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(1)Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél

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Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud maGQzine

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et in troisième

mercredi de chaque mois moGazin©

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera

PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré

Patrick Faes, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30

Sommaire

Des liens d'amitié Le billet du rédacteur Treyvaux se prépare...

Sport d'hiver au Gibloux Un quartier de Fribourg Une sage-femme conseillère communale Les Fribourgeois du dehors

Carnaval de Châtel, Broc et Bulle

De la culture...

Praroman se présente Arts et spectacles Sorcières de Rue Où irez-vous manger?

Province de Treviso Entre l'église et...

Jouez avec nous Vedettes et chansons Les défunts

Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 44.70 Six mois 26.-

Notre prochaine édition:

20 février

Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre couverture:

Le visage heureux de Janine dans le merveilleux décor des rives du lac de Morat. Au fond, nous apercevons le château de cette cité histo¬

rique.

Photo Fribourg-lllustré

Avec l'espoir de tisser de nouveaux liens d'amitié

Qu'il soit Vaudois, Genevois, Neuchâtelois, Valaisan ou de Suisse alémanique, l'homme d'aujourd'hui désire découvrir dans son journal quelque chose qui lui plaît et qui lui procure une certaine détente après une journée de travail bien remplie. S'il tient à recevoir chaque quinzaine son magazine à domicile, c'est qu'il aime feuilleter une revue qui lui apporte régulièrement des nouvelles de son village, de sa ville, de son canton et de son pays.

Il existe des abonnés et des lecteurs qui s'intéressent à tout:

politique, service social, problèmes de la paysannerie, l'activité de la femme au XXe siècle, les manifestations culturelles et récréatives, sans oublier les sports, bien entendu!

Ce magazine répond-il vraiment à un besoin? A-t-il sa place sur la table familiale? Est-il lu par les membres de votre famille? Autant de questions que la rédaction de Fribourg-lllustré peut se poser à chaque édition. Les nerfs sont parfois à vifl Le champ d'action pour les textes et les illustrations est si vaste que le rédacteur tente de mener le jeu à bon escient. Il lui arrive parfois de se tromper. C'est humain.

Notre magazine a de bons amis dans chaque village, chaque ville, chaque société ou association, en et hors les murs, aux quatre coins du monde, même dans une ambassade en Inde. Cette fidélité est comme une flamme qui a pour objectif de maintenir le feu dans notre travail de journaliste. C'est pourquoi, nous souhaitons établir des liens d'amitié avec tous ceux et celles qui ne connaissent pas encore la seule revue illustrée du Pays de Fribourg ou qui ont tendance à l'ignorer, peut-être par manque d'intérêt. Avec des moyens très modestes, il faut le dire, nous cherchons à faire un magazine de qualité, très étoffé, diversifié, reflétant aussi parfaitement que possible la vie et l'âme d'un canton en pleine évolution et qui mérite qu'il soit aimé et respecté.

FIM

Une gruérienne fête

ses nonante ans Jouissant d'une retraite bien méritée, Mme Emma Rime-Overney d'Epagny, vit actuellement dans le foyer de l'une de ses filles où elle est choyée et entourée de soins. S'adonnant à la broderie et au filet de Gruyères, la nouvelle nonagénaire est restée très active. En 1973, elle eut la douleur de perdre son fils Joseph et l'année suivante son mari qui a exploité la laiterie d'Albeuve puis durant trente ans celle de Gruyères. La volonté, la force, le courage et l'amour ont permis à Mme Rime de surmonter les difficultés.

Nous lui souhaitons de vivre encore longtemps au milieu des siens.

Dans quelques jours, les brandons de Payerne

Les fastes du carnaval payernois qui débuteront le vendredi 22 février par un bal à la Halle des Fêtes. Le samedi, l'animation en ville sera déjà importante grâce aux Guggenmusiks qui défileront dans les rues. L'apogée aura lieu le dimanche après- midi grâce au cortège carnavalesque le plus important de Suisse romande, avec près de 40 groupes et chars humoristiques, lequel sera suivi d'une animation à la Halle des Fêtes garnie de 2000 m2 de décors.

Le lundi, fête traditionnelle des enfants, dans l'après-midi avec le concours de chant «l'école des fans», alors que le soir sera réservé aux masqués.

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bu

réacteur Selon une récente étude du ministère fédéral allemand de l'économie qui avait pour ob¬

jet principal, la future consom¬

mation d'énergie en Europe, les besoins en énergie pri¬

maire vont certainement croître de 3,5 pour cent par année jusqu'en 1985. Ce pro¬

nostic est fondé sur un taux de croissance des produits nationaux bruts estimé à 4,2 pour cent par an. A cet égard, il est intéressant de signaler que la production d'énergie primaire dans de nombreux pays augmentera à peu près au rythme de la consomma¬

tion, mais qu'elle ne répondra plus aux exigences dans cinq ans. Une lacune énergétique pourrait bien se profiler une fois de plus vers le milieu de la prochaine décennie si l'on ne réussi pas d'ici là à construire les centrales nucléaires qui font présentement l'objet d'oppositions farouches dans plusieurs pays.

Faut-il croire à une pénurie de pétrole? Est-elle notre destin le plus proche? La logique veut que l'on réponde par la négative, bien que ce soit un problème d'actualité qui pro¬

voque des soucis à certains gouvernements européens.

Jusqu'à ce jour, il a été extrait trois milliards de tonnes de pétrole chaque année, alors que les gisements de notre terre s'élèvent à nonante mil¬

liards de tonnes, ce qui suffi¬

rait à la demande durant trente ans.

Energie solaire

Il n'y a d'ailleurs pas lieu de s'en faire puisque la pénurie de pétrole sera l'affaire de la génération qui suivra la nôtre.

Et puis dans ces chiffres, ne sont pas comprises les possi¬

bilités d'exploitation du fond des mers.

Des nonante milliards de ton¬

nes, plus de la moitié, soit cinquante milliards, est au Moyen-Orient et presque un

trouve en Arabie Saoudite. Au second rang, vient l'Union So¬

viétique avec 11 milliards de tonnes, ensuite le Koweit avec 9,2 milliards et l'Iran avec 8,6 milliards. Ce dernier pays représente à lui seul un dixième de la production mon¬

diale, alors que le cinquième provient de l'URSS.

Aux Etats-Unis, la production intérieure ne suffit pas tout à fait à la moitié de la consom¬

mation du pays. La différence annuelle, soit 400 millions de tonnes, représente le hui¬

tième de la production mon¬

diale. Sans aucun gisement sur son territoire, le Japon est le plus grand utilisateur de pétrole.

Comment ne pas parler de la Suisse qui, à l'heure actuelle, consomme le cinquante pour cent de l'énergie totale pour le chauffage des locaux, alors que le vingt-cinq pour cent de la consommation totale est utilisé par le trafic. La circula¬

tion routière en use à elle seule près de soixante pour cent, tandis que les chemins de fer en consomment environ treize pour cent pour le trans¬

port des voyageurs et cin¬

quante pour cent pour les marchandises.

Le pétrole, richesse du

monde

Il existe une quantité de pos¬

sibilités pour économiser de l'énergie: réduire la vitesse des véhicules automobiles, abaisser la température des locaux de travail et de séjour, étudier une architecture bien définie afin d'obtenir assez rapidement une diminution ef¬

ficace de carburant par une meilleure isolation thermique des bâtiments, encourager la mise en place de pompes à chaleur et installations desti¬

nées à capter le maximum d'énergie solaire.

Toutes les formes d'énergie déjà connues ou nouvelles ont leurs conséquences spéci¬

fiques dans notre vie et dans la structure de notre société.

Selon des chiffres qui nous ont été fournis par la Concep¬

tion globale de l'énergie en Suisse, le pétrole représente le septante-cinq pour cent du total de l'énergie utilisée dans notre pays et que celle-ci devra être ramenée à cin¬

quante pour cent avant l'an 2000. L'heure est arrivée de penser à une sérieuse écono¬

mie.

Gérard Bourquenoud

formes de l'énergie de demain?

Le bois

Le bois est un agent énergétique indigène qui se renouvelle cons¬

tamment. Par une meilleure exploitation de nos forêts (ac¬

tuellement le cinquante pour cent est mis à contribution d'une manière insuffisante), on peut obtenir des progrès sensibles avec le système combiné de la cuisson et du chauffage. A cela s'ajoute une technique très sim¬

ple et sans aucun problème du foyer de chauffe.

Le charbon

Le charbon se trouve dans une région géographique d'extrac¬

tion rapprochée (RFA). Il existe encore d'importants gisements pouvant être exploités pendant des siècles. De grands progrès ont été réalisés dans les systè¬

mes non polluants de combus¬

tion. Le charbon peut encore être transformé en matière liquide ou en gaz.

L'énergie solaire

Il existe une puissance poten¬

tielle illimitée dans l'énergie so¬

laire. C'est un agent énergétique qui ne souille pas l'environne¬

ment et il peut facilement être utilisé comme moyen complé¬

mentaire de chauffage. Il a éga¬

lement un avenir très prometteur pour la production de courant par les cellules solaires.

La force hydraulique

La force hydraulique est au¬

jourd'hui - et de loin - l'agent fournisseur le plus important de l'électricité. Ce genre d'énergie peut être récupéré et il n'est pas polluant. Toutefois, ses facultés d'extension sont pratiquement épuisées. Il est possible d'aug¬

menter certaines réserves par la modernisation des installations existantes.

L'énergie nucléaire (uranium) Le vingt pour cent de la consom¬

mation actuelle de l'électricité est couvert par l'énergie nu¬

cléaire, c'est-à-dire par des usi¬

nes atomiques. Toutefois, cet agent particulier reste contesté tant sur les plans politique qu'écologique. En outre, sa pro¬

duction est relativement oné¬

reuse.

Le chauffage à distance Le chauffage à distance (chaleur provenant de centrales situées souvent à l'extérieur) est rendu possible par l'utilisation de tem¬

pératures calorifiques produite par de grandes usines. En revan¬

che, les calculs de rentabilité ne sont pas encore au point.

Les stations d'accumulation par pompage dans les monta¬

gnes

Les stations d'accumulation par pompage dans les montagnes, permettent une meilleure utilisa¬

tion de l'énergie continue (les usines atomiques fournissent également une quantité iden¬

tique de courant aussi bien le jour que la nuit). Le courant bon marché produit pendant la nuit peut être transformé en un cou¬

rant vendu à un prix beaucoup plus élevé pendant le jour. En revanche, ces stations d'accu¬

mulation constituent un déran¬

gement inacceptable pour l'en¬

semble du paysage (régions de vacances).

Le gaz naturel

Le gaz naturel est une énergie relativement peu polluante, dont l'emploi augmente sans cesse par l'extension de nouvelles ins¬

tallations. Mais cependant, il ne faut pas oublier que nous res¬

tons tributaires de l'extérieur à cet égard.

L'énergie à partir d'éléments biochimiques (plantes) Ce genre d'énergie en est encore à ses débuts. Toutefois, il laisse percevoir de nombreuses appli¬

cations (par exemple l'éthanol, dérivé fabriqué à partir du sucre de canne, ceci comme rempla¬

cement de la benzine).

L'hydrogène

Nous nous trouvons là en face d'une énergie absolument nou¬

velle. Pour l'instant, il existe encore des problèmes d'appro¬

visionnement pour les petites quantités (spécialement dans les questions de transports).

Journal de la Banque Populaire Suisse

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4

Roulez tambours, sonnez clairons, sous les caresses du soleil de

T reyvaux

Nul ne peut rester insensible à l'hospitalité que la population de Treyvaux accorde à ses hôtes. La preuve en sera donnée une fois de plus au mois de mai prochain à l'occasion de la Fête cantonale des musiques fribourgeoises qui déroulera ses fastes durant trois jours dans ce grand village du district de la Sarine. Après Broc et Guin, c'est la troisième fois qu'une telle manifestation est organisée hors d'un chef-lieu de district. La prochaine réunira quatre- vingt-quatre fanfares sur nonante-huit que compte actuellement la Société cantonale et près de 3500 musiciens.

Pour qu'une fête aussi grandiose puisse avoir lieu dans une localité comme Treyvaux, il faut une certaine dose de courage, de la volonté et du cran. Constitué au mois de juillet 1978, le comité d'organisation est formé de MM. Pierre Yerly, prési¬

dent; René Kolly, vice-président et responsable du personnel; Robert Bielmann et Mme Rosemonde Quartenoud, secrétariat général; Ar¬

mand Wicht, finances; Freddy Quar¬

tenoud, intendance; Pierre Roulin, Police et décoration; Roland Tin- guely Festivités - Directeur de la fête;

Jean-Luc Quartenoud, Presse - Pu¬

blicité - Réception.

Au cours de cette première confé¬

rence de presse, M. Pierre Yerly, député, président du comité d'organi¬

sation, a fait le point de la situation

Sigle officiel de la prochaine cantonale, à Treyvaux fête

La fanfare de Gruyères avec au premier plan, son directeur, M. Maurice Bussard

tions et deux collèges de deux mem¬

bres pour le concours de marche. Il a d'autre part tenu à communiquer que la couronne habituelle remise aux sociétés méritantes sera remplacée cette année par un bouquet de lau¬

riers, ceci pour éviter les susceptibili¬

tés.

Treyvaux: un havre de paix et de tranquillité pour le promeneur assoiffé de naturel mais qui pourrait bien, durant un week-end, bénéficier d'une animation inhabituelle. Pour autant que les prévisions du temps de l'AI- manach de Vevey soient justesl (Nous en reparlerons très prochaine¬

ment) G. Bd

quatre mois avant la fête. Il a ment fait part de son optimisme quant à la réussite de cette manifestation qui attend quelque dizaines de milliers d'auditeurs-spectateurs.

M. Bernard Rohrbasser, président cantonal, a souligné les nouveautés tant sur le plan du nouveau règlement que sur le système adopté par la société cantonale pour l'attribution des points. Il est à relever que ce nouveau système comprend six cri¬

tères bien définis. M. Oscar Moret, président de la commission de mu¬

sique pour 1980, a précisé que trois collèges d'experts de cinq membres ont été choisis pour juger les exécu-

La fanfare de Guin

M. Pierre Yerly, président du CO de la Fête cantonale 1980

La fanfare de Semsales donnant une aubade en plein air

Les musiciens fribourgeois à Neyruz

Dimanche 10 février, à Neyruz, se tiendra l'assemblée des délégués de la Société cantonale des musiques fribourgeoises sous la présidence de M. BERNARD ROHRBASSER. de Châtel- St-Denis, nouveau préfet de la Veveyse. La partie administra¬

tive sera suivie d'un exposé de M. PIERRE YERLY, député, président du comité d'organisation de la prochaine fête cantonale qui déroulera ses fastes les 18 et 19 mai 1980, à Treyvaux.

G. Bd

(5)

Mont-Gibloux

Colline du Plateau encore, mais déjà contrefort des Préalpes, le Mont-Gibloux surgit au cœur du pays de Fribourg et campe son sommet à une altitude de 1206 m. Cette colline que l'on retrouve facilement sur toutes les cartes topographiques a donné son nom à toute une région qui, sans renier son passé, regarde vers l'avenir en s'ouvrant au tourisme populaire d'hiver.

Responsables de la station et invités attendent les concurrents

Le Mont-Gibloux est ce coin de terre où jusqu'à ce jour le pied dévastateur de l'homme avide de profits ne s'est point encore posé. Le sera-t-il tou¬

jours ainsi? On ne peut aimer une région, on ne peut être citoyen d'un pays, membre d'une communauté humaine et se désintéresser d'une responsabilité sociale. Entre le repli d'une communauté locale, avec pour corollaire l'exode des forces actives et un développement non responsable

et anarchique, il y a une voie intermé¬

diaire, celle de la mise en valeur réfléchie des ressources naturelles d'une région, dans l'intérêt du plus grand nombre.

Certes, maints villages adossés à ce contrefort naturel que constitue le Mont-Gibloux ne sont pas, de par leur nom ou leurs vestiges, sans rappeler un passé prestigieux. Toutefois, dans le domaine du tourisme d'hiver popu¬

laire, parler de «lettres de noblesse»

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Le plaisir du ski de fond tant féminin que masculin au Gibloux comme à S or ens

(Photos G. Bd)

En ce qui concerne les chemins d'accès et places de parc, l'accès est possible par:

Versant Sud: Sorens, Marsens, Monts-de-Riaz, Maules.

Versant Nord: Villarlod, Villarsiviriaux.

Il y a partout possibilité de stationner son véhicule, néanmoins avec des nuances dans la grandeur des places de parc, ceci pour des raisons indé¬

pendantes de la volonté des organisa¬

teurs.

Quant aux possibilités de ravitaille¬

ment sur le parcours: Villarlod, Sorens-camping: buvette, avec res¬

tauration, ouverte tous les jours.

Les Gros-Prarys, Marsens, Châlet Neuf, Monts-de-Riaz: à se renseigner Pour les amateurs de peaux de phoque, je conseille d'effectuer une fois ou l'autre la traversée du Mont- Gibloux, par la crête: je vous assure que c'est une excursion fort sympa¬

thique. Permettez-moi de mentionner trois principes qui sont fondamen¬

taux.

A) il est indispensable de considérer le Mont-Gibloux comme une unité B) notre objectif est d'offrir un tou¬

risme social dans un environnement naturel

C) au niveau de ce que l'on pourrait appeler «la propriété des moyens de production», je souhaite que chaque famille de skieurs deviennent co¬

propriétaire des moyens et machines du Mont-Gibloux. Cela est possible.

La neige est pour le skieur de «l'or blanc» c'est-à-dire la matière pre¬

mière. Si le Mont-Gibloux pouvait être artificiellement «rehaussé» de 200-300 m. nous serions sans souci.

Certes l'altitude joue un rôle, mais plus important encore est le climat et par là, les courants d'air. Or, notre plus grand ennemi est le fœhn.

Du point de vue de distance géogra¬

phique, le Mont-Gibloux offre une position centrale, à deux pas des régions urbaines:

suivant l'endroit choisi:

10 à 15 km de Romont ou Bulle 20 à 30 km de Fribourg

une petite heure de Lausanne ou Berne

Sur le plan des transports publics, il serait souhaitable de trouver une solution dans laquelle chacun y trou¬

verait son compte.

B.E.

Cousset:

gymnastes comblés!

La société de gymnastique de Cousset vient de prouver sa très grande vitalité au cours de la première soirée qu'elle organisait dans le tout nouveau centre sportif de la localité. Il y avait plusieurs années en effet, que les amis de la section n'avaient pu applaudir pupilles, pupillettes, dames et actifs aujourd'hui véritablement à l'aube d'une seconde jeunesse, grâce à la réalisation de la halle polyvalente dont chacun s'accorde à souligner l'exceptionnelle réussite. Ce fut, M. Edgar Francey, le jeune et dynamique président de la section, qui salua les quelques 400 personnes présentes, dont MM. Georges Burky, président cantonal et Henri Gilland, président d'honneur.

(Photos FI)

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6

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«La ville a pris aux gens jusqu'à la couleur de leur maison. Le béton efface la vie du bois et le confort éteint la chaleur frater¬

nelle...» dit Maurice Métrai en parlant de son pays natal.

Peut-être si l'on compare des tours de dix ou vingt étages à un village valaisan, la nostalgie vous gagne alors rapidement.

Mais la ville a aussi une âme et toutes les personnes qui doi¬

vent y habiter s'organisent pour que leur quartier prenne vie et trouve son identité.

Parmi eux, Beaumont, situé à l'entrée sud de Fribourg. Des routes s'entrecroisent avec en bordure, des immeubles hauts de 14 étages, où logent plus de 2000 personnes. Un centre com¬

mercial, un restaurant, le «Bis¬

trot» de son vrai nom, un ga¬

rage, une carosserie, des éco¬

les, bref, tant de lieux de ren¬

contre pour les habitants.

Jeune, ce quartier réunit des personnes de tous les âges, de multiples nationnalités et de milieux différents. Les uns en location, les autres proprié¬

taires de leur appartement, tous veulent entretenir des relations de bon voisinage, laissant à chacun le choix de vivre pour lui ou avec les autres.

VIVRE EN VILLE

le restaurant. Aujourd'hui, elle se bat pour sa route «résidentielle, c'est-à- dire: une route où la priorité est donnée aux piétons et aux enfants, avec tolérance de voitures, mais inter¬

diction de dépasser 20 km h. Ce principe existe déjà en Allemagne, en Hollande et au Danemark. Si vous demandez à son président, M. Gaspar Binz, ce qui est important pour son quartier, il vous répondra: «Maintenir un équilibre entre les places de travail et les logements en respectant les trois zones principales: résidentielle, industrielle, artisanale».

De nombreuses réalisations

en six ans

Fier d'être un des premier quartier à avoir déposé son propre plan d'amé¬

nagement, Beaumont, par le biais de son association, à de nombreuses réalisations à son actif.

Après s'être opposée au projet com¬

munal de supprimer le «parc à Mou¬

tons» pour y construire une route, l'association obtient gain de cause et aujourd'hui, les enfants et les jeunes bénéficient à cet endroit d'un terrain de footbal et d'une place de jeu. La Fête de Beaumont, la Revue, les courses de caisses à savon, le crité¬

rium cycliste, les concerts, le loto des enfants, et le tournoi de football, n'ont plus de secret pour personne

Beaumont, un quartier en plein essor

Une association dynamique

Née à l'initiative de M. Bernard Wicht en 1974, pour défendre une question d'aménagement, l'association s'oc¬

cupe efficacement des intérêts du quartier. Cependant, ses activités ne s'arrêtent pas là. Elle suscite des idées et veut maintenir une animation, afin de relier les habitants entre eux. Sans teinte politique, elle annonce pourtant la couleur de ses objectifs: dyna¬

misme et continuité. Ses membres encadrés et bien épaulés par un comité actif, travaillent au bien être du quartier. Elle entend que la «Vallée de Villars» comme on l'appelle, avec son poumon vert le «Mamelon», serve à la collectivité et deviennent un lieu où cette dernière puisse s'épanouir.

Mis à part les équipements déjà réalisés et une sérieuse opposition à la route transversale, l'association souhaite la création d'une piscine, d'un centre paroissial, d'un tea-room ou autre établissement ouvert le di¬

manche - ce qui n'est pas le cas pour

puisque chaque année ils attirent la foule. Depuis l'hiver dernier, Beau- mont a son skilift... oui, en pleine villel Fruit d'une idée de M. Gaspard Binz, réalisé grâce à l'appui et au dévoue¬

ment de plusieurs membres de l'asso¬

ciation réunis en société coopérative, il fait la joie non seulement des enfants du quartier, mais de plusieurs écoles de la ville.

Longtemps, très longtemps attendu, le «Sentier des Poteaux» a été inau¬

guré l'automne dernier, lors de cette manifestation, un lâché de 500 ballons fit connaître Fribourg à l'extérieur, l'un d'entre eux s'envola jusqu'aux portes de Paris. Rappelons que la salle polyvalente située à l'école de la

«Vignettaz» fait partie des aspects positifs, puisqu'elle permet d'organi¬

ser la plupart des manifestations culturelles et récréatives.

En haut: un quartier bien d'aujourd'hui A gauche, M. Binz, président actuel; à droite, M. Wicht, fondateur de l'asso¬

ciation. Une photo prise lors de la

«Revue de quartier»

(8)

BEAUMONT, UN QUARTIER EN PLEIN ESSOR

Permettre

aux jeunes de prendre

leur place

Les jeunes, vous savez ce que c'est, à la maison on trouve qu'ils prennent trop de place, dans la rue, on les trouve bruyants, dans les établisse¬

ments publics on les trouve trop jeunes,., alors, où se tenir? Et pour¬

tant, ceux de Beaumont entendent vivre des loisirs de leur âge et partager leurs intérêts. Obtenir le local ad hoc n'est pas chose aisée. Après moults recherches et discussions, l'association de quartier accepte de leur prêter la salle polyvalente. Sou¬

cieux de ne pas rester en vase clos, les bénéficiaires se proposent d'ani¬

mer la jeunesse de tout le quartier par des activités culturelles, sportives, et autres. Réunissant tous les éléments nécessaires, une «association de jeu¬

nes» se constitue, présidée par Domi¬

nique Ulrich. Après un tournoi de football réussi, leur succès ne fait qu'augmenter avec les soirées Disco.

Au début, les jeunes louaient le matériel, puis grâce à la compréhen¬

sion d'un père de famille, M. Ruster- holz, qui leur avance la somme néces¬

saire, l'installation peut être achetée.

De plus, il accepte de prendre la responsabilité de ces soirées et n'hé¬

sitent pas à mettre la main à l'ou¬

vrage. De bons conseils, il donne une ligne, celle qui garantit leur succès:

une discipline d'organisation, des dis¬

ques bien choisis, une installation qui correspond au désir des jeunes.

D'autres projets sont en voie de réalisation, les premiers seront propo¬

sés en cours d'année, car la nouvelle génération veut prendre la place qui lui revient dans cet ensemble de béton et de verdure appelé Beaumont.

En haut:

un quartier qui a su maintenir des espa¬

ces verts

Au milieu:

vue générale quartier du

En bas:

lâché de ballons lors de l'inauguration du sentier des poteaux

Texte et maquette M. Pichonnaz Photos G. Bourquenoud

Comité de l'association de quartier

M. G. Binz, président R. Eugster, vice-président Mme J. Menoud secrétaire M. A. Sudan, caissier Mme S. Baechler, membre Mme S. Vez, membre M. R. Jemelin, membre M. A. Humer, membre M. E. Roulet, membre M. C. Ayer, membre

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(9)

v ^ C vZ

Au service de la communauté

Bibiane Schmutz

Sage-Femme depuis 1946, Bibiane Schmutz ne pratique plus les accouche¬

ments, mais donne des soins à domicile. Entre sa famille, ses activités de conseillère communale et sa profession, elle évolue dans une atmosphère d'attachante affection. Elle parcoure Vaulruz et six villages environnants pour apporter à chacun son comptant de bonne humeur, de chaleur et d'attention.

> Ay.

* V

F.l. Pourquoi avez-vous laissé votre profession de sage-femme Mme Schmutz?

B.S. Aujourd'hui, les mamans se ren¬

dent à l'hôpital pour accoucher, alors un village a davantage besoin d'une infirmière. Plusieurs hôpitaux avaient sollicités mes services, mais je préfère les soins à domicile, le contact avec mes patients me comblent de satis¬

factions. D'autre part, pour moi la famille passe avant tout, je ne pouvais pas laisser mes cinq enfants.

F.l. Comment vous accueille-t-on?

B.S. Merveilleusement bien, c'est in¬

croyable ce que les gens sont aima¬

bles. Partout, on m'attend, me gâte, me couvre de gentillesses. Les peron-

nes âgées aiment que je m'attarde un peu, écoute l'histoire de leur vie. Elles sont très reconnaissantes des servi¬

ces que je peux leur rendre en dehors des soins.

F.l. Votre travail s'étend sur plu¬

sieurs villages, vous avez de lour¬

des responsabilités, est-ce astrei¬

gnant pour une femme?

B.S. Je me lève très tôt le matin, vers 8 heures je commence mes visites. On m'appelle jour et nuit, semaine et dimanche. Pourtant, ce n'est pas un travail pénible pour moi, car j'aime ce que je fais. Je n'ai jamais pris un jour de congé, car tous les jours on m'attend.

F.l. Prendre congé est pourtant nécessaire pour se reposer?

B.l. Pour moi avoir congé, c'est entreprendre autre chose, faire ce qui me plaît. J'aime avoir quelques heures de libre pour repasser une corbeille de linge, effectuer quelques rangements, m'occuper de mes petits enfants...

F.l. Votre vie vous apporte donc beaucoup de satisfactions?

B.S. Oui, je la recommencerais telle quelle. Pourtant, il y eu des moments très pénibles. Lorsque mon mari est décédé, j'ai cru que la vie allait s'arrêter là. Ma profession m'a permis de surmonter les difficultés, d'accep¬

ter les épreuves. Au cours de mes visites, je rencontre beaucoup de souffrances, beaucoup plus de peines morales que physiques, afin de garder le sourire, d'apporter un peu de bonne humeur, j'ai dû m'obliger à dépasser mes problèmes. Je suis très attachée è mes enfants ce qui est normal lorsqu'on reste seule, ils ont toujours comblé mes baisses de moral et mes moments de solitude.

F.l. Etes-vous très proche des jeu¬

nes en général ou seulement de vos enfants?

B.S. J'aime beaucoup la jeunesse, j'ai beaucoup de contact avec elle grâce au conseil communal. Ils ont une autre façon de vivre qu'il faut accepter. Il est indispensable de «suivre le mou¬

vement» pour les comprendre. Je n'apprécie pas les critiques contre elle, car elle a aussi des problèmes et le monde actuel ne les épargne pas des difficultés.

F.l. Vice-syndic de votre commune, que vous apporte cette fonction?

B.S. Conseillère communale est une activité captivante. Chaque jour j'ap¬

prends, je découvre autre chose:

constructions, forêts, problèmes so¬

ciaux, instruction... tous les sujets me passionnent. Seule femme, je suis très bien accueillie et considérée par les conseillers. La vie d'un village est très enrichissante et des citoyens me témoignent grande confiance, m'exposent leurs problèmes, espèrent que je saurais les présenter avec diplomatiel

F.l. Née dans la région, vous avez résidé plusieurs années en ville avant de revenir à Vaulruz, ne regrettez-vous pas la ville?

B.S. La campagne est très importante pour moi, je ne voudrais pas vivre ailleurs. Le contact avec la nature vous transforme. Chaque jour, je m'arrête pour l'admirer. Ici la vie est très humaine. Tous vous disent bon¬

jour, vous adressent un sourire, des détails qui vous donnent du courage pour toute la journée. Et il y a tant de

«choses» à faire qu'il n'est pas possi¬

ble de s'ennuyerl

F.l. On vous regarde vivre, on comprend que l'ennui ne trouve plus une place de libre chez vous et je crois que vous n'avez pas dévoilé toutes vos activités?

B.S. C'est vrail Entre toilette, perfu¬

sion, transfusion et injection chez mes malades, je m'occupe des handicapés de la Gruyère comme accompagna¬

trice et j'entretiens les fleurs du cimetière, des places publiques et des monuments du village: une activité pour laquelle je consacre beaucoup de temps, qui alliée aux autres, remplit ma vie de joie.

Propos recueillis par Monique Pichonnaz

(10)

10

I« huitième i« iivuram«

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

district OIHI

fribourgeois rnuviiiyiiv««

Avec les Fribourgeois de Lausanne

C'est au mois de décembre dernier, que St-Nicolas et Père «Fouettard» ont rendu visite aux membres du Cercle Fribourgeois de Lausanne et à leurs familles. Ils firent leur entrée sous les regards émerveillés des petits et des grands. Le

président, M. Maurice BERSET, souhaita la bienvenue et remercia les deux hôtes d'honneur d'avoir bien voulu consacrer un peu de leur temps. Ensuite, ce fut le tour de quelques enfants, sous l'égide du Groupe Théâtral «LE MASQUE», de présenter une petite comédie de circonstance. Nos petits acteurs furent vivement applaudis. Et ce fut la distribution des cadeaux, moment très attendu de tous.

Membres d'honneur, aînés et responsables des sous-groupements ne furent pas oubliés. Quelques membres de la Chorale «l'ALRÉE», sous la baguette de son directeur Jean GOBET, ont animé cette fête placée sous le signe de la famille et de l'amitié. R.A.

La famille des Fribourgeois de Monthey s'agrandit

Il y a quelques mois, une heureuse naissance est venue égayer le foyer de M. et Mme Jean-Paul Marmillod, président de l'Amicale des Fribourgeois de Monthey. Il y a quelques semaines, ce fut le tour de son frère, M. Daniel Marmillod, caissier de la société, d'avoir l'immense joie d'accueillir une fille qui tiendra compagnie à ses deux fils Lionel et François.

A la maman qui se porte bien, nous adressons nos plus vives félicitations et souhaitons longue vie à Laure.

Nous laissons le soin à nos compatrio tes du dehors de se reconnaître d'eux mêmes

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N'ont-ils pas bonne mine ces Fribourgeois de...

La chorale de l'Amicale des Fribourgeois de Delémont. Au premier plan, Jean- Daniel Papaux, soliste

Industrie du papier et du carton:

production record

La reprise sur le marché mondial a également eu des effets positifs pour l'industrie suisse du papier et du carton. Ainsi que le relève l'Union de Banques Suisses dans son dernier «Panorama conjoncturel», la production de cette branche a augmenté de 7% en 1979, atteignant le record de 857 000 t. Les exportations, surtout de papiers spéciaux de haute qualité, se sont accrues de 32% à 233 000 t, représentant ainsi 27% de la production globale (1978: 22%). A elle seule, l'Allemagne fédérale a absorbé près dç £0% des ventes à l'étranger.

Les importations, qui couvrent plus du tiers de la consommation intérieure ( + 5%

en 1979), ont progressé de 13% à 355 000 t. Malgré l'accroissement des ventes, la capacité bénéficiaire ne s'est que peu améliorée, tout en variant fortement d'une entreprise à l'autre.

Tous les producteurs de papier et de carton interrogés par l'UBS s'attendent, au 1er trimestre 1980, à une croissance du chiffre d'affaires supérieure à celle de la précédente période comparable. Les perspectives concernant l'entrée des commandes étant considérées comme favorables par les deux tiers des entreprises, les capacités de production seront bien occupées au 1er semestre.

En dépit de nouvelles majorations tarifaires explicables par la hausse des salaires et le renchérissement croissant de l'énergie, la capacité bénéficiaire ne devrait guère s'améliorer dans l'ensemble.

Vers une augmentation des nuitées dans l'hôtellerie

L'amplification du mouvement touristique observé depuis l'été dernier - le nombre des nuitées dans l'hôtellerie s'est élevé de 5% entre les mois d'août et de novembre - autorise un certain optimisme en ce qui concerne la saison d'hiver 1979/80 également. Sur les 40 stations interrogées par l'UBS, plus des deux tiers s'attendent à une progression des nuitées par rapport à 1978/79, saison qui avait été décevante, les autres pronostiquant des résultats inchangés. Les grandes stations de sport d'hiver, en particulier, s'attendent à accueillir davantage de vacanciers en provenance de l'étranger. Cet optimisme se fonde principalement sur la stabilisation du cours du franc ainsi que sur la qualité élevée des prestations offertes par l'industrie du tourisme. La majorité des stations interrogées se montrent également confiantes en ce qui concerne les réservations de la clientèle indigène. Néanmoins, le potentiel de gain de l'hôtellerie ne s'améliorera que dans une faible mesure, en raison de l'alourdissement du coût de l'énergie.

Union de Banques Suisses Etudes conjoncturelles et de branches

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(13)

à celui de

D'où vient-il ce masque?

Photo Borner

Bâle. Chaque année ils viennent par dizaines de milliers de tous les coins les plus reculés d'Europe, mais aussi depuis quelque temps, des Etats- Unis. Ces visiteurs laissent leurs sou¬

cis quelques jours pour venir assister et participer à ce qui fait la fierté de l'austère ville suisse: le carnaval. Un gigantesque déploiement de chars, une féerie fantastique de fleurs ve¬

nues par avion spécial d'Italie du Sud ou de France. C'est la fête la plus populaire de la Confédération helvé¬

tique, mais c'est aussi une des plus importantes manifestations de masse de l'Europe. Au même titre que la fête de la bière de Munich.

Châtel-St-Denis Chaque année donc, alors que la neige

s'est installée depuis déjà plusieurs semaines sur le toit des maisons suisses, les organisateurs de la mani¬

festation tremblent à la pensée de voir tout ce formidable travail que repré¬

sente la confection des chars, com¬

promis par un temps dont l'humeur n'est pas au beau fixe. Et le dernier carnaval a vu l'arrivée surprise et remarquée de centaines de Japonais accourus par charters dans cette ville.

Un défoulement collectif.

Les Bâlois ne sont pas les derniers à participer au carnaval et à faire hon¬

neur au vin blanc et à la bière qui coulent, à l'occasion, absolument à flot. Le carnaval? C'est la hantise des employeurs suisses et principalement bâlois qui voient avec désagrément leur courbe de rendement baisser verticalement les jours suivant cette fête.

Dans les brasseries enfumées, ouver¬

tes, par dérogation spéciale, toute la nuit, ce ne sont que des groupes travestis, la fleur à la boutonnière, chantant, buvant et dansant au son des orchestres folkloriques. Et ce défoulement collectif, où se mêlent toutes les couches de la population, du banquier au travailleur italien ou grec, trouve son paroxysme le troi¬

sième jour alors que les lumières s'éteignent pour un repos bien mérité, tandis que de jeunes gens brûlent «Sa Majesté Carnaval» sur un bûcher dressé sur la place du marché.

Il est vrai que l'on ne peut imaginer plus majestueux décor pour couron¬

ner une telle fête que cette place, la plus importante de Bâle située à deux pas du Rhin, cernée de bâtisses baroques.

Une féerie

Pour suivre de près le carnaval, son long et imposant cortège, il ne faut

pas quitter le centre de la ville. Les magasins sont alors fermés, mais non les cafés et les brasseries. Ce serait un sacrilège!

Il faudrait remonter très loin dans le temps pour retrouver la date du premier carnaval de Bâle. Il s'inscrit, en fait, dans la grande lignée des carnavals rhénans qui, de Cologne à Mayence, en passant par Fribourg, font la joie des habitants de ces régions, petits et grands.

Ces jours de liesse, les écoles sont fermées. Cela ne servirait d'ailleurs à rien de les laisser ouvertes car les enseignants auraient toutes les chan¬

ces de dispenser leurs cours devant un parterre purement imaginaire. Ils ne sont d'ailleurs pas les derniers, à s'associer à cette fête, puisque des jours et des jours avant le jour «J», ils encouragent leurs élèves à confec¬

tionner qui des guirlandes de fleurs, qui des costumes dont l'extravagance n'a d'égal que la féerie des couleurs.

Si le carnaval de Nice est surtout réputé par ses décorations florales sans pareilles, celui de Bâle, beaucoup plus populaire, recueille les suffrages

Mais il s'agit d'une vulgarité bon enfant qui ne va jamais bien loin, contrairement au carnaval de Colo¬

gne, par exemple. C'est une fête populaire, sans aucune prétention où se mêlent chansons à boire et danses de bon aloi.

Oui, c'est cela le carnaval de Bâle, une féerie qui réchauffe le coeur et les yeux. Un spectacle pour le riche et le pauvre, le pince-sans-rire et l'amateur de «gaillardises».

Et ce n'est pas un hasard que de voir au bout du troisième jour des specta¬

teurs s'endormir à même le sol devant un magasin en attendant de recouvrer des lueurs qui les conduiront à la maison ou à l'hôtel. Car les étrangers ne restent jamais insensibles à la liesse populaire. Y a-t-il une chose plus attendrissante que de voir un Japonais «déridé» s'endormir dans les bras d'un Anglais ayant perdu sa

«dignité» légendaire au milieu d'un parc public? C'est un spectacle cou¬

rant au Carnaval de Bâle. Un carnaval qui, en raison de son caractère tou¬

jours plus international, est en passe de devenir la grande fête européenne de l'amitié.

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(14)

littérature Culture et

Entre paroles et musiques

Jean Roger Caussimon, le poète

A la devanture du libraire

Les maladies des poumons

L'hiver s'étire lentement, les jours grandissent à nouveau, entre deux rayons de soleil, une idée de printemps se profile. Le calendrier nous l'annonce pour le mois de mars, mais déjà nous avons envie d'en fredonner les airs. Instinctive¬

ment, Jean Roger Caussimon, nous vient à l'esprit, lui qui chante à merveille le renouveau et le bonheur de vivre. Connu surtout comme parolier de grands artistes, on oublie souvent qu'il a plus d'une corde à son arc.

Né à Paris en 1918, après des études dans un lycée de Bordeaux, il devient comédien professionnel.

A dix-sept ans, il reçoit le premier prix de comédie du conservatoire de cette ville. Auditeur dans la classe de Louis Jouvet, il fait carrière à Paris. Après avoir passé au «Lapin Agile», au «Trois Bau¬

dets» et «Chez Gilles» avec un tour de chant dont il est l'auteur, il se tourne vers le théâtre car il est comédien et se veut comédien indépendant.

«Les gueux au Paradis», «Maître après Dieu», «Sur la terre comme au ciel», «Un nommé Judas», «Le Paria», suivent avec des fortunes diverses des pièces très différen¬

tes et si Jean-Roger Caussimon est fier d'avoir joué «La mise en pièces du Cid» sous la direction de Planchon, il ne rougit point d'avoir joué «Adieu Berthe» avec Francis Blanche.

«L'auberge rouge», on se retrouve au cinéma avec: «Juliette ou la clef des songes», «French-Cancan», et une soixantaine de films dits de

«gangsters» à prétention drama¬

tique ou comique. Beaucoup de

«dramatiques» à la T.V. Si son métier de comédien est amour, écrire des chansons reste sa ten¬

dresse. Il collabore avec Léo Férré pour de nombreuses chansons dont certaines sont sur ce disque, écrit pour Catherine Sauvage, les Frères Jacques, Philippe Clay, Maurice Chevalier, ainsi que les chansons des «Gaîetés de l'esca¬

dron» et adapte les couplets de

«Franck V»

Sous l'amicale pression de Léo Ferré et de Pierre Seghers, il se laisse publier dans la collection Poésies et Chansons de la série

«Poètes d'aujourd'hui» ne se con¬

sidère pas pour autant poète mais chansonnier.

Il enregistre son premier disque microsillon, 13 chansons, chez SARAVAH, grâce à l'obstination souriante de Pierre Barouh. Il trouve là, un «environnement» mu¬

sical et technique de premier or¬

dre, un climat de travail où l'artiste n'est pas esclave du «planning».

Ce que J.R. Caussimon a essayé de graver sur ce disque ce n'est pas une interprétation parfaite à laquelle il ne prétend pas. Il a tenté simplement de retrouver l'émotion première d'un auteur devant un texte qui lui vient - d'où? il l'ignore - en grattant une guitare sèche ou en tâtonnant sur un clavier.

En ce sens, il espère avoir réussi.

Parfois, la gorge se serre,, certains mots deviennent difficiles à articu¬

ler... Jean-Roger Caussimon n'est pas un comédien de plus qui chante. C'est un vieil et fidèle amoureux de la chanson qui chante au seuil de son hiver.

Aucune ambition là-dessous, au¬

cune envie d'accéder au music-hall traditionnel. S'il a un «art poé¬

tique», c'est la recherche d'une facture de plus en plus simple. La certitude que dans l'association des mots les plus courants, il y a une musique à découvrir encore, et à transmettre...

par ARNOLD Edouard

Les maladies du système respiratoire constituent un chapitre important de la médecine. Elles sont en effet fréquentes, tant celles qu'apporte la froide saison - pneumonie, broncho¬

pneumonie, bronchite - que celles qui se sont bien installées - asthme, bronchite chronique - et se rappellent toute l'année au bon souvenir du patient.

L'auteur du livre, le docteur Edouard Arnold, né en 1909, président de l'Association suisse contre la tuber¬

culose et les maladies pulmonaires, est aussi membre conseiller de l'Union internationale contre la tuberculose.

Le docteur Arnold a consacré une grande partie de sa vie à la lutte contre la maladie. Ce n'est pas sur la maladie elle-même, sa nature intime, que le malade - ou le futur malade - désire être enseigné, mais bien sur ce qu'il ressentira, sur la façon qu'aura la maladie de s'exprimer. Il voudra être orienté sur son avenir: s'agit-il d'une affection dont il sera vite débarrassé ou laissera-t-elle des traces avec lesquelles il devra composer?

La description des maladies est faite ici de façon réelle, sans minimiser les graves, sans les dramatiser non plus, car la réalité est très nuancée. On l'a souvent dit: il n'y a pas des maladies, il y a des malades. Chaque cas est différent, et le lecteur ne devra pas s'identifier à la lettre avec la descrip¬

tion de la maladie qu'on lui aura révélée. Et surtout, pour chaque mala¬

die, tous les types d'évolution sont possibles. Même pour le mal le plus grave, une guérison existe, conclut le docteur Edouard Arnold.

Tribune Editions - Collection Santé

Pages réalisées par Monique Pichonnaz

(15)

Bonjour

Monsieur le syndic de Praroman - Le Mouret

M. Joseph Buchmann, syndic de Pra¬

roman

Une commune sarinoise vue par le bout de la lorgnette

La commune de Praroman sise sur la rive droite de la Sarine, à quelques pas de la route cantonale Fribourg-Bulle par La Roche, est comme mariée avec Le Mouret qui, à proprement dit, n'est pas un village mais une sorte de hameau.

Elle comprend encore plusieurs quartiers comme le Pafuet, qui ne sont pas disséminés au point d'avoir leur vie propre. Et puis une évolution que nous avons constatée depuis bientôt une décennie comme une alliance du caractère ancestral, familier et traditionnel d'un coin de terre campagnard et de ses habitants avec les exigences de la vie moderne, de la culture et du sport.

Heureux développement que celui de cette commune sarinoise où j'ai rencontré M. JOSEPH BUCHMANN, élu syndic en 1978, après avoir été conseiller communal durant quatre ans. Ce magistrat âgé de quarante-et-un ans, propriétaire d'une entreprise de construction, est un père choyé par sa charmante épouse et ses trois filles. Un sportif connu dans toute la Suisse qui, de 1958 à 1972, a pratiqué la lutte suisse et participé à plus de deux cents fêtes dans notre pays dont plusieurs fédérales. Il a été champion romand en 1963 au Locle et champion cantonal en 1967. 68 et 70. Il est, depuis deux ans, le compétent chef technique des lutteurs romands.

Optimiste de nature, M. JOSEPH BUCHMANN est une personnalité qui cherche l'union tout en étant énergique, ouvert et maître de lui-même. Conscient de tous les problèmes qui préoccupent sa commune, son objectif principal est d'assurer le destin du village de Praroman, du hameau du Mouret et du quartier du Pafuet qui forment l'ensemble de la communauté où la population et les autorités savent comprendre et se comprendre. Monsieur le syndic, que nous remercions vivement pour sa courtoisie et son accueil, a accepté avec beaucoup d'amabilité de répondre aux questions de «Fribourg-lllustré» - Magazine. Même à la veille de l'assemblée communale, il s'est senti très à l'aise pour cette interview que nous soumettons à l'appréciation de nos lecteurs.

Gérard Bourquenoud FI - Comment se présente à l'heure

actuelle l'économie de votre com¬

mune?

La situation financière de notre com¬

mune peut être considérée comme saine. Il est évident qu'il n'y a pas de quoi se vanter, car les dépenses comme les recettes tournent autour du million.

Si à une certaine époque les princi¬

paux revenus de la commune prove¬

naient essentiellement du secteur agricole, aujourd'hui, une grande par¬

tie arrive par une autre vanne. Parce qu'à Praroman, on a eu l'idée de développer la construction de villas et maisons familiales qui, comme les entreprises et les commerces, sont d'un apport intéressant pour les finances communales. D'autre part, vu que les recettes ont presque

doublé en quelques années et que nous avons en ce moment 350 contri¬

buables, il n'est pas question, pour l'instant du moins, d'augmenter les impôts. Le taux fiscal actuel est de quatre-vingt centimes par franc payé à l'Etat, 1,5 pour mille de contribution immobilière et dix centimes pour la paroisse.

Nous tenons à préciser que l'an passé notre commune a dépensé 300 000 francs pour l'instruction publique, 300 000 francs pour la construction des routes et 600 000 francs pour l'achat d'un terrain de sport. En plus de ces montants très importants, il y a les frais d'administration, la participa¬

tion communale à la station d'épura¬

tion de Marly ainsi que quinze francs par habitant destinés à l'organisation et à la gestion du Groupement d'ad¬

duction Mouret et environs (GAME).

FI - L'infrastructure vous pose- t-elle des problèmes?

- Dans le projet d'aménagement du territoire étudié depuis 1972 et qui se trouve aujourd'hui sur le bureau du Conseil d'Etat, il est prévu une zone de constuction à longue échéance et à moyenne densité au Mouret. A Praro¬

man, un nouveau quartier sis «Sur le Village» est destiné à la construction de maisons familiales, alors qu'un troisième quartier, deuxième étape des «Russilles», prendra forme cette année. Un développement réjouissant qui n'amène pas que des recettes mais des problèmes à résoudre dans le domaine de l'infrastructure, avec tous les frais que cela peut entraîner.

Lorsque les trois zones à faible den¬

sité auront été réalisées, il n'y aura plus de possibilité pour notre com¬

mune de se développer. C'est bien ainsi, car de cette manière, notre village restera intégré à l'environne¬

ment.

En ce qui concerne l'alimentation en eau potable, des études ont été faites en vue du captage d'une source vers le ruisseau «Nesslera», situé sur le territoire de notre commune. A cet effet, il a été créé un Groupement d'adduction Mouret et environs (GAME) qui réunit les communes d'Oberried, Zénauva, Montévraz, Es- sert, Senèdes, Arconciel, Ependes, Villarsel, Ferpicloz et Praroman. Une telle réalisation nous réjouit car, pour le siècle à venir, notre village n'aura plus aucun souci sur le plan de l'alimentation en eau.

Le quartier neuf de Praroman

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des autorités jeunes et dyna¬

miques et bientôt un centre sportif intercommunal

Les membres du Conseil communal. De gauche à droite. MM. Hubert Wicky, boursier; Robert Magnin, conseiller; André Sciboz, conseiller; Joseph Buchmann, syndic; Gérard Horner, vice-syndic; Armand Wicht, conseiller et secrétaire communal Pour ce qui est de l'épuration des

eaux usées, notre commune est déjà reliée à la station de Marly. Il reste toutefois à raccorder le hameau du Mouret, le village même de Praroman et le Pafuet. Ces travaux seront exécutés par étapes ces prochaines années.

Commencé en 1960, la construction du réseau routier a été terminé en 1979. Il est actuellement en bon état sur tout le territoire de notre com¬

mune.

Le bâtiment scolaire étant une cons¬

truction du début du siècle, nous sommes dans l'obligation de consa¬

crer chaque année une somme de 30 000 francs à l'entretien et à l'amé¬

lioration des locaux. Les salles exis¬

tantes ont été reconnues suffisantes pour encore une décennie, voire même plus.

FI - Votre commune est-elle desti¬

née à un avenir industriel, touris¬

tique ou de caractère résidentiel?

Etant donné que le village de Praro¬

man n'a aucun espoir sur le plan industriel et touristique, nous sommes heureux de constater un développe¬

ment de caractère résidentiel qui convient fort bien à ce coin de terre charmant. Près de trente villas ont déjà été construites dans le quartier des «Russilles» où d'autres vont faire éclosion au cours de cette année.

Pour ne pas ternir l'image du paradis de verdure qu'est Praroman, le Con¬

seil communal veille à ce que les constructions soient exécutées dans un ordre parfait.

Photos G. Bourquenoud-FI

Conseil communal de Praroman - Le Mouret

Joseph Buchmann, syndic Administration Administration générale - Ins¬ communale truction publique - Bâtiments -

Constructions Hubert Wicky, boursier Armand Wicht, secrétaire Gérard Horner, vice-syndic

Domaines - Forêts - Réseau Personnel

d'eau communal

Jean Dey, percepteur d'impôt Armand Wicht, conseiller Armand Richard, Finances - Militaire - Assistance agent AVS

Michel Kolly, commandant du feu Robert Magnin, conseiller Raphaël Kolly, Voirie - Routes communales - officier d'état-civil

Service du feu Henri Kolly,

inspecteur du bétail Bernard Rotzetta, André Sciboz, conseiller forestier communal Aménagement du territoire - Gabriel Kolly, Sports - Epuration des eaux gérant des cultures

Le hameau du Mouret l \

FI - Qu-en est-il du commerce et de l'artisanat?

- Si l'artisanat a, depuis fort long¬

temps, disparu de notre village, les commerces et les entreprises se dé¬

veloppent à un rythme réjouissant.

Notre commune abrite à l'heure ac¬

tuelle, une menuiserie en bâtiment, une entreprise de construction de charpentes, une fabrique d'agence¬

ment de cuisines, une exposition de meubles, un bar, un café-restaurant, un hôtel-restaurant, une boulangerie, un bureau de poste, une boucherie, deux garages, un carrossier, un sel¬

lier-tapissier, un dépôt EEF, deux fromageries, trois épiceries, un méde¬

cin, un vétérinaire, un ingénieur, deux entreprises de transport, trois instal¬

lateurs sanitaires et une entreprise de construction.

Quelque 120 personnes sont occu¬

pées dans ces commerces et entrepri¬

ses qui tiennent une place importante dans l'économie de notre localité.

FI - L'agriculture a-t-elle son avenir dans votre village?

- Malgré les terres cédées à la construction de villas, nous avons encore vingt-cinq agriculteurs pour lesquels l'élevage du bétail et la production du lait sont les principaux revenus. La tradition qui veut que les domaines soient repris de père en fils est une assurance au maintien de l'agriculture dans notre village, la¬

quelle est aussi une source d'écono¬

mie bienvenue. Disons en toute fran¬

chise que les paysans ont un esprit très ouvert au progrès social et à l'évolution de notre commune. C'est ce qui permet également aux nou¬

veaux venus de s'intégrer sans diffi¬

culté au sein de notre population.

FI - Comment est organisée l'ins¬

truction de la jeunesse?

- La commune de Praroman fait partie d'un regroupement scolaire créé en 1977 et qui comprend les communes de Bonnefontaine et Montécu. Dans notre village, nous avons quatre classes du degré primaire avec qua¬

tre-vingt-huit élèves et une classe enfantine qui compte vingt-deux en¬

fants. La localité de Bonnefontaine n'a que deux classes à sa charge. Grâce à un corps enseignant dynamique, nos enfants obtiennent l'instruction que nous souhaitons. Les élèves qui ont atteint le degré supérieur s'en vont à l'Ecole secondaire de Marly.

(suite page 19)

(18)

18

PRAROMAN

Une paroisse où le soleil est toujours présent dans le cœur des personnes âgées

Une petite maison de bois «Vers le Moulin», une chambre chauffée par un magnifique fourneau en mollasse, une pendule qui me¬

sure le temps face à un fusil accroché à la paroi, en-dessus du lit conjugal. Dans cette atmos¬

phère du Praroman d'autrefois vit un couple sympathique, sans bruit, en solitaire. L accueil a été spontané. La conversation dans la langue paysanne, cela s'explique facilement, Alphonse Guillet étant originaire de Trey- vaux, donc // sait parfaitement le patois.

De Diesbach, de Fribourg. Un officier très aimé et respecté de la troupe. En 1918, lors du cours de répétition qu'il a accompli en Suisse alémanique, une dizaine de Broyards qui étaient dans la même compagnie, sont morts de la grippe. Lui-même fut atteint par cette épidémie mais il a réussi à s'en sortir.

Alphonse Guillet et Marie Baechler se sont unis pour le meilleur et pour le pire en 1928.

Trois filles sont venues égayer ce foyer qui a eu le malheur de perdre un jeune fils en 1931.

Des figures pittoresques du Praroman

d'autrefois et d'aujourd'hui Fils de paysan, il a toujours été

très attaché à sa terre. Il ne la quittera que le jour où il sera appelé è rejoindre un autre monde. Durant de nombreuses années, il fut vacher dans l'exploitation agricole de M.

Agées aujourd'hui de 83 et 72 ans, ces figures pittoresques de Praroman ont fêté leurs cin¬

quante ans de mariage il y a deux ans, au cours d'un repas à Bon¬

ne fontaine. Jusqu'à ce jour, ils n'ont jamais connu l'ennui. Lors-

Pierre Horner, à Praroman. Il a ensuite travailler cinq ans è Ar- conciel pour finalement revenir à Praroman afin d'y exploiter un petit domaine.

Le plus grand plaisir pour M.

Guillet est d'évoquer ses souve¬

nirs. Ceux-ci sont beaucoup trop nombreux à énumérer dans ce billet c'est pourquoi je m'en tiendrai uniquement à son école de recrues qu'il a fait en 1917 dans le Régiment 7 commandé à cette époque par le Lt col Roger

que le temps est au beau, Al¬

phonse bricole autour de la mai¬

son pendant que sa femme se passionne de lecture. Les visites de leurs enfants leur procure également à chaque fois une immense joie.

Mon souhait le plus sincère serait de voir Alphonse et Marie Guillet vivre encore longtemps l'un près de l'autre dans leur appartement simple et modeste mais combien réconfortant avec tout ce qu'il renferme comme témoins du passé. G. Bd

C'est Mme Berthe Ruffieux, membre de la Section des sama¬

ritains de Praroman qui, il y a quelques années, a eu l'idée d'organiser un après-midi de dé¬

tente et de divertissements pour les personnes âgées de la pa¬

roisse qui comprend également les villages de Montévraz, Ober¬

ried et Zénauva. Et la tradition s'est maintenue pour la plus grande joie des aînés qui, à chaque fois, se réjouissent de se retrouver dans une atmosphère qui est la leur.

Rencontre avec des aînés

ficient d'un don de la Section des samaritains et d'un appui finan¬

cier de la paroisse. Un geste, aussi modeste qu'il soit, des communes respectives, serait le bienvenuI

Au sein de l'équipe dynamique qui se dévoue sans compter pour apporter un peu de soleil et de chaleur dans le cœur des person¬

nes âgées, se trouvent Berthe Ruffieux qui assume le travail administratif, se charge du trans¬

port des aînés ayant de la peine à

les responsables

Voyons un peu ce qui se fait tout au long de l'année: en janvier et février des rencontres avec films suivis d'un goûter et d'une partie de cartes; en mars un loto dont le bénéfice est destiné à une course

marcher, effectue les visites dans les hôpitaux et apporte les ca¬

deaux de fin d'année au domicile de ceux et celles qui ne peuvent sortir; Odette Vonlanthen et Elisabeth Wicht qui s'occupent

Trois nonagénaires en parfaite santé: M. Félix Marthe (Oberried), Mmes Alice Eggertswyler (Montévraz) et Eugénie Schornoz (Oberried)

qui a lieu en mai. Durant l'été, aucune rencontre n'est organisée pour la raison très simple que les personnes âgées ont la possibilité de se promener dans la nature et au grand air et de se divertir d'une autre manière. Elles se retrouvent en novembre pour un office solennel au cours duquel elles reçoivent l'onction des ma¬

lades par l'abbé Georges Mail¬

lard, curé de la paroisse. Au mois de décembre, une fête de Noël animée avec beaucoup de talent par M. André Pittet, ancien instituteur, le chef spirituel de la communauté catholique, les so¬

ciétés locales et les enfants des écoles avec la collaboration de leurs maîtres. L'an passé, sur les 137 aînés ( dont 19 de plus de 80 ans) que compte aujourd'hui le groupement, quatre- vingts étaient présents à cette manifes¬

tation. Pour l'organisation de cette fête, les responsables béné-

de l'accueil, de la préparation de la salle et du service; Marie- Thérèse Horner, Maria Thévoz et Monique Zamofing, trois précieuses collaboratrices dans l'organisation des manifestations, ainsi que toutes celles qui, de temps à autre, n'hésitent pas à donner un coup de main fort apprécié. L'équipe responsable serait comblée de bonheur si quelques dames avaient la possi¬

bilité de se joindre à elle.

Ces retrouvailles du 3e âge s'avè¬

rent très positives pour le moral de tous les aînés qui aiment se retrouver et se divertir dans une ambiance chaleureuse. Comme nous l'a dit M. Pittet, ils ne pourraient d'ailleurs plus s'en passer.

Un exemple à suivre par un bon nombre d'autres villages.

G. Bd

Quelques chiffres

Habitants 713 Prairies 228 ha

Electeurs 441 Forêts 9 ha

Ménages 218 Tâtes de bétail 627

Habitations 137 Vaches 315

Ruchers 3

Superficie de Colonies d'abeilles 37

la commune 320 ha Agriculteurs 25

Champs 21 ha dont 21 producteurs de lait.

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