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Academic year: 2021

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Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157

Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud maGazine

Une saison prometteuse^ ir Fribourg Olympic Bask

Le monde tel

Billens^iquilibre à maintenir

\r C,r'

Carrefour de I Fête ^

Confrérie du gruyère Désalpe à Charmey

(2)

Désespoir Le soir te paraît sans histoire Ton cœur s'arme de faux bonheur Ta vie te crucifie sur les monts de la folie

Ton sourire s'enfuit sur les dunes des regards perdus

Dans la nuit les murs te résument en quelques larmes le rêve oublié

Sans désert tu achèves la traversée

Des années passées.

Atomique Tremble vers la nuit Sur ton île le soleil s'en va

Ton secret se révèle L'océan t'angoisse

Ton bonheur se meurt L'imagination des saisons Leur a fait perdre la raison Sur ton horizon la vie se dessine sans fond

Le monde a perdu sa dimension D. A.

Fribourg est riche en fontaines

La ville de Fribourg compte pas moins de dix fontaines qui font la joie des Fribourgeois et le bonheur du photographel En été, on peut s'y désaltérer gaiement sous l'œil enchanteur de quelques pigeons perchés sur les magnifiques goulots sculptés. Ces fontaines sont nées de la main de deux artistes exceptionnels qui sont Hans Geiler et Stephan Amman.

Hans Geiler, sculpteur de l'Etat de Fribourg, fut reçu par la suite bourgeois de la ville.

Quant à Stephan Amman, il ne réalisa que deux de ces fontaines, raison pour laquelle on ne trouve que de courtes descriptions sur ce personnage originaire d'Ulm, qui entra dans la bourgeoisie en 1S86.

Toutes ces fontaines du style Renaissance ont chacune un cachet différent, elles expriment dans toute leur beauté un caractère situant symboliquement leur époque. La plupart de ces sculptures portent des noms bien significatifs, tels que Prudence (1547) et Sauvage (1610) qui se trouvent dans le quartier de la Neuveville.

Un peu plus haut, St-Georges (1525), Samson (1551) et Vaillance (1548) qui se trouvent sur les places du Tilleul, des Ormeaux et de Notre-Dame. Revenons vers la Vieille-Ville, où l'on peut admirer la fontaine de la Samaritaine (1552), qui a d'ailleurs adopté le nom de sa rue, puis celle de Ste-Anne (1559).

Il y en a encore trois autres: la fontaine de la Fidélité (1556), qui alimente le quartier de Gottéron; celle de St-Jean, qui a donné son nom à une place bien connue; et celle de St-Pierre, située devant l'hôpital des Bourgeois.

D. A.

(3)

le billet bu réacteur

Le monde où nous vivons, le monde d'aujourd'hui, est dur, dangereux, sanglant, nul ne songerait à le nier. Est-il pire ou meilleur que l'univers d'hier, les hommes sont-ils plus malheureux, plus mena¬

cés qu'il y a cinquante, cent ou mille ans? A la limite, on serait tenté de répondre: peu im¬

porte. Ce qui compte, ce n'est pas le chemin parcouru, c'est encore moins l'histoire du passé que la situation présente et surtout future, la vie telle qu'elle est et telle qu'elle change, ce que sera demain.

cent guère de nouvelles en¬

courageantes et remplis au contraire de prévisions alar¬

mantes, rien de plus normal:

les médias sont d'abord le re¬

flet de l'exceptionnel et de l'inattendu. En d'autres ter¬

mes, que tous les trains soient arrivés à l'heure, que tous les travailleurs soient à pied d'oeuvre, que la prospérité et la paix régnent, ce ne sont pas des nouvelles: au contraire, la grève d'une entreprise, la crise, la guerre, un procès, un crime, voilà hélas la matière de l'information.

Le monde tel qu'il va

Une grande partie de l'infor¬

mation et de la réflexion dé¬

versées sur nos têtes par l'écrit, la parole, l'image a pré¬

cisément pour objet de percer les secrets de l'avenir, de notre avenir. Que les journaux, la radio, la télévision, n'annon-

Ce qui est frappant, c'est que par une pente naturelle, l'ave¬

nir que dépeint la presse revêt le plus souvent de sombres couleurs. Pourtant, à bien y regarder, la tendance actuelle semble être plus que jamais d'en rajouter, de cultiver avec

Photo F. Martin, Genève.

une sorte de délectation mor¬

bide l'angoisse, la peur et le désespoir, de privilégier, par¬

fois dans une sorte de maso¬

chisme inconscient, voire de sadisme involontaire, parfois beaucoup moins innocem¬

ment, le goût du désastre.

Qui sait de quoi demain sera fait? Comme un incendie, la guerre peut embraser, en quel¬

ques secondes, toute la terre.

Et voilà des années et des années que cela dure. Quand nous serons au bout du rou¬

leau, que tous les engins inuti¬

lisés jusqu'alors serviront à se¬

mer la destruction et la mort, viendra le jour où il faudra reconstruire et tout recom¬

mencer.

Dans vingt ans, dans cinquante ans peut-être, toute vie aura disparu de cette planète... Déjà nos aliments nous empoison¬

nent, le progrès est une mysti¬

fication, l'eau va manquer et l'air risque bien d'être pourri, notre système de vie nous condamne, l'argent salit tout, l'Etat nous opprime, l'école nous abrutit et nos enfants seront pour la plupart des anormaux. Cela est inévitable avec le développement de la science, de l'armement, des produits chimiques. La nature ne pourra plus absorber, com¬

me elle l'a fait jusqu'à ce jour, toutes les pollutions de l'évo¬

lution industrielle.

On comprend, comme le con¬

tait il y a quelques mois un confrère qui revenait des Etats-Unis, pays où des famil¬

les affolées stockent des pro¬

duits séchés ou surgelés dans l'espoir de se prémunir contre la guerre nucléaire, l'invasion des communistes ou des Mar¬

tiens, l'effrondement de la so¬

ciété.

C'est bel et bien la fin du mariage, de la morale, de la religion, de l'abondance, de la culture, de la civilisation, en un mot la fin du monde et de l'espèce humaine. «Mane, the- cel, pharès»: les mots terribles sont là, sur nos murs.

G. Bd

Sommaire

La surprise est pour bientôt Le monde tel qu'il va

Fribourg Olympic: l'après Karati Fête de lutte à Bossonnens Nouvelle vocation pour la Maison bourgeoisiale Quoi de neuf pour Madame?

Nos compatriotes du dehors Un peintre: Armand Niquille Une heure avec Raymond Meuwly

Le Vully en liesse Anniversaires et...

Nouveaux locaux pour les pompiers de Fribourg Amusez-vous avec nous Billens: maintenir un équilibre La désalpe à Charmey

Une soirée avec la Confrérie du gruyère

Bulle: carrefour de l'élevage 25e anniversaire de Lamelcolor Le temps passé

Un disque pour la fanfare de Giffers

Entre l'église et...

Hommage aux disparus

Notre couverture:

Fribourg Olympic Basket a commencé une nouvelle saison avec une équipe bien soudée.

Voir notre reportage réalisé par Marcel Brodard en pages 4, 5 et 6.

Photo P. F. Bossy

Notre prochaine parution:

Mercredi 4 novembre

aeBaaii^nhritfS

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois • Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs» depuis 1967 - Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA, 35, rte de la Glane, 1700 Fribourg - Rédaction: Gérard Bourquenoud, rédacteur responsable, case postale 331, 1701 Fribourg, tél. 037/24 75 75 - Collaboratrice de rédaction:

Monique Pichonnaz, journaliste - Correspondants dans chaque district - Service d'expédition et d'abonnements: Catherine Kacera - Prix de l'abonnement 1981: Fr. 49.70 pour 23 parutions par année - Etranger: envoi normal: Fr. 64.- - Par avion: Fr. 88.- - Compte de chèques postaux 17-2851 - Vente au numéro: Fr. 2.90 - Tirage moyen garanti: 8500 exemplaires - La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction - La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

iPublicité: Assa Annonces Suisses SA, 10, boulevard de Pérolles, 1701 Fribourg, tél. 037/22 40 60 - Conseillers en publicité: Omer Davaz, 'Fribourg, tél. 037/22 40 60 - André Vial, Bulle, tél. 029/2 55 30 - Délai de réception des annonces: quinze jours avant la parution - Rabais de

répétitions et sur abonnements d'annonces.

(4)

Les sports

FRIBOURG OLYMPIC BASKET L'APRÈS KARATI

Fribourg Olympic? Ce seul énoncé engendre immédiatement à l'esprit le sommet du basketball helvétique. Il est vrai que le club fribourgeois a des références dans ce domaine. Depuis 20 ans qu'il porte ce nom prestigieux, il n'a jamais quitté la ligue nationale A, inscrivant de surcroît sur sa carte de visite 7 titres de champion national et 3 victoires en Coupe de Suisse. Habitué au succès, le Fribourg Olympic s'interroge aujourd'hui. Non pas parce que soudainement l'édifice menace de s'écrouler. On en est bien loin, tant ce club repose sur des bases solides, bases formées par des dirigeants aussi compétents que dévoués. Mais sur le plan purement sportif, le Fribourg Olympic devra digérer un départ extrêmement important, celui de Vladimir Karati, ce joueur de talent venu de Yougoslavie il y a une dizaine d'années et qui s'est si bien intégré dans le

Pays fribourgeois qu'il en a pris l'accent!

Fribourg Olympic sans Karati, c'est bien sûr un problème lourd à résoudre pour l'entraîneur Ed Miller. Personne n'est irremplaçable, c'est vrai, mais le «cinq de base» du FO était si soudé la saison dernière que ce sont pratiquement les mêmes joueurs qui ont décroché ce septième titre de champion.

Marcel Dousse, qui a succédé à Karati au capitanat, Dominique Briachetti, Kelvin Hicks et Rick Bullock, les deux Américains de couleur, ne feront certes pas figure d'orphelins, ils ont du talent à revendre. Ils s'interrogent pourtant sur le nom de ce cinquième élément capable d'entrer dans leur manière de jouer au basketball.

Sur ce point, Ed Miller a son idée: «Notre jeu ne sera plus basé sur le cinq de départ comme ce fut précédemment le cas. Je dois maintenant trouver un nouvel amalgame et mon désir le plus vif serait de pouvoir pratiquer avec huit hommes qui se succéderaient sur le terrain».

A moyen terme, les dirigeants du Fribourg Olympic entendent redonner une ossature fribourgeoise à leur ensemble. Les jeunes se bousculent au portillon, et présentement deux noms se détachent, ceux de Dominique Hayoz et Alphonse Rossier. Ce fameux cinquième joueur déjà évoqué sera l'un des deux, l'émulation qui s'ensuivra ne peut être que profitable à tout l'ensemble fribourgeois.

Et les ambitions de l'équipe pour ce championnat qui s'annonce passionnant puisque Miller est d'avis que sept formations peuvent briguer le titre? C'est le président André Pythoud qui donne son avis: «Compte tenu de la formule une nouvelle fois modifiée du championnat, l'essentiel pour nous est d'obtenir notre qualification pour les «play-off», soit de terminer dans les six premiers du championnat qualificatif. Après, la chance aidant, il ne serait pas désagréable de décrocher encore une fois la timbale et de fêter un nouveau titre».

Fribourg Olympic 1981-82. 1er rang, de gauche à droite: Kolly, Rossier, Dousse, Briachetti, Nicolas Hayoz, Bourqui. 2e rang, de gauche à droite: Sparenberg (soigneur), Goetschmann, Dominique Hayoz, Hicks, Karati (conseiller technique). Bullock, Divis, Papaux, Miller (entraîneur).

Face à face avec Marcel Dousse

A 25 ans, il fait partie de ce cercle fermé des meilleurs joueurs suisses appelés d'office à défendre les cou¬

leurs de l'équipe nationale. Il est aussi le distributeur du Fribourg Olympic, un travail où il excelle. Depuis cette sai¬

son, il assume en plus la tâche de capitaine au sein de ce club auquel il tient particulièrement. «Parce qu'à Fri¬

bourg, je sais que j'ai affaire à des gens compétents, que l'entourage est par¬

faitement correct», nous expliquait-il.

Il, c'est Marcel Dousse, une des pièces maîtresses de l'équipe fribourgeoise, un homme qui a refusé d'entendre le chant des Sirènes venu du Tessin pour demeurer fidèle à ce club qui l'a vu grandir.

FI - Jouer au Fribourg Olympic im¬

plique des responsabilités parfois lourdes à assumer. Il faut être champion ou au minimum arriver en finale de la Coupe de Suisse. A la longue, l'exercice est-il épuisant?

Marcel Dousse - Il faut d'emblée préciser une chose. Le sportif, et que ce soit dans n'importe quelle disci¬

pline, est bien plus motivé lorsqu'il sait que son club affiche des ambitions.

Parce qu'il n'y a rien de plus terrible que de demeurer dans l'anonymat. Au Fri¬

bourg Olympic, nous jouons constam¬

ment pour le titre. Nous sommes donc appelés à gagner tous les matches, il n'existe pas de période de décom¬

pression. Certainement que sur la longueur d'une saison la charge psy¬

chologique est parfois lourde, mais la satisfaction est si grande lorsque nous parvenons au but que ces difficultés, somme toute passagères, sont vite oubliées.

(5)

cains rejettent souvent dans l'om¬

bre les performances de leurs co¬

équipiers helvétiques. Ces derniers estiment-ils tenir, par voie de con¬

séquence, un rôle ingrat au sein de l'équipe?

Marcel Dousse - Une équipe de bas¬

ketball se compose de 5 joueurs sur le terrain, dont 2 Américains. Quantitati¬

vement, cela représente déjà le 40%

de l'équipe. De plus, ces joueurs sont tous excessivement doués, nous ne pouvons en aucun cas nous comparer à eux. Ils prennent des responsabilités que nous avons parfois, nous joueurs suisses, peur d'endosser. Ils sont tou¬

jours là, tout au long de la partie, à tirer, défendre, capturer des rebonds ou adresser des balles précieuses à leurs équipiers. Compte tenu de ce qu'ils apportent, je ne pense pas que les éloges qui leur sont adressés par la presse ou le public soient surfaits. Tout comme je ne pense pas non plus que les autres éléments de l'équipe soient rejetés dans l'ombre. Les Américains sont simplement plus doués que nous à ce jeu. En fait, toute la différence est là.

Texte: Marcel Brodard Photos: P. F. Bossy FI - Vous êtes un membre de l'équipe nationale à part entière, mieux même on vous considère comme l'un des trois meilleurs joueurs du pays. Cette réputation a dû vous valoir des contacts d'autres équipes?

Marcel Dousse - Je fus effectivement approché par d'autres clubs, notam¬

ment par Federale Lugano, au début de cette année. Si je ne suis pas parti au Tessin, ce n'est pas parce que j'estime avoir une dette morale envers le Fri- bourg Olympic. Par contre, les propos des dirigeants tessinois ne dépassaient pas le stade des promesses, alors qu'à Fribourg je connais parfaitement les dirigeants du club, je sais que je per- avoir une totale confiance en eux parce que ce sont des gens qui ne se hasar¬

deront jamais sur des terrains glis¬

sants. Ils savent analyser une situation et en tirer les conséquences. Je me sens donc parfaitement bien dans cet entourage, c'est une des premières raisons pour lesquelles je ne suis pas parti dans une autre équipe. D'autre part, j'ai maintenant terminé mes étu¬

des et je me lance dans la vie profes¬

sionnelle. Il m'importe beaucoup de réussir de ce côté-là, parce qu'en fait

maintenant. A 30 ou 35 ans, je ne pourrai plus me prévaloir de ma car¬

rière de basketteur pour réussir une carrière dans ma vie privée. Comme sur ce plan j'ai aussi trouvé à Fribourg quelque chose qui me convient, je n'avais plus de raisons de me lancer dans une aventure tessinoise, parce qu'en fait je suis aujourd'hui persuadé que c'eut été vraiment une aventure.

FI - Attachez-vous beaucoup d'im¬

portance à l'entourage?

Marcel Dousse - Une importance énorme. Cela part de la confiance en soi que peut provoquer cet entourage, jusqu'à l'enthousiasme de toute une équipe survoltée parce qu'elle se sent soutenue à tous les niveaux. Dans mon cas par exemple, le fait que notre ancien entraîneur Ed Klimkowsky m'accordât sa confiance dans un rôle de distributeur m'a beaucoup aidé. J'ai bien sûr énormément travaillé seul pour arriver à un certain niveau. Mais par la suite, l'apport de l'entraîneur a certainement été l'élément détermi¬

nant qui fait qu'aujourd'hui je me sente bien dans ma peau de basketteur. En ce qui concerne l'équipe, l'environne¬

ment aussi est important. Le match est fondamentalement différent suivant que l'on joue devant une salle comble ou une poignée de spectateurs dont on perçoit la conversation. Pour un joueur, il n'y a certainement rien de plus déprimant.

FI - On parle beaucoup de la retraite de Karati. Vous l'avez remplacé au grade de capitaine, des jeunes joueurs sont appelés à tenir son poste sur le terrain. C'est peut-être gênant d'entendre souvent le fa¬

meux «Oui, mais avec Karati...»

Marcel Dousse - Vladimir Karati, c'est l'exemple par excellence. Si une équipe pouvait disposer de 5 hommes de sa trempe, elle ne connaîtrait aucun pro¬

blème. Pour nous, il fut un véritable modèle, de par son abnégation, sa science du contact et, indépendam¬

ment de sa tenue sur le terrain, il savait encore conseiller et motiver les jeunes.

Pour moi c'est, je le répète, un exem¬

ple. Je ne suis donc vraiment pas gêné lorsque son nom est évoqué. En ce qui concerne les jeunes qui sont appelés à le remplacer, j'estime qu'ils connais¬

sent une grande chance. Une place leur est offerte dans l'équipe, la porte leur est ouverte. Ce phénomène va donc créer une émulation qui sera bonne à la fois pour leur carrière de joueur, mais aussi pour toute l'équipe.

Kelvin Hicks (USAA en maillot blanc.

Rick Bullock (USA).

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Fribourg Olympic Basket

PROGRAMME DES MATCHES À FRIBOURG TOUR QUALIFICATIF

31 octobre 1981 14 novembre 1981 28 novembre 1981 9 janvier 1982 27 janvier 1982 13 février 1982 20 février 1982 27 février 1982 13 mars 1982 31 mars 1982 3 avril 1982

Fribourg Olympic - City Fribourg Fribourg Olympic - Pully Fribourg Olympic - FV Lugano Fribourg Olympic - Lignon Fribourg Olympic - Vevey Fribourg Olympic - Pregassona City Fribourg - Fribourg Olympic Fribourg Olympic - Momo Basket Fribourg Olympic - Nyon Fribourg Olympic - Vernier Début des matches de «play-off»

L'effectif 1981-82

No Nom et prénom Age Taille

4 HAYOZ Dominique 18 ans 198 cm

5 KOLLY Laurent 19 ans 180 cm

6 BOURQUI Christian 19 ans 192 cm

7 HICKS Kelvin 23 ans 200 cm

8 DIVIS Jiri 25 ans 203 cm

9 GOETSCHMANN Nicolas 21 ans 190 cm

10 HAYOZ Nicolas 21 ans 190 cm

11 DOUSSE Marcel 25 ans 188 cm

12 BULLOCK Rick 27 ans 206 cm

13 BRIACHETTI Dominique 24 ans 189 cm

14 PAPAUX Alexandre 23 ans 200 cm

15 ROSSIER Alphonse 19 ans 182 cm

TAILLE MOYENNE: 193 cm.

MOYENNE D'AGE: 22 ans.

uofferî

champion de ta fête de

lutte à Bossonnens

Cette manifestation sportive, organi¬

sée à la perfection par un comité présidé par M. Auguste Genoud, a vu la participation d'une centaine de lut¬

teurs. Le titre de champion de cette fête de lutte a été décerné à Frédy Aubert, de Morat, qui a réussi un résultat nul avec Hans-Peter Dousse, de la Singine. Les combats entre

garçons-lutteurs ont fait l'admiration du public.

Notons que cette fête de lutte était honorée par la présence de MM. Jo¬

seph Cottet, conseiller d'Etat; Louis Cottet, syndic de Bossonnens; et Maurice Colliard, membre honoraire

fédéral- Photos G. Bd

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Un combat parmi d'autres.

Quelques spectateurs pris sur le vif.

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douceur et raffinés, ils permettent à chaque femme de rester elle-même, de trouver ce qui sied à son humeur, à son style, à sa garde-robe. Les maquil¬

lages clairs reviennent en force! Fini les images provocantes, agressives. Har¬

monieux, chatoyants, en parfait ac¬

cord avec les couleurs de la mode, les tons proposés par les visagistes don¬

nent une expression soutenue au vi¬

sage.

Tout en douceur

Photo Lancôme.

Photo C. Dior.

Chez Dior, les «scarabées» prolongent l'aspect à la fois chaleureux et rayon¬

nant de la mode où l'or apparaît dès le matin, où la matière est reine par ses reflets de mat et de brillant, où l'am¬

biance est faite de beiges et gris.

Il propose un visage - éclat au teint mat

et uni - qui attire non par le choc de la couleur, mais par la lumière qui en émane. Le blush «Epice» posé très haut sur la pommette prolonge le fard à paupières dans un jeu d'ombres et de lumière. Alors que les lèvres et les ongles se teintent de nuances douces et fondues.

Chez Lancôme, les deux harmonies ont pour nom «En forêt de Fontaine¬

bleau». L'une, chaleureuse et cuivrée, propre à accompagner les tenues sport, les tweeds mousseux, les lo¬

dens, les knickers, les chemisiers de fin lainage, les bas de fine laine à torsades et les grandes écharpes d'alpaga; ce sont des couleurs de bronze et de cuivre rehaussées d'or; en vedette: les kakis.

L'autre, toute en douceur, rehaussera les flanelles bleutées, les mousselines grises autour du cou, les bijoux ba¬

roques d'émail et d'or, les blazers et les cachemires. Une silhouette longue et élancée dont le raffinement est extrême. C'est une ambiance plus cita¬

dine, précieuse et tendre où les gris dominent en camaïeux relevés d'une pointe de rose tandis que sur la bouche éclatent de vrais rouges vermillons ou légèrement bordeaux.

Photo Chanel.

Chez Chanel, les «Laques» se mettent également au diapason des nuances de la mode. Les lèvres sont vivantes, insolites, patinées de nuances orange, rouges, noires. Les ongles, bien que coordonnés, leur renvoient un écho

plus soutenu. Quant aux paupières, elles sont profondes. Leur raffinement résulte d'un heureux mariage où les teintes obscures s'allient aux éclats métallisés.

Monique Pichonnaz

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Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Sortie annuelle des Fribourgeois de Monthey

Une trentaine de membres de l'Amicale des Fribourgeois de Monthey ont participé récemment à la course annuelle organisée aux Martinaux, près de Morcles, par Mme Rose-Marie Beaud et M. Michel Frossard, qui ont été chaleureusement remerciés pour leur travail et leur dévouement. Cette excursion en montagne a permis de resserrer les liens qui unissent nos compatriotes de cette région du Valais.

Photo N. Sallin

De gauche à droite: Rose-Marie Beaud, cuisinière de cette journée; Louis Grandjean, porte-drapeau; Jean-Paul Marmillod, président d'honneur; Guy Sallin, roi des jeux;

Yvonne Sallin et son fils Didier; Norbert Sallin, photographe et correspondant de l'Amicale.

Succès de l'exposition fribourgeoise

Hommage au canton de Fribourg Organisée grâce à la collaboration de l'Animation culturelle de Grandson et l'Amicale des Fribourgeois d'Vverdon et environs, le Château de Grandson abrite une exposition de gravures, documents, objets et costumes qui constituent un hommage au canton de Fribourg à l'occasion du 500e anni¬

versaire de son entrée dans la Confédération.

Exposition ouverte tous les jours de 9 h. à 18 h., jusqu'au 1er novembre 1981.

C'est le 1er octobre 1931, à Ca- rouge (GE), que M. Alfred Ruf- fieux, né en 1904, à Crésuz, épousa Mlle Marie Wicht, née en 1909, à Arconciel. De cette union sont nés une fille et un fils.

Alfred Ruffieux collabora dès son jeune âge à la construction du barrage de Montsalvens. Il fut ensuite gardien au pénitencier de Bellechasse. Finalement, il quitta sa terre natale pour entrer au Service des transports publics ge¬

nevois où il y resta trente-huit ans.

Comme chaque Fribourgeois naît chanteur, notre compatriote était musicien. Il présida durant vingt- cinq ans aux destinées de «L 'Ami¬

cale.», fanfare des employés de (l'ancienne) C.G.T.E., société qui fut fondée, est-ce un hasard, en

1904.

Passionné par la pêche en rivière, Alfred y passa une grande partie de ses loisirs, accompagné de son épouse Marie, armée de patience!

Fin cordon bleu, cette bonne ma¬

man éleva ses enfants tout en faisant de la couture à domicile.

Cette étape de la vie à deux, soit cinquante ans d'entente parfaite, a été marquée par une sympathique fête de famille dans le bourg cho¬

colatier de Broc où les jubilaires ont été complimentés comme ils le méritaient.

GRAND-LANCY

Noces d'or pour un couple fribourgeois

Les jubilaires, au premier plan, entourés de leur belle famille.

(9)

Regards sur le cortège de la Journée des

Fribourgeois du dehors, le 21 juin 81, à Fribourg

Cette rencontre des Fribourgeois exi¬

lés aux quatre coins de la Suisse et à l'étranger a été une réussite complète tant au point de vue financier que moral. En effet, selon la correspon¬

dance envoyée au comité de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet, le 99 pour cent des participants à cette journée se sont déclarés satisfaits de l'accueil qui leur a été réservé par les autorités de la ville et du canton de Fribourg.

Fribourgeois de Nyon et d'ailleurs.

Nos compatriotes de La Chaux-de-Fonds Nos amis du Valais.

L'Amicale fribourgeoise de Vevey. Le groupe de danse «Le Liseron», de Prilly.

(10)

Culture et littérature

Armand Niquille

Une œuvre a découvrir

Evénement dans la vie des arts fribourgeois: pour la première fois, Armand Niquille expose seul dans une galerie. Il aura fallu une somme de diplomatie, de don de persua¬

sion aux initiateurs pour décider l'artiste, car Niquille préfère vivre caché et n'apprécie pas les hon¬

neurs. Il refuse même de recevoir les critiques d'art. Grand mystique, d'une grande modestie, il s'en¬

ferme dans sa «tour d'ivoire» et lui proposer une exposition c'est à chaque fois le déranger. Pour lui, toute œuvre se crée dans le silence.

Cette rétrospective présentée à la Galerie de la cathédrale est donc un fait rare. Hormis sa fidélité au Salon des «Petits Formats» et deux expo¬

sitions au Musée, il n'a jamais donné au public l'occasion de dé¬

couvrir l'ensemble de son œuvre. Si

«Tout Fribourg» connaît sa stature et sa peinture, celle-ci reste se¬

crète, hors des vanités du monde.

«Un artiste hors du commun, précis et silencieux, doux et violent à la fois, sa peinture reflète une longue méditation et dans la matière une profonde sensualité», dit C. Pochon en parlant de Niquille.

Mais l'événement principal de cette exposition restera certainement la sortie de l'ouvrage consacré à l'ar¬

tiste. Lancé par les Editions Olsom- mer, il est le deuxième livre de la

collection «Hommage». Personne mieux que Claude Pochon ne pou¬

vait exprimer la nature de Niquille, car en plus de ses qualités de critique, son extrême sensibilité lui permet de percevoir les artistes dans leur profondeur. Ancien élève et admirateur de Niquille, il reste l'auteur rêvé pour une telle réalisa¬

tion: «Ils se comprennent tous les deux».

Ce livre a pour titre «Dualité» et traite deux thèmes: le diurne et le nocturne. Sous le premier, le lecteur retrouve les fleurs, les arbres, les femmes et l'érotisme. Quant à la vie nocturne, c'est un voyage dans les profondeurs avec le mysti¬

cisme, la splendeur sur feuille d'or, les crucifix, les anges.

Trente illustrations couleur et noir- blanc illustrent l'ouvrage. L'édition de luxe comprend une reliure en toile, une jaquette avec autopor¬

trait du peintre ainsi qu'une litho¬

graphie numérotée et signée par l'artiste, exécutée . spécialement pour cet ouvrage.

(Galerie de la cathédrale, du 21 oc¬

tobre au 21 novembre. Séance de signature le 24 octobre).

M. Pz

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Le Lac que domine le Vully

Le séduisant sourire de deux enseignantes avec leurs élèves. Un cortège dans les chemins du vignoble.

De Mur à Môtier et de Sugiez à Praz, c'est le Vully qui est sorti de sa léthargie, puisqu'après vingt-cinq ans de silence, une Fête des vendanges a été organisée le dernier week-end de septembre. Durant deux jours, les Vul- liérains ont salué l'automne, chanté la vigne autour du pressoir. Ils se sont promenés dans les rues de Praz où se déroulait la fête en plein air, où les maisons étaient magnifiquement dé¬

corées de fleurs, où le vin a coulé à flots. En un mot, les organisateurs avaient bien fait les choses, même sans micro. Et la population a merveil¬

leusement joué le jeu afin que cette Fête des vendanges soit une réussite.

Elle le fut sur tous les points de vue.

L'enthousiasme de la jeunesse Quel merveilleux spectacle que ce défilé d'enfants dont les costumes étaient l'expression même du travail de la terre et de la vigne. Accompa¬

gnés de leurs enseignants, garçons et filles ont participé avec enthousiasme à cette manifestation. En vérité, une jeunesse qui a compris la nécessité d'une telle présence où se créent par imprégnation les sentiments d'appar¬

tenance à un peuple.

La partie officielle ne comprenait qu'un seul discours, celui de M. Emile Sey- laz, syndic du Bas-Vully, qui s'exprima

Quand le vin coule à flots

pour une Fête des vendanges au Vully

au nom de toutes les communes de cette belle région du district du Lac, en présence de MM. Ferdinand Masset, président du Gouvernement; Hans Baechler, conseiller d'Etat; Fritz Goetschi, préfet du Lac; et les repré¬

sentants des communes du Vully. Et comme le chant c'est le sel de la vie...

C'est le rire du vigneron... Un chœur mixte interpréta quelques belles chan¬

sons qui allèrent droit au cœur des Vulliérains.

N'oublions pas d'applaudir aussi l'excellente initiative du groupe folklo¬

rique «Les Gais Vulliérains» qui, sous la compétente présidence de M. Jean- Marie Droz, de Sugiez, est allé dans chaque localité du Vully présenter un spectacle de chants et de danses à l'intention des handicapés et des per¬

sonnes âgées. Un grand coup de cha¬

peau va à cet ensemble costumé qui a su apporter un peu de bonheur chez nos aînés. Souhaitons qu'une telle at¬

tention soit renouvelée l'an prochain.

(Texte et photos G. Bd)

Le char des «Gais Vulliérains». A gauche, groupe folklorique.

Jean-Marie Droz, président de ce

Au Vully, la relève des vignerons est assurée.

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Une féerie fantastique La tournée d'Holiday on Ice en Suisse s'arrêtera à Lausanne du 3 au 8 novembre prochain. La grande vedette du spectacle, celle dont toute la presse parle, c'est bien sûr notre championne du monde, la très jeune, la très gracieuse Denise Biellmann. Elle a signé un contrat de 16 semaines avec la grande revue sur glace Holiday on Ice. Son apparition à Lausanne - onze spectacles du mardi 3 au dimanche 8 novembre - est attendue avec beaucoup d'impatience par tous ses fans.

Un drapeau pour les tireurs de Vuisternens-devant-Romont Oeuvre réussie d'un jeune artiste de Belfaux, M. Eloi Rossier, la nouvelle bannière de la société de tir de Vuisternens-devant-Romont et environs a été inaugurée au cours d'une lumineuse journée, dont chacun gardera le meilleur des souvenirs. Entouré de ses parrain et marraine, M. Gabriel Bifrare et Mme Georgette Dumas, le drapeau fut béni par le curé-doyen Henri Jordan. Le comité d'organisation de la journée était présidé par M.

Charly Morand, de Sommentier.

(Photo FI)

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luf le/ live/ de Ici Sarine

Un drapeau et de nouveaux locaux pour le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg

C'est avec un brin de nostalgie que le poste de premiers secours a quitté le quartier du Bourg où il était l'hôte depuis 1948, pour prendre possession de locaux modernes et fonctionnels à la route de l'Aurore 4, soit à proximité de la Cité du Levant. Ce nouveau bâtiment, fort bien conçu au point de vue architectural, abrite le poste de commande¬

ment, le bureau du commandant, les halles d'entreprosage du matériel et des véhicules du bataillon, une piste de combat destinée à l'entraînement des sapeurs-pompiers, des salles de conférence et de théorie, deux dortoirs, une buanderie, une salle de repassage, un réfectoire, des douches et des vestiaires, ainsi qu'une tour de séchage pour les courses. Au-dessus des locaux du service du feu, se trouvent trois appartements réservés aux sapeurs-pompiers.

Officiellement constitué en l'an 1866, le bataillon des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg comprend à l'heure actuelle quelque 250 hommes, 11 véhicules, 16 engins:

échelles, motopompes, etc.

Le nouveau bâtiment et les véhiculés d'intervention.

Les véhicules d'intervention avec leurs échelles. M. Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg, remettant la clé au cdt Ducrey.

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Nouveaux locaux pour les

sapeurs-pompiers de Fribourg Un jour de fête arrosé à la mode des

pompiers

Pour marquer dignement cet événe¬

ment, une manifestation très sympa¬

thique s'est déroulée le samedi 26 septembre 81. Une messe fut d'abord célébrée en l'église Ste-Thérèse par l'abbé Magnin, au cours de laquelle un nouveau drapeau offert au bataillon par la Société des sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg a été béni. Ce magnifique emblème, porté par M.

Fernand Jungo, était entouré de ses parrain et marraine, M. Fernand Ae- bischer, ancien vice-président du Conseil communal et membre d'hon¬

neur de la Société des sapeurs-pom- piers, et Mme Marguerite Ducrey.

épouse du commandant du bataillon.

A l'issue de la cérémonie, le bataillon défila avec ses véhicules et ses engins jusqu'à la route de l'Aurore où est situé le nouveau bâtiment. En tête se trou¬

vaient le commandant Félix Ducrey et son adjudant Raymond Bossy, les¬

quels étaient suivis des drapeaux da¬

tant de 1924 et 1952.

Allocutions en musique

L'inauguration officielle de ces nou¬

veaux locaux eut lieu dans la grande halle des véhicules. Les membres du bataillon de sapeurs-pompiers de la ville de Fribourg ont écouté avec beau¬

coup de respect les allocutions pro¬

noncées par MM. Claude Schorderet, vice-président du Conseil communal et directeur de police; Joseph Cottet, conseiller d'Etat, chef de la Direction

de l'agriculture, de la police et des affaires militaires; Lucien Nussbau- mer, syndic de la ville de Fribourg, qui eut l'insigne honneur de remettre la clé symbolique au commandant Félix Du¬

crey, qui s'exprima à son tour pour remercier les autorités communales d'avoir doté le corps des sapeurs- pompiers d'un si bel édifice. Parmi les invités, nous avons remarqué la pré¬

sence d'une délégation de Fribourg- en-Brisgau, de représentants des corps de sapeurs-pompiers de diffé¬

rentes villes de Suisse et du canton, ainsi que de nombreuses associations avec lesquelles le bataillon de Fribourg collabore lors d'exercices ou d'inter¬

ventions. Une partie oratoire qui fut entrecoupée par des productions de qualité du corps de musique «La Con- cordia», dirigé par M. Bernard Che¬

naux.

Ce fut ensuite la visite commentée des locaux, suivie d'un apéritif et du rap¬

port d'activité 81 présenté par le com¬

mandant Félix Ducrey, lequel procéda également à la promotion, nomination et remisé de mentions d'ancienneté.

Ce jour de fête, arrosé par un excellent vin de chez nous, prit fin par un repas en commun.

Le bataillon des sapeurs-pompiers de la capitale est maintenant doté d'un équipement qui lui permet d'intervenir rapidement et efficacement en ville de Fribourg, comme dans les localités avoisinantes.

(Texte et photos G. Bd)

Le major Félix Ducrey remercie. Une image du défilé.

La calèche avec parrain et marraine.

Le banneret entouré de deux pompiers en Claude Schorderet, vice-président du L'un des deux dortoirs à disposition des sapeurs-pompiers. herbe. Conseil communal.

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Numéro 147 Règles du jeu

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La réponse exacte: Le château se trouve dans le village de CHEYRES.

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Jean-Paul Angéloz, Rue de la Colombière 18, Nyon; André Dévaud, Cheyres; Gérard Dévaud, Cheyres; Yvette Dévaud, Cheyres; Joceline Dévaud, Cheyres; Roland Dévaud, Cheyres; M.-Thérèse Dessibourg, Rte de Villars, St-Aubin; Lucie Angéloz- Boret, P.-de-Savoie 72, Yverdon; Marie-Irène Guillet, Vers-le-Château, Treyvaux.

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Monsieur le syndic de Billens

BILLENS: un équilibre à maintenir

INTERVIEW de M. Charly Léchaire, syndic de Billens

FI - Monsieur le syndic, peut-on connaître la situation économique actuelle de votre commune?

C. L. - Billens est une commune qui a connu des temps difficiles sur le plan économique du fait qu'elle se trouve à deux pas du chef-lieu de la Glane et qu'elle a un hôpital de district sur son territoire. Elle a participé bien avant qu'elle ne l'aurait souhaité au finance¬

ment d'infrastructure intercommunale et communale, période au cours de laquelle mes prédécesseurs et leur Conseil ont su traverser avec beau-

Ancienne seigneurie qui appartint longtemps à la famille de Billens, dont l'un des fils, Humbert, fut nommé, en 1388, évêque de Sion. Il y avait également à l'époque, dans ce village, un château qui, depuis quelques décennies, abrite le foyer St-Joseph fondé par le conseiller J. Pache.

D'où vient l'appellation de Billens? Selon une étude réalisée par Paul Aebischer sur les noms de lieux du canton de Fribourg, elle provient d'un dérivé en - ingos d'un nom germanique paraissant être Bitilo, dérivé lui-même de la racine Bid.

Commune de 400 habitants, Billens se trouve à deux pas du chef-lieu de la Glâne, sur la route Romont-Lucens. Un village calme qui a su conserver son cachet campagnard grâce à une nature encore intacte, où chaque printemps, pommiers, cerisiers et poiriers embellissent ce coin de terre pour le plus grand bonheur de ses habitants.

Désireux de présenter Billens sous tous ses aspects, nous avons d'abord rencontré le syndic, M.

Charly Léchaire qui, bien qu'il soit Vaudois d'origine, est Fribourgeois de cœur. Cet homme, grand, svelte, portant belle moustache à la mode de Brassens, âgé de quarante-trois ans, père d'un fils, employé de bureau à l'hôpital de district, est entré au Conseil communal de Billens en 1978, date à laquelle il a été élu syndic. Il porte la responsabilité du dicastère qui réunit l'administration générale et les finances.

Un après-midi durant, il m'a livré ses réflexions et ses projets, ses ambitions et ses opinions sur tout ce qui peut être favorable à Billens pour maintenir son équilibre. M. Charly Léchaire s'est exprimé en toute franchise et son analyse m'a fait mieux connaître sa commune où la force paysanne est encore en mesure d'assurer sa pérennité. «Fribourg-lllustré-Magazine» remercie ce syndic compétent et soucieux du bien-être de ses concitoyens, qui m'a confié dans un esprit très ouvert le point de vue du Conseil communal de Billens, avec lequel je souhaite entretenir des contacts de confiance et, pourquoi pas, d'amitié!

Gérard Bourquenoud

Billens: un village calme et tranquille qui regarde Romont d'un œil un peu méfiant!

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Billens

MICHEL JORAND Président de paroisse, juge de paix,

ancien syndic

Homme de la terre et paysan il l'est dans l'âme, souriant il l'est toujours, heureux il l'est aussi, puisqu'il est le père de trois en¬

fants qu'il a élevés avec Sabine, sa charmante compagne de chaque jour. Je veux parler de Michel Jorand que j'ai rencontré devant sa ferme à l'heure de la traite de son troupeau. C'est vrai que le moment choisi n 'était pas le plus propice pour un tel entretien, mais connaissant le caractère et la courtoisie de cette personnalité, il a suffi de quelques minutes pour que je sache tout ou presque sur ses nombreuses activités.

En sa qualité de syndic de Billens de 1958 à 1974, il a dirigé le dicastère comprenant l'adminis¬

tration générale, les finances et les affaires sociales. De son pas¬

sage au Conseil communal, il ne lui reste que de bons souvenirs. Il n'est pas rare que des conseillers ou que le syndic actuel viennent encore lui demander des conseils.

Michel Jorand est aussi connu de tous les agriculteurs de la région par ses fonctions d'inspecteur du bétail depuis 1968 et caissier de la société de laiterie depuis 1952.

Entré au Conseil de paroisse en 1952, il en est le compétent prési¬

dent depuis 1962. Son activité ne s'arrête pas en si bon chemin, il

est encore depuis une année le distingué juge de paix du Cercle de Romont, qui comprend plusieurs villages et plus de 8000 habitants.

Pour l'homme de la rue, tout semble être calme dans chaque foyer. Hélas! ce n'est pas le cas.

Comme juge de paix, Michel Jo¬

rand a suffisamment de travail. Il doit en effet s'occuper des tutel¬

les, des différends financiers et tenter autant que possible la con¬

ciliation dans de nombreux pro¬

blèmes qui se posent pour la plus grande partie dans les jeunes foyers. Et ce n'est pas tout, /'/ y a encore la protection de l'enfance, de la famille et la puissance pater¬

nelle. Ces responsabilités, Michel Jorand les remplit au plus près de sa conscience, même si parfois ses décisions ne donnent pas sa¬

tisfaction à tout un chacun.

Ce qui frappe par-dessus tout chez ce personnage, c'est l'ab¬

sence totale de méchanceté et, pour tout dire en peu de mots, l'élégance morale.

G. Bd Un mot

pour rire

M. Michel Jorand, ancien syndic, nous a raconté l'aventure qui est arrivée au Conseil communal de Billens, il y a de cela cinquante ans-

Un soir que les conseillers de Billens étaient de sortie dans le village voisin de Prévonloup où ils avaient fêté on ne sait quel événe¬

ment, l'un d'entre eux, qui avait un peu exagéré la consommation d'alcool, n'était plus en mesure de regagner son domicile par ses propres moyens. Comme il n'y avait encore aucune automobile à Billens à cette époque, les conseil¬

lers ont emprunté un petit char à un paysan de Prévonloup pour ramener leur collègue dans sa famille. Dommage que le photo¬

graphe n'était pas dans l'équipe!

FRANCIS GRANDJEAN Buraliste postal

Dans la cuisine attenante au bu¬

reau de poste, assis autour d'une table, nous avons bavardé en toute simplicité sur tout ce qui anime la vie de Francis Grandjean qui, à la mort de son père en 1939, a été nommé buraliste postal de Billens.

Grand, le cheveu grisonnant, en¬

core abondant, il a des airs à la

«Jean Gabin». Mais pas l'accent.

Par petites phrases, il m'a fait part de ses joies et de ses peines.

«Pensez donc: 123 ménages et ma tournée touche deux villages qui sont Hennens et Billens. Du¬

rant 23 ans, j'ai fait chaque jour la tournée à bicyclette et par n'im¬

porte quel temps, hiver comme été. Depuis 1961, je l'accomplis avec une Vespa. Cela représente des heures sur les routes et des kilomètres journaliers.»

Et sa femme Lucie, précieuse collaboratrice dans le travail de bureau pendant que son mari ef¬

fectue sa tournée, nous dit en clignant de l'œil: «Il n'a jamais demandé une re vision de tournée.

Pendant des années, le tarif a été le même et les kilomètres s'ajou¬

taient... Enfin.»

Francis Grandjean, homme cons¬

ciencieux, ne perd jamais une minute dans sa tournée. Pas de parlottes inutiles, de l'efficacité.

Par-ci par-là un petit mot pour rire, un verre vidé à la hâte et hop!

on reprend la route.

Et comme cadeau pour ses qua¬

rante ans de service à la poste de Billens, l'administration fédérale des PTT l'oblige à aller chercher le courrier sur la place du village, alors que le bus passe devant chez lui et qu'il y a suffisamment de place pour s'arrêter devant la poste.

Figure pittoresque de ce village, parce que toujours aimable avec chacun, serviable, courtois et même un peu «roublard» sur les bords, Francis jouit d'une inesti¬

mable popularité au sein de la population de Billens où H est également apprécié pour d'autres activités. Il a, en effet, été conseil¬

ler paroissial de 1946 à 1954, il est secrétaire de paroisse depuis 1962, correspondant d'Epargne de la Banque de la Glane et de la Gruyère depuis 12 ans, et prépo¬

sé à la Régie des alcools depuis 30 ans. Durant ce même laps de temps, il a donné 85 fois son sang à son prochain. Un telle générosité mérite bien un coup de chapeau!

Lorsque dans trois ans il prendra sa retraite, il aura tout le temps de penser à un proverbe grec: «Le souvenir des peines passées est agréable.» Il restera à Francis Grandjean la considération de ses concitoyens, ça suffit parfois à un honnête homme.

G. Bd

Théo Demierre; acheteur de lait Que découvre-t-on au centre d'un village fribourgeois? Presque toujours une église et une auberge. A Billens, il y a en plus la fromagerie qui est exploitée par M. Théo Demierre, que nous avons rencontré au moment même où il était occupé à sortir la masse de grains des cuves en cuivre pour ensuite les déposer dans des cercles où les meules de fromage prennent leur forme définitive.

Son apprentissage de fromager terminé, il a accompli des stages à Vaulruz, Vuisternens-dt-Romont et aux Laiteries Réunies de Genève où il s'est perfectionné dans la branche laitière.

Acheteur de lait depuis bientôt un quart de siècle, il transforme la production de dix-sept producteurs, soit 900 000 kilos de lait par année, en fromage de Gruyère et vacherin fribourgeois. Si les habitants de Billens sont aussi satisfaits des produits fabriqués dans cette fromagerie que Théo Demierre l'est pour la qualité du lait il y a tout lieu de se réjouir de la parfaite entente qui règne entre la population et l'exploitant.

G. Bd

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Billens

Les membres du Conseil communal, avec de gauche à droite: Charly Brulhart, conseiller; Monique Sugnaux, conseillère, Gisèle Carrel, secrétaire; Charly Léchaire, syndic; Francis Demierre, boursier; Marcel Schmidt, vice-syndic; Edmond Sugnaux, conseiller.

FI - Et qu'en est-il exactement avec le village d'Hennens qui fait pa¬

roisse avec Billens?

- Une fusion avec la commune d'Hen¬

nens me paraît plus d'actualité. Toutes les sociétés énumérées regroupent depuis fort longtemps les communes de Billens et d'Hennens, tant au point de vue de la paroisse que du Cercle scolaire. Que vous dire sur le plan communal, dernier atout à jouer pour une fusion parfaite. Hennens compte actuellement 109 habitants. Fusionner:

c'est perdre un peu son âme, c'est renoncer à son entité. Je le com¬

prends. Et pourtant, à notre époque, c'est une des meilleures solutions pour que chacun vive plus aisément. La fusion pour la commune qui reçoit doit l'inciter aussi à plus de partage et d'attention pour l'autre minoritaire, et souscrire avec une même égalité à ses aspirations.

Conseil communal de Billens

Charly Léchaire, syndic Administration générale - Finan¬

ces

Marcel Schmidt, vice-syndic Pompiers - Police - Feu - Socié¬

tés

Edmond Sugnaux, conseiller Routes - Eclairage public - Do¬

maines - Forêts

Monique Sugnaux, conseillère Ecoles

Charly Brulhart, conseiller Eaux - Epuration - Plan d'aména¬

gement - Plan directeur des égoûts - Constructions

Administration communale

Gisèle Carrel Secrétaire Francis Demierre Boursier

Joseph Reynaud Huissier

Conrad Jorand Commandant du feu Alphonse Crausaz Forestier

coup de discipline. Aujourd'hui, nous sommes heureux d'y voir plus clair, car les infrastructures sont réalisées et les coûts sont connus pour la plupart des travaux. Nos recettes sont également plus intéressantes, si je puis me per¬

mettre d'utiliser ce qualificatif. Pour l'année 1980, elles se sont élevées à 337 448 francs contre 318 618 francs de dépenses. Celles-ci ont paru quel¬

que peu effrénées sous cette législa¬

ture aux yeux de ceux qui ont connu des années de disette. Je l'accepte, pour la raison qu'elles sont tout à fait maîtrisées et desservent vraiment no¬

tre collectivité, même si elles semblent déborder le cadre propre du village.

J'ai quelques remords à la pensée que notre taux d'impôt est encore au maxi¬

mum. Cela ne devrait, me semble-t-il, pas se prolonger.

Puisque l'occasion m'est donnée de m'exprimer, j'aimerais dire toute ma gratitude à chacun pour qui l'impôt au taux actuel est une lourde charge mais qui est favorable à la bonne marche de la commune dans le contexte qui est le sien.

FI - Est-ce qu'une augmentation de la densité démographique peut pro¬

voquer un accroissement des dé¬

penses?

- Le recensement de la population effectué en 1980 nous indique une diminution de 12 pour cent dans notre

commune. Billens compte aujourd'hui 399 habitants (y compris les 79 per¬

sonnes résidant depuis plus de six mois au foyer St-Joseph) contre 448 lors du recensement de 1970. Notre population effective à l'heure actuelle est de 320 âmes. Le fait d'être à proximité de Romont n'a pas eu d'inci¬

dence à vrai dire sur notre densité démographique, car le taux fiscal ac¬

tuel de Billens n'est pas une invitation à venir habiter dans notre village. Etre la commune voisine de Romont n'est pas sans effet sur nos dépenses, puisque cela a, en quelque sorte, accéléré la mise en place de priorités, pour ne citer que l'épuration.

FI - Est-il juste qu'à une certaine époque il était question de fusion¬

ner avec Romont?

- Lors de mon arrivée à Billens, il y a sept ans, j'avais entendu parler d'un souhait de la part de quelques person¬

nes de fusionner avec Romont. Alors, j'avais pensé que cette solution serait la meilleure, de par le taux fiscal pra¬

tiqué dans le chef-lieu de la Glâne et par les infrastructures déjà en place.

Aujourd'hui, connaissant mieux la si¬

tuation de Billens et tout particulière¬

ment l'esprit qui règne chez nous, mon enthousiasme à une fusion avec notre chef-lieu n'est plus aussi manifeste.

Mieux vaut un petit chez soi qu'un grand chez les autres.

FI - Est-ce qu'une fusion avec Hen¬

nens améliorerait la situation finan¬

cière?

- Officiellement, je ne connais pas la situation financière de la commune d'Hennens. Si je suis bien renseigné, aucune fusion n'a pour l'instant dés¬

avantagé l'une ou l'autre des parties en cause. Elle ne peut être que favorable à partir du moment où chacun fait l'ef¬

fort d'aller ensemble de l'avant dans un même esprit de partage.

FI - Parlons un peu de l'infrastruc¬

ture de votre commune. L'aména¬

gement du territoire est-il réalisé?

Avez-vous suffisamment d'eau po¬

table? Le réseau routier est-il en bon état? Qu'en est-il de l'épuration des eaux?

- Notre aménagemént du territoire est réalisé dans ce sens qu'il a été fonction du plan directeur des égoûts, lequel a été mis sur pied au début de l'année 80 et approuvé par le Conseil d'Etat en juin de la même année.

Du même coup, nous avons exécuté la deuxième étape de l'épuration des eaux, c'est-â-dire la construction du collecteur communal; la première étape ayant consisté en une participa¬

tion de notre commune à la construc¬

tion de la STEP de Romont et des collecteurs de concentration y affé¬

rents. La convention intercommunale, comprenant les communes de Ro-

(20)

Billens

LOUIS SUGNAUX Ferronnier d'art et poète du fer

Parce qu'il aimait les belles cho¬

ses, parce qu'il se passionnait pour l'art, Louis Sugnaux est de¬

venu ferronnier, /'/ y a de cela sept ans. Un vieux rêve le hantait: faire naître du métal des objets d'art.

Louis Sugnaux a aujourd'hui réa¬

lisé son projet. Entouré de ses marteaux, dans le bruit du feu qui craque, H est heureux parce qu'il fait ce qu'il aime.

Pour découvrir ce ferronnier d'art devenu artiste, il faut d'abord aller jusqu'à Billens. De sa maison campagnarde, le bruit du marteau s'échappe. C'est l'univers d'un homme aux yeux rêveurs, au re¬

gard doux et au cœur sur la main.

«J'ai étudié le fer, dit-il, puis je me suis dirigé vers la ferronnerie d'art. Il a fallu lutter dans l'ombre

durant des années avant de pou¬

voir en vivre. Pour moi, chaque coup de marteau a un but précis qui laisse une empreinte...»

Et de la ferronnerie d'art, H est passé récemment à la ferronnerie moderne qu'il a présentée pour la première fois en automne 81 lors d'une exposition à Couvet, qui a réuni plus d'une centaine d'arti¬

sans.

Il est vrai que les connaisseurs aiment le «fait main» qui repré¬

sente une valeur artisanale sûre.

D'ailleurs, chaque pièce, chaque grille de cheminée, chaque portail a une histoire vivante et inédite.

J'ai pu constater que l'outillage est restreint, il faut une forge pour chauffer le métal, des marteaux, une enclume et un poste à souder.

Tout le reste est une affaire de goût, d'imagination et de création.

Les facultés créatives jouent un rôle prépondérant dans la vie de Louis Sugnaux, que je connais depuis bon nombre d'années.

D'un morceau de fer, il est capable de créer un portail de l'an 2000 (stand d'or du Comptoir de Ro- mont) qui se rapproche davantage de la sculpture proprement dite que de l'artisanat. Son imagina¬

tion est féconde. Il passe sans transition de la construction d'une grille à une torsade artistique.

Louis Sugnaux pratique l'art du feu avec une telle aisance qu'elle suscite l'admiration. C'est un arti¬

san courageux qui ressuscite un métier vieux comme le monde.

Cette expérience, ce poète du fer la vit avec bonheur, car // réalise son rêve sans contrainte, mais avec passion.

G. Bd

Hélène Sugnaux Auxiliaire hospitalière

Quelle joie d'entrer dans une aussi charmante demeure paysanne où le bois a été utilisé à bon escient et réchauffe l'atmosphère familiale.

Nous avons à peine franchi le seuil que l'on se sent à l'aise par la chaleur de l'accueil que nous ré¬

serve Hélène Sugnaux. Un inté¬

rieur très simple mais chaud, où la

joie de vivre éclate au lever du soleil comme à la tombée de la nuit. Dans cette maison où la douceur est un mot d'ordre, une famille vit heureuse. Chez elle comme à l'hôpital dé Billens où elle travaille depuis neuf ans en qualité d'auxiliaire hospitalière, Hélène Sugnaux chante toujours.

C'est son caractère qui veut qu'elle soit du matin au soir de bonne humeur. Personne ne me contredira qu'elle est tout entière à son interminable combat qui est celui d'être au service de son prochain, tant des malades que des personnes âgées. En plus de sa fonction de veilleuse de nuit, responsabilité qui n'est pas à la portée de tout le monde, elle ne ménage ni son temps, ni sa peine pour prodiguer soins et tendresse aux personnes âgées qui se trou¬

vent un peu seules à leur domicile.

Son expérience acquise dans ce domaine lui a fait connaître la psychologie des aînés qui la solli¬

citent fréquemment pour différen¬

tes démarches qu'elle accomplit avec une conscience profession¬

nelle irréprochable. Elle met d'ail¬

leurs toute sa gentillesse dans cette activité qui est pour elle non seulement passionnante, mais qui lui procure une immense satisfac¬

tion.

Pour Hélène Sugnaux, qui est aussi la maman de trois enfants, être dynamique au travail c'est la meilleure solution pour rester jeune. Et d'ajouter: «On peut tou¬

jours être utile, selon ses moyens;

on fait ce que l'on peut, on donne ce que l'on a. Etre utile est une des principales sources de bonheur.»

G. Bd

Evolution démographique 1811 157 1831 155 1850 174 1860 175 1870 196 1880 214 1900 264 1910 308 1920 386 1930 420 1940 424 1950 399 1960 434 1970 458 1980 399 Quelques chiffres Habitants 320 Ménages 92 Electeurs 213 Paysans 20 Producteurs de lait 17 Artisans 8 Etablissement public 1 Kiosque 1

EMY CORBOZ Doyenne du

village

V

C'est accompagné du syndic de Billens que je suis allé rendre visite à la doyenne du village de Billens, Mme Emy Corboz. Née le 30 novembre 1890 à Karlsruhe IAllemagne), où elle a fait ses classes primaire et secondaire, elle est venue en vacances chez son oncle qui était chef de gare à Romont. C'était en 1906. Rentrée en Allemagne, elle est revenue dans cette cité en 1911 pour se marier avec Richard Corboz, qui exploitait un commerce de vins et de spiritueux è Romont. En 1936.

son mari fut élu conseiller d'Etat et assuma cette charge durant seize ans. Par la suite, pour des raisons de santé, le couple fut contraint d'aller habiter Vevey où il y de¬

meura vingt ans. Devenue veuve en 1965, Emy Corboz resta encore cinq ans sur les bords du Léman avant de revenir à Billens en 1970 pour y passer des vacances. Se trouvant à son aise dans ce coin de paradis, elle décida d'y rester et voilà onze ans qu'elle est pen¬

sionnaire du foyer St-Joseph. Du¬

rant plus d'une heure, elle m'a

évoqué ses souvenirs de jeu¬

nesse, ses promenades à bicy¬

clette de Romont à Montbovon, ses voyages à moto et nombre d'aventures qu'elle a vécues dans sa vie et comme épouse de con¬

seiller d'Etat. Emy Corboz, qui a beaucoup d'esprit et la conversa¬

tion facile, lit encore ses journaux et ses romans sans lunettes. Au mois de janvier dernier, elle a encore fait du ski de tourisme dans la région de Billens. C'est dire que cette maman de deux enfants qu'elle adore est très sportive. Le 30 novembre 1980, à l'occasion de son nonantième an¬

niversaire, Emy Corboz s'est vue offrir un magnifique fauteuil par la commune de Billens lors d'une réception à laquelle assistaient tous les membres du Conseil communal.

Il ne nous reste plus qu'à lui souhaiter de longues années de bonheur au foyer St-Joseph où elle est choyée par le personnel.

G. Bd

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