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Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glâne - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud moGazine

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et la troisiàme ry> ^✓"nj —7 if-N s~\

mercredi de chaque mois I I K Jv ~7V. J/ II )v_y

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

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Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

Sommaire

La Bible dans le monde Améliorer l'accueil et le service

Fête cantonale de chant Le huitième district Réception de Jacques Luthy

Un peintre de la Vieille Ville

Des fiançailles au mariage

Nouveaux uniformes pour la fanfare de Giffers

Les jeux de FI

Le dépannage agricole Conseils du pépiniériste La Servante d'Evolène Entretien avec une professeur de danse Venise, cœur du monde Entre l'église et...

Flashes du canton Le HC Fribourg- Gottéron en LNA Les défunts Temps passé Feuilleton Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Notre prochaine édition:

mercredi 9 avril

Abonnements:

Suisse Annuel

Six mois Fr. 44.70

26.- Etranger

Envoi normal: Fr.

Envoi par avion:

Compte de chèques postaux 17-2851

59.

83.

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre couverture

Qui ne sait que la nuit a des jouissances telles que les fem¬

mes y sont, comme les fleurs, plus belles.

A. de Musset Photo Pronuptia

Courrieû Monsieur le rédacteur,

Tf

ÜD Ly

Dans votre édition du 6 février 1980, vous avez consacré un reportage de plusieurs pages sur Praroman. Très bien. Mais savez-vous que l'orgue de Praroman a atterri ici, à 12 km de Colmar... Le buffet de l'orgue a été refait, ainsi que bien d'autres choses. Et c'est moi, né à Villarimboud, ayant vécu à Villaz-St- Pierre, qui suis l'organiste depuis huit ans. Si vous passez par là, venez me saluer.

Cordialement vôtre:

Père Nicolet Pierre F 68410 Trois-Epis

Trois-Epis, dans le Haut-Rhin, haut lieu de pèlerinage et station touristique.

La nouvelle église de Trois-Epis. Architecte Dumas, de Fribourg.

Un voyage en ballon vous attend C'est en effet à Estavannens qu'aura lieu, le mardi 1er avril 1980, le premier meeting de montgolfières destiné à mieux faire connaître ce sport que beaucoup de gens considèrent comme un loisir. Il est également réjouissant de constater que toujours plus de Fribourgeois s'intéressent au vol en ballon, raison pour laquelle, un groupe de pilotes a décidé d'organiser une journée de démonstration à Estavan¬

nens, avec des vols pour le public en

É

Haute-Gruyère. Rendez-vous donc des amateurs dès neuf heures, au Café des Montagnards.

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Tel un message de Pâques

La Bible: rayonnement de la foi dans le monde

Ce n'est pas une révélation:

l'édition littéraire, une entre¬

prise dont on ne parle que trop peu, fait fortune. Mais il est en tous cas une certitude: la meilleure des ventes en librai¬

rie est, a toujours été, et s'impose définitivement: la Bi¬

ble. Déjà présentée en plus de 3000 versions, chaque nou¬

velle publication de la Bible est immédiatement un suc¬

cès. Nous ignorons comment se vend «le Livre des livres»

en Suisse, mais ce que nous savons, c'est que la dernière édition publiée par la Société biblique sud-africaine a très vite dépassé les 100 000 exemplaires dès sa parution.

Quant aux premières traduc¬

tions de la Bible pour les peuples noirs de l'Afrique du Sud, elles ont suivi l'évolution des missions qui se sont sur¬

tout développées dans la se¬

conde moitié du XIXe siècle.

C'est au Tswana qu'apparut, en 1857, la première traduc¬

tion de la Bible pour les peu¬

ples noirs. En un siècle, de 1857 à 1956, la Bible a été traduite en quarante et une langues d'Afrique noire. Dans aucun autre pays du monde la Bible n'est aussi largement divulguée, ni même achetée, qu'en Afrique du Sud. En ef¬

fet, en 1978, 600 000 Bibles ont été distribuées par la Société biblique de ce pays, ce qui signifie qu'une personne sur 42 s'est donc portée nouvel acquéreur de ce livre merveil¬

leux, qui franchit admirable¬

ment les siècles.

Sur la même voiture qu'il avait à Mexico, le Saint-Père traverse Varsovie. Il ne cesse de saluer la foule, dense et chaleureuse, venue accueillir le premier pape slave de l'Histoire.

La traduction de la Bible aura indéniablement été le détona¬

teur d'une prise de conscience religieuse chez les Noirs. Si encore, en 1946, à peine la moitié de la population noire était affiliée à quelque église que ce soit, cette proportion allait être de 80% en 1970. Le méthodisme rassemble au¬

jourd'hui deux millions de membres. Savez-vous que le catholicisme, la religion angli¬

cane et l'église protestante africains comptent chacune plus d'un million de fidèles. Il convient de noter également le phénomène extraordinaire qui se passe dans les pays d'Afrique noire avec la multi¬

plication de sectes indépen¬

dantes. Il existe en effet, à l'heure actuelle, environ 3000 églises indépendantes, représentant quelque quatre millions de Noirs. Certaines de

ces sectes ressemblent fort aux missions qu'elles ont quit¬

tées, tandis que d'autres ont associé le christianisme à cer¬

taines croyances noires tradi¬

tionnelles pour donner le jour à une religion créée par eux et pour eux.

La mission franco-suisse qui s'était établie au nord du Transvaal en 1875 s'intéressa très rapidement à la Bible. Et, s'imprégnant intimement de la langue tsonga, Paul Ber- thoud et C. Creux publièrent, en 1894, le Nouveau Testa¬

ment. Il fut revu en 1929, puis complété de l'Ancien Testa¬

ment quelque temps après.

La Bible se divise en deux grandes parties: l'Ancien et le Nouveau Testament. L'al¬

liance faite par Dieu avec le peuple juif par l'intermédiaire de Moïse constitue le sujet central de l'Ancien Testa¬

ment, tandis que le Nouveau Testament est consacré es¬

sentiellement à la Nouvelle Alliance que Dieu conclut avec l'humanité par le ministère de Jésus-Christ. La Bible est une œuvre inspirée, non ration¬

nelle; on y explique le «pour¬

quoi», mais non le «com¬

ment»; elle n'est pas une chronique, mais un témoi¬

gnage de foi.

Pour les chrétiens, la Bible est un livre d'inspiration divine, transmise à des hommes qui en furent l'instrument et qui gardèrent leur nature, leur personnalité, ainsi que la mar¬

que de leur milieu et de leur époque. Ce qu'ils ont exprimé en littérature n'est autre que le dessein divin et l'histoire de sa réalisation. La Bible est considérée comme un phéno¬

mène unique dans l'histoire de la culture. Alors qu'aucun Eu¬

ropéen n'a contribué à son élaboration, elle a pénétré la Grèce et Rome d'une manière si profonde que le monde occidental tout entier en a été transformé dans ses stuctures morales.

Livre sacré, porteur de sa¬

gesse à l'approche des Fêtes de Pâques, la Bible est ce creuset millénaire, toujours présent, que des hommes se sont donné afin d'y forger des valeurs spirituelles qui leur permettent de mieux assumer leur humanité.

Gérard Bourquenoud

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Longtemps à prédominance agricole, l'économie du Pays de Fribourg s'est aujourd'hui considérablement diversifiée, s'ouvrant largement au tourisme.

Car les atouts de ce canton sont nombreux. Image concentrée de l'Helvétie, le Pays de Fribourg offre, à l'intérieur de ses frontières, des paysages variés et attrayants. La poésie de cette terre généreuse, on la trouve dans les villes, dans les villages campagnards, les châteaux et les musées. Pays des quatre saisons, il propose un choix immense de loisirs estivaux avec le contact avec la nature et les promenades pédestres au printemps et en automne, ainsi que les joies des sports d'hiver dans les Alpes, qui sont sa fierté. Découvrir le Pays de Fribourg, c'est devenir l'ami d'un peuple accueillant, d'un peuple jeune, comme l'est M. Germain Maillard, le dynamique et compétent directeur de l'Union fribourgeoise du tourisme, qui nous a agréablement accordé une interview sur le tourisme d'un canton qui a choisi d'ouvrir ses frontières à tous ceux qui souhaitent mieux le connaître.

Principal objectif de l'Union

fribourgeoise du tourisme La salle des Chevaliers à l'Hostellerie du même nom à Gruyères. Photos G. Bd

Chercher par tous les moyens à améliorer encore l'accueil et le service

INTERVIEW

de M. Germain Maillard, directeur de l'Union fribourgeoise

du tourisme

FI - Comment se porte le tourisme au Pays de Fribourg et quelle est sa situation actuelle?

G. Maillard - Le tourisme fribourgeois résiste relativement bien au mouve¬

ment de récession constaté depuis trois ans dans le tourisme suisse. En effet, pour l'année 79, nous n'enregis¬

trerons probablement pas une dimi¬

nution des nuitées. Il est cependant utile de rappeler que le développe¬

ment du tourisme fribourgeois a con¬

cerné tout particulièrement la para- hôtellerie, à savoir les résidences secondaires et le camping-carava¬

ning.

FI - D'où viennent les touristes qui font un séjour ou qui sont de passage dans le canton de Fri¬

bourg?

- Pour la clientèle hôtelière, on cons¬

tate, pour des raisons monétaires avant tout, une modification de la clientèle étrangère. Du premier, les Français sont passés au deuxième rang, aujourd'hui largement dépassés par les Allemands. La clientèle hollan¬

daise est en constante progression.

Nous sommes certains que les Français reviendront bientôt aussi

nombreux. En ce qui concerne la para- hôtellerie, la clientèle est encore es¬

sentiellement suisse.

FI - L'hôtellerie a-t-elle connu une évolution et qu'en est-il des cha¬

lets de vacances?

- L'offre hôtelière s'améliore réguliè¬

rement, tout d'abord par l'effort con¬

sidérable de modernisation réalisé.

D'autre part, le nombre de lits a augmenté de dix pour cent ces der¬

nières années, et des projets de nouveaux hôtels sont en bonne voie.

FI - La qualité du service et de l'accueil répondent-ils aux exigen¬

ces du tourisme actuel? Y a-t-il encore un effort à faire pour amé¬

liorer tout cela?

- Il ne fait aucun doute que le tourisme fribourgeois doit avant tout

se caractériser par un accueil chaleu¬

reux et une authenticité de l'offre.

Bien sûr, des efforts sont encore nécessaires pour améliorer notre image de pays de tourisme, en pre¬

mier lieu sur le plan de l'accueil.

FI - Quel est votre sentiment sur l'avenir des stations fribourgeoi- ses?

- Sur le plan général, on peut espérer un développement soutenu de nos stations. En effet, leur croissance jusqu'à ce jour, s'est faite sans à coup. Elles ont ainsi su rester à la mesure de l'homme. Et c'est un gage d'avenir.

Leur importance pour l'économie lo¬

cale n'est plus à démontrer, preuve en sont les conclusions des nombreuses études régionales réalisées dans notre canton.

FI - L'Union fribourgeoise du tou¬

risme a-t-elle des projets pour ces prochaines années?

- Notre institution a pour mission de promouvoir le tourisme et aussi de motiver les diverses régions touris¬

tiques du canton de Fribourg. Son activité est une œuvre de longue haleine, qui exige de la souplesse et de la disponibilité.

FI - Que fait-on pour la promotion du tourisme fribourgeois en Suisse et à l'étranger?

- Dans le cadre du budget qui lui est attribué, l'Union fribourgeoise du tou¬

risme a axé son activité de promotion sur le marché suisse ainsi que dans certains pays tels que l'Allemagne, la France, la Belgique et la Hollande.

Sur ces marchés étrangers, notre activité se réalise avec la collabora¬

tion de l'Office national suisse du tourisme et en coordination avec plusieurs offices romands. Cette union des forces est nouvelle et mérite d'être soulignée.

FI - Comment voyez-vous le destin touristique au Pays de Fribourg?

- Le tourisme fribourgeois doit, à court terme, améliorer le taux d'occu¬

pation constaté dans les divers moyens d'hébergement et doit en même temps se préparer è répondre efficacement aux exigences du tou¬

risme de demain.

Il sera toujours plus actif et les prestations demandées devront être encore mieux personnalisées. Les atouts touristiques du Pays de Fri¬

bourg sont nombreux, ils concernent d'abord le paysage si varié de la région des lacs jusqu'aux Préalpes, et ensuite les nombreuses villes et bour¬

gades qui ont su conserver du passé des richesses souvent insoupçon¬

nables. Elles relèvent enfin des efforts déjà importants consentis à la réalisa¬

tion d'une bonne infrastructure d'ac¬

cueil, mais nous devons encore mieux les mettre en valeur.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud La nouvelle salle à manger du restaurant *Le Sarrazin», à Lossy■

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Effervescence autour d'«Henriette» pour la prochaine Fête cantonale de chant

La prochaine Fête cantonale des chanteurs fribourgeois aura lieu à Châtel-Saint-Denis, les 14 et 15 juin 1980. Et depuis quelques mois, les organisateurs sont à l'œuvre, plus particulièrement la commission du théâtre présidée par M. Henri Liaudat, syndic, qui, pour cette première entrevue avec les principaux responsables et la presse, était entouré de MM. Albert Genoud, président du comité d'organisation; Paul Pasquier, metteur en scène; Alexandre Pilloud, vice-président du CO; Charly Cottet, artiste-peintre; Mme Emilie Savoy, secrétaire de la commission du théâtre; Claude Rey, directeur des chœurs; Norbert Berthoud, constructeur des décors; et Jean-Jacques Giesser, chef de presse.

L'Union Chorale et la Cécilienne, sous la direction de M. Claude Rey.

mot?

Un ensemble vocal de cent chanteurs

Le même soir, nous avons assisté à une répétition de l'Union Chorale et de la Cécilienne, deux sociétés réunis¬

sant une centaine de chanteurs et chanteuses qui interpréteront les sept chants prévus dans le drame terrien

«Henriette», sous la direction de Claude Rey, instituteur. Emu par l'im¬

mense travail déjà réalisé par les chanteurs de Châtel-Saint-Denis, Paul Pasquier, à qui a été confiée la mise en scène d'«Henriette», a dit en toute simplicité aux membres de cet en¬

semble vocal: «Il me reste à souhaiter que la mise en scène et les acteurs en arrivent à ce niveau». Il a encore ajouté que les costumes des figurants seront le reflet de l'époque 1900 et qu'il suivra de très près la préparation de ce spectacle en prenant domicile à Remaufens, dès le mois d'avril.

Nous sommes convaincus que ce drame terrien fera non seulement accourir les foules à Châtel-Saint- Denis, mais qu'il contribuera sans conteste au succès de la Fête canto¬

nale de chant, qui réunira quelque 1500 chanteurs ainsi que 13 chorales d'enfants dont l'effectif actuel est de 650 chanteurs. (Nous en reparlerons très prochainement).

(Texte et photos G. Bourquenoud - FI)

De gauche à droite, Franz Meyer, régisseur; Paul Pasquier, metteur en scène;

Norbert Berthoud, construction des décors; Albert Genoud, président du CO; Henri Liaudat, président de la commission du théâtre.

Un spectacle à ne pas manquer Cela devient une habitude, une sym¬

pathique habitude, de programmer dans une manifestation telle que la Fête cantonale de chant, un festival ou une pièce de théâtre qui complète agréablement un tel rassemblement.

Les organisateurs ont choisi de pré¬

senter «Henriette», un drame terrien de René Morax et Gustave Doret, qui sera joué par la troupe de Paul Pasquier, metteur en scène bien

connu en Suisse romande et surtout au Pays de Fribourg où il a de solides attaches. N'est-ce pas déjà lui qui avait assuré la mise en scène de «La Servante d'Evolène» jouée dans la cité châteloise, il y a de cela vingt ansl II fera également appel è un certain nombre de figurants au sein de la population de Châtel-Saint-Denis, ainsi qu'à un spécialiste de la régie, M.

Franz Meyer, de Lausanne, qui tra¬

vaillera la main dans la main avec l'artiste-peintre Charly Cottet, d'At-

talens, qui brossera les décors. Quelques invités à la répétition de l'ensemble vocal.

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k huitième district fribourgeois i« oitiriM rrivvvi gvvii Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Le Cercle fribourgeois de Nyon

sur les bords du lac de Constance

Le groupe costumé du Cercle, photographié à Rorschach.

Nos compatriotes au cortège de Carnaval des bords du lac de Constance.

Alors que les festivités de Carnaval battaient leur plein un peu partout en Suisse, la fanfare et la jeunesse de Gland étaient invitées à Rorschach. Pour compléter leur contingent, elles avaient fait appel au groupe costumé et folklorique du Cercle fribourgeois de Nyon qui, fort d'une trentaine de participants, se rendit dans la cité rhénane, sur les bords du lac de Constance. Partie la veille, la musique de Gland, dans son seyant costume d'apparat, joua en leur honneur deux marches de circonstance, sous les applaudissements d'une foule en délire. La jeunesse glandoise conduisit cette troupe charmante et gaie au rendez-vous du repas de midi. Le cortège, principale attraction de ce grand Carnaval, comptait 35 groupes des plus variés, des clowns burlesque, jusqu'aux musiciens travestis, juchés sur un tracteur à double étage. Le groupe chatoyant du Cercle fribourgeois de Nyon remporta aussi un vif succès en évoquant le pays natal. La fanfare de Gland fermait la marche de ce défilé, long de plus de 2 kilomètres.

Au retour, le souper fut pris au wagon-restaurant où quelques chanteurs égayèrent le voyage. Chacun emporta le meilleur des souvenirs de ce Carnaval de Rorschach et de ces accortes serveuses qui cachaient parfois leur semi-nudité sous des voiles transparents!

(Texte: Perrotti Robert - Photos: André Bise)

Les patoisants

fribourgeois de Vevey réunis dans l'amitié

«Le Botyè à Tobi» est une société de patoisants émigrés sur la Riviera vaudoise et qui est une section très vivante de l'Association Joseph Bo- vet. Présidée avec beaucoup de dé¬

vouement et de dynamisme par M.

Amédée Clément, elle compte au¬

jourd'hui quelque soixante membres actifs qui ont pour objectif de mainte¬

nir la langue paysanne.

Récemment, cette société a organisé sa soirée annuelle au Café Bel-Air, à Vevey, son siège social, où elle tient fréquemment ses assemblées. A cette occasion, les participants ont bénéfi¬

cié d'un succulent repas, qui a été suivi d'une agréable partie récréative.

Une ambiance chaleureuse a envahi la salle jusque sur le coup de minuit, heure à laquelle ils se sont quittés par une poignée de main, heureux d'avoir pu vivre quelques heures de saine détente dzodzette. Le responsable de la rubrique «Le huitième district fri¬

bourgeois» n'a, malheureusement, pu y participer, la soirée en question étant déjà réservée pour une autre manifestation. Ce n'est que partie remise...

G. Bd

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Fribourg

Quand l'amour triomphe!

M. et Mme Charles Piller, âgés respectivement de 65 et 70 ans, qui se sont unis pour le meilleur et pour le pire, ont fêté en ce mois de mars 1980, leurs quarante- cinq ans de mariage. Leur famille a été réchauffée et réconfortée par le merveilleux exemple d'affection de ce couple très sympathique qui vit dans la pittoresque Vieille-Ville, plus précisément à la Planche-Inférieure.

A l'occasion de ces trois anniversaires fêtés à la même date, Fribourg-lllustré adresse aux jubilaires ses félicitations et ses vœux de bonheur et de santé.

dans tout le village

Faire halte dans le village de Chavan- nes-sous-Orsonnens. c'est faire un bond d'un millénaire en arrière. En effet toutes les rues et quartiers de cette localité glânoise viennent d'être dotés de réverbères dont la luminosité est supérieure à celle qui était offerte par les rares lanternes que les habi¬

tants détiennent encore dans leur grenier. Les jolies filles de ce village, qui n'osaient plus sortir la nuit, se sentiront ainsi plus en sécurité, surtout lorsqu'un étranger est de passage dans le coin en quête d'une belle/

Toute la population de Chavannes-

sous-Orsonnens se réjouit de cette réalisation attendue depuis fort long¬

temps et qui fera l'objet d'une mani¬

festation locale le premier mardi du mois d'avril. Celle-ci aura lieu par n'importe quel temps, car on y verra assez clair avec les nouveaux réver¬

bères!

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Une nouveauté qui va réjouir toute la jeunesse de la Veveyse Située à plus de 1000 mètres d'altitude, la station des Paccots sur Chêtel-Saint- Denis comprend des centaines de chalets de vacances, une piscine couverte, des hôtels réputés, des courts de tennis et de nombreuses installations de remontées mécaniques pour les sports d'hiver. Et lorsque l'on parle de sports d'hiver, il ne faut pas oublier le hockey, un sport de plus en plus prisé par les jeunes. Les Paccots, une station à l'avant-garde de son équipement, se devait d'avoir sa patinoire. C'est maintenant chose faite, puisque son inauguration et son ouverture auront Heu le mardi premier avril, lors d'une manifestation qui se déroulera au début de l'après- midi, avec la participation des sociétés locales et en présence de personnalités du monde politique, économique et touristique. Une réalisation qui vient à son heure - bien que le printemps soit è la porte - et qui fera surtout plaisir à la jeunesse du district de la Veveyse qui ne peut pratiquer ce sport en raison de la distance qui la sépare des patinoires de Villars, Fribourg et Lausanne.

Rencontre des patoisants de Sarine- Campagne à Ependes

Rinkontra di patéjan dou «Triolè»

Le vingt-è-chate d'octobre din la novala chalâ d'Epindè, lè patéjan l'an tinyà lou achinbaye d'outon. Le préjidan l'a chouètâ la bin viniyàte a to chi mondo, ke vinian dè totè pâ, po akutâ è po pachâ ouna galéja veihya din le bi lingadzo di j'anhyan. La chekretéra l'a yiè le protocole. Le chindike à le préjidan dà parotse no j'an félichita po to chin ke ne fan po le patè, è no j'an inkoradji a le mantigni è a le défindre. La chochiétê dè tsan pè dutrè galé tsan in patè l'a beta le dzouyo din le kâ dè hou cent-chuchanta j'èmi dou patè, ke l'an bin tapâ di man. On bravo chània in bredzon à cha fillyèta in dzaquillon, din on galé konto bin invouyi, l'an pachâ in réyuva la ya dè voué avu chè konplikachion è chu le patè ke ne fô pa pèdre. On piti koncour dè mo in franché a trovâ in patè lè j'ou gâgni pè lè fèmalè, bravol La véhja l'a doura tantiè a la miné avu onkora di galé tsan è kotiè galéjè fâché bin rakontayè. No fo tréti no beta a déveja è a défindre chi bi lingadzo è lè chuto lè dzouno ke dèvon le mantigni.

F.M.

Noces de rubis a Léchelles Un homme et une femme partis sur des bases simples, qui ont élevé huit enfants dans un foyer très uni, ont fêté récemment leurs quarante ans de mariage, entourés de leur belle famille et quatorze petits-enfants. Ce sont M. et Mme Paul Schäfer, dont le merveilleux exemple d'affection et d'amour a réconforté tous les participants à cette journée de retrouvailles familiales.

Que les jubilaires veuillent bien accepter nos félicitations et nos voeux les plus sincères pour qu'ils jouissent encore de multiples années de bonheur.

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Accueil délirant de Charmey et de la Gruyère à

Jacques Luthy,

médaillé olympique

Charmey et la Gruyère ont explosé de joie une première fois le 22 février lorsque Jacques Luthy arrachait, avec une maîtrise remarquable, une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Lake Placid. Devant leur petit écran, les Gruériens n'en croyaient pas leurs yeux. Et pourtant, c'était vrai.

Ce beau garçon de vingt et un an avait réussi à se classer à la troisième place du slalom spécial. Il faut le faire... comme dit son pèrel A ce moment- là, la joie de tous ses admirateurs dépassait déjà la modestie de ce jeune sportif qui a fait preuve d'une volonté extraordinaire.

Fatigué et ému, Jacques Luthy en compagnie de ses parents.

M. Bernard Muller, syndic, remettant la Bourgeoisie d'honneur à Jacques Luthy.

La joie des petits et des aînés.

Bourgeois d'honneur de la commune de Charmey

La deuxième explosion de joie fut celle d'accueillir Jacques Luthy à l'aéroport de Kloten, l'escale faite à Fribourg, la réception par les autorités de la Ville de Bulle, pour finalement être envahi par une foule enthousiaste dans le village de Charmey qui avait mobilisé toute la population pour cet événement. Jacques, le médaillé olympique que tant de filles regardent d'un œil sentimental, prit place dans une calèche en compagnie de ses parents. Musiciens et danseurs, auto¬

rités et habitants de Charmey l'ont applaudi et ovationné comme il le méritait. Très ému par toute cette amitié, fatigué par le voyage qui avait duré près de vingt heures par le décalage horaire, Jacques Luthy a, jusqu'à minuit, lutté contre le som¬

meil.

Avec du bronze au cou, il a été proclamé bourgeois d'honneur de Charmey (et sa famille aussi) par M.

Bernard Muller. syndic et député, dont l'allocution était un véritable feu d'ar¬

tifice. Les paroles de M. Ferdinand Masset, conseiller d'Etat, allèrent également droit au cœur de Jacques et de ses parents. Elles ont même sensibilisé toute la population et les admirateurs du premier gruérien mé¬

daillé olympique. Et la liesse populaire s'est emparée de tous les Charmey- sans et de leurs amis.

Photos G. Bourquenoud - FI

A Jacques Luthy premier gruérien médaillé olympique

Tel un torrent Jacques Luthy jaillit Comme une promesse Du sommet // bondit A vif dans la neige glacée

Telle une fusée dans le ciel A gauche, à droite Dans un éclat de lumière Et du panache

H arrache une médaille Telle une flamme olympique Sur une piste ivre de soleil Et un golfe d'espoir immense Il a réussi l'exploit

Tel un oiseau dans le bleu de l'azur

Rempli de sa clameur Il a frémi sur la pente

Vers une victoire baignée de bronze!

G. B.

Jacques Luthy écoutant l'allocution de M. Masset, conseiller d'Etat.

(9)

Guitare et littérature

Huiles, techniques mixtes, décou¬

pages, aquarelles confondent leur diversité, jouent avec la lumière des spots, s'intègrent parfaite¬

ment à la sobriété du décor pour créer une exposition de classe.

C'est à la galerie de l'Arcade où le maître de céans, Jo Bindschedler, présente ses dernières œuvres.

Caustiques, violents presque, ses découpages expriment des attitu¬

des, des manies auxquelles nous ne prenons peut-être plus garde.

Attachantes, tendres, ses peintu¬

res reflètent la vie: un passant, une femme sous la pluie, un paysage aimé... Etonnantes de précision, elles gardent pourtant un petit côté flou, secret; juste ce qu'il faut d'espace à l'imagination du public.

Les unes forment un ensemble si subtil que chacun pourrait y accro¬

cher un souvenir personnel en filigrane. Les tons maniés avec un talent sûr font de chaque tableau une harmonie.

On ne peut rencontrer Jo Bind¬

schedler sans s'arrêter, prendre un moment pour bavarder et décou¬

vrir cet artiste. Bien connu du public fribourgeois par ses mer¬

veilleuses marionnettes, il est à l'aise partout où l'esprit créatif et la sensibilité entrent en jeu. C'est du «peintre» que nous allons vous entretenir aujourd'hui.

F.l. Après une formation aux Beaux-Arts, vous entreprenez des études en sciences poli¬

tiques, pourquoi?

J.B. A cette époque, l'art abstrait battait son plein. Personnellement, ce style me déplaît, alors je pei¬

gnais autre chose. Chaque fois que je présentais mes toiles à un concours, j'étais éliminé d'entrée.

Le jury renvoyait le tout sans regarder, car seul l'abstrait était pris en considération. Très vite, je

Entre tendresse et violence m'en suis rendu compte. Décidé à

ne pas me plier à cette mode contraignante, je choisis de «met¬

tre mon art en veilleuse» - pas de gaîté de cœur - et m'efforce d'acquérir une formation universi¬

taire. Ensuite, j'ai trouvé un emploi dans l'administration fédérale.

F.l. Pour un artiste cette situa¬

tion devait être pesante?

J.B. Elle me permettait de travailler et de gagner ma vie. Je peignais pour mon plaisir, certain que je ne perdais pas mon temps, que rien

Jo Bindschedler

jourd'hui, n'est pas axée sur la beauté. Les critères économiques et d'efficacité restent les plus importants. On sacrifie le beau de

ne pourrait être détruit. Lorsque je me suis senti assez «solide», j'ai laissé cet emploi pour me consa¬

crer totalement à la peinture.

F.l. Que représente l'art pour vous?

J.B. Créer le «beau». J'ai une notion très pragmatique de l'art, malheureusement elle est difficile¬

ment réalisable. Pour moi, les objets usuels devraient être des œuvres d'art: un tapis, une tasse, un pot... à la limite, chacun devrait pouvoir créer ces objets lui-même.

Il n'y a pas d'art mineur, un coussin brodé où l'on trouve une recherche de couleurs, de dessins, est une œuvre d'art. Aujourd'hui, le «beau»

est cher, un luxe qui n'est plus à la portée de tout le monde.

F.l. Pensez-vous que l'on donne à l'artiste la place qui lui re¬

vient?

J.B. Dans le contexte actuel, on peut difficilement nous donner une autre place. La société, au-

façon systématique, prend l'habi¬

tude de l'utile. Il faut donc com¬

prendre si les artistes deviennent

«la petite portion» des budgets.

Actuellement, on ne peut rien changer, sinon déplorer ce vide de beauté dont l'homme à besoin. Ce déséquilibre appauvrit terrible¬

ment.

Vous, peintre, ne pourriez-vous créer des œuvres pas trop chè¬

res?

J.B. Les prix s'établissent selon le temps de travail consacré pour un tableau. Si vous passez 1 ou 5 jours pour une peinture, le montant diffère, car c'est notre gagne-pain. J'ai essayé de présen¬

ter des œuvres pas trop chères, en utilisant d'autres matières. Réac¬

tion du public: «C'est bien, mais ce ne sont pas des toiles»...

F.l. Quelles sont vos sources d'inspiration?

J.B. Tout ce que je vois: un cygne voler, une femme marcher dans la

rue, un endroit merveilleux... Tout ce que je ressens: un événement social, une personne ou un objet qui me frappe parce que beau ou étonnant. Je me passe de plus en plus de modèles et ne pars plus avec mon chevalet à l'extérieur.

Dehors, je deviens trop prisonnier de ce que je vois. Chaque peintre est différent, personnellement je dois digérer pour redonner, expri¬

mer une idée ou ce qui m'a frappé.

F.l. En regardant votre exposi¬

tion, on découvre chez vous une certaine polyvalence; pour¬

quoi utilisez-vous des techni¬

ques différentes?

J.B. Oui, j'emploie des techniques différentes, elles ne signifient pas un désir de toucher à tout, elles s'appliquent à des facettes de mon caractère. Toutes me con¬

viennent exactement selon ce que je souhaite exprimer. Ma «techni¬

que mixte» est le résultat d'une longue recherche.

F.l. A vos côtés, Marie-Jo joue- t-elle un rôle dans votre vie d'artiste?

J.B. Elle ne joue pas un rôle, elle fait partie de ma vie. Si elle est mon censeur, me décharge des soucis de correspondance, d'orga¬

nisation, avant tout elle me sti¬

mule, elle croit en moi. Dès le début, elle s'est intéressée et a vu que le public pouvait apprécier mon travail. Les marionnettes n'existeraient pas si nous ne colla¬

borions pas. Toute notre vie est imprégnée de notre travail com¬

mun.

F.l. Qu'est-ce qui est important pour vous?

J.B. Le «beau». Je souffre chaque fois que l'on abîme un paysage, qu'un déséquilibre vient rompre une harmonie. Je souhaite que chacun découvre, aime et s'en¬

toure de «beau».

Propos recueillis par Monique Pichonnaz

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Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant

Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutie¬

ment...»

(Aragon)

Par ce poème, Aragon exprime son amour pour Eisa. Des Aragon, des Eisa, il y en a des milliers par le monde. Tous ne choisissent pas le mariage pour vivre leur amour. Pour ou contre le mariage? Chacun reste libre de sa réponse, de conduire son existence comme il l'entend, ne pas l'accepter serait de l'intolérance. Le mariage tue l'amour! Cela arrive. Des mariages heureux? Cela existe.

Quelqu'un peut-il nous donner la recette? Il n'y en a pas... «C'est plutôt une question d'amour» dirait La Pa- lice. Mais comment définir l'amour?

Cela ne s'explique pas, cela se vit. Me voilà bien avancée. On me demande de parler de mariage dans ce numéro qui lui est traditionnellement consa¬

cré, de l'autre on me dit que cela ne s'explique pas. Pour me faciliter la tâche, j'ai réservé une place aux toilettes de mariées, aux détails pra¬

tiques, aspects qui ont également leur importance, mais on ne passe pas sa vie avec une robe de mariée. Alors?...

En fouillant dans ma mémoire, j'ai retrouvé l'histoire d'amour d'une jeune femme dont le mari venait de quitter un emploi très bien rétribué pour un travail plus épanouissant, mais finan¬

cièrement moins intéressant. Lorsque je lui demandai ce qu'elle en pensait, elle me répondit:

IIsuffit de savoir ce qu'est notre amour pour comprendre. Nous nous sentons libres et heureux grâce à la vie que nous partageons dans le respect mu¬

tuel, le respect de la liberté de l'autre, le bonheur de voir l'autre devenir quelqu'un. Je ne demande pas la richesse, une seule chose compte pour moi: continuer de vivre avec lui, savoir l'aimer tel qu'il est. Etre unique que j'espère ne jamais changer ou abîmer.

Lui accepte aussi mon travail, mes absences, mes besoins de solitude et de liberté. Tout ne va pas sans heurts, mais l'amour semble s'enraciner tou¬

jours plus dans cette volonté de voir l'autre heureux.»

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et régime matrimonial La loi semble peu importante lors¬

que l'on a le cœur qui bat. Que peut-elle bien venir faire dans une histoire d'amour? Pourtant, savoir quel régime matrimonial adopter reste important. Bien renseigné, on peut alors prendre une décision claire et s'éviter peut-être bien des ennuis.

Le code civil suisse connaît trois régimes: l'union des biens, la sépara¬

tion des biens et la communauté des biens.

Dans la communauté des biens, ce dont le mari est propriétaire est ajouté aux biens de la femme pour former un tout. Au contraire, dans la séparation des biens, chacun des époux reste seul propriétaire de ses avoirs. L'union des biens, quant è elle, constitue un système intermédiaire.

Union des biens

Si les époux ne font pas de contrat de mariage, la loi soumet automatique¬

ment le couple au régime de l'union des biens, ce qui est le plus fréquent.

Il est assez difficile de saisir d'emblée la portée de l'union des biens si l'on s'en tient à son seul nom. Chacun des époux conserve la propriété de ce qu'il apporte au moment du mariage.

A l'exception des dons et héritages, les époux mettent en commun ce

qu'ils acquièrent pendant la durée du mariage. L'ensemble de tous les avoirs est administré par le mari.

Séparation des biens conventionnelle

Il arrive que des époux décident librement d'adopter le régime de la séparation des biens. Le mieux est alors de passer un contrat devant notaire avant la célébration du ma¬

riage. Sauf clause contraire du con¬

trat, la séparation s'applique à tout le patrimoine des époux. Les époux peuvent convenir également qu'une partie des biens de la femme consti¬

tuée en dot (soumise en principe au régime de l'union des biens) au profit du mari pour subvenir aux charges du ménage.

Si l'article 245 du Code civil dit:

«Chaque époux a droit aux revenus de ses biens et au profit de son travail», l'article 246 relève que le mari peut exiger que la femme contribue dans une mesure équitable aux charges du mariage.

La séparation de biens légale ou judiciaire: peut intervenir dans diffé¬

rents cas: faillites, insolvabilité, négli¬

gence de pourvoir â l'entretien de sa famille, etc.

Communauté des biens

C'est le régime le moins fréquemment adopté. Son but est d'étendre aux biens des époux, à leurs relations économiques et financières, cette communauté d'aspirations et d'inté¬

rêts moraux que constitue le mariage.

Comme ce régime entraîne une confu¬

sion des patrimoines, il ne faut l'envi¬

sager que dans les cas où les époux ont une situation aisée et â peu près équivalente. On peut aussi l'envisager lorsque les époux exploitent en étroite collaboration un commerce qui leur appartient â tous les deux.

Il existe un moyen terme entre l'union et la communauté des biens, soit: la possibilité de prévoir que les biens apportés par la femme deviennent la propriété du mari, ce dernier restant débiteur de sa femme, à concurrence de la valeur des biens au moment de leur transfert, et quel que soit par la suite le sort desdits biens.

Dans n'importe quel régime, il y a toujours des biens réservés, qui sont de par la loi, soumis è un système de séparation des biens. Sont tels, les effets exclusivement destinés è l'usage personnel de chacun des époux, les biens de la femme qui servent â l'exercice de sa profession et le produit du travail de la femme en dehors de son activité domestique.

Chaque régime compte de nombreux articles, il serait trop long de les énumérer ici, mais chacun a la possi¬

bilité de se renseigner auprès des personnes compétentes. Il est d'ail¬

leurs toujours intéressant de savoir sur quel pied l'on veut et va danser pendant toute une viel

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Mariage civil Vous irez à l'état civil prononcer le oui, par lequel on prend le risque d'dtre un couple dans la société.

Peut-être est-il utile de rappeler que quelques papiers sont néces¬

saires pour se présenter devant l'officier d'état civil.

Selon l'ordonnance fédérale du 1er juin 1953 sur l'état civil, aucun mariage de fiancés suisses - ou étrangers domiciliés en Suisse • ne peut être célébré avant la publica¬

tion de la promesse de mariage durant dix jours pleins. Cette pro¬

messe peut être faite, en Suisse, devant l'officier de l'état civil com¬

pétent. Les fiancés se présentent personnellement, ensemble ou sé¬

parément, devant l'officier d'état civil.

Pièces à produire:

Pour chacun des fiancés, un certificat de domicile.

• Pour une personne célibataire suisse: un certificat individuel d'état civil ou un acte de famille, éventuelle¬

ment un acte de naissance. La per¬

sonne célibataire qui ne produit pas un acte de famille doit fournir, le cas échéant, des actes de naissance ré¬

cents de ses enfants.

• Pour une personne qui a été mariée:

un acte de famille, éventuellement un acte de naissance; si elle ne produit pas un acte de famille, elle doit fournir l'acte de décés du précédent conjoint ou un extrait du jugement de divorce, de nullité ou de dissolution du ma¬

riage portant mention de sa date d'entrée en force; dans tous les cas, le fiancé suisse divorcé doit produire cet extrait lorsqu'il s'est passé moins de trois ans depuis le divorce.

• Sont encore nécessaires: les actes établissant l'état civil des fiancés, leur nom et lieu d'origine, si ces indica¬

tions ne ressortent pas des autres pièces produites.

• Pour une personne mineure ou interdite, le consentement écrit de ses père et mère ou de son tuteur dont les signatures doivent être légalisées.

C6S renseignements sont une base, il est toujours possible de s'adresser à l'état civil de son domicile pour un complément d'information.

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INTERVIEW

de M. Erwin Neuhaus, directeur de la Société de musique de Giffers.

FI - Il fut un temps où la leçon de musique était l'apanage des en¬

fants dits aisés. Aujourd'hui, cette notion a disparu et c'est heureux.

Comment avez-vous pris cons¬

cience de l'importance d'une édu¬

cation musicale?

E. Neuhaus - Mon père, qui était boulanger à Giffers, a été durant plus de cinquante ans un membre fidèle de la Société de musique et de la Société de chant de ce village. Mon grand- père était également un des membres fondateurs de la fanfare.

Issu d'une famille pauvre, je n'ai donc pas bénéficié des mêmes avantages que les enfants dits aisés. J'ai appris la musique avec mes parents, mes frères, et un oncle qui fut membre de la fanfare durant soixante ans. Ma formation musicale proprement dite a commencé en 1946, époque durant laquelle M. Joseph Kolly était le directeur de la Société de musique de Giffers.

FI - Pour vous qui êtes un musicien dans l'âme, la musique est-elle favorable à l'équilibre physique et intellectuel de l'être humain?

- Oui. Parce que la musique instru¬

mentale stimule l'équilibre et déve¬

loppe l'intelligence de chaque indi¬

vidu. D'autre part, parce qu'elle est un des arts les plus complets et les plus nécessaires aux peuples de ce monde.

FI - A quel âge faut-il acquérir les principes élémentaires de la mu¬

sique, tant sur le plan mélodique et harmonique que sur celui du rythme?

- A six ans, je jouais déjà du bugle. Il faut toutefois préciser que l'appren¬

tissage musical est variable selon les individus et que l'ambiance familiale joue un grand rôle sur le jeune musicien. Pour ma part, la période la plus favorable pour apprendre à jouer d'un instrument à vent se situe vers l'âge de dix ans, étant donné que ces instruments exigent une certaine force physique. Mon fils Eric, pour ne pas le citer, joue de la clarinette depuis l'âge de dix ans et a sa place au sein de la fanfare de Giffers depuis l'âge de quinze ans.

A Giffers, village de l'esprit et du cœur,

la Société de musique inaugurera une bannière et des nouveaux uniformes de gala

aux couleurs de la commune

La musique a toujours été un moyen d'expression offert à tous, utilisable par tous à l'infini. Elle a bercé les rêveries de nombreuses civilisations qui chantent l'idéal d'une philosophie faite de sagesse. Aujourd'hui comme hier, la musique demeure indispensable à la qualité de la vie de chacun d'entre nous. Elle symbolise, avec toutes les autres forces de la culture, le pouvoir qui ne réside pas seulement dans la contemplation, mais dans la parole vivante d'un peuple, d'une population villageoise comme celle de Giffers qui, le dimanche 13 avril prochain, partagera des heures de joie et d'authentique fraternité avec les membres de la Société de musique, qui inaugurera une bannière et de nouveaux uniformes de gala.

A quelques semaines de cette manifestation qui se prépare avec entrain et qui mettra tout le village de Giffers dans la liesse populaire, il nous a semblé logique et humain de nous entretenir quelques instants avec le distingué et compétent directeur de cet ensemble de cuivres, M. Erwin Neuhaus, de Marly, qui compte vingt-trois ans de présence au pupitre de direction.

Ce chef incontesté n'est pas venu au monde que pour faire de la musique, c'est vrai, mais celle-ci s'est emparée de lui et l'a entraîné vers des horizons qui font que ce conducteur typographe de quarante-sept ans, père de trois enfants, est non seulement un compositeur mais un directeur dont le talent est la reproduction sensible de ce qu'il y a de mystérieusement divin dans l'art de la musique, de l'homme et de sa création...

Erwin Neuhaus, une personnalité de l'univers musical, qui est en droit de recevoir l'expression de toute notre gratitude et de notre admiration.

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La fanfare de Giffers, en 1972.

Société 1900 Theophil Poncet 1900 1925 Bernhard Vonlanthen

Joh. Josef Aeby 1925 1954 Josef Kolly

de musique 1922 1922

1933 Franz Bapst Josef Bapst

1954

1957 - 1957 Moritz Schmutz Erwin Neuhaus

de Giffers 1933 -

1942 1942

1956 Alois Rumo

Bernard Neuhaus Fêtes cantonales

Fondée en 1897 1956 1966 Emil Schäfer 1911 Morat

1966 1975 Max Cotting 1960 Fribourg

Catégorie 1 1975 - Ferdinand Zosso 1965 Bulle

1970 Guin

Présidents Directeurs 1975 Romont

1897 - 1900Martin Vonlanthen 1897 1900 Martin Vonlanthen 1980 Treyvaux

FI - Quelle a été votre activité musicale dans votre jeunesse et quelle formation avez-vous reçue pour devenir directeur?

- Entré dans la Société de musique de Giffers en 1947, j'ai accompli mon école de recrues comme trompette militaire. Ensuite, on m'a inscrit, con¬

tre mon gré, au cours de direction «C»

organisé pour la première fois par le Giron de la Singine, en 1954. Je n'avais aucune intention de devenir directeur, mais j'ai finalement cédé à la pression de mon père qui voulait absolument que je fréquente ce cours de direction. J'ai également suivi le cours «D» donné par le professeur Boggio, ancien directeur du Corps de musique de la Ville de Berthoud, pour ensuite accomplir mon école de sous- officier trompette, à Zurich. En 1959, je suis entré au Conservatoire de Fribourg comme élève de M. Philippe- Jules Godard, de Lausanne, où j'ai obtenu le diplôme de «Normale» pour la direction des fanfares et harmonies.

En 1967, j'ai remplacé M. Godard è la tête du Corps de musique de la Ville de Bulle, que j'ai dirigé durant onze ans, alors que j'étais directeur de la Société de musique de Giffers depuis déjà dix ans. Il faut avoir été le chef d'un Corps de musique comme celui de Bulle pour réaliser à quel point cela est enrichissant. J'ai aussi eu le privilège de me faire de grands amis au sein de cet ensemble de cuivres, qui a dans ses rangs des musiciens de grand talent.

FI - Si l'apprentissage musical est considéré comme un art, que re¬

présente pour vous la direction d'une fanfare qui compte, à l'heure actuelle, plus de cinquante musi¬

ciens?

- La direction d'un Corps de musique comme celui de Giffers exige une bonne dose de courage et de volonté, un travail considérable et surtout de la discipline. Ce qui me fait très plaisir dans cette société, c'est l'assiduité des membres aux répétitions et pres¬

tations, ainsi que l'esprit de camara¬

derie qui anime tous les musiciens.

Avant de se mettre au pupitre, on ne soupçonne même pas les satisfac¬

tions que l'on va obtenir.

FI - Nous savons que vous faites preuve d'une certaine modestie et que vous êtes un chef à qui on voue toute sa confiance. A quoi cela tient-il?

- De par ma famille qui était modeste, je suis resté dans la même ligne, qui est d'ailleurs celle de mon tempéra¬

ment, qui refuse de me mettre en évidence. Si j'ai accepté de diriger une

fanfare, ce n'est pas pour la gloire, mais une mission que je prends au sérieux, pour la raison que le directeur tient une place importante dans l'acti¬

vité culturelle et l'évolution d'une société de musique. Permettez-moi d'ajouter qu'un chef qui exige beau¬

coup des musiciens doit être sévère avec lui-même. En toute franchise, je vous dirais que lorsque tous les membres d'un ensemble de cuivres se serrent les coudes et que le directeur bénéficie d'une large compréhension de son épouse, sa tâche est grande¬

ment facilitée et allégée.

FI - Pouvez-vous nous dire la raison pour laquelle la Société de musique de Giffers a choisi des uniformes historiques?

nos autorités et de tous les habitants de Giffers, que nous-remercions très chaleureusement pour leur générosité.

Ce renouveau a également exigé un effort particulier de chaque membre, ce qui montre bien la vitalité de la société.

FI - Idéaliste? N'est-ce pas le mot juste pour dépeindre tout membre d'une fanfare?

- Vous avez raison, il faut être idéaliste pour rester fidèle à une société de musique. A Giffers, par exemple, l'esprit de village existe encore, ce qui est très bénéfique à la formation musicale des jeunes.

FI - La musique n'est-elle pas une vertu fondamentale pour une har-

M. Bernhard Vonlanthen, qui en fut le directeur de 1900 à 1925.

sauvegarder la bonne entente qui existe entre les musiciens, les mem¬

bres du comité et le chef, pour autant que ce dernier puisse respecter les lignes directrices qu'il s'est fixées dans la progression qualitative de la société qu'il dirige. Si le rôle musical est bien compris et strictement ap¬

pliqué, la fanfare de Giffers aura son avenir assuré pour longtemps. Car le meilleur critère restera toujours la progression dans la qualité.

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

La Société de musique de Giffers, en 1912.

- Depuis sa fondation en 1897, la Société de musique de Giffers a toujours porté des uniformes foncés et sobres. Le 13 avril prochain, cette fanfare inaugurera des uniformes de gala dont l'historique et l'authenticité remontent à 1814, époque de la Musique Rouge, à Genève. Il faut qu'il ait été porté comme tel pour qu'il soit considéré comme uniforme histo¬

rique. D'autre part, notre Corps de musique est conscient qu'un tel uni¬

forme restera toujours à la mode, ce qui n'est pas le cas avec un costume de fantaisie.

La Société de musique de Giffers est curieuse de connaître la réaction de la population quand elle la verra pour la première fois dans cet habit haut en couleur. Il me reste à espérer que les exécutions musicales auront autant de panache que les uniformes et la bannière...

Si un tel changement a pu être réalisé, c'est grâce à l'appui de nos amis, de

monieuse intégration de la jeu¬

nesse dans notre monde?

- Cela est valable pour toutes les sociétés culturelles et sportives.

FI - N'est-ce pas vous aussi. Mon¬

sieur Neuhaus, qui avez composé la marche officielle de la prochaine Fête cantonale des musiques fri- bourgeoises?

- Compositeur! Un bien grand mot pour moi. C'est sans aucune préten¬

tion que j'ai composé plusieurs mar¬

ches, dont celle intitulée «Berra 1980», qui sera jouée par les quatre-vingt- quatre fanfares et harmonies qui participeront à la Fête cantonale de Treyvaux.

FI - Quel est votre souhait pour l'avenir de la Société de musique de Giffers, que vous dirigez depuis vingt-trois ans?

- Qu'elle continue sur sa lancée et qu'elle cherche par tous les moyens à

M. Josef Kolly, directeur de 1925 à 1954.

(19)

Nous avons reçu une avalanche de réponses concernant le jeu des mots croisés.

Le mot qu'il fallait découvrir était:

souris.

Index des personnes qui nous ont donné le mot exact:

Valérie Maillard, Winkelried 41, La Chaux-de-Fonds; Patricia Heimo, Vil¬

lars 24, Fribourg; Béatrice Senn, Bren- les; Marie Dupont, Grandvillard; Ma- rie-Jeanne Pythoud, Milice 3, Plan- les-Ouates; Gabriel Gisler, Ernest Pic- tet 40, Genève; Suzanne Rouiller, Zurich; Thérèse Losio, Porsel; Agnès Guillet, Mézières; Jeanne Sudan, Bourg-de-l'Auge, Broc; Léon Barras, Auboranges; Hedwige Clerc, Vuister- nens-dt-Romont; Anne-Marie Per- riard, Lignon 84, Le Lignon; Jeanne Curty, Clos des Agges, La Tour-de- Trême; Elisabeth et Gisèle Monney, Fiaugières; Maria Pittet-Ayer, Vuister- nens-dt-Romont; Conrad Oberson,

Sœur Marie-Lucie, Foyer St-Jean- Bosco, Gillarens; Monique Chassot, Tea-room, Delley; Monique Giller, Borde 22 bis, Lausanne; Armand Trombert, Champéry; Charles Meyer, Rte des Roseyres, La Tour-de-Trême;

Alphonse Zahno, Villars 34, Fribourg;

Simone Devaud, Le Frète 1, Malleray;

Nathalie Defferrard, Rosiers 4, Fri¬

bourg; Laurette Eltschinger, Chavan- nes-sous-Orsonnens; Roland Bossel, 28, av. Vibert, Carouge.

Le tirage au sort a désigné, comme gagnante d'un abonnement gratuit de trois mois à Fribourg-lllustré:

Mme Patricia Heimo, Villars 24, 1700 Fribourg.

Le« réponses reçues après la date indiquée ne sont pas prises en considé¬

ration.

Connaissez-vous cet oiseau?

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Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 30 mars 1980.

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Rédaction de Fribourg-lllustré - 35, rte de la Glâne - 1701 Fribourg.

Concerne le concours paru dans notre édition du 20 février 1980

Il fallait nous indiquer: Grimpereau des bois.

Huit lecteurs seulement nous ont donné une réponse exacte. Ce sont:

Gabriel Borcard, Quai du Cheval-Blanc 14, Les Acacias (Genève); Françoise Maillard, Champrilly 27, Prilly; Thérèse Losio, Porsel; Suzanne Rouiller, Zurich;

Marc Zamofing, Praroman; Pierre Pasquier, Maules; Werner Irminger, 32, rue de l'Hôpital, Delémont 2; Yvonne Chassot, Courroux.

Le tirage au sort a désigné, comme gagnant d'un abonnement gratuit de trois mois à Fribourg-lllustré: M. Werner Irminger, 32, rue de l'Hôpital, 2800 Delémont.

LA PYRAMIDE GEOGRAPHIQUE

A vous de découvrir les dix capitales d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud qui se cachent dans cette pyramidel Chaque définition vous fournit un indice sur la ville à trouver. Et une fois que vous aurez rempli la grille, vous pourrez composer le nom d'une onzième capitale d'Amérique latine avec les 11 lettres indiquées en gras.

1. Elle fut fondée par Pizzaro en 1535. 2. Elle est située è 2850 m. d'altitude. 3. Elle fut le siège des Jeux olympiques. 4. On peut y visiter un musée de l'or. 5. Patrie de Bolivar. 6. Elle fut en partie détruite par un tremblement de terre en 1972. 7. Elle est la capitale du plus petit Etat d'Amérique du Sud. 8. Dans son rôle de capitale, on la confond souvent avec une autre. 9. Si cette capitale était è Cuba, elle serait là un port. 10. Elle est située sur le Rio de la Plata.

Il suffit de coller ces mots croisés sur une carte postale adressée à:

«Jouez avec nous»

Rédaction de Fribourg-lllustré - Case postale 331 - 1701 Fribourg.

Délai: 30 mars 1980.

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