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Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud maoazine

(2)

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera

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André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

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lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre prochaine parution:

mercredi 15 octobre

Sommaire

Le tourisme en Suisse La page de Madame Images du passé Balair se porte bien Une visite au Musée gruérien Jura, canton suisse Comment va l'agriculture?

Nos compatriotes émigrés Jouez avec nous

Le F.C. Massonnens a 20 ans Entre l'église et...

Que faut-il espérer du H.C. Gottéron?

La Bénichon de la Gruyère Au pas les Mousquetaires!

Une excursion en Afrique Flashes du canton Ballade en Singine

L'étau se resserre autour du crime de Maracon

Hommage aux disparus

Notre couverture:

Clara dans un jardin de Villariaz.

Telle une fleur parmi d'autres fleurs Dans la splendeur d'une fin de journée,

Loin de l'agitation et du bruit.

Au milieu d'un jardin de campagne, Telle une oasis de tranquillité.

Le plaisir de goûter une solitude paisible.

Douceur où l'âme retrouve un peu de sérénité.

PAIN ET FEMME DE DEMAIN

Le grain a été semé, il a levé et mûri. Ce sont les moissons dans la Broyé fribourgeoise. La jeunesse doit connaître qu'il faut gagner son pain à la sueur de son front. Il est bon de rappeler aussi le temps où, après les moissons, les champs étaient parcourus par les glaneuses. Ce blé qui deviendra de la farine et notre pain de demain, cette jeune fille, une femme de demain, ne sont-ils pas un symbole de notre avenir.

CALME, CALME...

L'aspect d'un village, sinon sa forme, change plus vite, hélasl que le cœur d'un mortel... disait Baudelaire. Le mo¬

dernisme a changé le cachet de Rös¬

sens qui, blotti dans une oasis de verdure, est devenu en peu de temps

citadin. En effet, depuis quelques an¬

nées, les maisons familiales sortent de terre comme des champignons. Elles envahissent toute la campagne qui était si merveilleuse à admirer le soir, au coucher du soleil. Village sarinois où la douceur de vivre c'est le calme, sa maison, son jardin, son chez soi.

Photo G. Bd

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Le tourisme,

un pilier de notre économie

L'industrie du tourisme s'est emparée récemment des dernières régions non exploitées de la carte mondiale du tourisme. Une expansion effrénée a malheureusement enlaidi, avec de tristes blocs de béton, de nombreuses contrées idylliques et leur a fait perdre leur originalité et leur tranquillité bienfaisante. Toujours est-il que la mobilité croissante de nos contemporains et leur soif de voyages sont des faits qu'on ne saurait ignorer. On affirme que le tourisme a pour effet d'unir les peuples et d'accroître la compréhension.

Mais il dépend de notre génération que cette vérité ne soit pas purement théorique, mais soit appliquée dans la pratique. Les régions touristiques ne devraient plus être envahies par des masses sans visage, mais visitées par de nombreuses personnes profondément sensibles. Un tourisme individuel consciemment vécu amène aussi l'homme à respecter la nature le mieux possible.

Par Walter Leu,

Directeur de l'Office national suisse du tourisme (ONST)

Economie nationale et tourisme

En 1979, 250 millions de touristes ont quitté leur pays, soit pour voyager, soit pour aller passer leurs vacances dans une station. Leurs frais de voyages se sont montés à quelque 100 milliards de dollars. La part de la Suisse dans les recettes et les dépenses touristiques est considérable. Parmi 150 Etats, elle fait partie des dix premiers pays les plus visités. En ce qui concerne les recettes provenant du tourisme inter¬

national, elle est en huitième position, et même à la deuxième place, directe¬

ment derrière l'Autriche, lorsqu'on se réfère aux recettes par habitant. Quant aux dépenses à but touristique, elle occupe le dixième rang, mais elle est à la tête du peloton, avec une bonne avance, en ce qui concerne les dépen¬

ses par habitant.

Malgré ces records, le tourisme ne rapporte à la Suisse que 8%, certes très importants, du revenu national, alors que ce taux dépasse 20% en Autriche. Cette proportion reflète le niveau de développement économique en général très élevé et différencié atteint par notre pays. Nous analyse¬

rons plus loin le chiffre d'affaires d'en¬

viron 10 milliards de francs réalisé en 1979 par l'hôtellerie et les restaurants suisses, ainsi que les 67,3 millions de nuitées enregistrées chez nous.

Le tourisme,

un article d'exportation?

Le point d'interrogation est mis ici intentionnellement. Il est curieux de constater que les «exportations» sont qualifiées d'«invisibles» dans le sec¬

teur du tourisme, où elles exercent une action bien visible. Pourtant, peu im¬

porte que l'effet d'une prestation se fasse sentir en deçà ou au-delà d'une frontière nationale. La règle classique veut qu'on considère l'exportation comme un produit envoyé et vendu hors du pays. Mais comme l'hôte étranger vient pour ainsi dire chercher lui-même le service qu'on lui vend, on persiste à ne pas considérer le tou¬

risme comme une exportation. C'est une des raisons pour lesquelles des industriels, des économistes, des poli¬

ticiens et le public en général ne saisissent pas toute l'importance du

La Petite Scheidegg dans /'Oberland bernois. La beauté du paysage attire de nombreux touristes en Suisse.

tourisme. Les hôtes étrangers ont rap¬

porté, en 1979, 5,6 milliards de francs à notre pays; le tourisme procure le plus grand nombre d'emplois de tous les secteurs économiques puisqu'il oc¬

cupe plus de 240 000 employés; les fonds investis dans cette branche re¬

présentent au moins 30 milliards de francs. Malgré tous ces chiffres im¬

pressionnants, le tourisme n'a pas encore été admis dans le club exclusif des industries d'exportation.

La force du tourisme en tant qu'indus¬

trie suisse d'exportation ne réside pas seulement dans la haute qualité des prestations de nos hôtels et restau¬

rants. Le know-how helvétique, re¬

connu dans le monde entier, a permis à de nombreuses firmes suisses de dé¬

crocher quantité de contrats d'expor¬

tation qui ont donné un essor à notre économie. Sans compter que des Suisses sont aux leviers de commande dans de nombreux hôtels renommés du monde entier, des sociétés d'ingé¬

nieurs-conseils et des entreprises gé¬

nérales se sont assuré de bonnes parts de marché dans des projets touris¬

tiques, ce qui a procuré encore une fois

des contrats à l'industrie du bâtiment et des biens d'équipement. Pour un pays de vacances comme la Suisse, la haute qualité des prestations de l'in¬

dustrie hôtelière joue un rôle important lorsqu'elle est associée à de multiples activités ayant pour but de transmettre notre know-how. Cette convergence d'efforts nous permet désormais de consolider notre position dans la con¬

currence internationale.

Nos hôtes étrangers viennent d'Europe pour la plupart, et des autres conti¬

nents (USA, Israël, Japon, etc.). Cette diversité de nationalités assure à l'in¬

dustrie hôtelière une bonne répartition des risques. Nos hôtes traditionnels vont probablement être de plus en plus attirés par d'autres pays, notamment l'Autriche.

Dépenses des hôtes indigènes

Les phénomènes de récession des années soixante-dix, qui n'ont pas épargné non plus le tourisme, ont permis à l'industrie hôtelière helvé¬

tique de redécouvrir les hôtes suisses.

Grimentz dans le Val d'Anniviers (VS).

Le tourisme fournit des commandes et assure des places de travail dans les régions de montagne, freinant ainsi l'émigration.

Ceux-ci ont trop longtemps partagé le sort des malheureux «prophètes dans leur pays»; beaucoup de syndicats d'initiative et d'hôteliers pensaient ne faire de véritables affaires qu'avec les hôtes étrangers. Les clients suisses

ont su garder leur fidélité à leur pays pendant les temps difficiles. Lorsque le cours du franc suisse soumis à une hausse constante rendait bon marché des vacances à l'étranger et détournait la clientèle étrangère de notre pays, le tourisme intérieur a progressé. C'est ainsi qu'en 1979 les hôtes étrangers ont diminué de 7,4%, alors que la clientèle suisse a même augmenté de 3,5%. Sur 67,3 millions de nuitées enregistrées l'année dernière, 37,3 mil¬

lions, soit 55%, concernaient des hôtes helvétiques. Ceux-ci ont dé¬

pensé pour leurs vacances en Suisse 2 milliards de francs. Le tourisme d'excursion, qui n'apparaît guère dans la statistique des nuitées et est pra¬

tiqué surtout par des Suisses, a été pendant longtemps sous-estimé: les Suisses ont dépensé pour leurs excur¬

sions dans leur pays 2 autres milliards (nuitées non comprises). Les excur¬

sionnistes assurent véritablement l'existence d'une grande partie des quelque 27 000 restaurants de notre pays.

Le tourisme est une source de revenus appréciable

Lorsqu'on parle des chiffres d'affaires réalisés par l'industrie hôtelière, on ne tient compte très souvent que des recettes provenant des nuitées et de la pension. Les restaurants auraient at¬

teint l'année dernière un chiffre d'af¬

faires de quelque 9 milliards de francs et servi entre 700 et 800 millions de repas. La part attribuable aux vacan¬

ces et aux voyages est évaluée sans exagération à 15% au maximum. Mais le franc dépensé par les touristes fait gagner beaucoup d'autres branches de notre économie. On dit de lui qu'il a un effet «multiplicateur». On sait par exemple que les touristes allemands consacrent 50 à 55% de leur budget de vacances en Suisse à des dépenses accessoires. Sur environ 3 milliards de francs, cela ne fait pas moins de 1,5 milliard. On estime que les hôtes étrangers - sans compter les fronta¬

liers - dépensent en Suisse 160 mil¬

lions de francs pour leur essence et un montant équivalent pour leur tabac.

Ces deux produits rapporteraient à eux seuls 140 à 150 millions de francs à la caisse de la Confédération, car ils sont lourdement imposés. A ces taxes s'ajoutent d'autres recettes fiscales non quantifiables résultant du tou-

(4)

Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

Le tourisme, Exclusivité

«Fribourg-lilustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES

Tout cela résumé en cinq sigles ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaire

District de la Gruyère BROC

Hôtel de la Grua 150 places - A - B - N BROC

Hôtel-de-Ville

10 è 700 places - A - B - N - S VUIPPENS

Hôtel-de-Ville

10 è 150 places - A - B - N BOTTERENS

Hôtel du Chamois 10 è 100 places - A - B - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S CHARMEY

Hôtel du Sapin

De 10 è 250 places -A-B-C-N-S CERNIAT

Hôtel de la Berra 10 è 110 places - A - B - N GRANDVILLARD Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A- B- C- N NEIRIVUE

Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A- B- C- N PONT-LA-VILLE

Auberge de l'Enfant de Bon Coeur 120 places - A - B

District de la Glane ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 à 140 places - B - N ROMONT

Hôtel-de-Ville

250 è 400 places - A- B- C- N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gibloux 130 places - A - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A- B- C- N

District de la Sarine VUISTERNENS-EN-OGOZ Café de l'Union

Jusqu'à 500 places - A- B- C- N- S LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N MARLY

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 150 places - A - B - N BONNEFONTAINE Restaurant Burgerwald

10 à 150 places - A - B - N LE MOURET

Hôtel de la Croix-Blanche 200 places - A - B - N CORPATAUX Restaurant de l'Etoile 20 à 200 places - A - B - N CHENENS

Auberge du Chêne 20 à 250 places - A - B - N BELFAUX

Auberge du Mouton De 10 à 160 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places - A- B- C- N POSIEUX

Hôtel de la Croix-Blanche 80 à 100 places -A-B-C-N-S ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Veveyse CHATEL-SAINT-DENIS

Buffet de la Gare

Jusqu'à 100 places - A - B - N CHATEL-SAINT-DENIS Restaurant-Bar de la Croix-d'Or Jusqu'à 200 places - A - B - N SEMSALES

Hôtel-Restaurant du Sauvage Jusqu'à 150 places - A - B - N LE CRET

Hôtel de la Croix-Fédérale 20 à 300 places - A - B - N PORSEL

Hôtel de la Fleur-de-Lys 150 à 250 places - A - B - N District de la Broyé

MURIST

Hôtel de la Molière 10 à 200 places - A - B - N DOMDIDIER

Hôtel du Lion-d'Or 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N District de la Singine CHEVRILLES - GIFFERS

Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places -A-B-N-C District du Lac COURTEPIN

Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N COURNILLENS

Restaurant de la Charrue 150 places - A - B - N

risme: l'impôt sur le chiffre d'affaires, l'impôt sur la défense nationale et les impôts sur le revenu des cantons et des communes. Environ 280 millions de francs auraient été encore dépen¬

sés pour des montres et des bijoux, 170 millions pour des sucreries, 55 pour des souvenirs et des cartes pos¬

tales, ainsi que 75 millions pour des taxis et des voitures de louage. Les chemins de fer de montagne, les re¬

monte-pentes et les sociétés de navi¬

gation ont reçu pour leurs services quelque 240 millions de francs des touristes étrangers. A ces montants s'ajoutent les sommes variables mais considérables dépensées par les Suis¬

ses pendant leurs excursions et leurs vacances. Les CFF ont réalisé en 1979 dans le trafic voyageurs un chiffre d'affaires de 837 millions de francs ( + 32 millions pour les bagages). Sur ce montant, une part de 300 millions de francs, soit 35%, peut être attri¬

buée au tourisme. Le tourisme (sans compter les voyages d'affaires ou pour des congrès) aurait procuré envi¬

ron un huitième des recettes de Swiss¬

air provenant du trafic passagers, avec la Suisse comme destination. En 1979, le service voyageurs des PTT a en¬

caissé environ 20 millions de francs grâce aux touristes. En outre, ceux-ci dépensent des millions par année pour les télécommunications.

Le service voyageurs des PTT a en¬

caissé l'année dernière quelque 20 mil¬

lions de francs grâce aux touristes.

Alors que le déficit de la balance commerciale de la Suisse s'aggrave d'année en année - on a enregistré un solde négatif de 5,2 milliards de francs entre janvier et mai 1979 - le tourisme mérite de nouveau une attention parti¬

culière, car il procure un excédent de devises appréciable (1,48 milliard de francs en 1979). Il a été le quatrième pourvoyeur de devises en 1979 avec 5.6 milliards de francs, après l'industrie des machines (14,95 milliards), l'indus¬

trie chimique (8,80 milliards) et les revenus de capitaux (environ 8 mil¬

liards).

Un frein à l'émigration Toutes ces données économiques ne doivent pas nous faire oublier l'impor¬

tance du tourisme pour l'Etat et la société. Il stimule la productivité en servant de dérivatif aux soucis de la vie quotidienne dans un monde soumis à de pénibles conditions de travail.

Le tourisme helvétique est appelé à devenir le «librium» indispensable de l'avenir grâce à la détente physique et psychique qu'il procure. Il joue un rôle social capital comme pourvoyeur d'emplois dans les régions marginales de la Suisse, menacées d'être déser¬

tées par l'émigration de leurs habi¬

tants.

Deux tiers des nuitées enregistrées en Suisse concernent les régions des Alpes et des Préalpes. Le tourisme contribue à augmenter le niveau de vie de la population grâce aux emplois et aux revenus qu'il fournit. Les investis¬

sements nécessaires è un développe¬

ment raisonnable du tourisme assurent également des commandes à l'indus¬

trie et è l'artisanat des régions de montagne et garantissent l'emploi dans ces secteurs. On peut affirmer que le tourisme lui-même réduit les risques inhérents à une économie qui ne reposerait que sur l'industrie hôte¬

lière, car il fournit une aide aux autres piliers de l'économie alpestre (agricul¬

ture et artisanat). Les profits que l'agri¬

culture retire du tourisme ne sont pas négligeables, car les touristes auraient consommé 70 000 bœufs, 30 millions de litres de lait avec ses dérivés et 15 millions de kg de fruits du pays.

Le tourisme s'adapte finalement mer¬

veilleusement bien è l'économie suisse pauvre en matières premières. Etant donné que sa matière première princi¬

pale est le paysage qu'il s'agit de protéger, et qu'elle peut compter sur un haut niveau de productivité person¬

nelle, l'industrie du tourisme se carac¬

térise par une création supérieure è Is moyenne de la valeur ajoutée. Autre¬

ment dit, elle augmente considérable¬

ment par son travail la valeur des matières premières utilisées.

Les banques gagnent-elles avec le tourisme?

Les banques travaillent avec l'industrie hôtelière, comme avec n'importe quel secteur de l'économie, en pratiquant des financements de toutes sortes, en fournissant des garanties, en assurant la plus grande fluidité possible au trafic des paiements. Il convient de signaler ici l'attitude traditionnelle¬

ment entreprenante et courageuse des banques suisses è l'égard de l'hôtelle¬

rie, car elles n'ont pas hésité à sauver de la débâcle maintes entreprises et à leur redonner une base économique saine. Les banques cantonales et les grandes banques rendent des services toujours plus importants et appréciés dans le domaine de l'information tou¬

ristique. C'est ainsi qu'elles publient de plus en plus de brochures avec de

un pilier de

notre économie

nombreux conseils et renseignements touristiques, qu'elles remettent gratui¬

tement à la clientèle. Nous ne dispo¬

sons pas encore de statistiques con¬

cernant les revenus bruts réalisés par les banques dans les secteurs du change et des chèques de voyage, si bien que les opinions émises à ce sujet ne correspondent, pour la plupart, pas du tout à la réalité. C'est pourquoi l'Office national suisse du tourisme

effet, même s'il se caractérise par un mouvement d'affaires énorme, il laisse des bénéfices nets modestes, car il requiert beaucoup de place et occa¬

sionne des frais de personnel élevés.

Conclusion

Située au milieu d'un marché de quel¬

que 300 millions de touristes, la Suisse bénéficie de bons revenus personnels

Hôtel de la Belle-Croix Tél. 037/52 23 41

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Les chemins de fer de montagne, les remonte-pentes et les sociétés de navigation ont reçu pour leurs services environ 240 millions de francs des touristes étrangers.

(ONST) a décidé de procéder à une enquête discrète dans les 90 banques les plus importantes du pays. Nous avons été heureux de recevoir les réponses parfois détaillées et différen¬

ciées des Chemins de fer fédéraux et de 53 établissements, dont la plupart des banques cantonales et des gran¬

des banques, ainsi que les banques privées les plus importantes. Dans notre statistique générale, il ne nous est pas possible d'établir une distinc¬

tion entre le tourisme en provenance de l'extérieur et le tourisme à destina¬

tion de l'étranger. En outre, il faut bien penser que plusieurs des résultats an¬

noncés comprennent le commerce des métaux précieux, le change et les placements effectués par la clientèle et les travailleurs étrangers - ces der¬

niers ayant fortement diminué. Notre enquête a montré que les CFF et les banques ont réalisé en Suisse, en 1979, une marge brute de bénéfice variant entre 50 et 60 millions de francs dans les opérations de change pratiquées avec les touristes. Ce total inclut éga¬

lement les commissions prélevées sur les chèques de voyage. On remarque que beaucoup de clients préfèrent acheter des Swiss Bankers Travellers Cheques plutôt que des monnaies étrangères, car ces chèques de voyage, qui offrent aux touristes une grande sécurité, sont faciles à utiliser et acceptés sans difficulté. La conclu¬

sion la plus importante qu'on peut tirer est que le change a pris nettement le caractère d'un service à la clientèle. En

et est le pays du monde où l'on se déplace le plus. Comme le montre l'augmentation des nuitées enregis¬

trée au cours de cette année, les cour¬

tes distances qui caractérisent notre pays incitent de plus en plus le touriste à voyager, car elles constituent un avantage appréciable à une époque où la part des frais de voyage a tendance à augmenter constamment. Nos atouts les plus importants, qui ne cesseront d'attirer les touristes, ce sont la qualité de nos prestations, notre faible taux d'inflation, le sérieux et l'honnêteté avec lesquels nous ser¬

vons la clientèle, la sécurité inhérente à notre Etat de droit - espérons qu'elle durerai - ainsi que la propreté générale et la confiance que nous inspirons. On recherchera toujours des vacances exemptes de tout souci, dans une nature exploitée raisonnablement, destinée, elle aussi, à se transformer.

Vu son niveau de développement, la Suisse ne sera jamais bon marché pour les touristes; mais elle doit constam¬

ment offrir des prestations à la hauteur des prix qu'elle exige. Tout comme les banques, elle ne peut se dérober à cette nécessité d'assurer des services de qualité. Ce qui garantit notre pros¬

périté future, c'est finalement le degré de satisfaction de nos clients, non leur nombre et l'accroissement de la somme du bilan.

JOURNAL de la Banque Populaire Suisse.

HOTEL DU LION D'OR

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1699 ST-MARTIN M. Schrago-Balocchi Jambon à l'os, Charbonnade Salles pour sociétés 2 jeux de quilles autom.

Tél. 021 /93 87 85 Fermé le lundi

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Le rendez-vous des gens sympas (sans alcool)

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Service compris Scampis à l'Indienne Fondue chinoise ou bourguignonne Spécialités de flambés et toute une gamme d'autres mets

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onvenirs du temps

passé

Souvenir de Vesin

Que peut-H bien se passer dans cette rue où la plupart des habitants de Vesin sont accourus en curieux. Cette photo date de 1916.

Le Buffet de la Gare de Léchelles tel qu'il se présentait en 1930 aux hôtes de passage dans cette localité.

LÉCHELLES. Buffet de la Gare. Tél. S Tirées de la collection

de M. Ch. Vonlanthen, Rüfenacht S'abonner

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A chacune

La mode automne/hiver 1980-1981 n'impose pas une ligne à suivre, mais propose plusieurs styles, des détails originaux et des accessoires qui per¬

sonnalisent les tenues. C'est une mode confortable, quotidienne et facile à vivre. Car chaque femme porte, à sa manière, ce qui lui plaît et sied.

La carrure retrouve une certaine fémi¬

nité, tout en restant accentuée pour les manteaux et les vestes. La longueur joue sur les longueurs. Tantôt elle couvre bien le genou, tantôt le décou¬

vre â moitié. Les aspects, si divers de la nouvelle mode, permettent â la fem¬

me de souligner avantageusement sa silhouette.

La danse des ourlets

La tendance est certainement au court.

La mini-jupe (vraiment mi-cuisse) re¬

vient chez les créateurs avec force:

mini-robes sur collants de laine le jour, volantée en soie sur jambes découver¬

tes le soir.

Mais ce retour au court n'est pas brutal et laisse le choix: en fait, c'est tout un éventail de longueurs qui bougent et se transforment au gré des collections et des tenues, du très mini jusqu'au mollet. La longueur vedette, la plus seyante, choisie probablement par la majorité des femmes sera juste au- dessous du genou.

Des teintes stimulantes

- Les tons nature font une réappari¬

tion. Le blanc cassé et l'écru trou¬

vent leurs compléments dans une riche palette de marron: nuances tabac, sous les noms Havanne ou Brésil, bruns noix et roux pour les petites pièces à la mode (jupes, pullovers, pantalons, vestes), camel et, enfin, un mystérieux et profond brun nuit.

- Le marine fait partie des couleurs à la mode pour l'automne et l'hiver, ainsi que bleu acier, pétrole et bleu gla¬

cier.

- Des gris clairs et moyens: platine, argent, flanelle.

- Les verts vont du vert sapin à l'olive et au kaki.

- Actuels aussi, le rouge de l'hiver dénommé «cerise», mais aussi Dôle (en Italie, on l'appelle rouge Chianti) et le vieux rose.

- Le terme général «feuillage d'au¬

tomne» se retrouve surtout dans la petite confection.

- Les tons pastel d'hiver - teintes pâles et douces, légèrement pou¬

drées - valent pour les chemisiers, les pullovers, les robes angora. Une nouveauté dans ce groupe: un jaune pâle et léger.

- Le noir est considéré comme élé¬

gante teinte de base et sera égale¬

ment combiné au rouge.

La qualité des tissus

est moelleuse, chaude, riche. Cache¬

mire, poil de chameau, double-face moelleux pour les manteaux. Crêpe, mousseline de laine, angora flatteur pour les robes. Pour les chemisiers, plus que jamais de la pure soie et du coton. La flanelle joue un rôle dans la jupe et le pantalon (mais en elastiss), en gris uni mais aussi en couleur dans des écossais ou des rayures fondues.

Prêt pour un hiver rigoureux!

Le matelassé-look est très actuel, pour les jeunes des vestes, pour les dames des manteaux. Cette tendance nous vient des Etats-Unis; dérivée de mo¬

dèles sport, elle devient city-wear.

Pour le genre élégant aussi, des vestes et manteaux matelassés tels qu'imper¬

méables de soie, jaquettes de cuir.

Voilà qui animera la scène du manteau;

des manteaux et vestes matelassés super-légers, en tissu changeant, avec ou sans fourrure.

Vivent les coordonnés

La veste de laine, de la jaquette courte au long paletot, donnant quelquefois l'illusion de fourrure, le style blazer s'alliant aux jupes écossaises à plis.

Une multitude de carreaux, évidem¬

ment: du black-watch au carreau fan¬

taisie. Des jupes entièrement plissées ou â groupes de plis, se combinant admirablement aux vestes. Aux rayons

juniors, également des jupes cloches.

Dans les catégories de prix élevés, des jupes assemblées asymétriquement.

Un choix infini de «conjugaisons», comme jamais auparavant!

Pour les chemisiers, souvent une écharpe à la Chanel, de petits plis, des boutonnages camouflés. Du chemisier sport aux ruches sophistiquées, ja¬

bots, collerettes Pierrot - plus l'heure est avancée, plus la blouse ou le haut du soir se font élégants.

L'ensemble-pantalon revient D'une coupe raffinée, souvent à la garçonne, pour le jour et le soir. Plus l'ensemble est strict, plus le chemisier est sophistiqué.

L'hiver dernier a démontré que le pan¬

talon fait désormais partie intégrante de la garderobe de la femme actuelle.

Pour les dames, nous avons choisi un grand nombre de qualités élastiques, une ligne droite et classique. Pour les jeunes, les formes étroites reviennent, mais des idées sophistiquées égale¬

ment telles que le pantalon fuseau entièrement surpiqué, à fermeture à glissière sur le côté.

Toujours les «petites robes»

de tricot ou de jersey, surtout en angora, mousseline de laine, crêpe de laine, coupées souvent dans des for¬

mes vagues, avec des ruches, fermées aussi sur le côté, des modèles à plis ou groupes de plis, et des écharpes à la Chanel.

Dans les tenues habillées, deux ten¬

dances: les très belles robes de chif¬

fon, des modèles imprimés à la main, des robes du soir de jersey soyeux, à la fois pratiques et très en vogue, des pièces élégantes brodées de strass.

Pour la femme sportive, des coordon¬

nés, solution idéale de tenues habil¬

lées. On combine souvent un classique avec un élément nouveau: par exemple un pantalon de crêpe noir ou marron (aussi â plis) ou une jupe longue du soir avec un chemisier ruché ou à col Pierrot, ou encore avec un T-shirt scintillant.

Des pantalons et jupes du soir tissés de fils d'or, des vestes assorties et des corsages dorés; des vestes du soir Chanel, blanches et animées de fils métallisés. Des combinaisons très ha¬

billées de satin mat, avec l'écharpe Chanel, le haut blousant et le pantalon droit.

En un mot, des solutions qui convien¬

nent â la femme d'aujourd'hui et ré¬

pondent â son style de vie.

Renseignements recueillis auprès de l'Association suisse des maisons de mode.

Page réalisée par Monique Pichonnaz

(7)

AU FIL DE LA GLÂNE

Ils courent, ils courent...

pour le concours d'été de la zone territoriale 1

Les forêts du sud-ouest de la Glane n'en sont pas encore revenues: c'est une activité fébrile qui s'y est déroulée, le vendredi et le samedi de la Bénichon. Quelque 400 concurrents, en effet, les ont parcourues en long et en large, en quête de postes

Photos ASL

de contrôle soigneusement dissimulés, à la recherche du chemin le plus court pour aller de l'un à l'autre - et qui n'est pas nécessairement la ligne la plus droite sur la carte - ou encore tâchant de déterminer avec précision des points du terrain et d'estimer des distances. Sans oublier le traditionnel jet de grenades à main et le tir sur cibles automatiques. C'est dire si ces concours d'été, devenus une véritable tradition, ont été mouvementés.

C'est la première fois que ces concours comportaient une catégorie individuelle, fort prisée de certains sportifs en gris-vert. La première fois aussi que des membres du service complémentaire féminin prenaient part au concours. Il faut relever que cette activité sportive hors service rencontre toujours beaucoup d'intérêt. Certes, il y a les spécialistes de telles compétitions, véritable élite sportive que l'on retrouve non seulement dans de telles épreuves, mais également aux championnats d'armée. Mais il y a aussi tous ceux qui, plus modestes, viennent en patrouilles participer à ces concours, véritable occasion de maintenir l'esprit de camaraderie et de tester leur niveau de préparation physique. Spécialistes ou «amateurs», tous ont donné le meilleur d'eux-mêmes, dans un terrain pas toujours facile. Et, le calme revenu, les forêts de la Glane se disent que, finalement, ce fut une opération parfaitement profitable et réussie.

Selon le Conseil d'administration de Balair, l'exercice 1979 a été couronné de succès. En effet, le nombre de passagers transportés par cette com¬

pagnie au départ de Bâie-Mulhouse a progressé de 36 %. A la fin de la même année. Balair comptait 1632 action¬

naires contre 1189 en 1978. La somme du bilan a progressé de 40 millions, alors que les valeurs immobilisées ont passé de 86 à 131 millions. Les recet¬

tes se sont élevées à 183,1 millions, soit une augmentation de 19%. Les dépenses avant les amortissements ont progressé de 17% et se sont montées à 165,8 millions. Il en résulte donc un bénéfice de 17,3 millions.

Après les amortissements ordinaires et extraordinaires, il ne reste plus qu'un bénéfice de 3,6 millions.

Au point de vue personnel, cette com¬

pagnie occupe 421 collaborateurs. Ce nombre s'est accru de 17 personnes, dont la moitié comme pilotes et méca¬

niciens de bord. Ce personnel se répar¬

tit à raison de 30 employés à l'Etat- major et aux finances, 26 au service commercial, 180 au personnel de ca¬

bine, 148 au service opérationnel et 37 au service technique.

Il est réjouissant de relever que le Fokker F-27 de la Confédération helvé¬

tique (dont Balair assure l'exploitation), a effectué 824 heures de vol au Pro¬

che-Orient pour le compte de la com¬

mission de l'ONU chargée de la sur¬

veillance du cesser-le-feu.

Mais l'événement le plus important de l'année 1979 a été incontestablement la livraison d'un DC-10-30 sortant d'usine. Le prix d'achat de cet avion est de l'ordre de 80 millions de francs.

C'est là le plus important investisse¬

ment jamais fait par Balair.

G. Bd

.es aies

BALAIR

se porte à merveille

(8)

JURA

CANTON SUISSE

Message de M. Jean-Pierre Beuret,

Ministre de l'Economie publique

Les hommes et les femmes qui, par leur volonté, ont créé la République et Canton du Jura, ont agi avec la conviction que l'autonomie politique est la condition primordiale du dé¬

veloppement d'un pays. Ils ne différent pas en cela des au¬

tres Confédérés: le peuple ju¬

rassien entend assumer son avenir!

Dans cette perspective, l'Etat du Jura possède un atout po¬

litique essentiel: la volonté de développer son économie.

Ainsi, les promoteurs indus¬

triels et les entreprises qui souhaitent étendre leurs pro¬

ductions, trouveront-ils chez nous des institutions et des partenaires disposés à offrir les meilleures conditions d'ac¬

cueil. Les Jurassiens ont beau¬

coup à offrir. Ils sont des inter¬

locuteurs francs et loyaux.

Vous pouvez leur faire con¬

fiance.

Jean-Pierre Beuret

Photos G. Bd - FI Le bâtiment qui abrite l'administration communale.

de 66 800 habitants (dont 50,5% de femmes) sur une superficie de 837,5 km2. Cette population est répartie dans 82 communes groupées dans trois districts dont les chefs-lieux sont:

Delémont Porrentruy Saignelégier

12 300 habitants 7 300

1 800

Le peuple jurassien se caractérise sur¬

tout par l'importance relative des jeu¬

nes. Les générations se suivent comme les rotations des aiguilles, pré¬

sage d'un bel avenir sur le marché du travail.

ECUSSONS DES DISTRICTS 0-19 ans : 31,8% (Suisse: 28,7%)

20-64 ans : 54,8% (Suisse: 57,9%) 65-et plus : 13,4% (Suisse: 13,4%) En 1978, la population en âge d'exer¬

cer une activité était de 42 800 (64%) et les personnes exerçant une activité étaient au nombre de 30 500, soit un taux général d'activité d'environ 71,5%.

(A suivre)

DELËMONT FRANCHES

MONTAGNES PORRENTRUY

Le canton du Jura, de par sa situation géographique, l'absence de surfaces improductives et l'altitude peu élevée de ses larges vallées, sera è même d'absorber, au besoin, une densité de population plus importante à l'avenir, équivalente è celle des cantons voisins de Neuchâtel ou de Soleure. Le Jura a nettement mieux résisté à la baisse de la natalité que l'ensemble de la Suisse.

Dans ce nouveau canton, plus du tiers de la population est âgé de moins de vingt ans. Si, durant des dizaines d'an¬

nées la jeunesse jurassienne a émigré en grand nombre, c'est parce que les structures économiques n'étaient pas adaptées à la situation.

Dans ce paradis qu'est la République et Canton du Jura vit une population

A la foire de Porrentruy.

(9)

Gnttnre et littérature

Joseph Reichlen

au Musée

gruerien

|.î.

a-£ f

Joseph Reichlen (1846-1913), Gruyères, 1902, 38,5x47,5 cm, Musée gruérien.

Bulle.

Cette dernière quinzaine, le Musée gruérien exposait dix-sept toiles du peintre Joseph-Reichlen (1846- 1913) léguées par le neveu de l'ar¬

tiste.

Dans le passé déjà, ce dernier fit de nombreuses donations au musée afin de perpétuer la mémoire de son oncle. En 1965, par exemple, dix peintures, diverses pièces de son mobilier et une partie de sa bibliothèque prirent le chemin du musée.

Sa vie durant - il mourut nonagé¬

naire - M. J.-L. Reichlen s'intéressa à l'oeuvre de son oncle, rassembla les éléments épars, rachetant même à des collectionneurs les toiles qu'il jugeait importantes pour l'histoire du peintre gruérien.

Ayant séjourné, après ses études en Pays fribourgeois, à Bruxelles, à Zurich et en Egypte, il publia di¬

verses études d'économie politi¬

que. Deux ouvrages importants,

«Vie d'artiste: Joseph Reichlen (1846-1913)», ainsi que «Au pays du chamois», illustré par Xavier de Poret, sont devenus des «clas¬

siques» gruériens. De sa villa «La

Gruyère», à Lausanne, ou de sa propriété d'Haute-Combe, au Pâ- quier, il faisait chaque année visite au Musée gruérien, marquant son passage par le don de quelque pièce précieuse.

A sa mort (1973), Mme Reichlen- Convers, son épouse, veilla sur le patrimoine rassemblé. A cette époque, les abondantes archives du peintre et, récemment, dix-sept peintures, dans le même esprit de générosité, entraient dans les col¬

lections du musée.

Ainsi, le musée devient le déposi¬

taire d'une part importante de l'œuvre du peintre.

Par la générosité de donateurs éclairés, le Musée gruérien peut poursuivre sa mission: permettre aux visiteurs de renouer avec l'his¬

toire de la Gruyère. Ses archives, mises à profit par les chercheurs et les étudiants, constituent un trésor dont l'importance s'accroît, année après année. Les moyens nouveaux mis en œuvre permettent que s'af¬

firment son dynamisme et son effi¬

cacité.

9 C

Joseph Reichten (1846-1913), Minet aux aguets, 1888, 109 x 83 cm. Musée gruérien. Bulle.

(10)

1 * • o z z

2 □ ☆ O ★ X z z

3 • □ o ☆ z z z

4 □ O ☆ ♦ X z

5 ? X X X X

«AVEZ-VOUS DE L'OEIL?»

Résultat du concours paru dans notre édition du 3 septembre 1980.

La réponse exacte est: cet oiseau est un bruant lapon.

Nous ont donné la réponse exacte:

Paul Pesse, La Joux; Marc Zamofing, Praroman; Francine Cotting, Montévraz;

Agnès Seydoux, Gilamont 67, Vevey; Werner Irminger, Case postale, Delémont.

Le tirage au sort a désigné, comme gagnante d'un abonnement gratuit de trois mois à Fribourg-lllustré: Mme Francine Cotting, Montévraz - 1724 Praroman.

Master Mind

Quelle est la combinaison juste de quatre signes qui doit apparaître sous 5? Après les quatre premiers essais présentés ici, une unique solution reste logiquement possible. A partir des données dont vous disposez à ce moment du raisonnement, il vous est possible, par déduction, de la découvrir.

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Il y a sept signes différents dans le jeu; aucun n'est doublé dans la solution. Sur la droite, la lettre X signifie que dans l'essai un signe se trouve à sa juste place, et la lettre Z qu'un signe existe (dans la solution) mais qu'il est ici mal placé. Vous devez donc avoir, sous 5, quatre X, comme indiqué.

F. Presse

Awognwoa® (S© 0°e©ö09

Solution dans notre prochain numéro.

Qui êtes-vous?

Un abonnement gratuit de trois mois

à Fribourg-lllustré-Magazine vous est offert.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de Fribourg-lllustré, Rte de la Glane 35,

1701 Fribourg.

A quel saint est dédiée cette chapelle et dans quel village ou ville se trouve-t-elle?

Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 10 octobre 1980.

Rédaction de Fribourg-lllustré - 35, route de la Glâne - 1701 Fribourg.

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(11)

Vingtième anniversaire du

F.C. MASSONNENS-BERLENS

Le F.C. Massonnens-Berlens fête cette année son 20e anniversaire. Cela représente une longue étape sportive marquée par des joies et des soucis inhérents à toute société humaine. C'est après un match de Coupe d'Europe suivi à la télévision au café de Berlens que l'idée de former une équipe réunissant les jeunes des deux villages prit naissance. Il fut alors décidé que Berlens qui possédait déjà un équipement l'offrirait au nouveau club, alors que Massonnens se débrouillerait pour trouver un terrain. Le noyau s'agrandit bien vite et, grâce à l'amabilité d'un habitant, un terrain put être aménagé.

La Ire équipe et le comité 1980, debout de gauche à droite: Antoine Chammartin;

Marcel Margueron; Paul Chammartin; Martial Bugnon; Daniel Berset; Jean Chammartin; Pierre Chammartin; Yvan Longchamp, entraîneur; Willy Schorderet;

Alfred Deillon, président.

Tout marchait donc pour le mieux, lorsque le club, à peine né, connaissait une terrible épreuve. En effet, Hubert Perroud, président-fondateur, trou¬

vait la mort au cours d'un match. C'est la consternation. On décide néanmoins de repartir courageusement et l'on appelle à la présidence Alfred Deillon, député et syndic de la commune. Il restera à la tête de la société durant 3 ans, pour reprendre les rênes en 1978.

Un autre problème s'est posé au début de cette nouvelle présidence. Il faut trouver un autre terrain. Grâce à la compréhension de l'autorité commu¬

nale, un emplacement est mis à dispo¬

sition par la commune et ce problème est réglé pour toujours. En 1962, les membres du club, dans un bel enthou¬

siasme, installent un éclairage du ter¬

rain qui suscite l'envie des autres clubs de la région. Fait intéressant: c'est un moteur Diesel d'un vieux tracteur qui actionne la puissante génératrice.

Retracer une vie de société est sou¬

vent fastidieux. Les faits, les dates, les assemblées, les entraînements, les matches, les tournois se succèdent.

Bien qu'ils évoquent en fait la polarisa¬

tion de la société elle-même... leur énonciation parle peu. Par contre, l'ambiance, la camaraderie restent l'apanage des sportifs de Masson¬

nens-Berlens. Soulignons encore à leur actif, la création d'une section juniors qui assurera la relève de demain. Vive le F.C. Massonnens-Berlens.

(L.M.) LES PRÉSIDENTS:

Accroupis de gauche à droite: Dominique Barras; Christian Morel; René Berset;

Raphaël Chofflon; Eric Rey; Bernard Schorderet; Philippe Gobet; Gilbert Ménétrey;

Germain Chammartin. I.Absent: Meinrad Berset).

1960 1961-1964 1964-1965 1965-1971 1971-1972 1972-1976 1976-1978 1978

Hubert Perroud Alfred Deillon Charly Brulhart Gérard A y er Charly Rey Gérard A y er Jean-Daniel Monney Al fed Deillon

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Qu'est-ce que la

Confédération européenne de l'agriculture?

La Confédération européenne de l'agriculture (CEA) a été fondée le 26 octobre 1948 à Brougg, siège de son secrétariat général permanent, sur l'initiative détermi¬

nante du professeur Laur, alors directeur de l'Union suisse des paysans. Cette organisation professionnelle de faîte - reconnue par les Nations Unies et le Conseil de l'Euro¬

pe- s'occupe de toutes les questions relatives à l'agricul¬

ture et à l'alimentation en Europe et dans la région médi¬

terranéenne.

sident élu pour un mandat de quatre ans. Les vice-présidents des pays membres composent le Comité direc¬

teur, organe exécutif de la Confédéra¬

tion.

Pour l'étude des nombreux problèmes qui se posent, la CEA a désigné quatre commissions d'étude et douze grou¬

pes de travail composés d'experts des pays membres. Leurs rapports sont consignés chaque année dans une brochure remise aux organisations membres. Un «Bulletin d'information»

paraît également au gré des événe¬

ments, autrement dit chaque fois que le besoin s'en fait sentir.

Inutile de préciser que la CEA suit de très près l'évolution de la politique agricole pratiquée par la Communauté économique européenne et qu'elle en¬

tretient des relations suivies avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales, avec les organisa¬

tions professionnelles nationales et internationales s'occupant de poli¬

tique et d'économie agraires.

MICHEL SOUPLET, futur président de la CEA

Jeudi 11 septembre dernier, à Bruxel¬

les, le comité directeur de la CEA a unanimement désigné Michel Souplet comme candidat officiel à la prési¬

dence de la Confédération européenne de l'agriculture, pour succéder au Hol¬

landais J.F.G. Schlingemann, lequel arrive au terme de son mandat. Cette nomination est portée à l'ordre du jour de la très prochaine assemblée géné¬

rale, qui aura lieu le 3 octobre 1980, à Innsbruck (Autriche).

Une très belle ferme de Sarine-Campagne.

Champs et prairies de la Singine. Photos G. Bourquenoud Sa tâche principale est de représenter

les intérêts de l'agriculture du vieux continent sur le plan international et de contribuer aux progrès technique, scientifique, économique, social, fa¬

milial et culturel de la profession.

Pour maintenir en Europe une popula¬

tion rurale active et prospère, l'aide financière des pouvoirs publics, alliée à une judicieuse orientation des pro¬

ductions et à une étude réaliste des marchés, sont nécessaires. Au même titre d'ailleurs qu'une organisation coopérative bien structurée et effi¬

cace.

La CEA œuvre pour que les libertés religieuses, de pensée, de parole et d'entreprise du paysan soient respec¬

tées. Pour que l'autonomie et l'indé¬

pendance de son exploitation soient garanties. C'est dire qu'elle rejette toute forme d'étatisation de l'agricul¬

ture et de collectivisation des terres.

La CEA groupe actuellement 476 orga¬

nisations nationales et régionales de 19 pays européens - dont la Suisse - et de la région méditerranéenne. Elle est donc la plus forte, la plus importante organisation agricole d'Europe occi¬

dentale. Son organe suprême est l'as¬

semblée plénière, dirigée par son pré-

(13)

îû huitième

i« nvuram« diilHcl Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud OIHI !<>l

Un groupe visitant le centre d'industrie laitière. Au pas camarades!

Partis tôt de Genève par le train, nos compatriotes sont arrivés à Broc-Fa¬

brique avec du soleil dans le cœur. En effet, le ciel gruérien était magnifique¬

ment bleu, il ne restait plus qu'un nuage qui faisait office de capuchon sur la montagne qu'ils chantent si souvent au bout du Lac Léman. Quel privilège pour ces dzodzets de Genève que de pouvoir admirer, dans toute sa splendeur, le Moléson enchanteur dont on dit qu'il se voile assez souvent la face pour que ne reviennent les touris¬

tes ayant juré de ne point mourir sans l'avoir vu. Aussitôt après le débarque¬

ment en Gruyère, ce fut la visite de la fabrique de chocolat Nestlé où les participants à ce voyage eurent l'im¬

mense plaisir de parcourir les ateliers et de voir de A jusqu'à Z comment se fabrique le fameux chocolat dont ils apprécient la qualité.

C'est avec du Frigor dans les poches que nos compatriotes ont ensuite pris place dans quatre cars GFM qui, par le barrage de Rössens, ont gagné l'Au¬

berge du Tilleul, è Matran, où un succulent déjeuner leur a été servi par un personnel gracieux et diligent. Rien d'étonnant alors que M. Gilbert Ber- sier, le fringant président du Cercle fribourgeois de Genève, exprime ses sentiments de satisfaction de se trou¬

ver au milieu d'une si belle famille dzodzette en visite sur la terre d'ori¬

gine. Il en profita pour remercier l'élé¬

ment moteur de cette sortie, M. An¬

dré Broyé; son épouse, une collabora¬

trice toujours bienvenue: M. et Mme René Galley, délégués de la chorale

«La Marjolaine»; M. Henri Fragnière, représentant l'Amicale des patoisants

«Intre-No»; Marie-Claude Grand, qui a fait bénéficier le Cercle de ses talents de dessinatrice; le rédacteur de Fri- bourg-lllustré-Magazine, accompa¬

gné de son épouse.

Du chocolat et du fromage de Gruyère pour le

Cercle fribourgeois de Genève

Le Cercle fribourgeois de Genève, qui compte plus de 600 membres, a profité que le Jeûne genevois soit jour férié dans ce canton pour organiser sa course annuelle qui, cette année, avait pour destination le Pays de Fribourg.

Les Fribourgeois de Genève débarquent à Broc-Fabrique.

(14)

I« huiti&m«

i« nvni«m«

district HIKIIIil

Les Fribourgeois

de Genève en Gruyère

De là, ce fut le départ vers Grange- neuve où M. Placide Robadey. chef de la formation agricole, leur réserva un accueil très chaleureux. Sous la conduite de guides, les Fribourgeois de Genève visitèrent les locaux d'en¬

seignement, les ateliers, le domaine agricole et ses étables, la station de production végétale, le centre d'indus¬

trie laitière et l'Ecole ménagère. Ils ont ensuite assisté à la projection du film

«Le Pays de Fribourg» dont les images et les chants ont eu pour effet de faire couler une larme sur quelques joues de nos compatriotes exilés. Pour remettre le cœur en place, les 160 membres du Cercle ont eu la joie de déguster toutes

les spécialités fabriquées à Grange- neuve. Quelle ambiance, mes frères!

Les aiguilles de la pendule du réfec¬

toire tournaient, tournaient et les rires fusaient. «Hâtez-vous! lance d'une voix impérieuse André Broyé, promu chef de course qui se prend pour le chef de gare, le train part de Fribourg dans vingt-cinq minutes!» Il ne man¬

qua pas de témoigner sa reconnais¬

sance à M. Robadey et à ses collabora¬

teurs pour cette visite passionnante de Grangeneuve dont chacun se souvien¬

dra.

Il faut bien rentrer...

(Texte et photos G. Bourquenoud)

Accueil dans le hall de l'Institut par M. Placide Robadey, chef de la formation agricole.

Les membres du Cercle arrivant à Grangeneuve.

Les principaux responsables de cette sortie au Pays de Fribourg. De gauche à droite: André Broyé, chef de course; Claudine Aebischer, secrétaire générale;

Gilbert Bersier, président du Cercle; Monique Broyé, collaboratrice.

Bulletin

d'abonnement

Veuillez me considérer comme nouvel abonné â FRIBOURG-ILLUSTRÉ dès le 15 octobre 1980, jusqu'au 31 décembre 1980 Fr. 7.—

Nom Prénom Domicile Numéro postal et localité

Signature Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851

A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

** j i 11.

(15)

UNION FRIBOURGEOISE DE VEVEY:

une société qui ne chôme pas

L'Union fribourgeoise de Vevey et environs, présidée par M. César Mon- nard, n'a pas chômé durant l'année 1980 et ne chômera pas au cours de l'hiver prochain. En effet, après l'orga¬

nisation de la Bénichon au Mont-de- Corsier, la société a délégué le groupe de danse «Le Martinet» pour animer une soirée de la Société de développe¬

ment d'Attalens. Au début septembre, il y a eu des retrouvailles avec tous ceux qui ont œuvré à la réussite des manifestations durant l'année, ainsi que la prestation du groupe de danse à la Maison de retraite d'Attalens. En octobre et novembre, il y aura des assemblées ordinaires et le souper

annuel des membres de la société à la Brasserie des Négociants. Au mois de décembre, il est prévu une fête de la St-Nicolas pour les petits Fribour- geois. En janvier 1981, ce sera l'assem¬

blée générale annuelle, tandis que le 7 mars prochain aura lieu la soirée an¬

nuelle au Casino de Vevey. C'est dire que l'UFV est très active, que son comité ne laisse rien au hasard, que les membres sont de plus en plus nom¬

breux à se retrouver et à participer aux manifestations organisées par cette société qui semble connaître une saine évolution.

A. D. - G. Bd

Quelques membres de l'Union fribourgeoise de Vevey.

I« huitième I« nvKivm«

district oi»i

Tournoi de pétanque à Sierre

C'est sous le légendaire soleil sierrois et avec une température plus qu'agréable que les Amicales valaisannes se sont rencontrées pour leur traditionnel tournoi de pétanque, qui se déroule chaque année le premier dimanche de septembre.

Au total: 16 triplettes, dont 6 de Sion, 4 de Monthey, 3 de Martigny et 3 de Sierre.

En jeu: Une magnifique channe, des gobelets en étain et une quantité impressionnante de «topettes» de blanc.

Finale pour les 1re et 2e places.

Ces joutes sportives se sont déroulées dans un climat d'amitié et de bonne humeur:

peu de rouspéteurs parmi tous ces amateurs, débutants-amateurs et même une triplette d'enfants (de Monthey) qui a mérité toute notre estime pour son sérieux et sa sportivité et qui nous a donné bien du «fil à retordre». De véritables futurs champions. Nous leur disons un grand «bravo» bien mérité.

En fin d'après-midi, ce ne sont pas moins de 4 triplettes sédunoises qui se sont départagées, par une finale des plus sérieuses, pour les quatre premières places.

Les grands gagnants du jour sont: Gilbert Chervet, Alois Schmutz et Albert Schrceter.

Deuxième place: Michèle Gillioz, Germain Gothuey et Marcel Menoud.

Troisième place: Paulette Falk, Frédy Moren et Bernadette Schrceter.

C'est ainsi que les Sédunois ont tout «raflé» (channe et gobelets), sauf les bouteilles qui ont été «sifflées» sur place!... La channe reste acquise à l'Amicale de Sion, qui l'a gagnée trois fois en quatre ans.

L'année prochaine, c'est à Sion que se déroulera cette journée de «pointe» et de

«botche» avec une nouvelle channe.

Nous remercions ici l'Amicale de Sierre qui a organisé cette journée d'une manière impeccable: tables, bancs, cuistot ad hoc, viande + raclettes + yogourts à volonté, buvette (couverte, s'il vous plaît) et musique d'ambiance... tout y était pour apporter bonne humeur et entrain aux participants qui sont rentrés chez eux enchantés, le soir venu!

Dimanche 7 septembre 1980: Tournoi de pétanque à Sierre. Triplette «vainqueur»: de gauche à droite, A. Schrceter; A. Schmutz; G. Chervet de l'Amicale de Sion.

Bravo aux sportifs et merci aux organisateurs! M. Gillioz Photos Michou

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Une broche en plein air, à Farvagny.

En buvant.

trois décis.

Un caporal faisait subir aux nouvelles recrues des tests d'intelligence en leur posant des questions de ce genre:

- Si dans une forêt, vous voyez soudain apparaître un squelette en chair et en os, que faites-vous?

Il triompha, jusqu'au jour où un «bleu»

lui répondit, du tac au tac:

- Moi, je ne donnerais pas cher de sa peau.

Retrouvant son bureau, après un mois de congé, un employé raconte à ses collègues:

- J'étais d'abord allé en Bretagne mais, comme les averses succédaient aux averses, j'ai terminé mes vacan¬

ces dans les Vosges. Il y tombait également des cordes mais le chan¬

gement d'eau m'a fait du bien.

Rouge de confusion et très gêné, le maire explique à la petite souris qu'il lui est impossible de la marier avec le gros éléphant. A court d'arguments, la souris murmure:

- On est obligé...

A vec un coup du genou gauche, il est plus facile pour Colette, serveuse à l'Hôtel de la Fleur-de-Lys, à Porsel, d'ouvrir une bouteille... de derrière les fagots!

Deux chiennes papotent.

- Tiens, voilà Médor, dit l'une d'entre elles.

Aussitôt, la deuxième pose son der¬

rière sur le trottoir.

- Mais ma chère, que vous arrive-t-il?

s'inquiète la première.

- Ce Médor, il a un nez si froid...

Un chat enroué se présente dans une pharmacie.

- Vous avez du sirop pour ma toux?...

Deux chèvres bavardent.

- Tu viens avec moi au cinéma cet après-midi? demande la première.

- Non, répond la deuxième, je bou¬

quine...

Pourquoi les éléphants ont-ils des raquettes aux pieds?

Pour ne pas s'enfoncer dans le sable lorsqu'ils font du parachutisme entre 3 et 4 heures.

Deux vaches tricotent assises sur une branche d'arbre.

Soudain:

- Bzzl

- Tiens, remarque l'une d'elles, un éléphant!

L'autre ne bouge pas.

- Bzzl Bzzl

- Ah, reprend la première, un deuxième éléphant!

L'autre ne répond pas.

- Bzzl Bzzl Bzzl Bzzl...

- Oh, dit à nouveau la première, tous ces éléphants!

- Oui, dit sa compagne, il doit y avoir un essaim près d'ici.

Madame emmène le petit au zoo. Ce dernier est littéralement ébloui par un magnifique éléphant.

- M'man, qu'est-ce que c'est, ça?

- Ses oreilles, chéri.

- Et ça?

- Sa trompe, amour.

- Et ça, là?

- Sa queue, trésor.

Puis, se penchant davantage:

- Ohl C'est quoi, ça, maman?

- Euh... balbutie-t-elle, euh, c'est rien, c'est rien...

Le gardien qui passait par là, siffla:

- Eh bél Madame est blasée!

du citoyen mécontent Etes-vous déjà allé à un match de hockey dans la localité bernoise de Lyss? Si tel n'est pas le cas, vous n'avez rien à regretter, car l'accueil est plutôt froid, voire même glacial.

C'était le vendredi 5 septembre.

Sous une pluie diluvienne, des milliers de Fribourgeois se sont déplacés à L yss pour assister à un match d'entraînement entre le H.C. Arose et le H.C. Gottéron. Ce déplacement massif avait pour objectif d'encourager l'équipe fri- bourgeoise qui, cette saison, joue en ligue A. Bien que battue par Arosa, le H.C. Gottéron a réalisé un excellent match.

Douche froide La petite cité de Lyss a le privilège de posséder une magnifique pati¬

noire dont les estrades permettent au public de voir le jeu dans toutes ses phases. Par contre, les possi¬

bilités de parcage sont plutôt min¬

ces. En effet, la grande majorité des véhicules a été dirigée par la police bernoise vers un terrain déjà détrempé. A la sortie du match, H a fallu toutes les bonnes volontés pour aider bon nombre d'automobilistes à sortir leur voi¬

ture d'un pré recouvert de boue.

Les agentes de la circulation n'ayant pas plus d'initiative que d'énergie, Une fallait en aucun cas être pressé de regagner son domi¬

cile. Certains conducteurs se sont même énervés, à juste titre d'ail¬

leurs. Ce qui nous a également déçu, ce sont les communications faites au micro durant le match. Le speaker, ne sachant probable¬

ment que la langue allemande, a tout simplement ignoré tous les Fribourgeois de langue française qui étaient présents et qui for¬

maient le septante pour cent du public. Ils ont pourtant payé leur entrée comme tout le monde. De plus, la sonorisation était d'une médiocrité telle que la majorité des spectateurs n'ont rien com¬

pris de ce que disait le speaker. A Fribourg, on est beaucoup moins égoïste. La speakerine de service souhaite la bienvenue et fait les communications dans les deux langues. Une très jolie voix fémi¬

nine qui donne une note très agréable à la patinoire des A ugus- tins. C'est peut-être aussi une des raisons qui font que le public fribourgeois est chaud et enthou¬

siaste. Cela sans vouloir jeter des fleurs à qui que ce soit. Disons-le sans aucun scrupule, que si les Fribourgeois n'auraient pas été en masse à Lyss, ce match se serait déroulé dans le calme plat, voire presque la congélation/

Le rat des champs

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Le sport d'équipe le plus rapide du monde

Le hockey sur glace est le plus rapide des sports d'équipe. En raison de cette rapidité, il y a deux conditions principales à sa réussite: la discipline dans la disposition des joueurs sur la glace et le développement d'idées. Une équipe de hockey sur glace ressemble à un orchestre de jazz, elle doit être capable d'improviser. La situation du jeu n'est jamais deux fois la même. Il faut savoir s'y adapter. A chaque place, le joueur assume l'entière responsabilité de sa tâche. En hockey moderne, l'attaquant doit savoir défendre et l'arrière doit être capable d'attaquer. Une bonne équipe doit être un peu magicienne et constamment surprendre l'adversaire. Il est évident que diverses situations ou actions sont étudiées lors des entraînements, mais il ne faut jamais avoir une vision schématique du jeu.

INTERVIEW

de M. Gaston Pelletier, entraîneur du Hockey-Club Gottéron Organisation

du hockey sur glace L'échelon supérieur du hockey sur glace en Suisse, c'est la ligue natio¬

nale. Précisons qu'en ligue nationale A, il y a huit équipes qui se disputent le titre de champion en quatre tours, soit au total vingt-huit matches. Depuis cette année, le règlement a quelque peu changé. Les six premières équipes de LNA, après les 28 matches de championnat, se retrouveront dans un tour final pour le titre de champion suisse avec les matches aller et retour.

Ce sont les deux dernières équipes de la ligue A qui jouent une «poule» avec les deux équipes en tête de chaque groupe de ligue B.

En ligue nationale B, il y a seize équipes réparties en deux groupes: est et ouest. Dans ces deux groupes, chaque équipe joue quatre fois contre chaque autre, soit deux fois chez elle et deux fois à l'extérieur. Le H.C. Gottéron a, durant la première saison, joué une

«poule» entre les deux premières équi¬

pes de chaque groupe de ligue B et a remporté le titre, ce qui lui a permis l'ascension en ligue A.

Première saison du H.C. Gottéron-Fribourg en ligue A

Pour les jeunes d'aujourd'hui, il est bien difficile de croire que la Suisse a joué un rôle de premier plan sur la scène internationale du hockey sur glace, jusqu'au début des années cin¬

quante. Elle fut pourtant quatre fois championne d'Europe (1926, 1935, 1939 et 1950). Mais le temps où l'équipe suisse pouvait battre la You¬

goslavie par 23 à 0 est bien révolu.

Actuellement, notre équipe nationale doit lutter pour défendre sa place. Ce sera identique pour le Hockey-Club Gottéron-Fribourg qui vient d'entamer sa première saison en ligue nationale A. Désireux de connaître les possibili¬

tés et les objectifs de cette jeune équipe, la rédaction de Fribourg-lllus- tré-Magazine est allée s'entretenir quelques instants avec son entraîneur, M. Gaston Pelletier qui, avec sa bonhomie habituelle, nous a accordé une interview fort encourageante pour le H.C. Gottéron-Fribourg auquel nous souhaitons un rang honorable en fin de championnat.

M. Gaston Pelletier, entraîneur.

FI - D'abord, M. Gaston Pelletier, qui ètes-vous?

- Je suis d'origine canadienne, né le 16 novembre 1933 dans la province de

Québec où j'ai d'ailleurs accompli tou¬

tes mes écoles.

FI - Depuis combien d'années prati¬

quez-vous le hockey?

- J'ai chaussé les patins pour la pre¬

mière fois alors que j'avais un peu plus de quatre ans. Mon premier contrat a été signé à l'âge de seize ans, au sein de l'équipe «Les Citadels» de la ligue Juniors A de la province de Québec. A vingt ans, je suis parti pour l'Angleterre où j'ai eu le plaisir de jouer dans l'équipe de «Brighton Tigers» qui fai¬

sait partie de la ligue professionnelle et qui est aussi le nom d'une ville de 162 000 habitants, située è quatre- vingts kilomètres de Londres. De re¬

tour au Canada, j'ai été engagé comme joueur dans une ligue intermédiaire A d'une ville minière. Ensuite, j'ai eu la grande satisfaction de jouer à l'ACBB, à Paris, équipe qui s'est distinguée durant plusieurs années et qui a gagné trois fois la coupe Spengler, à Davos.

En 1959, elle a également remporté tous les principaux tournois en Europe.

C'est durant ce séjour de cinq ans dans ce club parisien que j'ai fait la connais¬

sance de celle qui est devenue mon épouse.

FI - Dans quelles équipes suisses avez-vous travaillé comme joueur et en qualité d'entraîneur?

- Durant la saison 1957-58, tout en étant à Paris, je collaborais avec le H.C.

Villars qui, è cette époque, se trouvait en première ligue. De joueur dans cette équipe jusqu'en 1960, je suis devenu entraîneur du H.C. Villars. Une année plus tard, ce club était champion de première ligue, ce qui lui a valu l'ascen¬

sion en ligue B. Il a ensuite réussi l'ascension en ligue A et a été cham¬

pion suisse en 1963 et 1964, soit deux saisons de suite. Etant donné que je n'aime pas beaucoup les anicroches, j'ai quitté de mon propre gré le H.C.

Villars pour m'engager comme joueur durant la première année et en qualité de joueur-entraîneur par la suite de l'équipe de Chamonix, qui a été par deux fois championne de France. Du¬

rant la même période, j'étais égale¬

ment entraîneur-coach de l'équipe na¬

tionale française.

Le Hockey-Club Gottéron-Fribourg lors de son ascension en ligue A.

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