ressemble davan¬

tage à un cri, le cri de l'humanité qui crève d'amour et de justice.

Rappelons qu'Edmond Kaiser n'a pas dû attendre le nombre des années pour connaître la souf¬

france: avoir le malheur de naître juif, de perdre son fils, d'être con¬

damné à mort, d'être l'objet de nombreuses accusations... telle une fidèle compagne, elle ne le quitte pas, l'imprègne. Alors, afin de ne pas se laisser dévorer par elle, il crie, bouscule, fonce. Et fichtre pour les mécontents! Il crée Terre des Hommes.

Tout au long de ce livre, il expose les situations vécues sur le terrain, il retrace le sauvetage d'enfants de tous pays, ne craint pas d'exprimer sa méfiance, face à certaines orga¬

nisations internationales, à cette charité «qui donne bonne cons¬

cience» mais manque d'efficacité,

«entrave souvent les secours». Il ne cache pas sa révolte contre une puissance dominatrice.

Jamais ennuyeux, cet ouvrage re¬

constitue son histoire, il devient alors véritable document humain.

Sa vie ainsi retracée, écrite avec le cœur, ne se veut pas une attaque, mais une réflexion, une information

«afin que chacun sache et se réveille».

Aux Editions Pierre-Marcel Favre Page réalisée

par Monique Pichonnaz

(10)

Nouveautés

estivales Photo Christian Dior

La fureur des stylos à lèvres

Depuis son avènement, le stylo à lèvres ne cesse de séduire les femmes.

Quel plaisir de sortir de son sac un bel objet et signer ses lèvres d'un geste élégant et raffiné.

Chez Lancôme, il se présente dans un étui bordeau au capuchon doré pour les teintes: Cuivre, Rouge, Airelle, Nymphia, Pimprenelle, Camélia. Pour les nouveaux tons transparents et bril¬

lants, on lance un étui métallique ar¬

genté ou bague dorée: Angélique, Pru¬

nelle, Glycine, Colchique, Mignardise.

Chez Christian Dior: «Les Rouges Précis» s'habillent de laque blanche, baguée de bleu marine, serti dans un étui doré. Le rouge à lèvres a changé aussi, une nouvelle texture de la pâte a permis d'en affiner le raisin sans nuire à sa douceur et à son onctuosité, son aspect laqué apporte un glissant et une brillance parfaite. Dans une gamme de dix couleurs, de trois harmonies: les rouges profonds, les orangés, les bruns rosés.

Photo Guy Laroche Pétillante, jeune et joyeuse

D'abord stylo, «Eau Folle» se déguise aujourd'hui en boule de billard.

Elle aime les folies, s'amuse à s'habiller, se transformer, se colorier.

On la retrouve sautant de main en main, glissant dans les sacs, roulant

sous les tables. C'est un cadeau sur¬

prise, un cadeau-gag pour tous ceux qui vous savent capable de folies, d'originalité. Différentes de couleur, la boule d'Eau Folle de Guy Laroche, vous parfumera de mille jets de gaîté et de fraîcheur.

Douceur pour les yeux La peau fragile du contour des yeux ne

supporte que les produits les plus doux. Les maquiller, jouer avec les couleurs, exige des produits d'excellente qualité.

Lancôme propose «Ombre-Satin». Sa texture crémeuse et ultra-douce, ne dessèche pas l'épiderme de la pau¬

pière. Toute une gamme de nuances modes est présentée dans un élégant boîtier bordeau.

Christian Dior lance «Ombre-Plume», aussi légère qu'une plume comme son nom l'indique. Elle pare la paupière d'une ombre veloutée et transparente, sa texture d'une extrême douceur of¬

fre une protection efficace et assure un niveau constant d'humidité. Elle s'estompe et se dégrade à volonté, ne s'amasse pas dans les plis de la peau.

Dans tous les coloris mode.

Photo Christian Dior

(11)

Quelques propositions de randonnée pédestre à travers le Pays de Fribourg

Le Pays de Fribourg jouit d'une renommée certaine, s'agissant de la pratique du tourisme pédestre. Plus de 2000 km ont déjà été balisés.

Il est par ailleurs intéressant de relever que nos hôtes, à partir de la classe d'âge de 25 ans, souhaitent en premier lieu un développement des chemins balisés.

Parmi d'innombrables propositions, nous suggérons ci-dessous quelques itinéraires remarquables.

Estavayer-le-Lac - Portalban (2 h.

30)

Avant de quitter la ville d'Estavayer, une visite de celle-ci s'impose, ne serait-ce que le «musée des grenouil¬

les». Pour entreprendre cette ran¬

donnée, il faut sortir par la porte de l'Est et suivre la route cantonale sur environ 300 mètres, puis bifurquer vers la gauche, dans la direction de La Corbière. Ensuite on longe le lac de Neuchâtel, tantôt sur les falaises, tan¬

tôt sur les grèves. Tout au long du parcours, on jouit d'une vue très étendue. On traverse successivement les villages d'Autavaux, de Forel, de Chevroux, avant d'arriver à Portalban.

Partout la nature est merveilleuse et l'on se trouve dans un véritable paradis des oiseaux.

Morat - Le Mont Vully (2 h. 10) Partant de Morat, le promeneur longe le lac en direction du levant, traverse un camping-caravaning, avant de par¬

courir dans sa longueur la forêt du Chablais.

Avec un peu de chance, il surprendra un couple de chevreuils ou des faisans.

Après avoir franchi la Broyé et atteint Sugiez, il faut entreprendre la montée du Vully. Alors, il découvrira progressi¬

vement tout le charme du lac de Morat et du Seeland.

Au sommet du Mont Vully, qui culmine à 653 mètres d'altitude, il jouira d'un panorama circulaire sur les lacs, le Plateau, les Alpes et le Jura.

Môtier dans le Vully.

Estavayer-le-Lac

Cité historique et touristique *** ses édifices anciens et ses plages *** son téléski-nautique ses campings caravaning *** ses cours de tennis éclairés *** sa pétanque

son école de planche à voile

son MUSÉE avec les grenouilles naturalisées (unique au monde) et sa collection de vieilles lanternes CFF Société de développement, Tél. 037/63 12 37

LESB^COOTS CHATH:SAI\ITDENIS.Äh VflCHMCES

DAWOM '

de chemins pédestres balisés et d'innombrables buts d'excursion (carte au 1 :100 000 en vente)

* Sa gastronomie et ses traditions

* Ses cités, ses musées et ses expositions Autant de bonnes raisons de visiter le PAYS DE FRIBOURG !

Informations :

UNION FRIBOURGEOISE DU TOURISME CP 901, 1701 Fribourg,

<f> 037-23 33 63

... assez près pour s'y rendre assez loin pour changer d'horizon Une station faite pour vous

hôtels - restaurants - piscines - location de chalets à la semaine Renseignements 021/56 71 51

piscine]

.couverte

plein air

plage

Téléphone (037) 71 22 36 Morat

(12)

Tourisme pédestre

au Pays de Fribourg

Sommet du Moléson.

Gruyères - Montbovon (3 h. 30) On doit sortir de la commune de Gruyères parSaussivue, suivre la route cantonale sur environ 300 mètres et bifurquer à gauche sur Estavanens. On ne monte pas au village, mais on continue dans la direction de Grandvil- lard. D'emblée, on jouit d'une belle vue sur le contrefort du Moléson et sur la chaîne de la Dent de Lys, de l'autre côté de la vallée de l'Intyamon.

Grandvillard est sans doute le plus beau village de la Haute-Gruyère, avec ses maisons paysannes richement fleuries. Toujours en continuant de remonter la vallée, on se dirige vers Estavannens, puis vers Lessoc, char¬

mant village avec sa légendaire fon¬

taine couverte.

Montbovon est situé à l'autre extré¬

mité du lac artificiel de la Haute- Gruyère, que l'on peut contourner par la rive gauche ou par la rive droite.

La cité de M or at.

Photos Fleury - UFT

Fribourg - Hauterive (tour circulaire environ 2 h. 30)

On doit traverser le pont de la Glane, puis la forêt de Châtillon. Il faut se diriger ensuite vers l'école d'agriculture de Grangeneuve, que l'on laisse à droite. On descend ensuite vers Hauterive, dont l'abbaye cister¬

cienne romane recèle un ensemble grandiose et harmonieux de stalles.

Après avoir traverser la Sarine sur un pont de fer, on parvient à Hauterive et, derrière l'usine électrique du même nom, on gravit les falaises par un escalier, et l'on rejoint bientôt le Port (là où la Gérine se jette dans la Sarine). Il faut ensuite remonter vers le quartier Winkler avant de traverser le pont de Pérolles.

Les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de l'Union Fribourgeoise du Tourisme.

UNION FRIBOURGEOISE DU TOURISME Le Directeur-adj.

G. Macherel

TÉLÉCABINE CHARMEY-VOUNETZ ouvert tous les jours PISCINE COUVERTE-CHAUFFÉE

eau 27°

TENNIS = 2 courts éclairés jusqu'à 22 h.

0 Renseignements ^

1 Office du tourisme 029 / 7 14 98 Piscine -Tennis 029 / 7 19 41 Télécabine 029 / 7 12 98 Ecole de ski 029 / 7 13 70

flßßfi!

FREIBURGER ALPEN ALPES FRIBOURGEOISES Zahlreich« Wanderwege durch WMIder und Uber Felder

Nombreusas promenades A travers champs el lorAts Attraktiv« Bergtouren und Kletterpartien Varapp«« A grand styl«

l

au« Gaatloaen Spasiarritt« auf Pt«rd«n und Ponys Promenades viventes A cheval et A poney Reichhaltige Alpenflora Riche Rore alpine 020 • 7 04 44

Office du tourisme et société

de développement de la Gruyère

- Vente de cartes pédestres

- Documentation complète à votre disposition - Locations de châlets

Bulle, av. de la Gare Tél. 029/2 80 22

La piscine de Broc Située dans un décor naturel unique vous donne rendez-vous

un dimanche... ou sur semaine

Favorisez les annonceurs qui nous soutiennent

par leur publicité

(13)

14

JAHRESVERSAMMLUNG DER TRACHTENVEREINIGUNG

DES SENSEBEZIRKES

Am Sonntag, 13. Juli 1980 fand im Hotel Gypsera, Schwarzsee, die Jahresversammlung der Bezirkstrach¬

tenvereinigung statt. Da der Wettergott auch den Trach¬

tenleuten nicht gut gesinnt war, konnte die Versammlung nicht wie vorgesehen im Freien abgehalten werden.

Begrüssung

Der Präsident der Bezirkstrachtenver¬

einigung, Paul Zbinden aus Düdingen, durfte an die 70 Delegierte aus den verschiedenen Trachtengruppen und angeschlossenen Musikgesellschaften des Sensebezirkes begrüssen. Herzlich willkommen hiess er auch Albert Ja- quet, Präsident der Kantonalen Trach¬

tenvereinigung, und Jeannette Merkle aus Düdingen, Kantonales Ehrenmit¬

glied. Allen Vereinsmitgliedern dankte er, dass sie in Tracht zur Versammlung erschienen waren. Der Präsident stellte mit Freude und Zufriedenheit fest, dass das Interesse am Trachtenwesen weltweit immer noch zunimmt. Auch die Trachtengruppen im Sensebezirk vergrössern sich; es konnten 34 Aktiv¬

mitglieder neu in die Vereinigung auf¬

genommen werden.

Berichte der Gruppen Die Präsidenten /innen der einzelnen Trachtengruppen berichteten über ihre reiche und vielfältige Tätigkeit im ver¬

gangenen Vereinsjahr. Alle Gruppen beteiligten sich an verschiedenen Fest¬

lichkeiten in den eigenen Dörfern und in Nachbargemeinden.

Die vor kaum zwei Jahren gegründete Trachtengruppe Bösingen hat bereits einen Schritt über die Landesgrenze gemacht und stellte in Frankreich un¬

sere Schweizerfolklore vor. Das «Puu- rehuusfescht» in Fendringen ist wieder ein grosser Erfolg gewesen. Düdingen durfte an Internationalen Folkloretref¬

fen in Frankreich und Deutschland die Schweiz vertreten. Die Gruppe Schmitten war zu Gast in der Lünebur¬

gerheide. Tafers hat an der Herbst¬

messe in Freiburg am Senslerabend mitgewirkt. Allgemein haben sich die Gruppen zur Aufgabe gemacht, im Trachtenkreis die Senslermundart zu fördern.

Ida Böschung, Vorsteherin der Techni¬

schen Trachtenkommission des Sen¬

sebezirkes, orientierte über die Arbeits¬

tagung anlässlich der Delegiertenver¬

sammlung des Schweizerischen Trachtenverbandes: ordentliches und komplettes Tragen der Trachten, Neu¬

schaffung der Trachten möglichst nach alten Stichen oder Bildern, Erhal¬

tung und Pflege der Lieder und der verschiedenen Mundarten.

Wahlen

Zwei Demissionen im Vorstand waren eingegangen, nämlich von Edith Von- lanthen Schmitten, und Silvia Brülhart, Düdingen. Mit grossem Applaus wur¬

den Ida Böschung aus Bösingen und Franz Aebischer aus Tafers neu in den Vorstand gewählt. Der Präsident so¬

wie sämtliche sich zur Verfügung stel¬

lenden Mitglieder des Vorstandes wur¬

den für weitere drei Jahre bestätigt.

Nun sind die vier Trachtengruppen mit je zwei oder drei Mitgliedern im Be¬

zirksvorstand vertreten.

Ehrungen

Fräulein Edith Vonlanthen trat nach 32- jähriger Tätigkeit als Vorstandsmit¬

glied zurück. Der Präsident dankte ihm für die wertvolle Mitarbeit und über¬

reichte als Anerkennung eine «Kränzli- vase». Mit grossem Applaus wurde Edith Vonlanthen zum Ehrenmitglied der Bezirkstrachtenvereinigung er¬

nannt.

Die nächste Jahresversammlung wird voraussichtlich am 24. Mai 1981 in Tafers stattfinden.

Der Kantonalpräsident, Albert Jaquet, gab seiner Freude Ausdruck, dass die Trachtenbewegung im Sensebezirk in voller Blüte steht.

Zum Schluss des offiziellen Teils wurde gemeinsam das schöne Sens¬

lerlied «Das isch üsers Ländli» gesun¬

gen. Auf Wunsch des Bezirksvorstan¬

des hat der Sensler-Mundartdichter, Meinrad Schaller von Alterswil, dieses Lied mit einer 5. Strophe ergänzt, die wie folgt lautet:

Das sy üser Trachte,

wärschafts Tuech voll Färb ù Glanz, Schnaleschue ù Huet ù Huba, Seisler Stolz bi Fescht ù Tanz.

Härrgott, Härrgott, Bhüet üs üser Wälder, Dorf ù Huus ù Fälder, Härrgott, bhüet zù jeder Zyt ds Seiseiann ù synner Lüt.

Nach der Versammlung wohnten die Vereinsmitglieder in der Bruderklau¬

senkirche, Schwarzsee, dem Gottes¬

dienst bei. Anschliessend genoss man beim Mittagessen das gemütliche Bei¬

sammensein. Für Unterhaltung sorg¬

ten die Alphornbläser, das Jodel-Duo Miggi und Hugo sowie die Trachten¬

kappelle aus Düdingen.

E.L.

(14)

En buvant.

& trois décis.l - Allez, les gars, lance gaiement le sergent. On va faire une petite marche de trente kilomètres. Pour vous donner du courage, imaginez qu'à l'arrivée une belle blonde vous attend.

- Moi, soupire un des soldats, j'ai¬

merais mieux rencontrer une rouquine à mi-chemin.

La période d'intense chaleur que nous avons vécue a remémoré à un lecteur du Mont cette jolie histoire.

Le jeune instituteur fait à pied le che¬

min qui mène au collège, par une

«tiède» écrasante. Il croise le canton¬

nier et, soucieux de faire preuve d'érudition et d'amabilité, lui dit:

- Il fait vraiment une chaleur tropicale aujourd'hui.

Expression que le cantonnier, un brave vieux, interprète à sa façon.

Quelques jours plus tard, nouvelle ren¬

contre entre les deux hommes, par un temps plus frais. Et le cantonnier de donner son avis, en ces termes:

- Ne trouvez-vous pas, Monsieur le Régent, qu'aujourd'hui la chaleur est moins «picale».

La jeune Lisa assurant le service de Mme Alice Dorthe, tenancière du Café de la Gare à Oron-la-Ville.

On demandait à un général, qualifié à l'unanimité d'excellent stratège:

- Qu'est-ce, au juste, que la stratégie?

- C'est très simple. Cela consiste, lorsque vous êtes à court de muni¬

tions, à continuer à tirer encore pour tromper l'ennemi.

Place de l'Opéra, un monsieur aborde une charmante jeune femme et lui demande de but en blanc:

- Voulez-vous sortir avec moi, demain soir?

- Certainement, répond-elle. Je suis hôtesse de l'air. Alors, rendez-vous, demain, à 22 heures locales sur la Place Nationale de Rio de Janeiro.

Un reporter interroge la femme du champion écossais de voltige aé¬

rienne.

- Quand votre mari se livre à tous ces loopings, ces vrilles et ces vols sur le dos, n'êtes-vous pas trop inquiète?

- Non, répond l'Ecossaise, parce que avant chaque meeting, je prends soin de vider ses poches de toute la petite monnaie qui pourrait s'y trouver.

Un plaideur, mis sur la paille par des années de procédure, soupire:

- En somme, un avocat, c'est un individu qui conseille à deux braves gens de laisser tomber la veste pour se livrer à un match de boxe - et qui s'enfuit en emportant les deux vestes.

Un homme comparaît en justice. Il lève la main pour demander la parole.

- J'ai une déclaration â faire, explique- t-il.

- Bon, dit le juge. Mais contentez-vous de dire la vérité. Votre avocat se chargera du reste.

Un individu, un peu simple, était jugé pour vol. Finalement, son avocat se démène, si bien que le président déclare:

- Le tribunal vous acquitte.

- Qu'est-ce que ça veut dire? demande le pauvre homme.

- Cela signifie que l'on reconnaît votre innocence.

- Ahl bon, fait l'homme. Et alors, est-ce que je dois rendre l'argent?

du citoyen mécontent

Qu'on s'étripe entre membres d'un comité, passe encore/ Mais qu'on s'en prenne à d'honorables citoyens, ce n'est pas tout à fait le bon sens.

En toute franchise, il est préféra¬

ble de ne pas confondre le savoir- vivre avec le formalisme et la pédanterie. Il est bon également de ne pas le considérer comme la panacée qui conduit au succès ou aux honneurs, bien que le com¬

portement aisé dans les relations avec une société, un groupe spor¬

tif ou une association de jeunesse, puisse jouer un rôle important sur de nombreux points. Il est indé¬

niable aussi que la maîtrise de soi représente à la longue une arme infiniment plus efficace que la brutalité ou l'emportement. L'iro¬

nie est plus cinglante que l'offense, le silence plus humiliant que le reproche ou la colère. Le mécanisme de l'entente obéit à des lois dynamiques qui font que les forces réunies ne s'ad¬

ditionnent pas, mais se multiplient

Un cran d'arrêt au couteau

les unes par les autres. La courtoi¬

sie n'est ni outrecuidante, ni sou¬

mise: elle est l'équilibre toujours recherché (tout au moins) et le triomphe d'un juste milieu. C'est évidemment une chose qui s'énonce plus facilement qu'elle ne s'applique i la vie quotidienne.

Le respect de tous n'est-il pas nécessaire pour que la vie se déroule dans une politesse inté¬

grale, avant qu'un mensonge de circonstance ne soit proféré à l'égard des personnes qui veulent absolument avoir raison partout.

Souhaitons simplement qu'il se trouve un cran d'arrêt au cou¬

teau...

Où est la frontière entre le désir très légitime d'apprendre et la vaine curiosité, entre l'appétit et la bonne tenue, entre la réaction à la douleur et l'impassibilité qu'il faut garder? Cet art du compromis est la clé de bien des problèmes actuels. Il est aussi la sauvegarde de l'estime que l'on porte a soi- même comme à autrui.

C'est vrai que parfois une faute risque de peser fort sur le destin d'une personne, bien que le doute devrait profiter è l'accusé.

Le rat des champs

(15)

16

ouvenirs du temps passé

Vous souvenez- vous de la fanfare d'Autigny?

Cette magnifique photo a été prise le 27 août 1922 au Mouret, lors de la 1ère Fête des musiques de Sarine-Campa- gne. Elle représente la fanfare

«L'Avenir» d'Autigny qui fut fondée en 1917. Forte de vingt-quatre membres, elle était régulièrement sollicitée pour des concerts dans le canton. La plupart des musiciens portaient une très belle moustache tandis que les cheveux étaient plutôt courts. Un ensemble de cuivres qui, è l'époque, avait fière allure.

Cette merveilleuse image du temps passé nous a été envoyée par Mme Ida Rappo, Bellevue 17, à Fribourg, que nous remercions chaleureusement.

Le chœur mixte de

Montagny-Tours centenaire

Présidé par M. Auguste Jaquet et dirigé par M. Bernard Moullet, le chœur mixte Notre-Dame de Montagny-Tours a fêté son siècle d'existence au cours de manifestations profanes et de cérémonies religieuses qui rassemblèrent, autour des chanteurs et des chanteuses, de nombreux invités. Au cours de l'office solennel, l'abbé Gabriel Rime, curé, décerna la médaille Bene Merenti à M. Auguste Jaquet pour sa longue activité en faveur du chant sacré. Notre photo: de gauche à droite. MM. Louis Rapo, organiste; Auguste Jaquet, président et nouveau médaillé;

Mme Jaquet et M. Bernard Moullet, directeur. (Photo FI)

AUTIGNY- CHÉNENS:

La paroisse d'Autigny-Chénens a récemment rendu un bel hommage à MM. Joseph Berset, secrétaire-bour¬

sier durant 40 ans, et Henri Gobet.

sacristain pendant 25 ans. Ce fut le curé-doyen Marcel Meier qui remercia, au cours l'office religieux, ces deux collaborateurs dévoués et conscien¬

cieux, alors que, à l'issue de la cérémonie, une petite fête permit à M.

Bernard Berset. président de paroisse, d'exprimer à MM. Berset et Gobet la reconnaissance tangible de la commu¬

nauté. Les fonctions de secrétaire- boursier seront assumées par M. Oli¬

vier Chavaillaz, celles de sacristain par M. Marcel Donzallaz. (photo FI)

une paroisse reconnaissante

De gauche à droite: MM. René Macherel. conseiller de Paroisse; Jacques Cudré. syndic d'Autigny; Isidore Hauser, ancien curé;

René Huguenot, conseiller de Paroisse; Joseph Berset ancien secrétaire-caissier; Bernard Berset président de Paroisse; Henri

Gobet ancien sacristain; Gérard Nein, conseiller de Paroisse; Marcel Meier, doyen, Estavayer-le-Gibloux et Olivier Chavaillaz,

nouveau secrétaire-caissier.

(16)

A LA ROCHE

Vingt-cinq ans de sacerdoce pour deux prêtres

La météo, qui avait perdu toute sérénité durant la première des quatre saisons de l'année, s'est remise au diapason dans l'espace d'une journée, le dimanche 13 juillet 1980, pour la fête que la paroisse de La Roche organisait à l'occasion des vingt-cinq ans de prêtrise du Révérend Père Gabriel Bapst, de la Société des Pères Blancs, missionnaire en Ouganda, enfant du village, et du quart de siècle de sacerdoce anticipé de trois ans, de l'abbé Michel Abriel, révérend curé de la paroisse. Une grande fête pour deux prêtres entourés par toute une population exprimant la solidarité de ses convictions chrétien¬

nes.

Ils ont discrètement donné l'exemple de l'équilibre et de la sagesse. La réponse à une vocation est, certes, l'affaire de la volonté personnelle de l'appelé. Mais sans le support de la famille, toute vocation risque de périr, étouffée comme la semence jetée parmi les ronces.

Joie et reconnaissance De cette lumineuse cérémonie s'est dégagée une profonde signification de cet attachement à l'Eglise, à la foi qui dissipe les nuages et apporte la joie et l'espérance dans le cœur des parois¬

siens de La Roche comme auprès de Le compliment d'une fillette aux deux

prêtres jubilaires.

La voix de la foi et du cœur Tous les habitants de ce village grué- rien avaient tenu à manifester aux deux jubilaires, par leur présence fer¬

vente, leur attachement et leur soutien.

Ils ont rempli l'église en quelques ins¬

tants. L'office solennel fut chanté par le chœur mixte dirigé par M. Bernard Bongard, instituteur, et concélébré par le Père Gabriel Bapst. l'abbé Michel Abriel, le Père Salomé, le provincial Chevrolet des Pères Blancs, et le Chanoine Louis Brodard qui, dans son homélie, a prononcé un vibrant hommage aux deux jubilaires.

La vocation d'un prêtre est comme un commandement à la vie éternelle. Sa fonction présente un caractère res¬

pectable en raison du dévouement qu'elle exige. La parole d'un prêtre, écho de la parole divine, répond ainsi au besoin le plus profond de l'homme.

Indépendamment de toutes les qua¬

lités humaines dont il est orné, voyons en lui l'envoyé du Seigneur pour le bien spirituel de nos âmes. Sans panache spectaculaire, le Père Gabriel Bapst et l'abbé Michel Abriel excellent par leurs qualités d'esprit et de cœur, par une profonde connaissance des hommes et une grande expérience des choses.

Le Père Gabriel Bapst et l'abbé Michel Abriel.

milliers de chrétiens d'Afrique où le Père Gabriel Bapst remplit ses devoirs de missionnaire. A la sortie de la messe, ce fut la poignée de main aux amis et connaissances, le feu vert au cortège conduit par la fanfare en bred- zon et à l'apéritif au Restaurant des Montagnards où d'agréables propos furent échangés entre les paroissiens et les prêtres réunis en ce jour solennel.

S'exprimèrent au cours du repas servi au Restaurant du Lion d'Or, les repré¬

sentants des autorités communales et paroissiales, les délégués des sociétés, le provincial des Pères Blancs, ainsi que les jubilaires qui reçurent tous deux une enveloppe du Conseil de paroisse, et un cadeau de l'Union des sociétés locales. Un coup de chapeau est adressé au Conseil de paroisse qui, sous la dynamique présidence de M.

Henri Gremaud, ne ménagea ni son temps ni sa peine pour forger l'éclatante réussite de cette journée.

Un souhait en guise de conclusion

Que Dieu lui-même achève en vous, Père Gabriel Bapst et abbé Michel Abriel, ce qu'il a commencé. Que la joie et l'espérance vous invitent, vous les représentants de Dieu en Afrique et dans la paroisse de La Roche, à parta¬

ger cette fidélité à l'Eglise et vous aident à tenir votre promesse solen¬

nelle pour que vous puissiez encore et toujours diriger le peuple de Dieu sur le chemin du salutl

(Texte et photos G. Bourquenoud - FI)

Les jubilaires entourés par les mem¬

bres du Conseil de paroisse.

(17)

18 19

FÊTE CANTONALE DE CHANT

CHÂTEL-ST-DENIS

La fontaine des Misets.

Lorsqu'il fut question, lors de l'as¬

semblée de novembre 1976, è Trey- vaux, de proposer Châtel-St-Denis comme lieu de réunion de la future Fête cantonale de chant en 1980, je dois avouer que j'ai admiré le courage qui a animé le chœur mixte de l'Union Chorale de Châtel-St-Denis et son président, M. Alexandre Pilloud, pour avoir osé poser la candidature du chef- lieu veveysan à l'organisation d'une manifestation d'une telle envergure.

Ayant été sollicité pour présider le CO de cette 26e Fâte cantonale de chant, je savais pourtant que, comme en 1929, avec le festival «Castel chantant»

de l'abbé Bovet, comme en 1959 avec la «Servante d'Evolène» qui est encore dans nos mémoires, comme du reste en maintes autres occasions, je savais - dis-je - que je pourrais compter sur des collaborateurs enthousiastes et généreux. Aujourd'hui, en leur expri¬

mant ma profonde gratitude, je tiens à relever la participation unanime de notre Cité à la réussite de cette fête.

Tous, grands et petits, autorités loca¬

les, directeur, chanteuses et chan¬

teurs, acteurs et machinistes, entre¬

preneurs de la place, aides bénévoles, ont travaillé avec un dévouement ad¬

mirable. Cet ensemble d'efforts de toute la population châteloise est un hommage qu'elle vous adresse de tout coeur, chers chanteuses et chan¬

teurs du canton de Fribourg, et je suis heureux d'être, en cet instant, son interprète.

Une Fête cantonale de chant est un temps fort dans la vie musicale de notre pays. Les chanteurs fourbissent leurs cordes vocales, les directeurs se concentrent è n'en plus dormir, les organisateurs mettent tout leur cœur pour tenter d'assurer une réussite complète de cette grandiose manifes¬

tation populaire.

Et quand une fête de chant a lieu dans notre Pays de Fribourg, c'est le témoignage de tout un peuple qui crée, qui chante, qui prie, qui regarde, qui applaudit, qui photographie...

Deux jeunes figurants du cortège.

Allocution prononcée par M. Albert Genoud,

président du comité d'organisation de la Fête cantonale de chant

Dernièrement, à Treyvaux, se déroulait la Fête cantonale des musiques fri- bourgeoises. Autre fête, autres moyens, mais à coup sûr, deux fêtes nécessaires. Deux orientations indis¬

pensables au pays qui ont plus d'un point commun: même recherche du beau, du vrai, même souci de s'élever au-dessus du quotidien. Il faut des fêtes comme il faut des fleurs au printemps. Il les faut, même dans des

La roulotte des vanniers.

styles divers, puisque nous sommes, nous les hommes, si différents dans nos goûts et nos amours. Et quand une Fête cantonale de chant se déroule à Châtel-St-Denis, nous ne pouvons qu'évoquer le curé Bernard Kolly qui nous a marqué, sur le plan vocal, dès son arrivée dans notre localité en 1927.

Ami privilégié du chanoine Joseph Bovet qui lui dédia, du reste, de nom¬

breuses chansons, l'abbé Kolly ac-

cueillit à de très nombreuses reprises son camarade de collège à sa cure et notre petite ville eut le privilège de travailler en maintes occasions avec notre fameux barde fribourgeois. Puis ce fut le jeune Carlo Boller qui dirigea le chœur mixte de Châtel - il a du reste construit son chalet «Là-haut», aux Paccots - et qui disait à son ami Kolly:

«Tu sais, les chansons de Bovet m'ont marqué pour la vie. J'ai bien pu m'en aller à l'étranger, rêver d'une musique plus compliquée... rien n'y a fait... Il a fallu que je revienne à ce point d'où j'étais parti... Il a fallu que je retrouve des êtres simples... le silence... la solitude... pour mieux comprendre...1 Je crois pouvoir aussi affirmer que le jeune étudiant Pierre Kaelin, passionné de chant et de musique, qui vivait à cette époque dans notre Cité, explosa littéralement et anima la vie locale par ses merveilleuses créations. Rien d'étonnant si, dès lors, il devint un grand parmi les grands sur le plan musical. Merci, cher ami Pierre, au nom de tout Châtel, pour tout ce que tu lui as apporté.

Le chœur mixte de Châtel, au départ de Boller, bénéficia des immenses talents du regretté Gaston Monnard, qui diri¬

gea, avec quel brio, vous en souvenez- vous encore, les chœurs de la «Ser¬

vante d'Evolène». lors la Fête canto¬

nale de 1959.

Nous pouvons donc affirmer, avec une certaine fierté, que, durant une assez longue période, notre Cité fut en quel¬

que sorte un «temple du chant». Rap-

Un groupe d'enfants très remarqué.

"

r

'r.

f

r 1

Quelques Majorettes d'Ursy qui furent très applaudies.

pelons-nous aussi que Robert Colliard fit vibrer les foules lors de la Fête des Vignerons de 1927 avec le célèbre

«Ranz des vaches» et que le quatuor Kaelin anima la vie du Rgt 7 durant la MOB 39-45.

Aujourd'hui, la relève est assurée, et vous avez pu vous rendre compte de l'imposante masse de nos chanteurs qui a interprété les 8 chœurs d'Hen¬

riette quasiment à la perfection, sous la direction de M. Claude REY.

Cette fête des 14 et 15 juin 1980 marquera, è coup sûr, notre Société cantonale des chanteurs, pour diver¬

ses raisons. En effet, la manifestation que nous avons la joie et le bonheur de vivre ensemble est triple. C'est bien sûr la fête traditionnelle des aînés qui, tous

Chers parrain et marraine,

Vous avez bien mérité l'honneur qui vous a été fait, M. Mauron, pour avoir été l'âme et le moteur de la Société cantonale des chanteurs fribourgeois, durant de très nombreuses années, et Mme Augusta Kaelin, pour tout ce que la famille Kaelin représente dans l'art vocal et musical dans notre canton, en Suisse, et bien au-delà de nos fron¬

tières.

Vous me permettrez aussi, chers chanteurs, de me faire votre interprète, pour complimenter votre comité et son jeune et distingué président, M.

Louis Joye, et pour leur exprimer nos sentiments de profonde reconnais¬

sance pour leur constante et inlassable activité.

Je veux associer aussi à ces compli¬

ments les membres de la Commission de musique et du jury.

Si bref que je désire être, je serais pourtant incomplet si je ne vous disais pas quel est, à mon avis, la significa¬

tion profonde de ces deux journées. A notre époque, où le matérialisme en¬

vahit notre existence, où presque tout est sacrifié à un utilitarisme terre à

La fontaine du quartier des Granges.

La fontaine des armaillis.

terre, vous êtes appelés, chers chan¬

teuses et chanteurs fribourgeois, à contribuer à semer plus de joie, plus de réconfort, plus de courage aussi, dans ce monde de consommation d'au¬

jourd'hui, qui éprouve un besoin urgent de se refaire une santé morale. Le chant cultivé par nos sociétés avec goût et persévérance, représente un grand élan d'idéalisme. Lorsque vous vous astreignez à de longues heures de répétition, lorsque vous préparez une œuvre artistique, lorsque vous organi¬

sez des rencontres comme celle d'aujourd'hui, vous ne songez ni à gagner de l'argent, ni à accroître votre bien-être.

Non, vos exécutions d'hier et d'au¬

jourd'hui sont un acte de foi en la réalité des grandes valeurs spirituelles et morales.

Voilà pourquoi, chers chanteuses et chanteurs, je souhaite que vous gar¬

diez le meilleur souvenir de cette 26e Fête cantonale des chanteurs fribour¬

geois, et que Dieu, - par vous tous - réalise en notre cher Pays,

L'HARMONIE DES VOIX ET L'UNION DES COEURSI

A. G.

les 4 ans, se retrouvent ensemble pour vivre des heures inoubliables. C'est aussi, cette année, grâce à une heu¬

reuse innovation, celle des chorales d'enfants et de jeunes. Quelle joie avons-nous tous ressentie, hier, en écoutant les productions de cette im¬

mense et magnifique phalange de 650 jeunes exécutants fribourgeois, et principalement leur remarquable chœur d'ensemble. C'est enfin cette merveilleuse cérémonie de la béné¬

diction de votre nouvelle bannière.

Je tiens à adresser, en votre nom et en mon nom personnel, nos compli¬

ments les plus chaleureux à Teddy

Aeby qui a réalisé cette œuvre, comme

aussi à la marraine, Mme Augusta

Kaelin-Anastasi, et au parrain, M. Henri

Mauron, président d'honneur de votre

société.

Références

Documents relatifs

Cette fête se déroulera sur deux week-ends, soit les 21 et 22 juin pour les concours individuels, le 28 juin pour les concours de sections et dames, le dimanche 29 juin pour les

La seigneurerie de Châtel-Saint-Denis était propriétaire de quatre alpages en Gruyère dans les années 1297- 1298 et elle dépensait cinq sous lausannois pour la location annuelle

C'est en effet dans le chef-lieu de la Veveyse qu'aura lieu la prochaine Fête cantonale de chant, qui réunira plus de 1500 chanteurs faisant partie de chorales ou de choeurs

Plus près du ciel et du soleil irPour vivre heureux, dit le proverbe, vivons cachés!» Mais aujourd'hui, est-il encore possible de passer plus ou moins incognito, de vivre

ble au resserrement des liens entre la Corée et la Suisse pour le plus grand bien des deux pays, je profite de cette occa¬.. sion pour souhaiter â tous un avenir prospère:

La fondation d'une société de musique dans une petite paroisse n'est pas une mince entreprise. L'enthousiasme de quelques hommes épris des beautés de la musique instrumentale

ciété, si elle continuera sa profession, qu'elle aime le cinéma, déteste le ski, supporte mal le fœhn, sommeille au petit matin et aime se coucher tard. Mais savez-vous qu'il

Les trois voies de test du Centre de sécurité routière de Veltheim, où depuis janvier 1978 ont lieu des cours pour une conduite meilleure et plus sûre, destinés aux gens conscients