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2.50 Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne Rédaction: Case postale Fribourg Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud - 1700 Fribourg - Tél

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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WÈÊmSm'

Parution bimensuelle • 15 octobre 1980 • 35* année • N° 19 Fr. 2.50

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud

- 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

maGozine

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et 13 troisième

mercredi de chaque mois moGazine

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ

Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseillers en publicité pour Fribourg-lllustré

Omer Davaz, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel

Six mois Fr. 44.70

26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux 17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre prochaine parution:

mercredi 29 octobre

Sommaire La Suisse, pays de folklore et d'industrie

Nos compatriotes émigrés Un symbole nommé CTA Musique et médaillés Une Gruérienne

championne d'accordéon Escale dans le Jura

De la culture à la littérature Madame, c'est pour vousl Course automobile en Gruyère

Pont-la-Ville:

un site romantique

Fermes et jolies maisons de chez nous

Une soirée avec l'Ordre St-Michel

Irez-vous bénichonner à Châtel-St-Denis?

La voix du citoyen mécontent Un peu d'humour Les nuages vus d'avion Dixième anniversaire du Kiwanis-Club Fribourg Hommage aux défunts Revivre une certaine époque

Notre couverture:

Image typique de la Gruyère que cet armailli. Sachons cependant dépasser l'aspect folklorique pour reconnaître l'homme d'une région avec ses réalités, l'homme qui pra¬

tique un métier particulier.

Photo de L éo H Uber pour le merveil¬

leux ouvrage irTerre de Fribourg».

vibrant hommage à tous ceux qui habitent cette terre, la travaillent et lui permettent de fructifier.

Aux Editions Fragnière - Fribourg.

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NOCES D OR A CORBIERES M. et Mme Léon Blanc ont fêté récemment leurs cinquante ans de mariage au milieu de leurs enfants et petits-enfants. M. Blanc, qui travailla durant quarante ans à la Tuilerie de Corbières, fut aussi cordonnier durant la Mobilisation, tandis que son épouse, merveilleuse fée du logis, éleva avec lui une famille de dix enfants, dont sept vivent encore.

Aux compliments que les jubilaires ont reçus au cours de cette journée de reconnaissance, Fribourg-lllustré ajoute ses félicitations et ses vœux les plus sincères pour de nombreuses années de bonheur.

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COURRIER DES LECTEURS Monsieur le Rédacteur,

Je me permets de vous remercier pour votre magazine que je lis avec plaisir et surtout les petites histoires en patois qui me rappellent la Gruyère, enfin tout ce qui est fort intéressant dans votre magazine.

Ida Chardonnens, Fétigny

NOS OCCASIONS ACTUELLES

Chambres à coucher complète avec literie

Parois Dessertes Vaisseliers Tables à rallonges Chaises

Salons Divans Fauteuils

ainsi qu'une quantité de petits meubles à tous les prix.

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3 Située au cœur de l'Europe, sans

accès direct à la mer, la Suisse est pauvre en matières premières. La seule richesse naturelle dont elle dispose en abondance est la force hydraulique. Au cours de la seconde moitié du 19e siècle, la Suisse s'est transformée en un Etat industrialisé, contraint par la nature â se spécialiser dans la production de biens exigeant un minimum de matières premières et un maximum de valeur ajoutée par le travail.

L'agriculture

La révolution industrielle a entraîné de profonds changements dans la struc¬

ture économique du pays. Alors que vers 1900 la paysannerie représentait encore un tiers de la population active, elle n'en constitue plus actuel¬

lement qu'une minorité de quelque 8%. Si le climat est généralement propice, la topographie est telle qu'un quart à peine de la surface du pays est cultivable. De plus, même les terres cultivées présentent certaines diffi¬

cultés d'exploitation en raison de leur relief accidenté. Une autre caractéris¬

tique de l'agriculture suisse est la prédominance de la petite exploita¬

tion, quoiqu'on observe depuis quel¬

que temps une nette tendance â la concentration. La mécanisation, con¬

juguée avec de considérables progrès dans les techniques de production et la formation professionnelle des agri¬

culteurs, a permis d'accroître consi¬

dérablement la productivité de l'agri¬

culture et le niveau de vie de la paysannerie.

A part les produits laitiers et les pommes de terre, la production natio¬

nale est insuffisante et ne couvre traditionnellement que 60% des be¬

soins en calories de la population; la Suisse est le pays d'Europe qui importe le plus de produits agricoles et alimentaires par habitant.

L'énergie

La Suisse ne disposant pas de ma¬

tières premières, a beaucoup investi pour exploiter la seule source d'éner¬

gie dont elle disposait en abondance:

la force hydraulique. Bien que la production nationale d'énergie élec¬

trique ait augmenté au cours des années, son importance a baissé dans le bilan énergétique du pays auquel elle ne contribue plus que pour 17,6%

(22% en 1954). Pendant la même période, la part du charbon et du bois a passé de 44,5 % à 3,0%, ces deux sources étant largement supplantées par le pétrole et ses dérivés qui a couvert 75,3% des besoins en 1978 (32% en 1954). La Suisse est au- joud'hui reliée aux réseaux internatio¬

naux de gaz naturel et la part de cette source d'énergie dans le bilan total (4,2% en 1978) ne cesse d'augmenter, ainsi que la part de l'électricité nu¬

cléaire.

L'industrie

L'économie suisse connaît de perpé¬

tuelles transformations de structure, notamment un certain déplacement vers la fourniture de services, qui dépasse actuellement légèrement en importance l'industrie. Dans ce pays qui doit acquérir â l'étranger les devises nécessaires pour payer ses importations, l'industrie d'exportation occupe une position clé.

Les principales industries suisses sont très orientées vers l'exportation. L'in¬

dustrie des machines et appareils est la plus importante; elle occupe envi¬

ron 30% de la main-d'œuvre indus¬

trielle; bien qu'elle n'occupe que 9%

environ du personnel industriel, l'in¬

dustrie chimique est l'un des piliers de l'économie suisse; sa production, exportée à près de 70%, comprend aussi bien les produits pharmaceu¬

tiques ou les colorants, que les pro¬

duits agrochimiques, les produits auxiliaires pour les textiles et les cuirs, les arômes, les vernis, etc. Quant à l'horlogerie, elle est la troisième in¬

dustrie du pays, mais la première du monde dans le secteur. Elle occupe environ 7% de la main-d'œuvre in¬

dustrielle et exporte plus de 90% de sa production. L'industrie textile et l'habillement (11% du total de la main-d'œuvre) compte une majorité de petites entreprises dotées d'un équipement très perfectionné. Elle travaille la soie naturelle, le coton, la laine et les fibres synthétiques et s'est spécialisée dans la fabrication de produits de haute qualité. L'industrie alimentaire - avec les secteurs des boissons et du tabac, qui travaillent surtout pour le marché intérieur - occupe environ 8% de la main- d'œuvre.

La Suisse,

Les services

Malgré le dynamisme des industries d'exportation, la balance du com¬

merce extérieur se solde générale¬

ment par un déficit. Mais les rentrées de devises que la Suisse tire de ses échanges de services compensent largement le déficit commercial et la balance des revenus est généralement bénéficiaire (8,7 milliards de francs en 1977). Les beautés naturelles du pays ont favorisé l'essor du tourisme: la Suisse est également une place finan¬

cière de rang international. Elle doit cette situation aussi bien à sa stabilité monétaire et politique qu'à son déve¬

loppement économique et commer¬

cial, à la qualité du travail de ses banques, qui ont inspiré confiance à l'étranger. Outre les assurances et les maisons de transport, également très axées sur les affaires internationales, vu notamment l'importance du com¬

merce extérieur, il convient de men¬

tionner deux branches particulière¬

ment développées en Suisse: les mai¬

sons de commerce international, qui disposent généralement d'un impor¬

tant réseau de filiales et de représen¬

tants à l'étranger, et les sociétés d'ingénieurs-conseils.

Quant aux sociétés d'ingénieurs-con- seils, leur expérience et leur savoir- faire, fruits d'une longue tradition de spécialisation, sont très appréciés â l'étranger, où elles sont fréquemment appelées à effectuer des travaux dans les domaines tels que les équipe¬

ments hydrauliques, la technique électrique ou nucléaire, l'industrie, l'urbanisme, l'agriculture, etc.

Le commerce extérieur et les relations économiques avec l'étranger

Dépendant largement de l'étranger, la Suisse applique une politique com¬

merciale libérale et sa politique tari¬

faire tend à favoriser les échanges:

l'incidence moyenne du tarif douanier suisse, qui se situe autour de 4% ad valorem, est l'une des plus faibles du monde. Membre de l'Association eu¬

ropéenne de libre-échange (AELE), elle a conclu un accord avec les Commu¬

nautés européennes, accord stipulant l'élimination depuis 1977 des droits de douane sur les produits industriels.

En outre, dès 1972, la Suisse a mis les pays en développement au bénéfice d'un système généralisé de préféren¬

ces tarifaires, prévoyant des droits de douane réduits pour les produits industriels; depuis 1974, la plupart de ces marchandises peuvent être im¬

portées en franchise.

La nécessité pour la Suisse de com¬

muniquer avec le monde se reflète particulièrement dans l'ampleur de son commerce extérieur: 25% environ du produit national brut proviennent de l'exportation de marchandises.

Actuellement, les machines et appa¬

reils représentent plus de 35% des exportations totales, suivis principa¬

lement par les produits chimiques (un peu plus de 20%), l'horlogerie, (8%), les textiles (environ 7%) et les pro¬

duits alimentaires (environ 4%).

La diversification géographique nette¬

ment plus marquée au niveau des exportations que des importations se traduit dans le solde de la balance des échanges avec les divers continents.

Alors que cette balance est tradition¬

nellement déficitaire avec l'Europe, elle est au contraire bénéficiaire avec les autres continents.

Courrier de la Corée pays de folklore

et d'industrie

Message de M. Cuénoud, ambassadeur suisse

en Corée

Je suis très honoré de présen¬

ter mes meilleurs vœux de prospérité à la communauté suisse établie en Corée et a fêté le 1" août, le 689* anni¬

versaire de la fondation de la Confédération suisse.

Cette commémoration nous est d'autant plus gratifiante que nous avons le plaisir de la partager avec ces véritables amis que sont nos hôtes co¬

réens. Nous profitons donc de cette occasion pour leur pré¬

senter nos considérations les plus distinguées et, notre sou¬

hait pour que prévale et s'ins¬

taure durablement une étroite coopération tant économique que culturelle.

Si nous considérons les rela¬

tions entre nos deux pays, nous ne pouvons manquer de discerner les prémices d'une ère d'entraide dans tous les domaines. Ces prémices sont attestées par la fondation ré¬

cente du Comité Helvético- coréen d'entraide économique qui tint ses premiers débats en avril 1978 à Séoul. L'avène¬

ment de cet organisme est significatif des nouveaux dé¬

veloppements intervenus dans la promotion du commerce et des échanges commerciaux entre la Suisse et la Corée et elle nous paraît présager des jours meilleurs.

En souhaitant ardemment que les développements en cours aboutissent le plus vite possi¬

ble au resserrement des liens entre la Corée et la Suisse pour le plus grand bien des deux pays, je profite de cette occa¬

sion pour souhaiter â tous un avenir prospère: merci aussi au Courrier de la Corée qui me donne la chance de m'adresser à ses lecteurs.

(4)

to huitième

nviiram« d|s|r§c|

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud y«»ii 9^t

Les membres du Cercle fribourgeois de Nyon qui ont participé à cette sortie à Morat.

Le Cercle fribourgeois de Nyon fête ses 35 ans à Morat

Pour marquer d'une manière tangible le 35e anniversaire de sa fondation, cette vivante société de compatriotes «hors les murs» avait convié tous ses membres à une journée de détente, le dimanche 7 septembre. Les participants - et ils étaient fort nombreux - avaient rendez-vous à la gare de Nyon, pour Neuchâtel via Lausanne. De ce port, on embarqua pour le canal de la Broyé, en direction du lac de Morat, tout en admirant au passage, à Portalban, de majestueux couples de hérons cendrés.

En arrivant dans cette cité historique et abondamment fleurie, chacun fit hon¬

neur à l'apéritif. Mais le vrai repas de Bénichon nous attendait déjà à l'Hôtel de la Couronne. Rien n'y manquait: du jambon savoureux, des choux odo¬

rants, du lard et du saucisson déli¬

cieux, le tout à profusion. Au dessert, tout en dégustant crème et meringues, le président, Marcel Grandjean. eut la joie de remettre le diplôme d'honneur à deux membres méritants, qui depuis de nombreuses années se dévouent sans compter pour le bien de la so¬

ciété. Il s'agit de MM. Armand Moul- let et Louis Geinoz, qui furent longue¬

ment ovationnés! Le major de table, M.

Albert Koller (major militaire aussi), donna tour à tour la parole aux person¬

nalités présentes: M. l'abbé Jean- Paul Angéloz, aumônier du Cercle;

Mme Thérèse Ramuz, de La Roche, généreuse marraine du drapeau; M.

Max Pasquier, président d'honneur de l'Association Joseph Bovet; et à M.

Perroud, de Bâle, président actuel. Et j'en passe...

Tout l'après-midi durant, la danse, les bons mots et les belles chansons du terroir se succédèrent sans interrup¬

tion. Les heures tournaient trop vite.

Malgré l'euphorie du moment, il fallait songer au retour. Le train Morat-Fri- bourg-Lausanne-Nyon attendait déjà avec notre wagon réservé. La liesse de cette belle journée prenait fin, non sans regrets.

Un grand coup de chapeau et mille remerciements aux organisateurs.

Mieux, on ne pourrait pas faire!

R. P.

Photos A. Bise L'abbé Angéloz, aumônier du Cercle, en compagnie de M. Raymond Perroud, L'objectif a saisi un groupe de Dzodzets de Nyon au port de Neuchâtel. président de l'AJB.

Au plaisir d'offrir un abonnement à Fribourg-lllustré, vous ajoutez le plaisir de recevoir, donc vous faites bénéficier

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to huitième nuii««m«

district HIHI 9^1

Programme des festivités

Samedi 20 juin 1981

15h.- Salle du Grand Conseil - Assemblée des délégués de l'As¬

sociation Joseph Bovet.

17h.- Fin de l'assemblée.

18 h. 30 - Halle du Comptoir - Repas.

20 h. - Cantine des Neigles - Festival du 500e.

Hébergement possible dans les casernes et abris de protection civile ou hôtels.

Dimanche 21 juin 1981 10 h. - Place de l'Hôtel de Ville - Messe en plein air.

11 h.- Partie officielle avec allocu¬

tions du Président de l'AJB et d'un représentant du Conseil d'Etat.

11 h. 30 - Cortège en ville de Fribourg.

13 h. - Banquet avec productions des chorales et groupes folklo¬

riques du dehors.

16 h. - Fin de la manifestation officielle.

ï - ' »

Une image de l'assemblée de l'AJB, à Genève.

En prélude aux festivités 81

Le comité de l'Association Joseph Bovet (AJB) s'est réuni dans le chef- lieu fribourgeois sous la présidence de M. Raymond Perroud, de Bâle, afin de préparer les festivités qui, au mois de juin 81, marqueront le 500e anniver¬

saire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération. Tous les membres étaient présents à cette séance, au cours de laquelle M. Louis Joye, délé¬

gué aux relations publiques, a fait part du programme prévu durant le week- end réservé tout particulièrement aux Fribourgeois du dehors. Les festivités de l'AJB, à l'occasion de cet anniver¬

saire, se dérouleront les samedi 20 et dimanche 21 juin, à Fribourg. Une date que tous les Cercles et compatriotes hors les murs voudront bien noter dans leur calepin, afin qu'ils soient le plus

nombreux possible à participer aux manifestations qui auront lieu à la salle du Grand Conseil, à la cantine de fête, sur la place de l'Hôtel de Ville et à la halle du Comptoir.

D'autre part, sur proposition du prési¬

dent, le comité a procédé à une nou¬

velle répartition des charges. En rem¬

placement de M. Alois Schmutz, qui a quitté sa fonction au sein de l'AJB, c'est M. François Chassot, d'Yverdon, qui a été nommé au poste de 1er vice- président. M. Jean-Paul Marmillod (nouveau) a accepté la charge de tré- sorier-adjoint, alors que M. Romain Rossier devient secrétaire-adjoint des PV et s'occupera des loisirs de l'AJB avec M. François Chassot.

G. Bd

Répartition des charges

au sein du comité de l'AJB

Raymond Perroud Président

François Chassot 1er vice-président - Loisirs Ernest Gross

2e vice-président Marlis Jolliet Secrétaire générale Robert Purro

Secrétaire des procès-verbaux Romain Rossier

Secrétaire-adjoint des PV Loisirs

Félix Brulhart Trésorier général Jean-Paul Marmillod Trésorier-adjoint Louis Joye

Relations publiques - délégué de l'AJB aux festivités du 500e anni¬

versaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération.

Depuis cinquante ans

au service des Fribourgeois du dehors

Admis en 1930 au Cercle fribourgeois de Lausanne (et secrétaire après quel¬

ques mois), dès 1942 membre, puis président (1945) de la Société des Amis fribourgeois de Montreux et au¬

jourd'hui encore en activité, M. Max PASQUIER fut également caissier du Cercle fribourgeois de Nyon et prési¬

dent de l'Association Joseph Bovet.

Enumération succincte qui représente 50 années, sans interruption, au ser¬

vice du rassemblement et du bien-être

des Fribourgeois établis hors de leur canton d'origine.

A Montreux, M. Pasquier fut un des initiateurs de l'organisation de la béni- chon, de la création du chœur-mixte costumé, des groupes de danses, et cumula durant de nombreuses années la présidence des AFM avec la charge de secrétaire de l'Union des sociétés montreusiennes (1947-1951). Il assu¬

ma cette fonction au sein des comités d'organisation de nombreuses mani¬

festations à Montreux: kermesses en faveur de Montreux-Château et de l'Enfance montreusienne, Fête ro¬

mande des Yodieurs, Fête cantonale des Musiques vaudoises, Fête des Narcisses, Centenaire de l'OTM, etc.

Par son inlassable dévouement et un sens inné de l'organisation, M. Pas¬

quier a bien mérité de la collectivité et particulièrement des groupements fri¬

bourgeois organisés hors de leur can¬

ton. L'espace è disposition en ce jour¬

nal ne nous permet, hélas, pas de situer plus en détails sa bénéfique activité, mais nous formulons des vœux de pouvoir longtemps encore bénéficier de son expérience et de son dévouement au sein de notre société.

Bravo et merci... Max!

M. V., anc. président AFM

(6)

Les aies

Collaboration intercantonale romande

Un symbole nommé CTA

En souscrivant aux 4,5 millions de francs d'augmentation du capital de la compagnie charter CTA, en décembre 1979, les cantons romands et leurs banques ont donné une forme concrète à la collaboration intercantonale suggérée par le conseiller d'Etat genevois Alain Borner, lors de la cessation des activités de la SATA, au cours de l'été 1978.

CTA de boucler son premier exercice avec un résultat brut positif, malgré une conjoncture difficile, marquée par une hausse-record du prix du carbu¬

rant: + 78% en 14 mois!

Le chiffre d'affaires de 27,7 millions de francs suisses a été atteint par la production de 24,3 millions de tonnes- kilomètres, au cours de 1183 vols commerciaux ayant permis de trans¬

porter 161 770 passagers-étapes en 5057 heures de vol.

Ces résultats ont été acquis avec une flotte de trois Super Caravelles du type 10 R (réacteurs à double flux Pratt

& Whitney), d'une capacité totale de 282 sièges.

Depuis le 1er avril 1980 et jusqu'à fin octobre, la CTA exploite une qua¬

trième Super Caravelle louée auprès de Finnair, l'objectif étant de réaliser 7500 heures de vol et de porter le chiffre d'affaires è une quarantaine de millions de francs.

Au début de l'été, la compagnie em¬

48 hôtesses et stewards.

Bien que les Super Caravelles - dont le rayon d'action atteint 3300 km - res¬

tent bien adaptées aux besoins actuels du marché du court-moyen courrier exploité par la compagnie, la CTA, prévoyante, se préoccupe du renou¬

vellement de sa flotte. En pleine sai¬

son, 120 à 130 sièges (la Super Cara¬

velle en contient 94) ne seraient pas de trop. Le Boeing 737-200 est actuelle¬

ment le seul avion correspondant aux besoins de la compagnie romande, la version 300, caractérisée par des réac¬

teurs d'un type nouveau, pouvant éga¬

lement entrer en ligne de compte. Mais l'achat de quatre appareils et des pièces de rechange nécessiterait un investissement de 80 millions de francs au minimum. Des décisions seront à prendre dans un terme relati¬

vement proche mais, pour l'immédiat, la CTA entend surtout consolider sa position. La confiance des affréteurs et l'engouement du public romand seront ses meilleurs atouts.

Même si la participation des cantons demeure minoritaire - c'est un vœu des pouvoirs publics, soucieux de voir les destinées de la CTA demeurer en mains expertes - et si, de ce fait, la majorité du capital reste détenue par Swissair, la CTA affirme bel et bien son identité romande.

Basée è Genève, employant un per¬

sonnel recruté localement et dans les cantons voisins, la CTA représente sur le marché suisse du transport aérien une concurrence que ne mésestiment pas les affréteurs, dont plusieurs lui ont d'emblée accordé leur confiance.

Si des collaborations sont occasion¬

nellement instaurées, sur les plans, techniques et opérationnel exclusive¬

ment, avec Swissair et Balair, au béné¬

fice des organisateurs de voyages et de leurs clients, la politique des prix reste un domaine réservé, où s'affirme la totale autonomie de chaque entre¬

prise.

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Cinquante roses pour la fanfare de Gruyères

Si devant les chalets de la verte Gruyère les fleurs estivales commencent â se faner lentement, celles de l'automne resplendissent comme le sourire des musiciens de «L'Appel du Manoir» qui, par un beau dimanche ensoleillé de septembre, ont fêté le cinquantenaire de la fondation de leur société. Une messe célébrée par le doyen Joseph Jordan, un cortège, un apéritif dans la cour du château, un banquet au cours duquel cet ensemble de cuivres a exprimé sa reconnaissance à Maurice Bussard, directeur depuis un quart de siècle; Auguste Bussard, membre fondateur qui compte cinquante ans d'activité; Jean Bussard pour trente-cinq ans, Marius Mauron pour vingt-cinq ans.

Cette manifestation à laquelle notre magazine n'est pas resté insensible - malgré que... - s'est déroulée dans la douceur romantique d'une cité comtale merveilleusement fleurie et envahie de touristes.

Photo G. Bd

Rencontre des médaillés à St-Aubin

La Confrérie fribourgeoise des titulai¬

res de la médaille «Bene Merenti» a tenu sa rencontre annuelle dans l'agreste village de St-Aubin. Ils étaient plus de 330 médaillés à assister â la messe célébrée par le doyen André Cantin, chef spirituel de la paroisse. L'homélie fut prononcée par l'abbé Romain Chammartin, aumô¬

nier de la Confrérie.

L'assemblée proprement dite se dé¬

roula dans l'église paroissiale. M. Al¬

bert Carrel, président, étant hospita¬

lisé, c'est M. Paul Mossu qui présida les débats. Les différents rapports ont été présentés par MM. Maurice Rey, secrétaire; Marius Collaud, trésorier;

et Isidore Musy, au nom des vérifica¬

teurs. Le président exprima la recon¬

naissance de la Confrérie aux person-

Au cours de l'apéritif servi en plein air par les dames du chœur mixte.

Quelques médaillés surpris à la sortie de l'église de St-Aubin. Santél

nés qui ont organisé cette journée de détente dans la Broyé, entre autres MM. Meinrad Collaud et Louis Col- lomb. Cette assemblée prit fin par une proposition de M. Louis Rigolet, de Broc, d'organiser la prochaine rencon¬

tre en Gruyère, plus précisément dans le bourg chocolatier. Ce qui fut ac¬

cepté à l'unanimité.

Un apéritif en plein air, agrémenté par les productions de la fanfare «La Céci- lia», qui a été suivi d'un succulent repas préparé par M. et Mme Prélaz, tenanciers de l'Hôtel des Carabiniers et servi avec beaucoup de délicatesse par un personnel distingué, dans une salle où les tables étaient embellies de multiples couleurs estivale et au¬

tomnale.

(Texte et photos G. Bd)

(8)

noue LCf joncE

La valeur n'attend pas

le nombre des années

En septembre, le plus important con¬

cours d'accordéon d'Europe occiden¬

tale se déroulait à Genève. Depuis toujours, les meilleurs «concertistes accordéonistes» du monde prove¬

naient d'URSS. Les Yougoslaves et Tchèques suivaient. Surprise cette an- néel Marie-Paule Castella, de Neirivue, remporte la médaille d'or de la «caté¬

gorie 4. secondaire danse». Plus sur¬

prenant encore. Marie-Paule a fêté ses 11 ans en août dernier... Et oui, le talent n'a pas d'âge. Fine, délicate, un sourire rayonnant, Marie-Paule est une lut¬

teuse. Dans tous les domaines elle veut arriver et elle y parvient.

En tête de classe à l'école, elle réussit aussi bien dans les branches intellec¬

tuelles que manuelles. Ses ouvrages au crochet sont de petites merveilles.

Mais ce n'est pas tout. Membre de l'équipe de compétition de l'Associa¬

tion romande de ski, elle a déjà rem¬

porté de nombreux concours au niveau romand. Tous ses week-end se pas¬

sent en entraînement, physique durant l'été, sur neige dès l'automne. Pour l'avenir, elle hésite encore - à son âge on comprend - entre le sport et la musique.

Accordéoniste depuis 5 ans. elle fait partie du club de Bulle, dirigé par Mme Jeanneret. Hormis les répétitions heb¬

domadaires. elle s'exerce plus d'une heure chaque jour, voilé qui demande passablement de volontél Lorsque vous lui demandez si cette médaille est importante, elle vous répond «c'est grâce à ma professeur que j'ai gagné»!

Rappelons que les critères de juge¬

ment pour ce «Grand Prix international d'accordéon» portent principalement sur les coups de soufflets et le rythme.

Les spécialistes précisent que ce der¬

nier est difficile à maintenir, car en interprétant plusieurs morceaux à sui¬

vre, les accordéonistes ont tendance à trop accélérer et perdent la cadence musicale. Instrument quelque peu ou¬

blié par les jeunes depuis l'avènement de la guitare, l'accordéon reprend sa place actuellement, surtout depuis qu'elle est admise au conservatoire.

Avec ses parents et son frère, Fri- bourg-lllustré se réjouit du succès remporté par Marie-Paule. Précisons cependant que nous ne saluons pas ici une «sorte de petit génie», car nous savons que réussir s'appelle davan¬

tage «travail» que «don». Nous souhai¬

tons surtout relever que les jeunes savent faire preuve de volonté et se battre pour arriver, contrairement à ce que l'on pense souvent.

M. Pz

(9)

Une vue du parcours peu avant Montzofioz.

Course de côte automobile La Roche - La Berra

Du soleil sur quatre roues

Des voitures qui s'apprêtent à prendre le départ. Des spectateurs pris sur le vif.

C'est par un temps splendide que s'est déroulée, le dimanche 14 septembre 1980, la première course de côte auto¬

mobile La Roche - La Berra. Les cou¬

reurs ont été unanimes à déclarer que le parcours de 3,5 km était très sélectif.

Le succès de cette journée sportive revient à l'Association gruérienne pour le sport automobile, organisatrice de cette course, qui avait tout mis en œuvre pour qu'elle soit une réussite.

Elle a non seulement réalisé un im¬

mense effort pour garantir le maximum de sécurité aux pilotes et au public, mais elle a pu compter sur la précieuse collaboration de la commune de La Roche et sur la compréhension de tous les riverains.

Des milliers de spectateurs ont fait près de trente minutes é pied dans la forêt pour atteindre le magnifique dé¬

cor de la région de Montzofioz, où le spectacle était grandiose. C'est le pi¬

lote Frédy Amweg, récent vainqueur de la course des Rangiers, qui a signé le meilleur temps avec une moyenne de 110 km/h. En formule 3, c'est Rolf Egger, de Fribourg, qui s'est imposé, devant Roland Dupasquier de Bulle et Walo Schibler de La Roche. Citons encore les excellentes performances de Guido Scharrenberger en formule Ford et de Claude Jeanneret dans son groupe.

La course était à peine terminée que pilotes et organisateurs se donnaient déjà rendez-vous à l'an prochain pour la course La Roche - La Berra, qui comptera certainement pour le cham¬

pionnat suisse.

Photos G. Bd

Un concurrent en pleine course maîtrisant sa voiture dans un virage.

(10)

Culture et littérature

Eglise de

Gruyères Dans le cadre de la manifestation annuelle de l'Ordre St-Michel, l'église de Gruyères accueillait l'or¬

chestre Pro Arte de Munich. Il nous conviait à deux heures merveilleu¬

ses durant lesquelles le talentueux chef d'orchestre Kurt Redel fit renaître cette musique mozartienne qui ne cesse de séduire. Subtile musique, dont les riches sonorités

Plénitude

mozartienne

exaltées par l'excellente acous¬

tique des lieux, donnèrent à ce concert une magnificence particu¬

lière.

Interprétés de façon remarquable, la «Symphonie salzbourgeoise»,

«l'Adagio et Fugue en Ré Mineur»,

«la Petite Musique de Nuit» char¬

mèrent l'auditoire, mais l'apogée de la soirée restera l'«Ora Pro Nobis» et le «Laudamuste». Voix exquise, ensorcelante presque, que celle de la soliste japonaise qui laissa le public muet d'admiration.

Moment intense, aussi, que le

«Concerto pour flûte et harpe».

Pour accompagner la harpiste An- nia Challan, Kurt Redel laissa sa baguette pour la flûte. C'était peut- être la seule fausse note de la soirée, car on le préfère en presti¬

gieux chef d'orchestre.

Rappelons que l'ensemble Pro Arte connaît de grands succès. Chaque année il participe à de nombreux festivals et a obtenu, en 1979, le prix du disque. Grand spécialiste de Mozart, Kurt Redel est également passé maître de la musique sacrée.

Dentelles de papier

Canivets fribourgeois du XVIIIe siècle

Tirant leur nom du petit canif utilisé pour leur confection, les canivets sortirent des mains extraordinairement habiles des religieuses cloîtrées.

Pour la première fois, une vue d'ensemble de cette production originale et méconnue est présentée dans un musée. Expression d'une sensibilité raffinée, les dentelles de papier enchanteront les visiteurs de tout âge.

Jusqu'au 23 novembre, au Musée gruérien, à Bulle.

«La Révolution Chenaux»

1981 marquera, outre le 500e anni¬

versaire de l'entrée de Fribourg dans la Confédération, le 200e an¬

niversaire de «La Révolution Che¬

naux». C'est, en effet, le 4 mai 1781 que fut assassiné Pierre-Nicolas Chenaux, alors qu'il marchait sur la capitale à la tête de paysans en colère.

Sur cet important épisode de l'his¬

toire fribourgeoise n'existent ac¬

tuellement que des études restrein¬

tes, souvent anciennes et peu ac¬

cessibles. La commémoration pro¬

chaine doit apporter une vision renouvelée de ces événements.

C'est pourquoi un groupe d'histo¬

riens fribourgeois œuvre depuis plus de deux ans déjà à la rédaction d'un ouvrage qu'éditera le Musée gruérien.

Par son titre même, «Pierre-Nicolas Chenaux et les troubles de 1781-1784 dans le canton de Fri¬

bourg», il affirme sa dimension cantonale. On ne saurait, en effet, oublier que «La Révolution Che¬

naux» a été précédée de troubles en Singine et suivie de bouleverse¬

ments politiques en ville de Fri¬

bourg. Ces tensions seront, pour la première fois, situées dans l'évolu¬

tion économique et sociale telle qu'elle est apparue dans les plus récentes recherches. Le culte du souvenir de P.-N. Chenaux, de 1781 à nos jours, fera aussi l'objet d'une étude originale.

Le cœur de l'ouvrage sera, bien sûr, consacré à la figure complexe et passionnante de Pierre-Nicolas Chenaux et au récit dramatique de ses derniers jours.

Rédigé par des historiens profes¬

sionnels, destiné à un large audi¬

toire, ce livre attendu apportera une contribution majeure à l'historio¬

graphie fribourgeoise.

Les personnes qui possèdent des documents se rapportant de quel¬

que façon à «l'Affaire Chenaux», peuvent en aviser le Musée grué¬

rien, à Bulle.

(D. Buchs, conservateur)

(11)

11 Pour se sentir calme et sûre d'elle, la

femme recherche l'équilibre et l'har¬

monie, tant pour ses vêtements que son maquillage.

Dans les nouveautés automnales, on retrouve des maquillages aux couleurs du soleil de saison:

CûllÙ, mers

dautonone

Roux et ocre le matin, il dore la nature;

rose et pourpre le soir, il donne du mystère et de la douceur. Deux harmo¬

nies que Lancôme appelle «Prome¬

nade en Provence». La première eni¬

vrée de roux, d'ocre doré, donne des tons chauds et lumineux «orange cui¬

vré», alors que les tons pastel domi¬

nent dans l'harmonie «pastel bleuté».

La beauté et le charme de la Provence suivent grâce aux nouvelles ombres â paupières, stylos à lèvres, vernis â ongles et blushs satin proposés.

Chez Guerlain, on peut choisir entre la douceur de l'aurore boréale ou le flam¬

boiement des derniers feux de l'été.

«Boréal», c'est le triomphe du pastel doux et tendre... il se compose de beige rosé pour le fond de teint, la poudre et le fard â joues crème. L'har¬

monie tendre se poursuit sur les pau¬

pières avec l'ombre satinée «Champa¬

gne» ou la nouvelle ombre qui allie le rose au vert grisé, l'eye liner «gris acier» et toutes les nouvelles teintes de rouges â lèvres.

«Eté Indien» joue sur les teintes sour¬

des et chaudes. L'or, le doré clair et le rose nuancé de beige sur les joues; le brun-roux et le vert chaud sur les yeux;

un trait de khôl noir pour renforcer le mystère du regard, et des rouge orangé sur les lèvres créent une har¬

monie è dominante brun-rouge et orange foncé.

Chez Dior on joue les «rouges ar¬

dents». Elégance clinquante et lumi¬

neuse. Visage de femme fatale. Beauté fragile, au teint résolument diaphane que soulignent des lèvres d'un rouge

intense. Des mains dont les ongles s'allongent, au vernis plus évident qui dérange une mode un peu stricte et qui réchauffe les tons assourdis de l'hiver.

Christian Dior crée cette saison un jeu complet de couleurs neuves dans chaque produit-clé de son maquil¬

lage.

Pour le teint TRES CLAIRE ROSE, teint express (fond de teint compact), la poudre translufine et son complément la poudre compacte. Ce n'est plus la bonne mine à tout prix, mais un teint transparent, délicatement velouté, à l'aspect poudré.

Plus de blush provoquant, mais des pommettes légèrement rosées.

Les yeux seront profonds, le regard intense. Des tons neutres, des gris, des noirs, des bruns, parfois un violet.

Les lèvres, point fort du maquillage.

Des lèvres bien dessinées, des lèvres pulpeuses. Trois rouges et leurs vernis assortis, aux tons de chrome coloré, riches, profonds, qui accrochent la lumière, des couleurs caractère pour celles qui voudront surprendre avant de séduire.

Des rouges aux noms de: Furie - Braise - Violent.

/ Photo Lancôme.

2 Photo Guerlain.

3 Photo Christian Dior.

Pages réalisées par Monique Pichonnaz

(12)

LES PEUPLES

D'AFRIQUE DU SUD (XII)

Une jeune fille zoulou portant la coiffure de perles des filles à marier. Le mariage n'est pas un contrat entre deux indivi¬

dus, mais entre deux dans. La mort de l'un des partenaires ne dissout pas les liens créés entre deux clans par le mariage. Si l'homme meurt, un autre mâle de son dan épouse la veuve. Si la femme meurt ou demeure stérile, son clan donne une autre femme à l'époux.

Le mariage n'est pas complet tant qu'il n'y a pas d'enfants. Le plus grand malheur qui puisse arriver à une femme est d'être stérile.

La société noire traditionnelle

L'individualisme qui caractérise les so¬

ciétés occidentales modernes n'existe pas dans les sociétés noires tradition¬

nelles. Chacun y a une conscience aiguë de son appartenance à sa famille et de ses devoirs envers elle, son clan et sa tribu. La solitude, maladie du monde occidental, est inconnue des Noirs, toujours solidaires les uns des autres.

La tribu

La tribu comporte plusieurs clans, les

«Kgôrô», eux-mêmes composés de plusieurs familles. A la tête de la tribu se trouve le chef. Cette charge est héréditaire, sauf dans quelques com¬

munautés chrétiennes, où le chef est élu. C'est è lui qu'incombent la réparti¬

tion des terres entre les chefs de clans, l'éducation traditionnelle des jeunes, l'accomplissement des rites religieux, l'exercice de la justice. Si le chef n'est pas capable d'assumer ces fonctions, son oncle paternel doit le guider ou gouverner à sa place. Avant toute prise de décision importante, le chef con¬

sulte le Conseil des Anciens. Le chef n'a pas le droit de se conduire en despote, comme c'est le cas dans d'autres régions d'Afrique, et il est arrivé, par le passé, que des chefs soient tués pour avoir tyrannisé leurs sujets.

L'âge et le sexe de l'individu détermi¬

nent sa position sociale. La structure des sociétés noires traditionnelles n'admet pas d'égalité. Le premier-né dans une famille est supérieur à ses frères et sœurs. Manquer de respect envers un aîné est une faute grave.

Trait caractéristique: en langue tson- ga, «frère aîné» se dit «hosi», ce qui signifie «supérieur».

La loi chez les Noirs d'Afrique du Sud est un droit coutumier, c'est-à-dire un ensemble de règles et de préceptes

transmis au fil des générations. Ré¬

compenses et punitions sont définies suivant l'âge et le sexe de l'individu.

L'opprobre causé par la faute d'un individu rejaillit sur toute sa famille.

Christ noir. En conséquence de l'action des missionnaires blancs du XIXe siè¬

cle, l'influence du chritianisme se fait sentir même dans les sociétés noires les plus reculées. Religion, superstition et magie se confondent et lorsque les méthodes traditionnelles de «rain-ma- king» ont échoué, le chef rassemble les membres de sa tribu pour les inciter à prier.

Le mariage

Le mariage n'est pas un contrat entre deux individus, mais entre deux clans.

La mort de l'un ou l'autre partenaire ne dissout pas les liens créés entre deux clans par le mariage. Si l'homme meurt, un autre mâle de son clan épouse la veuve. Si la femme meurt ou demeure stérile, son clan donne une autre femme à l'époux. La polygamie, courante dans le passé, disparaît gra¬

duellement. Seuls les chefs des tribus zoulou, xhosa, swazi ont encore plu¬

sieurs épouses. Il existe une hiérarchie stricte entre celles-ci: dans la plupart des cas, la première épousée est con¬

sidérée comme la «femme principale».

Le mariage n'est pas complet tant qu'il n'y a pas d'enfants. Le plus grand malheur qui puisse advenir à une femme est d'être stérile. Le mariage est un prétexte â de nombreuses céré¬

monies: sacrifices rituels, échanges de cadeaux. La famille de l'homme offre une «lobala», consistant en plusieurs têtes de bétail (10 en général), à la

famille de l'épouse, en compensation de la perte de main-d'œuvre représen¬

tée par le départ de celle-ci. En effet, c'est à elle qu'incombent tous les travaux manuels, y compris la culture de la terre. L'homme, dont le statut est supérieur â celui de la femme, n'est pas censé travailler de ses mains. Il gou¬

verne la famille et garde le bétail. La richesse d'une famille se mesure au nombre de têtes de ses troupeaux.

Religion et magie

Croyances religieuses et superstitions, pratiques religieuses et magie se con¬

fondent souvent, et il est impossible de distinguer les unes des autres. La plupart des Noirs croient à l'existence d'un Etre Suprême, lointain et inacces¬

sible, ainsi qu'à l'immortalité de l'âme.

La mort n'est que le passage d'un monde à un autre. Les esprits des Ancêtres jouent le rôle de médiateurs entre les hommes et l'Etre Suprême. Il convient d'offrir des sacrifices - ani¬

maux, bière, aliments - aux Ancêtres, faute de quoi ils se vengeront. En cas de sécheresse ou d'épidémie, on de¬

mande aux Ancêtres de la tribu d'inter¬

venir auprès de l'Etre Suprême. Les Ancêtres habitent sous terre, non loin de leur tribu.

Les Noirs croient aux prédictions.

Lorsque surgit un problème grave, le chef de famille consulte le devin, qui invoque les Ancêtres, afin de connaître leur volonté. Le sorcier joue un rôle très

important dans la tribu, et son pouvoir est égal, sinon supérieur, à celui du chef.

Les choses possèdent une âme.

Lorsqu'on a brisé un projet, on dit qu'il est «mort». Les éléments sont des signes de l'Etre Suprême. La grêle est un mauvais présage. La lune et certai¬

nes étoiles commandent le rythme des travaux: on n'entreprend jamais de labeur important lorsque la lune est au croissant. Tout commence avec la nouvelle lune, en particulier les travaux des champs.

Les Noirs d'Afrique du Sud pensent que l'homme a le pouvoir d'influencer les forces surnaturelles par la magie. Ils font une distinction entre la bonne et la mauvaise magie, entre les sorciers bien intentionnés et les sorciers mal intentionnés. Les champs sont proté¬

gés des insectes et des voleurs par des pratiques magiques. Pour faire venir la pluie, on offre des sacrifices aux Ancê¬

tres. L'influence du christianisme se fait sentir de façon curieuse, et lorsque les méthodes traditionnelles de «rain- making» échouent, les chefs rassem¬

blent les membres de leur tribu pour les inciter à prier!

(A suivre) Tirée de la revue Panorama. Reproduction autorisée par l'ambassade de l'Afrique du Sud, è Berne.

Femmes labourant la terre dans le KwaZoulou. C'est aux femmes qu'incombent tous les travaux manuels, y compris la culture de la terre. L'homme, dont le statut est supérieur à celui de la femme, n'est pas censé travailler de ses mains. Il gouverne la famille et garde le bétail.

(13)

13

Le monument des Rangiers.

JURA

CANTON SUISSE (IV)

peut devenir une région active et at¬

tractive de notre pays.

Horizon 1985

Le potentiel jurassien pour l'horizon 1985 est fondé sur trois composantes qui sont:

a) Démographique: La population de ce canton est très jeune (31,8%

des résidents ont de 0 à 19 ans).

Cette structure permettra l'arrivée sur le marché du travail de plus de 1300 jeunes d'ici 1985 et d'environ 700 de plus de 1985 à 1995.

b) Frontalier: Le Jura est depuis fort longtemps un marché du travail prisé par la main-d'œuvre fronta¬

lière. A l'heure actuelle, près de 2000 frontaliers viennent travailler régulièrement dans le nouveau canton et ce chiffre pourrait bien s'accroître, compte tenu des structures du marché français.

c) Reconversion: Les mutations dans l'industrie horlogère dont la part est élevée dans le Jura, en¬

traînent un besoin de reconversion important pour une main-d'œuvre formée dans un large éventail de qualification. Ce besoin de recon¬

version a deux origines: les activi¬

tés qui ne sont plus concurrentiel¬

les sur le plan international et les activités qui s'intègrent différem¬

ment dans les nouvelles structures horlogères nationales.

Il est à relever que plus de 50% des actifs du canton du Jura travaillent dans l'industrie et 40% dans les branches de la métallurgie, machi¬

nes et horlogerie. La main-d'œuvre jurassienne, aussi bien masculine que féminine, est très qualifiée et habituée au travail de précision.

(A suivre)

Reportage réalisé par Gérard Bourquenoud

Au cœur de l'Europe L'aérodrome de Courtedoux.

L'Europe de l'Ouest industrielle est caractérisée par des courants écono¬

miques privilégiés. Les réalisations al¬

lemandes tout au long du Rhin sont prospères. La France accorde sa prio¬

rité â l'axe de développement Rhône- Rhin qui, par la Bourgogne et Belfort, rejoint l'Alsace et la Rhénanie.

Situé en bordure immédiat de cet axe majeur, le Jura profitera largement de ce courant dynamique par ses liaisons directes au port de Bourogne et à l'autoroute Alsace-Méditerranée par la Transjurane. Bénéficiant d'une main-d'œuvre hautement qualifiée, le Jura pourra planifier efficacement son évolution. En étant au cœur de l'Eu¬

rope, le nouveau canton du Jura peut envisager l'avenir avec confiance et sérénité. Il est évident que son essor économique est conditionné par la nécessité de certaines mutations, no¬

tamment dans l'industrie horlogère ainsi que dans l'introduction d'activi¬

tés nouvelles. Il ne fait aucun doute qu'avec la mise en place du nouveau canton et le dynamisme inhérent à une gestion régionale adaptée aux besoins réels, cela permettra un renforcement du secteur tertiaire, en premier lieu dans les services publics, l'hôtellerie et le commerce. L'économie jurassienne étant prospère, le nouveau canton

Le château de Delémont qui, dans un proche avenir, abritera l'administration cantonale.

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Monsieur le syndic de Pont-la- Ville

INTERVIEW de M. Michel Kolly, syndic de Pont-la- Ville.

FI - La commune de Pont-la-Ville dispose-t-elle de rentrées fiscales suffisantes pour faire face à son infrastructure?

M. Kolly - La situation financière de notre commune s'est grandement améliorée ces vingt dernières années.

En 1979, les recettes se sont élevées à 350 000 francs dont 250 000 francs de revenu fiscal, le solde provenant des domaines, des forêts et du réseau de distribution d'eau. Prenant l'exemple de nos prédécesseurs, notre Exécutif a toujours eu comme préoccupation majeure, d'adapter les dépenses aux possibilités financières de notre mé¬

nage communal. C'est pour cette rai¬

son que la dette de notre commune ne s'élevait, au 1er janvier 1980, qu'à 26 887 francs, soit 92,40 francs par habitant. Jusqu'au 31 décembre 1979, l'imposition fiscale sur le revenu et la fortune était de 1 franc par franc payé à l'Etat. Ce taux a été ramené à 90 centimes dès le 1er janvier 1980.

La contribution immobilière qui était de 2,5°/oo a été maintenue. L'autorité communale a également supprimé

Un site romantique

qui se mire dans le lac de la Gruyère

Le village de Pont-la-Ville ferme, par son enceinte de collines qui se terminent à la Combert, l'hémicycle des montagnes de la Gruyère. Il est sis aujourd'hui aux limites du district comme il était autrefois aux marches de l'Ogoz et de la Nuithonie.

Sur cette colline surplombant un lac qui étend sa nappe azurée ou couleur de jade suivant la saison, l'heure et le temps, entre des rivages verdoyants où le soleil resplendit dans l'eau où se mirent les montagnes, il y a des prés, des forêts, des bouquets d'arbres et toute la gamme des verts piqués de taches rouges ou brunes qui sont les toits des maisons de Pont-la-Ville, commune administrée par un Exécutif de cinq membres que préside M. Michel Kolly, quarante-trois ans, père de six enfants, seul agriculteur à faire partie du Conseil qui l'a élu syndic en 1978, année au cours de laquelle il est entré à l'Exécutif de cette localité.

Nanti des objectifs de l'autorité communale de ce village, charmant par son hospitalité, Fribourg-lllustré-Magazine a, au cours de l'interview réalisée avec le premier magistrat de cette commune, constaté avec une certaine satisfaction que les membres du Conseil travaillent la main dans la main, qu'ils forment un collège au sein duquel règne une confiance réciproque, que l'entente est parfaite, que la franchise et l'esprit d'ouverture de chaque conseiller vont être bénéfiques au développement futur du village. La commune de Pont-la-Ville est déjà, de par sa situation privilégiée qui domine le lac de la Gruyère, destinée à une évolution de caractère résidentiel et de vacances estivales. Il est évident qu'un tel développement est un apport intéressant pour les recettes fiscales et pour l'amélioration de la qualité de la vie. L'implantation de villas et de chalets de week- end ne sera en aucun cas négligée par l'autorité communale qui, cependant, veillera à la protection des zones vertes qui sont indispensables dans un site aussi romantique que Pont-la-Ville.

G. Bd

Le village de Pont-la-Ville vu depuis la rive gauche du lac de la Gruyère.

(16)

Une vie toute de sagesse pour la doyenne de

Pont-la- Ville Tel un chalet là-haut sur la monta¬

gne, la ferme du Grand-Praz est la demeure où la doyenne de la commune écoule des jours paisi¬

bles au milieu de tout ce qui a été sa vie. Assise près de la fenêtre de sa chambre de séjour, elle jouit d'une vue exceptionnelle sur le village de Pont-la-Ville et le lac de la Gruyère. Dans ce logis campa¬

gnard, Marie Bapst est entourée de soins et de tendresse par sa belle-fille Marthe, dont le dévoue¬

ment fait l'admiration de toute la famille.

marier à vingt et un ans et à mettre au monde neuf enfants, dont huit vivent encore? Malgré toute notre verve pour en savoir plus, elle ne nous a pas dévoilé son secret. Une autre preuve que la dynastie fami¬

liale continue... c'est l'affection que lui portent ses trente-huit petits-enfants et ses vingt-neuf arrière-petits-enfants.

Avec son mari, elle a exploité le domaine du Grand-Praz qui, au¬

jourd'hui, est tenu par son fils Philémon, lequel a été durant vingt ans le dynamique syndic de

Née Dupont, épouse de Raymond Bapst, décédé en 1952, la doyenne des Villapontains appe¬

lée communément «Marie la douce», porte allègrement ses no- nante ans. Son accueil si chaleu¬

reux a eu vite fait de nous mettre à l'aise, raison pour laquelle nous avons conversé en toute simpli¬

cité.

Servante à l'âge de 17 ans, elle s'occupait déjà de cinq enfants.

Est-ce cela qui l'a poussée à se

Pont-la-Ville. Toujours de bonne humeur et épanouie, Marie Bapst n'a que très peu de tracas avec sa santé. Pourquoi ne serait-elle pas candidate au fauteuil du Conseil d'Etat? A moins que la commune ait déjà fait le pas pour son nonan- tième anniversaire!

Marie Bapst, une doyenne dont la sagesse a été forgée par les nom¬

breuses vicissitudes qu'elle sur¬

monta avec calme et sérénité.

G. Bd

Sobriquet traditionnel

Comme il est d'usage qu'en Gruyöre surtout chaque village ait son sobriquet. Pont-la-Ville a le sien. En voici un couplet particu- liàrement moqueur.

Pachin pè Pon-na-Vela.

Pè chti galé velâdzo.

Li palâvan di patè Din na tena dèfonthâye.

Falyi lè vêre pelâ Din chi bochè dèfonthâ, Chin nè pâ, hèlâ, hèlâl Chin nè pâ di gâlèl

Des voisins narquois ont donc surnommé les gens de Pont-la- Ville «pelapatè», pilleurs de chif¬

fons.

Cl. Fontaine

Evolution 1870 385 habitants

démographique 1880

1900 399

471

1910 365

1930 329

1940 389

1811 274 habitants 1950 332

1831 352 1960 273

1850 381 1970 270

1860 373 1980 300

Sur le banc devant la maison...

... avec Alodie Gaillard

Est-il une plus belle image poé¬

tique que cette maison de bois simple où l'on ne peut s'empêcher d'imaginer une humanité toute de compréhension et de bonté que nous découvrons en la personne d'Alodie Gaillard qui, avec son

les promenades dans la nature et les visites à ses enfants.

Quel plaisir nous avons eu de bavarder quelques instants avec une ttmami» aussi sympathique, sur le banc devant la maison, où notre objectif l'a surprise en com-

m

mari, a élevé dans ce décor pitto¬

resque une belle famille de seize enfants, soit huit filles et huit fils.

(A ne pas confondre avec la fon¬

due moitié-moitié de Vuissens!) Veuve depuis douze ans, cette maman et grand-maman choyée par les siens jouit d'une vieillesse heureuse dans le foyer de ses fils Louis et Jean, qui exploitent le domaine paternel. Alodie Gaillard partage ses loisirs entre la lecture.

pagnie de Christophe, l'un de ses nombreux petits-enfants.

On vit ici dans un monde qui a conservé le caractère de ses origi¬

nes, où le dur labeur de la terre se reflète sur le visage d'Alodie Gail¬

lard qui, malgré ses septante-huit ans, se porte à merveille. Souhai¬

tons que son moral à tout casser lui permette de vivre encore de longues années de bonheur au milieu des siens.

G. Bd

(17)

17

PONT-LA-VILLE

Une évolution de caractère résidentiel

l'impôt personnel ainsi que la taxe sur les chiens. Ce qui est très réjouissant pour les habitants de Pont-la-Ville, depuis l'année dernière, c'est que la commune prend à sa charge la totalité du matériel scolaire et, de plus, contri¬

bue aux frais dentaires.

L'assemblée communale a, sur propo¬

sition du Conseil, décidé en 1965 déjà, de rendre obligatoire l'assurance ma¬

ladie pour tous les habitants de notre localité. Les citoyens se sont déclarés satisfaits de cette initiative.

FI - Votre village connaît-il un déve¬

loppement démographique qui exige des autorités une constante adaptation aux problèmes que pose cette évolution?

- Il est évident que si l'on compare les recettes fiscales qui se montaient

Notre réseau routier a subi d'importan¬

tes améliorations et, à nos jours, envi¬

ron 90% des routes communales sont asphaltées. La première ayant été réa¬

lisée en 1968.

Une étude est en cours en ce qui concerne l'épuration des eaux. Un pro¬

jet comprenant deux variantes a été présenté au Service cantonal des eaux, à Fribourg, pour examen, mais aucune décision n'a encore été prise à ce sujet.

Une entreprise privée se charge de la récupération des déchets ménagers qui sont acheminés à la décharge contrôlée de Saumont, à Châtel-Saint- Denis.

FI - Le commerce et l'artisanat sont-ils florissants dans votre vil¬

lage?

- Le ravitaillement de la population de Pont-la-Ville est assuré par deux épi¬

ceries indépendantes et une laiterie, tandis que les agriculteurs peuvent bénéficier des conseils de deux ven¬

deurs de produits fourragers. A l'Au¬

berge de «l'Enfant-de-Bon-Cœur», le service y est gracieux et la cuisine délicieuse. Quant aux tracas financiers de nos citoyens, ils sont en grande partie résolus par le correspondant de la Banque de l'Etat et la Caisse Raiffei- sen.

FI - Est-il vrai que l'agriculture oc¬

cupe encore la majorité de la popu¬

lation?

- Nous pouvons difficilement affirmer que l'agriculture occupe encore la ma¬

jorité de notre population, pour la raison que le développement de la

Les membres du Conseil communal. De gauche à droite: MM. Jean-Pierre Bapst, conseiller; Jean Mauron, conseiller; Michel Tinguely, conseiller; Michel Kolly, syndic; Bernard Maradan, vice-syndic.

Conseil communal

Michel Kolly Syndic

Administration générale Bernard Maradan Vice-syndic

Ecoles - Eaux Jean Mauron Conseiller Forêts - Bâtiments Jean-Pierre Bapst Conseiller

Routes - Protection civile Michel Tinguely Conseiller

Finances

Feu

Administration

Michel Tinguely Secrétaire, boursier, percepteur d'impôt Félix Kolly Commandant du feu Gabriel Kolly

Chef local de la protection civile Germaine Gaillard Agent AVS

L'école villageoise qui n'abrite plus que deux classes primaires.

à 12 815 francs en 1954 à celles de l'an passé qui sont de l'ordre de 350 000 francs, il ne fait aucun doute que cela exige bien des études, de la souplesse par ci, de la fermeté par là.

FI - Où en est-on aujourd'hui en ce qui concerne l'aménagement du territoire, l'alimentation en eau po¬

table, le réseau routier, l'épuration des eaux et l'incinération des dé¬

chets ménagers?

- Notre commune a été confrontée à de nombreux problèmes, en particulier lors de la mise à l'enquête par un promoteur d'un lotissement pouvant accueillir une quarantaine de résiden¬

ces. Il était donc de première impor¬

tance d'établir un plan d'aménage¬

ment local, lequel a été accepté par les citoyens de notre village et le Conseil d'Etat. Pour que la construction puisse démarrer, il était également capital de renforcer et d'agrandir le réseau de distribution d'eau. A cet effet, notre commune dispose de deux sources, pour l'instant, intarissables. Leur débit ne baisse que lors d'une longue pé¬

riode de sécheresse.

(18)

PONT-LA-VILLE

Les armes de cette commune portent:

de gueules au pont à trois arches d'argent, maçonné de sable et mouvant d'une onde du second. Elles apparais¬

sent dès le début du 19' siècle.

Auberge

«A L'ENFANT-DE- BON-COEUR»

Il existait, près de l'ancienne église, depuis un temps immémo¬

rial, une auberge privilégiée qui, au temps des seigneurs déjà, était probablement exempte de toutes dîmes et redevances. Elle portait une enseigne curieuse: «A l'En- fant-de-Bon-Cœur». Son hôte est affable et souriant comme l'ado¬

lescent de l'enseigne en fer forgé qui, enjambant le pont antique et symbolique, tend des deux mains, avec un cœur généreux et palpi¬

tant, un bouquet de fleurs et un verre de vin.

Sur l'enseigne de cette auberge villageoise nous lisons: «A l'En- fant-de-Bon-Cœur».

C'est dans cette auberge qui existe encore aujourd'hui et qui a été déplacée au village vers 1880 avec la même enseigne, qu'un malin syndic de Pont-la-Ville, quoique borgne et bancal, signa avec le démon en personne, mais sous la forme d'un seigneur ha¬

billé de vertugadin, le contrat de construction du pont légendaire de Thusy. En serrant la main de son partenaire infernal pour con¬

clure le marché, il se brûla, dit-on.

vigoureusement les doigts...

G. Bd

Un village animé par la culture et le sport

Un brin d'histoire

Pont-la-Ville, village qui se nomme Ponnendorf en allemand, est situé à une altitude de 681 mètres, sur la rive droite de la Sarine, à l'embouchure de la Serbache. Avec Bertigny et des maisons disséminées, la commune comptait, en l'an 1900, quelque 72 maisons et 471 habitants, tous de confession catholique et de langue française.

Le pont de Thusy, dont les arches sont assises sur d'énormes blocs de poudingue, est déjà cité avant 1490. La légende sur l'origine de ce pont est identique à celle du fameux Pont du Diable, sur la route du Gothard. C'est à proximité du pont de Thusy que se trouvait, avant la création du lac de la Gruyère, le barrage de prise d'eau de la Sarine. Cette eau était conduite par canal, puis par tunnel jusqu'à Hauterive où elle alimente l'usine hydro-électrique construite de 1898 à 1901. Depuis l'aménage¬

ment du lac de la Gruyère, la prise d'eau est située au barrage de Rössens.

C'est le 13 mai 1948 que l'on assista à la montée de l'eau du lac de la Gruyère, retenue par le barrage de Rössens. Le pont antique de Thusy, à l'échine déformée, vit l'onde noyer lentement son tablier. Ce pont, qui était le trait d'union entre les deux rives, facilitant les relations de famille et favorisant la conclusion de nombreux hyménées. Jouvenceaux et jouvencelles de la rive droite et de la rive gauche pouvaient se rencontrer. Quel charme pour les beaux garçons de Pont-la-Ville d'aller passer quelques veillées du côté d'Avry-devant-Pont avec les gracieuses du lieu!

Cette photo nous a été remise par M. Michel Kolly, syndic.

Les maisons que nous voyons sur cette photo (bas du village) de Pont-la-Ville n'existent plus. Elles ont disparu lors de la construction du barrage de Rossens. Des forêts et une dizaine de maisons ont fait place à l'eau du lac de la Gruyère.

Photo qui nous a été remise par M. Michel Tinguely.

SOCIETES LOCALES Chœur mixte

Meinrad Kolly Président Louis Fragnière Directeur

Société de jeunesse Georges Maradan

Président

Société de tir Meinrad Kolly Président

Groupement des dames Marie-Louise Tinguely

Présidente Football-Club Raphaël Piller Président

Cercle démocrate chrétien

Michel Kolly Président

Société de laiterie du Haut

Albert Risse Président

Société de laiterie du Bas

Joseph Gaillard Président

QUELQUES CHIFFRES Habitants 300 En période de vacances,

150 habitants de plus

Ménages 80 Electeurs 190 Contribuables 241 Habitations 60 Chalets week-end 40 Densité 53 hab. au km2 Superficie 551 ha Forêts 100 ha dont 40 ha sur La Roche

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