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2.50 Edition, impression, administration: Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél

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Parution bimensuelle • 3 décembre 1980 • 35* année • N° 22 Fr. 2.50

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA - 35, route de la Glane - 1700 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 Rédaction: Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél. 037 24 75 75 - Télex 36 157 Rédacteur responsable: Gérard Bourquenoud

«

maGazine

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Magazine bimensuel

paraissant le premier et I» troisième —7 i mercredi de chaque mois I I I V_>l 11 lv_y

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera

PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseillers en publicité pour Fri bourg-Illustré

Omer Davaz, Fribourg Tél. 037/22 40 60 André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel Fr. 49.70 Six mois 26.-

Etranger

Envoi normal: Fr. 64.- Envoi par avion: 88.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre prochaine parution:

mercredi 17 décembre

Sommaire Dies Academicus Energie

Gastronomie Index des salles

Le H.C. Fribourg-Gottéron aura-t-il sa patinoire couverte?

Cynologie Cadeaux de Noël Flashes du canton Culture et littérature Election de M. Laurent Butty

Arts et spectacles 8e district

Jouez avec nous Voyage en Suède Accordéonistes fribourgeois Canton du Jura Paysannerie EEF

Entre l'église et la pinte Cadets musiciens Les ailes

Hommage aux disparus Souvenirs du temps passé

Notre couverture:

Les Fribourgeois n'avaient plus présidé la Chambre du peuple de¬

puis 1969 avec M. Aebischer.

Aujourd'hui ils se réjouissent et félicitent M. Laurent Butty, élu pre¬

mier magistrat du pays.

Fribourg-Illustré vous présente ses vœux, Monsieur le président du Conseil national.

DIES ACADEMICUS 1980

Hommes modèle du passé et du présent

Deux grandes figures catholiques de l'histoire culturelle étaient au centre des allocutions du Dies academicus, à l'Université de Fribourg. Les distinctions académiques ont également mis en évidence la volonté de présenter non seulement les mérites acquis, mais aussi des exemples de responsabilité dans la recherche et dans l'enseignement.

Saint Pierre Canisius et Saint Albert le Grand

Dans son homélie à l'église du Collège St-Michel, Mgr Pierre Mamie rappela l'arrivée de Saint Pierre Canisius à Fribourg, il y a 400 ans, événement dû plutôt à la providence et à l'initiative propre qu'à la prévoyance de quelque autorité. Ce fut pourtant là l'origine d'un collège chrétien qui a gardé son importance jusqu'à nos jours. - «Nous établissons des plans et des projets et nous nous laissons prendre parfois un peu trop au jeu des analyses», releva l'Evêque, pour ajouter plus tard:

«Faisons une place à l'imagination de Dieu!».

Lors de sa séance publique, le professeur belge Fernand van Steenberghen consacra sa conférence au 700e anniversaire de la mort de Saint Albert le Grand. Il se proposa de répondre à la question: commert expliquer la renommée exception¬

nelle dont Albert le Grand a joui déjà de son vivant? A cette fin il rappela d'abord ce que fut la révolution culturelle du Xllle siècle. Il exposa ensuite comment Albert réagit devant ces événements lourds de menaces pour la chrétienté. Il dégagea enfin les leçons que nous pouvons tirer aujourd'hui de l'exemple donné par le Docteur Universel, pour faire face à la révolution culturelle de notre siècle.

Le Conseiller fédéral Hans Hürlimann, président d'honneur de la journée, prit la parole en remerciant le recteur Bernhard Schnyder pour ses mots de bienvenue.

Partant du thème de la journée, il amena l'audience à considérer les problèmes actuels de la formation et de la politique universitaire en Suisse.

Quatre docteurs honoraires

Les distinctions décernées par les facultés ont honoré quatre personnalités dont l'oeuvre peut servir d'exemple aux futurs universitaires, comme le faisait ressortir chaque «laudatio» à sa manière.

- Sir John C. Eccles, neurobiologiste et lauréat du prix Nobel, qui vit au Tessin depuis quelques années, s'est intéressé, à côté de ses recherches mondialement reconnues, à l'aspect philosophique des relations entre le cerveau et l'esprit. C'est dans cette vaste perspective qu'il a donné une conférence sur «La personne humaine, problème scientifique et philosophique» à la veille du «Dies».

- L'Ambassadeur Arthur Dunkel, directeur général du GATT depuis le mois d'octobre, qui a fait une carrière exceptionnelle au service des affaires extérieures de la Suisse, continue néanmoins à étudier au niveau scientifique les problèmes des relations économiques internationales et reste même prêt à donner des cours aux étudiants.

- Le prof. Claude-Albert Colliard, Paris, connaisseur éminent du droit public et du droit international public, n'a pas hésité à se pencher sur les problèmes les plus ardus de la technique et de la communication modernes. Il s'est toujours engagé à trouver une base pour la compréhension mutuelle, désir qu'il a exprimé dans sa conférence sur «La solidarité internationale».

- Le prof. Emmanuel Lévinas, Paris, un philosophe et expert de la culture juive, branche qu'il enseigne à l'Université de Fribourg, a beaucoup contribué à la compréhension de l'être humain et à la culture européenne dans un dépassement des frontières nationales et linguistiques.

L'Orchestre de la Ville et de l'Université de Fribourg, sous la direction de Fritz Voegelin et avec le concours du violoniste Thomas Burri, a agrémenté la séance par deux mouvements du concerto pour violon et orchestre de Giuseppe Tartini.

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BERNE ET L'IMPOT ENERGETIQUE:

Réactions nuancées

«Le Conseil fédéral ne veut pas se donner les moyens d'une politique énergétique», titrait un journal alémanique après que Berne eut rendu publique sa décision de renoncer à prélever un impôt spécial sur l'énergie. Cette décision «fera hurler les écologistes et sourire d'aise les milieux économiques», ajoutait un quotidien lausannois.

Le temps de surprise passé, les réac¬

tions ne sont pas aussi tranchées, même si plusieurs organisations éco¬

logistes et syndicales ont déjà exprimé leur opposition, ou simplement leurs regrets, telles la Fondation suisse pour l'énergie ou l'Union syndicale suisse.

Les milieux économiques n'affichent aucun triomphalisme, d'autant plus que certains d'entre eux ne s'étaient pas opposés à l'éventualité d'un impôt

énergétique lors de la consultation par le Conseil fédéral. Entre-temps, Berne avait néanmoins donné la priorité à l'assujettissement des agents énergé¬

tiques à l'ICHA, projet qui explique sans doute la modération des com¬

mentaires relatifs à la renonciation à l'impôt sur l'énergie.

Pour la Société de développement de l'économie suisse (SDES), l'abandon du projet d'impôt présente certains

avantages: ainsi, toute affectation contraignante du produit d'un impôt est en principe à éviter. Il y a de bonnes raisons pour défendre la généralité du budget: toutes les recettes de l'Etat doivent être acheminées vers une seule caisse à partir de laquelle sont financées l'ensemble des dépenses. Il est ainsi possible de revoir en tout temps la nécessité et l'ampleur des prestations publiques.

Mais ce sont des considérations fon¬

damentalement politiques qui donnent à cette décision son caractère le plus positif. Un impôt énergétique qui se¬

rait modulé selon les différentes éner¬

gies de façon à en influencer la con¬

sommation et dont le produit, de plus, est affecté à des tâches déterminées aurait des effets dirigistes peu souhai¬

tables. En effet, ces recettes servi¬

raient à distribuer des subventions qui distordraient les prix, ceux-ci ne se formant dès lors plus en fonction de la structure de la consommation des divers agents énergétiques. Outre une extension correspondante de la bu¬

reaucratie étatique, l'impôt exercerait sur l'économie une charge d'autant plus lourde qu'il provoquerait une ma¬

joration de l'indice des prix, entraînant vers le haut tout le mécanisme de l'indexation. On ne peut que se rallier au rapport final de la commission pour une conception globale de l'énergie qui pose la question de savoir si la Confédération doit prélever chaque année des centaines de millions de francs sur l'économie et la consomma¬

tion pour provoquer des modifications structurelles dans la répartition des divers agents énergétiques ou si elle ne garantirait pas mieux l'approvision¬

nement en énergie en laissant ces sommes à disposition de l'économie, qui disposerait ainsi des réserves suf¬

fisantes pour réaliser elle-même les adaptations qui s'imposent.

Enfin, écrit la SDES, les forces du marché ont déjà entamé ce processus de substitution qui réduit la dépen¬

dance excessive du pétrole, ainsi qu'en témoigne l'évolution de la consomma¬

tion au cours de ces dernières années.

D'ailleurs, les cantons et les commu¬

nes ne sont pas restés inactifs, ce qui correspond davantage à des concep¬

tions politiques et sociales tradition¬

nelles qu'à des réglementations cen¬

tralisées. Ces considérations font dou¬

ter de la nécessité même d'édicter un article constitutionnel sur l'énergie et la récente décision du Conseil fédéral ne réduit en rien ce doute.

En laissant la voiture au garage en hiver,

les frais de transport diminuent de 60%

Au seuil de la mauvaise saison, nombreux sont les automobilistes qui se demandent s'il convient d'accorder un repos hivernal à leur véhicule, ménageant ainsi et les sources d'énergie et le porte- monnaie. Vaut-il la peine de passer aux transports publics pour se rendre à son travail quotidien? Pour répondre à cette question, le Mouvement suisse pour l'économie d'énergie a réalisé deux enquê¬

tes en Suisse centrale et dont les résultats n'en sont pas moins représentatifs pour toute la Suisse.

Premier exemple: l'automobiliste ha¬

bite la banlieue de Lucerne, à Perlen, à 13 km d'autobus de la gare centrale. En cinq mois, à raison d'un trajet aller et retour par jour, il parcourt 2600 km pour se rendre à son travail. A 60 centimes par km, cela représente une dépense totale de 1560 francs. En immobilisant le véhicule pendant cinq mois, il économise 369 francs en impôt

et assurance, qui s'ajoutent aux 60 centimes/km représentant la consom¬

mation d'essence et d'huile, l'usure des pneus, les autres frais d'entretien et l'amortissement. Or, l'abonnement d'autobus Lucerne - Perlen et l'abon¬

nement général du réseau urbain de trolleybus lui revient à 500 francs.

L'économie réalisée s'élève donc à 1060 francs, soit 66%. Du même coup.

il échappe aux nombreux dangers - accrus par les intempéries - inhérents à la conduite automobile.

Deuxième exemple: l'automobiliste habite Cham, à 23 km de Lucerne, son lieu de travail. Il parcourt avec sa voiture, à raison du double trajet quo¬

tidien, une distance de 4600 km en cinq mois, ce qui correspond à un coût global de 2760 francs. En déposant ses

plaques pendant cette période, il éco¬

nomise la totalité de ce montant, en plus des impôts et de l'assurance (396 francs). L'abonnement de chemin de fer Cham - Lucerne lui revient à 400 francs auxquels il faut ajouter 190 francs pour le libre parcours sur le réseau urbain des transports publics de Lucerne. Dans ce cas, l'économie réalisée atteint même 87 96 !

OFEL

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Hotel de la Belle-Croix it

Le plaisir de la table s'associe à tous les plaisirs

1 poularde, sel, 1 oignon, 1 bouquet garni, 1 feuille de laurier, 40 g de beurre, 75 g de lard fumé, 4 toma¬

tes, 40 g de farine, 1 cuillère à soupe de curry, un peu de cayenne, 1/8 I de crème.

Mettre la poularde dans une casserole avec de l'eau froide, la feuille de laurier, le bouquet garni, sel et oignon, faire cuire à feu moyen. Détacher la

Peler les tomates, les couper en mor¬

ceaux, ainsi que le lard, faire fondre le tout dans du beurre, saupoudrer de farine, bien mélanger, puis mouiller avec le bouillon. Faire cuire 15 min., rectifier l'assaisonnement avec le cayenne et le curry, puis rendre onc¬

tueux avec de la crème fraîche. Servir avec des petits croûtons passés au beurre ou du riz.

Chambres tout confort . Fermé le jeudi )

Recettes aux courges (pour 4 personnes)

Hôtel de la Croix Verte

Echarlens S H Buvette - Restaurant Gîte d'Allières La Berra (à 20 min. à pied par Cerniat)

(à 75 min. oar La Roche-Montsoflo) La rendez-vous des skieurs Fondue

Grillades

Petite restauration Assiette skieur

But idéal de sortie pour sociétés avec possibilité de dormir Ouvert toute l'année

M. et Mme G. Sallin

Restauration soignée

Menu du jour, petite et grande cartes Nos grandes spécialités maison:

CUISSES DE GRENOUILLES FRAICHES de novembre à mai DELICIEUSES TRUITES DE MONTAGNE

Très belle salle pour noces, sociétés et repas de famille Prière de réserver vos tables svp. Grand parking M. et Mme Frossard-Riegler

Dancing:

Tous les soirs,

orchestro-attrarfinnç-danse dîner aux chandelles

Spécialités de flambés et toute une gamme d'autres mets

GATEAU A LA COURGE

«MARIE-LOUISE»

(pour une plaque de 26 cm de diam.) 700 g de purée de courge

2 c. à s. de jus de citron 1 tasse de crème 4 œufs

2 c. à s. de farine 1 c. à thé de sel 1 tasse de sucre 1 petit verre de rhum

Mélanger le tout et bien remuer. Verser la masse sur la pâte prête et cuire au four à chaleur moyenne.

SOUPE AUX COURGES A LA SINGINOISE 700 g de purée de courge 114 / de crème

150 g de gruyère râpé 1 cube de bouillon 1 feuille de laurier

Cuire la purée de courge avec un peu d'eau sur petit feu. Mélanger la crème et le fromage, ajouter, et compléter avec le cube de bouillon et la feuille de laurier.

Rôtir 4 tranches de pain-toast coupées en cubes, et en parsemer le potage terminé.

La courge est un vrai légume d'au¬

tomne; elle est toujours économique.

On en trouve en différentes grandeurs, formes et couleurs. Bien préparé, c'est une délicatesse.

Préparation

Partager la courge en deux et enlever les pépins. Sortir la chair et la cuire dans un peu d'eau, ensuite la passer dans un tamis fin. Cette masse, mise dans un gobelet, peut très bien être congelée et utilisée ultérieurement.

Pâtisserie - Confiserie - Tea-Room

ï «DES REMPARTS»

Grand-Rue 4

vous propose ses délicieuses glaces maison et ses nombreuses spécialités Famille R. Ecoffey

1680 Romont

DE L'INDE A L'ANGLETERRE

Mulligatawny Soup

L'histoire de cette spécialité ressem¬

ble à une odyssée de la soupe.

Le Mulligatawny a vu le jour en Inde, et ceci comme simple bouillon de viande épicé avec un mélange très fort de curry. Dailleurs, Mulligatawny signifie:

Eau de poivre.

Les Anglais en Inde ont adopté la recette et en ont fait un potage au mouton contenant des légumes. Parce que le mouton n'est pas du goût de tout le monde, ils ont fait en même temps une variante au poulet, qui a trouvé beaucoup d'amateurs en Aus¬

tralie. Le Mulligatawny au poulet est de nos jours très connu aussi sur le continent européen, avec ou sans riz, pommes, œufs et jus de citron.

La recette qui suit est une version très appréciée par les Anglais et les Aus¬

traliens. Ceux qui désirent un potage

( pv HOTEL DU LION D'OR

Relais routier 1699 ST-MARTIN

M. Sçhrago-Balocchi Jambon i l'os, Charbonnade Salles pour sociétés 2 jeux de quilles autom.

Tél. 021/93 87 85

snack-bar disco «La Falaise»

- Petite restauration - PIZZAS MAISON - Croque-monsieur

Mme Michèle Jaunin - Tél. 037/22 85 20

Le rendez-vous des gens sympas (sans alcool)

Neuveville 37 - Fermé le lundi

BUFFET

DE LA GARE Châtel-St-Denis

r

Menu du jour + service assiette Carte variée

Spécialités de saison (cuisses de grenouilles, chasse, poisson de mer, etc.)

Sur commande:

Ris de veau - Rognons de veau - Côte de bœuf ainsi que nos desserts maison

Salles pour sociétés, noces et banquets

Marcel Dewarrat, Chef de cuisine Tél. 021/56 70 80

HOTEL

RESTAURANT GRUYERIEN

MORLON (à deux min. de Bulle) Menu du jour, carte variée

Spécialités:

Tournedos et

Filets mignons aux morilles Jambon de campagne

Café et dessert avec la véritable crème de la Gruyère

Salles pour sociétés, banquets, conférences, séminaires Chambres tout confort

Fam. Yerly Tél. 029/2 71 58

Demandez notre menu gastronomique

du dimanche

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Index des salles à disposition dans le canton de Fribourg

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Exclusivité

«Fribourg-lliustré»

Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

ASSEMBLEES - CONFERENCES CONGRES

MANIFESTATIONS DIVERSES BANQUETS DE SOCIETES

REPAS DE NOCES

Tout cala résumé en cinq sigles ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaire

District de la Gruyère BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B - N BROC

Hôtel-de-Ville

10 à 700 places - A - B - N - S VUIPPENS

Hôtel-de-Ville

10 è 150 places - A - B - N BOTTERENS

Hôtel du Chamois 10 à 100 places - A - B - N MORLON

Café-Restaurant Qruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S CHARMEY

Hôtel du Sapin

De 10 è 250 places - A- B- C- N- S CERNIAT

Hôtel de la Berra 10 à 110 places - A - B - N GRANDVILLARD Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A- B- C- N NEIRIVUE

Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S SALES (Gruyère)

Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places -A-B-C-N PONT-LA-VILLE

Auberge de l'Enfant de Bon Coeur 120 places - A - B

District de la Glâne ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 è 140 places - B - N ROMONT

Hôtel-de-Ville

250 è 400 places - A- B- C- N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gibloux 130 places - A - B - N SIVIRIEZ

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A- B- C- N

District de la Sarine VUISTERNENS-EN-OGOZ Café de l'Union

Jusqu'à 500 places - A- B- C- N- S LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N MARLY

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 150 places - A - B - N BONNEFONTAINE Restaurant Burgerwald 10 à 150 places - A - B - N LE MOURET

Hôtel de la Croix-Blanche 200 places - A - B - N CORPATAUX Restaurant de l'Etoile 20 à 200 places - A - B - N CHENENS

Auberge du Chêne 20 à 250 places - A - B - N BELFAUX

Auberge du Mouton De 10 à 160 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places -A-B-C-N POSIEUX

Hôtel de la Croix-Blanche 80 à 100 places -A-B-C-N-S ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Veveyse

CHATEL-SAINT-DENIS Buffet de la Gare

Jusqu'à 100 places - A - B - N CHATEL-SAINT-DENIS Restaurant-Bar de la Croix-d'Or Jusqu'à 200 places - A - B - N SEMSALES

Hôtel-Restaurant du Sauvage Jusqu'à 150 places - A - B - N LE CRET

Hôtel de la Croix-Fédérale 20 à 300 places - A - B - N PORSEL

Hôtel de la Fleur-de-Lys 150 à 250 places - A - B - N District de la Broyé MURIST

Hôtel de la Molière 10 à 200 places - A - B - N DOMDIDIER

Hôtel du Lion-d'Or 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N District de la Singine

CHEVRILLES - GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - N - C District du Lac COURTEPIN

Hôtel de la Gare

10 à 200 places - A - B - N COURNILLENS

Restaurant de la Charrue 150 places - A - B - N

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LA BROYE

DOUCE ET TRANQUILLE

M. Pierre Gisler, son épouse et ses sept enfants.

Deux octogénaires fêtés à Dompierre

Deux familles de Dompierre viennent de vivre, chacune dans sa propre intimité, une fort belle fête. Il s'agit de la famille de M. Pierre Gisler, qui entrait dans sa 80e année, et de celle de M. Charles Musy, lui aussi nouvel octogénaire. Tous deux agriculteurs retraités, MM. Gisler et Musy se sont dévoués à des titres divers en faveur de sociétés. Nos vœux les accompagnent!

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* M. Charles Musy, ses quatre enfants et cinq petits-enfants. * (Photos FI) ^

* * 41a 4^ 4^ 4^ 4^ 4^ 4^ 4!« 4!« ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p ^p

Fribourg-lliustré Un magazine feuilleté par

60 000 lecteurs

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La volonté

de promouvoir

sa situation

Coups de griffes, cris et larmes n'engendrent pas le respect et n'apportent pas beaucoup d'eau au moulin de la promotion féminine.

Les paysannes fribourgeoi- ses savent qu'elles s'affir¬

ment davantage par leur volonté et leur présence.

Aujourd'hui, elles peuvent se réjouir, car parmi les nombreuses associations féminines, elle est certai-

Au début novembre, l'association fribourgeoise tenait son assemblée générale. Force est de constater l'importance - et pourtant discrète - activité de ces dames. Dans son rapport, Mme Denise Philippona, présidente, rappelle les conféren-

nement celle qui connaît la plus importante évolution.

Ceci ne veut pas dire faci¬

lité, car chacun reste bien conscient que chaque pas en avant exige efforts et patience. Cependant, à l'heure où le stress ronge de nombreuses citadines, femmes d'affaires, ou¬

vrières ou autres, on envie avec un grand «E» l'équili¬

bre des paysannes.

ces et cours organisés durant l'an¬

née. Ils s'étendent aux domaines les plus divers. Cuisine, avec la confection de pralinés et l'utilisa¬

tion des produits laitiers; santé, avec l'art de bien vieillir; psycholo¬

gie, avec l'éducation des enfants...

Madame Denise Philippona, prési¬

dente de l'Association fribourgeoise.

Collaboratrice à part entière de l'ex¬

ploitation agricole, elles avaient à prendre position sur différents pro¬

blèmes politiques et économiques, notamment le contingentement laitier.

Une évidence: l'émancipation rôde aussi à la campagne. Ici, elle ne s'attache pas à des futilités. Si tous les problèmes ne sont pas résolus et certaines questions semblent moins cruciales que pour d'autres femmes, les paysannes sont - pour la plupart - partenaires de leurs époux qu'elles assistent dans la direction et la gestion de l'exploita¬

tion. Elles prennent part aux déci¬

sions et s'occupent de l'adminis¬

tration le plus souvent. 18 à 20%

ont une formation professionnelle de paysanne. L'envers de la mé¬

Pour les mois à venir, un nouveau programme d'activités est prévu.

«Peinture paysanne» et «filage de la laine», deux cours donnés par des spécialistes. «Le surmenage et ses conséquences» sera traité par le Dr Remy. Une libraire apportera son savoir et ses conseils sur les livres, c'est-à-dire comment choisir les ouvrages pour les enfants, quels livres offrir aux adultes. On appren¬

dra également à fabriquer du pain et suivra une conférence sur les médicaments.

A la suite de cette assemblée, M.

Edouard Gremaud entretient les paysannes d'un sujet très actuel:

«Le phénomène des grandes surfa¬

ces». Suggéré par la présidente, il ne manque pas d'intérêt et tient l'auditoire en haleine.

Le message de Mme Curdy, repré¬

sentante de l'OFIAMT, paraît la meilleure façon de situer le rôle de cette association:

«Quel réconfort de côtoyer un groupe de femmes comme le vôtre, de constater que vous trouvez le temps de vous rencontrer pour partager le même intérêt, le même idéal: promouvoir votre situation de paysanne et de sauver du temps pour cela. L'épanouissement de la personne n'est jamais du temps perdu...».

(M. Pz)

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Le Hockey-Club Gottéron-Fribourg aura-t-il

sa nouvelle patinoire couverte? (Ill)

Choix de l'emplacement Le Conseil communal a voué une at¬

tention toute particulière au choix de l'emplacement de la nouvelle pati¬

noire. En collaboration étroite avec le groupe de travail pour l'aménagement local (GTAL), il a longuement étudié les

possibilités qu'offrait la ville pour l'im¬

plantation d'une telle installation. A ce sujet, le Conseil communal a enregistré le dépôt de deux pétitions. L'une éma¬

nait du groupement pour le maintien de la patinoire en l'Auge et l'autre des habitants de la Rue de Morat qui exprimaient le désir de la voir implan¬

ter en un autre endroit. De plus, une suggestion de construire la nouvelle patinoire au Stadtberg lui a également été soumise. Le Conseil communal a pris les contacts nécessaires avec les auteurs de ces propositions.

Les diverses possibilités d'implanta¬

tion ont été étudiées, à savoir: Plateau de Pérolles, Plaine des Neigles, St- Léonard, Stadtberg. S'agissant d'un équipement collectif devant servir à l'ensemble de la ville et des environs, le Conseil communal, se fondant sur les travaux déjà avancés du GTAL (groupe de travail pour l'aménagement local), s'est déterminé en fonction des critè¬

res suivants: la desserte par les trans¬

ports en commun, l'accessibilité par la route, les places de stationnement existantes, l'utilisation rationnelle du sol, la protection des sites et le coût de la réalisation.

Une certitude est acquise. La patinoire couverte ne peut subsister aux Augus- tins. La Commission fédérale pour la protection de la nature et du paysa¬

ge s'est exprimée dans ce sens le 29 septembre 1975 déjà. Non seule¬

ment elle s'est opposée à la couverture actuelle, mais elle s'est encore pro¬

noncée contre tout autre système de couverture à cet endroit. Le déplace¬

ment de la patinoire est donc inévita¬

ble.

Pour des raisons ayant trait tant à l'aménagement du territoire qu'au prix d'acquisition des terrains, le Conseil communal, en accord avec le GTAL, a éliminé les solutions consistant à im¬

planter la nouvelle patinoire sur le Plateau de Pérolles et au Stadtberg. La première solution est manifestement trop coûteuse pour une telle réalisa¬

tion, sans compter qu'elle pose des problèmes en cas de grande affluence:

la seconde compromet la construction du pont de la Poya qui demeure un objectif à moyen terme et occupe un terrain destiné à d'autres buts dans l'aménagement du quartier du Schön¬

berg. Entrent donc en ligne de compte la Plaine des Neigles et le terrain de St- Léonard.

Se référant aux critères qu'il a arrêtés compte tenu de la destination de la nouvelle patinoire et du rôle qu'il en¬

tend lui faire jouer, le Conseil commu¬

nal a tout naturellement opté pour St- Léonard. Cet emplacement est facile¬

ment accessible aux transports en commun puisqu'une ligne régulière existe déjà. L'accès par la route permet d'éviter la traversée du centre-ville en empruntant tant l'avenue du Général- Guisan que l'autoroute. Les places de parc sont existantes et celles qui de¬

vraient encore être aménagées pour¬

ront servir à l'ensemble du complexe de St-Léonard et non seulement à la patinoire. Cette solution permet sur¬

tout de conserver la Plaine des Neigles intacte. Il n'y a pas d'atteinte à ce site dont il faut bien admettre l'importance pour la ville. Enfin, et cela n'est pas négligeable, la solution proposée est certainement la moins coûteuse compte tenu du fait que le terrain est déjà propriété de la commune, même si sa structure géologique exige des travaux de pilotage. Tous ces avanta¬

ges seront nettement ressentis par la population et les enfants des écoles qui doivent se rendre à la patinoire pour leur leçon de gymnastique ainsi que par les spectateurs des matches de hockey sur glace.

Il n'a pas échappé au Conseil commu¬

nal que le déplacement de la patinoire serait durement ressenti par les habi¬

tants de l'Auge. Force est pourtant de constater que son implantation sur la Plaine des Neigles l'éloignerait malgré tout du quartier. D'autre part, une telle solution n'est pas défendable compte tenu de l'organisation actuelle de nos transports publics. Enfin, l'engage¬

ment de dépenses dans le développe¬

ment du réseau et l'aménagement de places de stationnement ne se justi¬

fient pas pour les seuls besoins de la patinoire. Il n'en reste pas moins que l'aménagement de la Plaine des Nei¬

gles devra faire l'objet d'une étude approfondie en collaboration avec les habitants du quartier afin qu'il corres¬

ponde à ce qu'ils en attendent et avec eux tous les habitants de la ville.

Suite dans notre prochaine édition.

Robert Meuwly, le gardien fribourgeois qui retient tout ou presque, n'a jamais eu autant de travail devant sa cage que cette saison.

(8)

Belle participation

au championnat fribourgeois de chiens d'utilité

L'Amicale cynologique de Marly a eu l'honneur d'organiser le championnat fribourgeois de chiens d'utilité qui s'est déroulé le dimanche 9 novembre, par une température automnale fort agréable. Cette société très active, présidée depuis une année par M.

Herbert Renz, de Fribourg, compte aujourd'hui quelque soixante mem¬

bres, dont trente conducteurs de chiens qui participent régulièrement à des concours d'éducation.

A cette manifestation sportive qui fut pleinement réussie, ce sont cinquante- trois chiens qui, accompagnés de leur maître, ont travaillé sur le terrain. Dans le programme figuraient le flair, la discipline, l'obéissance, l'attaque au mannequin, la quête d'objets, le cou¬

ché libre, la piste, des sauts en hauteur et en largeur, la garde, etc. Ce genre de

compétition n'attire qu'un public res¬

treint, ce qui est fort regrettable pour les cynologues qui font preuve d'un énorme dévouement et d'une grande disponibilité pour éduquer des chiens qui sont pourtant en permanence au service de la population.

Ce championnat fribourgeois 1980, placé sous la responsabilité de M.

Bernard Oberson, chef de concours, a connu une affluence record de con¬

currents, puisque ce ne sont pas moins de 16 conducteurs en classe I, 13 en classe II, 20 en classe III, 3 en classe sanitaire et 1 en classe internationale, qui se sont présentés aux juges, au cours de cette journée qui a pris fin par un repas et la proclamation des résul¬

tats.

(Texte et photos G. Bd)

Quand un maître et son chien se présentent au juge de concours.

Quelques conducteurs regardant attentivement le travail d'un collègue. Au premier plan, nous reconnaissons MM. Herbert Renz, président de l'Amicale cynologique de Marly; et M. Dafflon, président de la Fédération fribourgeoise de cynologie.

CHAMPIONNAT FRIBOURGEOIS 1980 M. Herbert Renz, président de la so¬

ciété, en conversation avec un admira¬

teur. Conduite du mannequin au juge, sous la

surveillance du chien.

L'obéissance: une discipline importante dans l'éducation d'un chien.

La garde au mannequin, alors que le maître est caché.

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Schwab Werner Dessiex Jean-Marc

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16

Culture et littérature

AU PIED

DE L'ECHAFAUD HANS

STOCKER

Hans Stocker est né en 1896 à Bâle, où il réside actuellement. Après une formation de serrurier d'art, il trouve son style lors de séjours à Genève, en Italie, en Tunisie, à Paris. De 1925 à 1940, il vit à Montagny-sur-Loing, près de la forêt de Fontainebleau. Fondateur du groupe expressionniste «Rot- Blau», il adhère aussi à la Société de Saint-Luc qui regroupait des Ro¬

mands, son ami Cingria et des Alémaniques, tous passionnés par le renouveau de l'art sacré. De 1964 à 1970, Hanz Stocker préside la Commission fédérale des Beaux-

Arts. Il est aussi le frère du peintre Ernest Stocker, connu sous le pseudonyme de Coghuf (1906- 1976).

Dans son impressionnante produc¬

tion artistique, il recourt à de multi¬

ples techniques: huile, aquarelle, techniques mixtes, lithographie, collage, vitrail au plomb et dalle de verre, mosaïque, carton pour tapis¬

serie d'Aubusson.

(C.A.) A découvrir jusqu'au 11 janvier.

Une écriture pleine de surprises, de vivacité, d'humour parfois, pour nous entretenir d'affaires sérieu¬

ses. Très sérieuses même, puisqu'il s'agit de condamnations à la peine de mort. Né d'une curiosité, mais aussi de l'intérêt constant que sou¬

lève ce sujet grave, toujours actuel et qui le restera tant qu'il y aura des crimes.

Le journaliste Jean-Claude Choffet passe son temps entre deux pas¬

sions complémentaires: l'actualité et l'histoire. Intéressé par certaines

«affaires», fameuses en son temps, il les a reconstituées du crime à l'expiation. Abondamment et sé¬

rieusement documenté, il écrit quelques pages importantes de l'histoire judiciaire romande. 1834, 1842, 1862, 1868, 1902, des dates qui voient l'échafaud se dresser, pour la dernière fois, dans l'un ou l'autre canton. Bien que déjà exceptionnelle, on recourt encore à la peine de mort pour châtier des meurtriers sans aveux. Ce sont des auteurs de forfaits révoltants et perpétrés dans des conditions qui n'incitent guère à la clémence.

Dans la première moitié du siècle passé, grâce à l'horlogerie, le can¬

ton de Neuchâtel vit sa révolution industrielle. Pourtant, en 1834, à Môtiers, deux hommes faillirent être condamnés à un supplice terri¬

fiant de cruauté, venu en droite ligne du Moyen Age.

Le Valais de 1842, pour sa part, n'a pas un instant d'hésitation pour envoyer une jeune femme de 27 ans à une mort ignominieuse. Le 24 avril 1862, dix mille curieux étaient massés sur la place Neuve, à Genève, pour voir un petit jeune homme s'abandonner au bourreau, ce «maître des hautes œuvres».

Avant d'être décapité, le criminel s'exclame au pied de l'échafaud:

«Je n'aurais jamais cru avoir si peu d'émotion».

A Genève, tout se passa dans le calme, mais qui sait encore que des incidents s'étaient produits à Mou- don, en 1868? Qui sait encore que des écoliers étaient conduits au pied de l'échafaud par leurs ensei¬

gnants pour assister à l'exécution?

Qui se rappelle encore que le pre¬

mier août 1902, dans une cour intérieure de la prison des Augus-

Jean-Claude Choffet AU PIED

m ii -mm un tins, la tête d'Etienne Chatton tomba à 4 heures 35? «Le con¬

damné s'est bien tenu et la machine bien réglée...» dit le document. Il venait de payer ses dettes (pour crime) envers la société, alors que 54 ans plus tôt. Fribourg avait été le premier canton suisse à abolir la peine de mort.

A lire d'un bout à l'autre sans s'arrêter, ou presque...

(Au pied de l'échafaud. Tribune Editions, Genève).

Page réalisée par Monique Pichonnaz AU MUSEE

GRUERIEN

(16)

Félicitations

Monsieur le président du Conseil national

Personnalité marquante du Pays de Fribourg, Laurent Butty s'est intéressé très jeune à la chose publique. D'abord en qualité de préfet de la Sarine, puis comme conseiller national et président du groupe parlementaire aux Chambres fédérales. Son rôle, à Berne, a toujours été la défense des intérêts du peuple fribourgeois.

Laurent Butty, un homme mesuré, réfléchi, plus porté à consulter et compulser ses dossiers qu'à frapper violemment. Sachant ce qu'il veut, il s'acharne au travail comme s'il entendait démontrer que l'habit ne fait pas le moine. Il a une volonté peu ordinaire et du dynamisme en abondance... même ci cela ne se remarque pas sur son visage. Lorsqu'il s'adresse à quelqu'un, il ne détourne jamais les yeux. Son regard direct ne laisse filtrer que de la franchise. Il dégage tant de sincérité dans ses propos et dans son attitude, qu'il en devient vulnérable.

Spontané, vif, Laurent Butty s'est montré solide parlementaire sous la coupole fédérale.

Très écouté par les membres de la Chambre qu'il présidera en 1981, il s'est rapidement signalé à l'attention de ses collègues, par ses interventions. Dès qu'il se fait l'avocat d'une cause, il n'est ni d'humeur, ni de tempérament à céder devant un premier obstacle.

Sa fermeté se renforce à mesure qu'elle se heurte à de l'adversité. Disons qu'en qualité de président du Conseil national, ce Fribourgeois a de l'étoffe.

INTERVIEW

FI - Monsieur Butty, quand vous ètes-vous intéressé à la politique et comment êtes-vous arrivé aux Chambres fédérales?

- Aîné d'une famille modeste de six enfants, je me suis intéressé très jeune à la politique. Je n'avais pas encore vingt ans lorsque j'ai senti le besoin de m'engager, tant sur le plan social que politique. Ayant choisi de militer dans le parti conservateur, devenu parti démocrate-chrétien, c'était pour les jeunes Fribourgeois de l'époque une occasion de s'affirmer.

En ma qualité de préfet d'un district essentiellement rural, j'ai été confronté à tous les problèmes d'une région et du

chef-lieu du canton. Conscient qu'une partie de ces problèmes ne pouvait être résolue qu'à Berne, j'ai accepté d'être candidat à l'élection du Conseil national en 1971. J'ai saisi cette possi¬

bilité dans le but de défendre mon canton sous la coupole fédérale. Le parti démocrate-chrétien et le corps électoral fribourgeois m'ont fait le redoutable honneur de m'élire la pre¬

mière fois que je me suis présenté.

FI - Vous avez également présidé le groupe parlementaire du parti dé- mocrate-chrétien aux Chambres fédérales. Est-ce que cette fonction vous a permis de gravir un échelon de plus dans la politique?

- La présidence d'un groupe parlemen¬

taire, surtout s'il s'agit d'un parti gou¬

vernemental, est très importante, car elle conditionne l'action politique à la fois du parti, du groupe au niveau du Parlement, Conseil national et Conseil des Etats, mais aussi au niveau des options fondamentales de la politique gouvernementale. Je crois pouvoir dire que le président du groupe parle¬

mentaire de par ses contacts avec le Conseil fédéral, ses collègues du groupe parlementaire et des autres groupes, comme aussi avec l'adminis¬

tration - ce qui est primordial - joue un rôle capital, à mon avis, quant à la détermination de la ligne politique sur le plan suisse. Cela n'est pas toujours visible, c'est vrai, mais après avoir accompli cette tâche durant quatre ans, j'ai le sentiment d'avoir fait mon devoir.

FI - L'an prochain vous aurez l'hon¬

neur de présider le Conseil national, qu'est-ce que cela représente pour vous? Est-ce une consécration de votre activité politique?

- Consécration, cela semble un bien grand terme. Je pense que pour un parlementaire c'est plutôt un aboutis¬

sement, une possibilité de présider le Parlement auquel il appartient. C'est aussi une marque de confiance de la part des collègues du Conseil national.

Un honneur pour l'homme politique qui a ainsi l'occasion de démontrer qu'il peut se hisser au-dessus des partis et de constater que la confrontation des idées peut se concrétiser par des décisions objectives pour l'avenir du pays.

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18

FRIBOURG FÊTE

Un peu d'histoire

Né à Fribourg le 3 juillet 1925, M. Laurent Butty est originaire de Rueyres-les-Prés (Broyé) et Ursy (Glane). Il accomplit ses études secondaires à Romont puis au Collège St-Michelet à l'Abbaye d'Einsiedeln où il passa sa maturité, avant d'entrer à la Faculté de droit de l'Université de Fribourg. Licencié en droit en 1948, il obtient son brevet d'avocat en 1953.

Greffier-adjoint au Tribunal cantonal, puis chef de service de la Direction de l'Intérieur, Laurent Butty est nommé préfet de la Sarine en 1957. Il lance alors l'idée et commence la réalisation du Grand-Fribourg et est le promoteur de nombreuses réalisations intercommunales dans toutes les régions de la Sarine.

Il préside l'aménagement régional de la Sarine.

Actuellement, il pratique le barreau et a ouvert une Etude d'avocat.

Sur le plan politique, Laurent Butty a présidé les jeunesses conservatrices et chrétiennes-sociales suisses et l'Union internationale des jeunes démocrates- chrétiens.

Conseiller national en 1971, il est président du Groupe parlementaire démocrate- chrétien des Chambres fédérales, depuis 1977.

Le Conseil fédéral l'a nommé:

- président de la Commission nationale de répartition des crédits

- président de la Commission fédérale pour la relance économique (bonus) - membre du Comité central de la Société suisse de Radio et Télévision (SSR) - membre du Groupe de travail pour la politique de la famille (à la suite de son

postulat de 1973).

On pavoise à Fribourg! Ni la neige, ni le froid ne retiennent la foule, aujourd'hui on fête Laurent Butty.

Arrivé en gare de Fribourg par le train, où l'allégresse règne depuis Berne, l'élu est accueilli en grande pompe. Conseil d'Etat, autorités, sociétés, enfants des écoles, dames bourgeoises, corps de musique, motards de la gendarmerie, groupes folkloriques... ils sont tous là!

La première acclamation passée, le long cortège au flambeau se dirige vers la place de l'Hôtel-de-Ville.

Les pieds gelés, mais le cœur en fête, on écoute M.

Nussbaumer, syndic, souhaiter la bienvenue au nou-

19

LAURENT BUTTY

veau président du Conseil national. Non sans émo¬

tion, mais avec la verve qu'on lui connaît, M. Laurent Butty exprime sa joie. Il remercie chacun et assure la population de son intérêt à représenter et soutenir son canton.

Landwehr et grenadiers en tête, les invités se rendent au Restaurant de la Grenette pour le repas officiel, présidé par M. J. Cottet, chef du Gouvernement.

Quelques discours sont encore prononcés, mais l'ambiance est à la fête. De près et de loin, on est venu se réjouir avec Laurent Butty et lui témoigner son amitié.

// est en outre président de la Société cantonale des tireurs fribourgeois et du Comité d'organisation des Fêtes du 500e anniversaire de l'entrée du canton de Fribourg dans ta Confédération. Il préside également le Service dentaire scolaire fribourgeois.

M. Laurent Butty est marié et père de deux enfants. Préoccupé par les problèmes sociaux, Laurent Butty lança, alors qu'il était encore étudiant, l'initiative qui aboutit à l'introduction des allocations familiales dans le canton de Fribourg et en Suisse.

Membre fondateur du syndicat chrétien du personnel de l'Etat de Fribourg, il présida en 1962 la commission chargée du statut des Caisses de pension de l'Etat de Fribourg. Il est membre du comité du Groupe chrétien-social suisse de la Fondation suisse pour la vieillesse et de Pro Familia.

Conscient des problèmes généraux de notre temps, Laurent Butty est vice-président international de Pax Romana (Mouvement international des intellectuels et étudiants catholiques). Il a déposé plusieurs interventions concernant le respect des droits de l'homme (Droit à la vie. Acte final d'Helsinki, réfugiés, etc.).

Durant les deux dernières législatures, M. Butty est membre de nombreuses commissions parlementaires, en particulier de trois commissions permanentes dont celles des Finances et du Commerce extérieur. Il fut notamment rapporteur aux Chambres fédérales pour d'importants objets, spécialement ceux concernant les questions sociales, économiques, d'aide aux Universités, à la recherche et de l'énergie. Il préside la Commission parlementaire pour l'aménagement du territoire.

Il s'est signalé par le dépôt de motions et postulats touchant aux disparités économiques régionales, à la politique familiale, aux équipements régionaux (concentrations économiques, assurance-maternité, chemins de fer è voie étroite, installations de sport...). Il a également déposé une initiative tendant è une harmonisation réelle des impôts et à une péréquation intercantonale authentique.

Attentif aux problèmes économiques et sociaux posés par la situation actuelle, M. Butty a interpellé le Conseil fédéral sur le maintien du plein emploi et H fut le rapporteur des mesures urgentes prises pour une relance économique et une amélioration de l'assurance chômage.

(18)

Laurent Butty (à gauche), en conversation avec M. Paul Hofmann, conseiller aux Etats, vice-président du groupe parlementaire.

Un Fribourgeois président

du Conseil national FI - La Suisse n'est-elle pas une

démocratie où se recherche et doit se trouver en toutes occasions la convergence des idées et des solu¬

tions proposées. Elle est, semble-t- il, assez naturelle à un pays où le monde politique tend plus à con¬

clure des ententes et même des compromis qu'à provoquer ou ad¬

mettre des affrontements?

- Je crois que la Suisse est un compro¬

mis permanent entre la culture, la religion, les langues, la montagne et la plaine. Cela veut dire aussi que dans les solutions que nous devons adop¬

ter, il est nécessaire d'aboutir à des ententes, sans que chacun renonce à sa propre identité. Ce qui est primor¬

dial, c'est d'arriver à une entente qui permette de trouver une solution dans l'intérêt du bien commun. C'est pour¬

quoi il est souhaitable qu'au niveau du Parlement, les différentes identités puissent s'affirmer et s'affronter par¬

fois.

FI - La démocratie de notre pays n'est-elle pas controversée? Ne lui reproche-t-on pas un système trop rigide et de limiter la liberté?

- C'est vrai. A l'heure actuelle, on reproche au Parlement, mais d'abord au Conseil fédéral, de trop légiférer.

Une chose est certaine, c'est que nous avons trop de lois. Pour éviter que celles-ci se multiplient encore ces pro¬

chaines années, les parlementaires de¬

vront lutter. Il faut que la liberté soit un bien protégé et qu'elle s'arrête à l'en¬

droit où commence celle du voisin.

Cela veut dire que l'on doit aussi respecter son voisin.

Pensez-vous que cela vient d'un manque de souplesse du Conseil fédéral ou des Chambres?

- Les Chambres ont tendance à être plus souples que le Conseil fédéral dans l'application des lois. J'ai le sen¬

timent que ce n'est pas le Conseil fédéral qui manque de souplesse, mais plutôt l'administration à laquelle je voudrais rendre hommage pour le tra¬

vail remarquable qu'elle réalise. Pour ma part, c'est la prolifération de règles administratives que le citoyen a de la peine à admettre.

FI • Le principe de collégialité n'est-elle pas une des formes par lesquelles s'exprime une profonde solidarité qui doit lier les conseillers nationaux commes les membres du Conseil fédéral?

- Non. Le principe de collégialité ne s'applique pas au Parlement, mais à l'Exécutif. Au niveau législatif, il existe

des règles que nous devons appliquer.

Ces règles postulent une courtoisie entre parlementaires, chacun a l'obli¬

gation de respecter le droit de parole des autres.

FI - Sans renier votre passé poli¬

tique et professionnel, vous sentez- vous à l'aise à Berne et indépendant du parti dont vous êtes issu?

- Qu'il me soit permis d'avouer que je me sens très à l'aise sous la coupole fédérale. Je prends acte de certaines réalités comme celle d'être Romand et minoritaire. J'ai par contre la chance d'appartenir à un parti de conception pluraliste.

FI - Est-il juste de considérer un conseiller national comme un gar¬

dien de valeurs permanentes?

- Je pense qu'un conseiller national qui a été élu sur la base d'un programme peut être considéré comme un gardien de valeurs permanentes, pour autant qu'il soit en mesure de maintenir une certaine unité de cohésion et qu'il puisse renoncer à des interventions personnelles qui ne peuvent s'intégrer dans une option fondamentale.

FI - Comme président du Conseil national en l'an 81, pouvez-vous nous décrire quelles seront les grandes lignes de la politique gou¬

vernementale pour ces prochaines années?

- Il y a d'abord le grave problème financier de la Confédération, la poli¬

tique gouvernementale qui devra pren¬

dre l'image d'une politique de solida¬

rité entre les régions et les classes

sociales. Un autre problème fonda¬

mental de notre pays, c'est la défense des droits de l'homme. Cela est très important dans la situation troublée où nous nous trouvons aujourd'hui.

FI - Est-il exact que la Suisse ne peut vivre à l'écart, à l'abri de sa position de neutralité et de son attitude d'abstention?

- Même si la politique de neutralité absolue est une maxime de notre politique interne, elle peut encore être améliorée par un esprit de solidarité au niveau international. La disponibilité de la Suisse est un des rôles corollaires de notre pays qui se doit d'être au

service de tâches bien précises, telles que la Croix-Rouge, la culture, l'aide à l'ONU, etc.

FI - Le canton de Fribourg est-il suffisamment représenté à Berne?

Que peut-il attendre du président du Conseil national?

- La représentation fribourgeoise à Berne fait son devoir, tant au Conseil national qu'au Conseil des Etats. Il faut souhaiter que sa collaboration s'inten¬

sifie pour coordonner les efforts tout en conservant les options fondamen¬

tales que chacun peut avoir au sein de son parti.

Le nouveau président du Conseil natio¬

nal veut être tout d'abord le président de tous les Suisses. Il est évident qu'il n'oubliera pas qu'il vient du canton de Fribourg.

FI - Pour quelle raison est-ce que le climat du Conseil national n'est que rarement passionné? Avez-vous déjà songé à améliorer l'atmo¬

sphère et avez-vous la possibilité de diriger les débats comme vous l'entendez?

- Il n'est pas tout à fait exact de dire que les débats ne sont que rarement passionnés. Je dirais plutôt qu'ils ne sont pas toujours passionnants. Cer¬

tains débats suscitent un intérêt plus vif que d'autres. Il y a surtout un manque de spontanéité. Ce qu'il fau¬

drait en premier lieu supprimer, ce sont les papiers préparés à l'avance et que le parlementaire n'a plus qu'à lire de¬

vant l'assemblée. Lorsque j'ai présidé le Conseil national durant une semaine lors de la session d'automne, j'ai donné cinq minutes à chaque parle¬

mentaire pour s'exprimer. Ce que je souhaite pour améliorer l'atmosphère des débats, c'est que les parlemen¬

taires aient la possibilité de s'exprimer plus librement, donc sans faire acte de lecture. Ceci tout en respectant le droit de parole à chacun. Sachez qu'à l'heure actuelle, il y a plus de trois cents interventions personnelles au¬

près du Conseil fédéral qui n'ont pas encore été traitées, mais qui ne de¬

vront en aucun cas être négligées.

FI - Quel est votre sentiment sur la présence des femmes aux Cham¬

bres fédérales et leur participation dans la vie politique?

- Les femmes ont, depuis quelques années, déployé une part active dans la vie politique de notre pays. Même si elles sont à peine une vingtaine à Berne, leur présence s'avère efficace dans de nombreux domaines. Je ne voudrais pas oublier de citer les maris de ces dames et les épouses des conseillers nationaux qui, dans l'om¬

bre, sont des collaborateurs et des collaboratrices bienvenus pour les parlementaires.

FI - Faut-il avoir du talent pour assumer la présidence du Conseil national?

- Il est évident que chaque président a sa manière propre de présider les débats. Avec un style chaque année différent, cela rend moins monotone les débats. En Suisse, on ne s'éternise pas sur un président, puisqu'il change chaque année, au sein du Conseil fédéral comme au Conseil national et au Conseil des Etats.

FI - Monsieur le Président, quels sont vos souhaits pour l'an pro¬

chain, année du 500e anniversaire de l'entrée de Fribourg dans la Con¬

fédération?

- Que 1981 soit une année de paix et de réflexion pour notre pays et les famil¬

les suisses. Dans un esprit de solida¬

rité. je souhaite que les déshérités soient encore mieux protégés et qup chaque citoyen puisse bénéficier du bonheur qu'il est en droit d'attendre.

Propos recueillis par G. Bd

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Le goût du beau

Un esprit créatif

LEO HILBER Une maison sans apprêt à l'image

de l'artiste, où l'on a misé sur la sobriété pour mieux laisser ressor¬

tir les vraies richesses. Un atelier où tables et murs regorgent de des¬

sins, peintures, photographies en élaboration. C'est ici que travaille Leo Hilber. Embrassant d'un regard la pièce, on en vient à oublier de boire son café... certains objets vous parlent, d'autres restent mys¬

tère. Une évidence pourtant: nous sommes chez un être passionné de vie! A tel point qu'il veut en saisir les moindres détails, retrouver les vestiges du passé, découvrir le monde actuel, fixer sur pellicule tout ce qui est beau.

«Tout ce que j'ai à vous dire, je l'exprimerais mieux par la photo que par des paroles», mais sans hésitation il s'explique:

«D'origine St-Galloise, je vis depuis toujours - ou presque - à Fribourg.

Cette ville a un passé culturel, historique et artistique extraordi¬

naire, c'est sans doute pour cela que tant d'artistes y résident. On se doit de photographier tous ces trésors pour qu'ils ne tombent dans l'oubli».

Véritable rat d'atelier - puisque la photographie exige autant de re¬

cherche, de qualités techniques qu'artistiques - il reste cependant imprégné de nature, passionné de voyages. Partout il cherche des lumières différentes avec lesquel¬

les il joue à merveille, élément indispensable à cet art, comme il le rappelle:

«Par prédestination, un photogra¬

phe travaille avec la lumière. Ceci exige beaucoup de patience, il faut se trouver au bon endroit au bon moment».

Il sait qu'il doit constamment se perfectionner. La photo «carte postale» ne l'intéig£se pas et s'éloigne de toute médiocrité. Des centaines de prises de vue sont nécessaires pour trouver celles qui correspondent à ses exigences.

Où puise-t-il son inspiration? Plein d'enthousiasme, il répond:

«Ce que j'ai vu, ce que j'ai aimé, je veux le faire découvrir aux autres».

Ainsi, technique et talent s'allient pour devenir art. Paysages, mai¬

sons. rues s'animent, le quotidien prend sa vraie dimension.

«L'endroit où l'on habite ne res¬

semble pas toujours aux cartes que l'on achète, une falaise dans le brouillard, c'est aussi Fribourg et ne manque pas de charme».

Leo Hilber, c'est aussi le photogra¬

phe publicitaire. Un domaine où la facilité n'est pas de mise, comme il le rappelle:

«La photographie publicitaire de¬

mande un important travail, con¬

trairement à ce qu'imagine le pu¬

blic. On est très vite dépassé dans ce secteur, il faut sans cesse offrir du nouveau, présenter des créa-

Photos tirées

de l'ouvrage Terre de Fribourg

«...J'aime la photographie lorsqu'elle est en relation avec la vie, le beau...»

tions originales. Les délais sont courts, il ne s'agit pas d'attendre un moment d'inspiration...».

Inutile de rappeler les nombreux livres d'art illustrés par Leo Hilber.

Les énumérer serait trop long.

«La réalisation d'un livre, c'est à chaque fois comme un enfant». Il ne cherche pas à créer autour des textes un monde enchanteur, mais veut exprimer la réalité, en dégager les subtilités.

Lors de notre rencontre, il travaille à son dernier ouvrage «Terre de Fri¬

bourg». Penché sur les épreuves, son regard de professionnel ne laisse rien au hasard. Ici, le vert est trop soutenu; là, le brun est trop pâle; ailleurs, un détail est trop flou... Exigeant pour lui, il l'est aussi pour les autres.

Pourquoi ce livre? Un éclair de joie passe sur son visage lorsqu'il ré¬

pond:

«J'avais envie depuis longtemps de réaliser un ouvrage sur Fri¬

bourg, de chanter cette terre que je connais sous tant de lumières différentes. J'avais surtout envie d'en parler par une autre approche.

C'est un important travail de re¬

cherche, de composition esthé¬

tique. Harmonie de l'image et du texte, il dégage une ambiance où les «gens» devraient reconnaître leur terre. Heureuse collaboration entre les initiateurs, les deux au¬

teurs Michel Colliard et Guido Staub, ce livre m'a apporté beau¬

coup de joie.

Si vous lui demandez ce que représente la photographie pour lui, il ne vous en donnera aucune définition, car pour lui: «Il n'existe aucun métier où tant d'appella¬

tions se réunissent sous le même nom. On devrait pouvoir en résou¬

dre toutes les formes, mais le domaine est trop vaste. Le plus souvent, ce sont les contacts et l'endroit où nous vivons qui nous

guident dans une direction, en plus bien sûr du choix personnel».

Accompagné de Micheline, son épouse, qui accomplit les travaux de laboratoire et le conseille, puisqu'elle est aussi du métier, il vit pour la photographie. Un art sur lequel nous le laissons conclure:

«Je souhaite que chaque jour da¬

vantage de personnes découvri¬

ront les beautés naturelles et les réalisations des hommes. Ceci grâce aux créateurs, aux artistes dans tous les domaines. Quant à la photographie, elle doit devenir in¬

terrogation, au-delà de ce qu'elle cache, de ce qu'elle révèle».

Page réalisée par Monique Pichonnaz

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